• EN DIRECT - Les créanciers jugent «positive» la nouvelle proposition d'Athènes

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      • Mis à jour <time datetime="2015-07-10T23:49:08+02:00" itemprop="dateModified">le 10/07/2015 à 23:49</time>
      • Publié <time datetime="2015-07-10T04:52:00+00:00" itemprop="datePublished"> le 10/07/2015 à 06:52</time>
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    Le nouveau plan d'aide portera sur 74 milliards d'euros. La Grèce continue de négocier avec «dignité et force», a dit le premier ministre Alexis Tsipras. Le Parlement devait voter sur le projet d'accord dans la nuit.

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    EN COURS : Mis à jour à 23:55

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    à 23:48
    Les créanciers jugent la nouvelle proposition grecque "positive"
    Les créanciers de la Grèce (UE, BCE, FMI) qui ont examiné aujourd'hui la nouvelle proposition soumise par le gouvernement d'Alexis Tsipras l'ont jugée "positive", y voyant "une base de négociation" en vue d'un troisième plan d'aide d'un montant de 74 milliards d'euros.
     
    "Les trois institutions sont convenues de donner une évaluation positive à la proposition de réforme transmise hier par le gouvernement grec", a précisé une source européenne dans la soirée. Cette proposition sera donc examinée demain par les ministres des Finances de l'union monétaire réunis à Bruxelles.
    à 23:39
    "Notre passion et notre dignité nous permettrons d'y arriver"

    "Nous arrivons à la fin d'une bataille extrêmement dure, extrêmement importante pour notre histoire récente. Nous avons négocié de façon assez dure face à nos partenaires, avec comme but de changer la Grèce, mais aussi de changer l'Europe. Je dois avouer que cela n'a pas été obtenu, mais je suis sûr que cette semence de démocratie pourra amener des fruits dans d'autres pays", a dit Alexis Tsipras lors de son discours au Parlement.

    "Nous avons mis au centre de cette négociation la fin de l'austérité. Nous sommes sûrs que cet effort ne sera pas un effort vain. Donner mandat à notre ministre des Finances n'est pas seulement un vote pour projet de loi. (...) Ceci est important pour l'avenir, c'est un choix de confiance, un choix qui doit être fait avec une responsabilité nationale. Nous devons garder notre peuple vivant, notre peuple qui doit continuer à se battre avec acharnement pour la prospérité. C'est notre devoir national et nous devons prendre des décisions difficiles. Je suis persuadé que nous y arriverons. Notre passion, notre acharnement et notre dignité nous permettrons d'y arriver. Nous allons continuer à vivre en Europe comme un partenaire égal aux autres, en ouvrant la voie pour d'autres peuples européens."
    à 23:31
    Alexis Tsipras : "Je n'ai pas trahi"
    <figure></figure>Le premier ministre grec s'exprime actuellement au Parlement, en amont d'un vote des députés, pour défendre son projet d'accord. "Je n'ai pas trahi, ni le peuple grec, ni tous ceux qui ont demandé tout de suite un accord", a-t-il dit, admettant avoir commis des "erreurs".

    "Nous sommes engagés dans un cadre très précis pour avoir un accord viable, qui est la seule possibilité pour dépasser le clivage (issu du référendum, ndlr), et d'arriver à une unité nationale. Le non a été un mandat pour arriver à un meilleur accord, comme un choix de dignité pour une grande partie du peuple grec. Ce non a été pour moi aussi un vote de confiance au gouvernement et à ses efforts", a-t-il ajouté, en reconnaissant que le projet d'accord était "loin" des promesses de Syriza.

    "Le programme des réformes qui nous est demandé est difficile. Il est meilleur que l'ultimatum d'il y a quinze jours, mais difficile. Nous avons aujourd'hui pour la première fois une possibilité d'un accord qui pourrait mener à un terme possibilité Grexit, d'envoyer un message positif aux investisseurs, aux marchés. SI la dette est allégée, les investisseurs pourraient montrer de la confiance dans l'économie grecque, nous pourrions trouver des contreparties à ces mesures qui pourraient mener à la récession", a-t-il dit à la tribune.
    à 22:47
    Yanis Varoufakis publie une tribune dans le Guardian
    L'ancien ministre grec des Finances publie une tribune ce soir dans le quotidien britannique The Guardian. Il revient sur les cinq années durant lesquelles les créanciers "obstinés" ont refusé d'alléger la dette de son pays, et livre une analyse politique de la situation.

    "Si je me fonde sur mon expérience des négociations, ma certitude est que le ministre allemand des Finances souhaite que la Grèce soit exclue de la monnaie, afin de faire une peur bleue à la France et de les conduire à accepter leur modèle d'une eurozone disciplinée", écrit-il.
    à 22:13
    Wall Street finit la semaine en nette hausse
    Wall Street a nettement monté vendredi, à l'issue d'une semaine agitée qu'elle achève comme ses homologues européennes dans un optimisme retrouvé sur la Grèce: le Dow Jones a pris 1,20% et le Nasdaq 1,53%.
    à 21:43
    Plusieurs milliers de manifestants devant le Parlement
    <figure></figure>Plusieurs milliers de manifestants de gauche se sont rassemblés devant le parlement d'Athènes, qui doit se prononcer sur les réformes. "La Grèce n'est pas une colonie" pouvait-on lire sur une des banderoles déployées par les manifestants regroupés près de la place Syntagma, dans le centre de la capitale grecque.

    "Le programme de Syriza ne prévoyait pas de rester dans l'euro à n'importe quel prix. Ce nouvel accord qu'ils nous mijotent ne donne aucune perspective de croissance, l'austérité nous humiliera", a déclaré Yannis Kourtakis, 41 ans, militant du Réseau rouge, l'aile la plus à gauche de Syriza.

    Le rassemblement a mobilisé beaucoup moins de monde que les manifestations organisées avant le référendum de dimanche dernier sur les propositions des créanciers mais souligne la forte résistance de l'aile gauche de Syriza à de nouvelles mesures d'austérité.
    <figure></figure>
    à 19:56
    La tension monte à Athènes
    Selon le photographe de Reuters, Jean-Paul Pelissier, la tension monte d'un cran dans les rues d'Athènes où une manifestation des partisans du "non" au référendum a lieu en ce moment sur la place Syntagma.

    Les affrontements opposent les anti-européens contre les forces de police.

    <figure></figure><figure></figure>
    (JEAN-PAUL PELISSIER/REUTERS)
    à 19:53
    La Maison-Blanche salue les dernières propositions grecques
    La Maison Blanche vient d'annoncer à son tour "saluer" les dernières propositions du gouvernement grec. 
    à 19:49

    La Grèce pourrait avoir besoin de plus des 60 milliards annoncés Selon Olivier Blanchard, l'ancien économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), la Grèce pourrait finalement avoir besoin de plus d'argent que ce que le FMI annonçait la semaine passée.

    Dans un billet sur son blog, l'économiste estime que le pays aurait besoin de plus des 60 milliards d'euros annoncés. Une grande partie de l'aide supplémentaire serait nécessaire pour aider les banques grecques à se relever. Blanchard insiste également sur le fait que la Grèce pourrait avoir besoin d'un allègement de la dette plus généreux que prévu.

    Le gouvernement grec a envoyé hier une liste de propositions de réformes afin d'obtenir 53,5 milliards d'euros de financement sur trois ans avec l'espoir d'un allègement de la dette.


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  • Pénurie de papier en Grèce : les journaux menacés

    <section class="signature"> Par latribune.fr  |  <time datetime="2015-07-10CEST11:45:00+0200" itemprop="datePublished"> 10/07/2015, 11:45 </time>  |  437  mots </section>

    <aside class="sharelinks" data-href="http://www.latribune.fr/economie/international/penurie-de-papier-en-grece-les-journaux-menaces-491254.html" data-lang="fr" data-lead="Conséquence directe du contrôle des capitaux, les entreprises de presse peinent à importer du papier. Faute de solution, de grands titres grecs ont décidé de réduire leur pagination." data-nomsource="La Tribune" data-title="Pénurie de papier en Grèce : les journaux menacés" data-twittervia="latribune">

    </aside> <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre="">

    "Notre stock de papier ne durera pas indéfiniment. D'ici quelques jours, il ne sera plus possible d'obtenir un nouvel arrivage" pouvait-on lire dans le journal grec Ta Nea.

    <figcaption class="legend ta-l"> "Notre stock de papier ne durera pas indéfiniment. D'ici quelques jours, il ne sera plus possible d'obtenir un nouvel arrivage" pouvait-on lire dans le journal grec Ta Nea. (Crédits : Reuters) </figcaption> </figure> <section class="chapo"> Conséquence directe du contrôle des capitaux, les entreprises de presse peinent à importer du papier. Faute de solution, de grands titres grecs ont décidé de réduire leur pagination. </section> <section class="contenu-article clearfix">

    L'économie est de rigueur. Le premier juillet le quotidien grec le plus vendu, Ta Nea, écrivait dans son édito :

    « Le journal que vous tenez entre vos mains n'a que 32 pages parce que notre stock de papier ne durera pas indéfiniment. D'ici quelques jours, il ne sera plus possible de faire passer un nouvel arrivage à travers les douanes. »

    Presse régionale et quotidiens nationaux : même combat

    Empros, le journal le plus lu de l'île de Lesvos, a déjà réduit son nombre de page de 16 à 20. Son directeur, Manolis Manolas, espère ne pas avoir à faire davantage de réduction si la faillite bancaire du pays empire :

    "Notre fournisseur ne peut nous importer le papier, car il est coincé à la douane. Il ne peut pas payer les fournisseurs étrangers, puisque les transferts bancaires sont bloqués. Les liquidités qui nous restent sont donc insuffisantes pour continuer les opérations."

    Avec des transferts d'argents à l'étranger limités, l'importation de papier est quasi-impossible. Les journaux grecs n'arrivent pas à payer leurs fournisseurs et vivent sur leur réserve. Les plus petits titres, à faible tirage, ont même été obligés de fermer dans les régions les plus reculées de Grèce.

    Soutien financier du gouvernement

    Malgré la pénurie, le gouvernement a assuré qu'il maintiendrait ses aides à la presse. Dans un communiqué publié jeudi 9 juillet, il s'est voulu rassurant :

    "La suspension temporaire ou permanente de publication des quotidiens régionaux en raison de difficultés dans l'approvisionnement en papier ou dans l'impression ne privera pas les titres concernés des aides publiques."

    Des pénuries plus dramatiques à venir

    En attendant la réouverture des banques et l'autorisation des virements à l'étranger, la plupart des industries vivent sur leurs stocks. Bien plus grave que la pénurie de papier, celle de médicaments menace sérieusement les grecs.

    "Je ne peux agir sans médicaments, fournitures, nourriture pour les patients. Ce n'est plus une plaisanterie, c'est vraiment un crime. Des vies humaines sont en danger et ils doivent faire quelque chose avant d'atteindre le point de non-retour", s'alarme Theo Giannaros, le directeur de l'hôpital Elpis à Athènes.

    Dans cette situation de crise, Theo Giannaros espère un geste de l'Union Européenne. Evangelos Kolotronus, patron du fabricant grec de médicaments Adelco, exprime aussi son attente, d'autant que la plupart de ses importations viennent d'Allemagne, d'Italie, de France et de Suisse :

    "Actuellement, nous avons deux mois de stock.  Nous avons fait une demande au ministère pour payer plusieurs commandes d'un montant de 160.000 euros. J'ai peur que cela prenne du temps."

    (Avec Reuters)

    <aside class="img-links-wrapper"> </aside></section>

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  • Grèce : comment la France assiste

    les négociateurs grecs en coulisse

    LE MONDE ECONOMIE | <time datetime="2015-07-10T12:29:33+02:00" itemprop="datePublished">10.07.2015 à 12h29</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-07-10T15:06:35+02:00" itemprop="dateModified">10.07.2015 à 15h06</time> | Par

     
    Michel Sapin, ministre des Finances attend le nouveaux ministre des finances grec Euclide Tsakalotos pour une rencontre bilatérale précédant une réunion de l'Eurogroupe sur la situation économique en Grèce, au siège de l'Union Européenne, à Bruxelles, Belgique, mardi 2015©Jean-Claude Coutausse / french-politics pour Le Monde

    François Hollande l’a dit mardi 7 juillet, au terme du sommet européen de Bruxelles : « La France fera tout pour que la Grèce reste dans la zone euro, elle ne ménagera pas sa peine jusqu’au bout pour trouver un accord. » Vendredi 10 juillet, il a été l’un des premiers chefs d’Etat européens à réagir aux propositions grecques aux créanciers, les qualifiant de « sérieuses et crédibles » et appelant à reprendre les discussions « avec une volonté de conclure ». Depuis des semaines, Paris se démène pour éviter un « Grexit », faute d’avoir pu trouver un terrain d’entente avec ses créanciers. Au point de s’impliquer au plus près des négociations.

    Selon plusieurs médias étrangers, dont The Guardian ou Politico, la France a participé à la préparation des propositions qu’Athènes a remises jeudi soir, avant leur examen, samedi, par les ministres des finances de l’Eurogroupe et le nouveau Conseil européen prévu à Bruxelles, dimanche 12 juillet. Ce que l’exécutif se refuse à confirmer.

    Lire aussi : Alexis Tsipras fait des concessions majeures pour éviter le « Grexit  »

    Selon nos informations, des hauts fonctionnaires de la direction du Trésor et de la délégation française à Bruxelles ont planché discrètement aux côtés des négociateurs grecs, sous haute surveillance de l’Elysée. « Des fonctionnaires se sont mis à disposition de la Grèce pour donner un coup de main, dès le début de la phase aiguë de la crise, concède un conseiller ministériel. Ce sont les Grecs qui tiennent la plume, mais ils se servent de nous comme d’un sparring-partner. »

    « L’idée n’est pas de dicter aux Grecs ce qu’ils doivent écrire, mais de leur donner des conseils pour faire des propositions de réformes qui soient acceptables par le Fonds monétaire international (FMI) et la Commission européenne, confirme un autre responsable proche du dossier. Cela revient à leur dire par exemple : attention, telle proposition sur la TVA ou les retraites ne pourra pas passer, telle autre oui. » Avec un objectif : que le plan présenté par M. Tsipras ne soit pas rejeté comme précédemment.

    Si elle n’est pas endossée par l’Elysée, cette coopération est d’autant moins tenue secrète qu’elle constitue une pièce de plus dans le tableau que François Hollande entend brosser de lui depuis le début de cette crise grecque : celui d’un facilitateur prêt à tout pour rapprocher des protagonistes irréconciliables. « Le président a fait un choix stratégique : tout faire pour obtenir un accord, rappelle un de ses proches. Au-delà du travail de facilitation qui a permis à l’hypothèse d’un accord de redevenir envisageable, on a fait le choix d’agir en coulisse pour aboutir à des propositions crédibles et susceptibles d’être acceptées. On aide beaucoup à ne pas commettre d’impair symbolique. »

    Progresser en terrain hostile

    En clair : apporter une assistance technique aux négociateurs grecs pour les aider à progresser en terrain hostile face à Berlin et au FMI. Le rôle joué par la France est d’ailleurs un secret de Polichinelle à Bruxelles. Depuis le début des négociations en juin, des observateurs de la Commission ont constaté à plusieurs reprises que des documents présentés par Athènes lors de réunions de travail étaient en plusieurs points similaires à ceux présentés par Paris.

    La Commission elle-même a aidé pendant des semaines le gouvernement grec, peu rompu aux subtilités technocratiques et juridiques de l’univers bruxellois. Mais depuis le référendum organisé par M. Tsipras et la victoire massive du non, elle s’est mise en retrait. Résultat, comme de nombreux pays européens de la zone euro sont désormais décidés à sanctionner la Grèce, la France reste seule à vouloir encore l’aider. Au point d’agacer ses partenaires européens qui se plaisent à exagérer le rôle de la France pour illustrer le fait que les Grecs seraient incapables de travailler seuls.

    « Paris est totalement juge et partie, s’énerve une source européenne qui voit dans l’attitude française une forme d’ingérence. « Ce n’est pas de l’ingérence, c’est normal que la France aide la Grèce puisque la France ne veut pas que la Grèce sorte de la zone euro, explique une source française proche des négociations. C’est bien pour les Grecs parce que ça leur apporte une expertise qu’ils n’ont pas forcément, et c’est bien pour la France parce que cela montre qu’elle est au centre du jeu. »

    L’obstination présidentielle en la matière semble d’ailleurs n’avoir plus de limites. M. Hollande ne s’occupe plus que de cela, il a encore eu M. Tsipras et Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, jeudi 9 juillet, au téléphone. « Il passe des heures avec les uns et les autres pour tisser des fils. Je n’ai jamais vu la France aussi impliquée dans un deal qu’à l’heure actuelle », glisse-t-on à l’Elysée, certain que « ce qui était devenu impossible, aujourd’hui redevient possible ».

    Lire aussi : Pour François Hollande, le programme de réformes grec est « sérieux et crédible »


     

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    EN DIRECT : Fin de la réunion de l'Eurogroupe, la Grèce devrait obtenir un délai

    Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, devrait s'exprimer ce mercredi matin devant le Parlement européen, à 9h45.

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    Publié le <time datetime="2015-07-07T16:52:04+02:00" itemprop="datePublished">7 Juillet 2015</time>

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    EN DIRECT : Fin de la réunion de l'Eurogroupe, la Grèce devrait obtenir un délai

    Michel Sapin en compagnie du nouveau ministre des Finances grec, Euclide Tsakalotos, et du président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. Crédit Reuters

    • un sommet de l'euro de tous les dnagers aura leiu à 18 heures
    • les ministres des Finances de l'Eurogroupe sont réunis
    • Tsipras sera à Strasbourg ce mercredi matin pour s'exprimer devant le Parlement européen
    • la Grèce devrait obtenir un délai pour présenter ses propositions

     

    A LIRE AUSSI : Grèce : comment vit monsieur tout-le-monde depuis 4 ans d'extrême austérité ?

    17h06 Jeroen Dijsselbloem confirme que la Grèce demande "une nouvelle aide financière au MES"

    Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, vient de confirmer à la sortie de la réunion de l'Eurogroupe que la Grèce demanderait bien demain "une nouvelle aide financière au MES", qui est le Mécanisme européen de stabilité, un fond de sauvetage des Etats de la zone euro. Il a également annoncé qu'un nouvel Eurogroupe aurait lieu ce mercredi, lors d'une conférence téléphonique pour discuter des propositions écrites que devrait présenter la Grèce dans les prochaines heures. Il a ajouté que "cela marquerait le début du nouveau processus".

    16h55 Les Grecs plancheraient à des propositions

    Alors que le nouveau ministre des Finances grec, Euclide Tsakalotos n'a pas fait d enouvelles propositions lors d ela réunion de l'Eurogroupe, à quelques heures du début d'un sommet de la zone euro: e président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, est toujours attendu devant la presse.

    Selon BFMTV, une délégation grecque serait actuellement en train de mettre les propositions d'Athènes à l'écrit afin qu'Alexis Tsipras puisse présenter un document tout à l'heure. Pendant ce temps, le président François Hollande est actuellement avec les socialistes européens afin de préparer le sommet. 

    16h30 Après la réunion de l'Eurogroupe, le sommet de la zone euro se prépare

    Réunion entre le président du Conseil européen, Donald Tusk, le président de la Banque Centrale Européenne (BCE), Mario Draghi,

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    Meeting with @ECB president Mario ahead of tonight's on

    quelques heures avant le début du sommet de la zone euro à Bruxelles,

    Selon le quotidien allemand Handelsblatt, la Grèce aurait l'intention de présenter une nouvelle demande d'aide financière au fonds de sauvetage des Etats de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (MES). Le gouvernement d'Athènes aurait annoncé sa nouvelle demande lors d'une réunion de l'Eurogroupe cet après-midi.

    Des députés européens l'avaient réclamé, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, va s'exprimer ce mercredi matin devant le Parlement européen, à 9h45. L'information a été confirmée par le gouvernement grec et le président du Parlement européen ainsi que son porte-parole. "Après notre conversation téléphonique Alexis Tsipras a confirmé qu'il viendrait à notre séance plénière demain matin", explique Martin Schulz.  


     

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  • Grèce : quand DSK s'en mêle

    <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre="Le tweet">

    Le tweet

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    Intitulé "Apprendre de ses erreurs, le document publié par Dominique Strauss-Kahn admet le caractère "inepte" ou "désastreux" des "ajustements budgétaires sévères" qui ont été la règle dans la zone euro dans la foulée de la crise.

    <figcaption class="legend ta-l"> Intitulé "Apprendre de ses erreurs, le document publié par Dominique Strauss-Kahn admet le caractère "inepte" ou "désastreux" des "ajustements budgétaires sévères" qui ont été la règle dans la zone euro dans la foulée de la crise. (Crédits : Reuters) </figcaption> </figure> <section class="signature"> latribune.fr  |  <time datetime="2015-06-29CEST08:51:00+0200" itemprop="datePublished"> 29/06/2015, 8:51 </time>  -  500  mots </section> <section class="chapeau"> Dans un document posté sur son compte Twitter, l'ancien directeur du FMI et ministre français des Finances suggère aux Européens d'accepter une suspension temporaire des paiements d'Athènes. </section> <section class="contenu-article" itemprop="articleBody"> <aside class="img-links-wrapper"> </aside></section>

    Directeur du Fonds monétaire international au début de la crise grecque, Dominique Strauss-Kahn est sorti enfin de son silence. Par un tweet renvoyant à un document de trois pages, DSK est revenu dans le débat au moment où la Grèce s'approche comme jamais auparavant du défaut de paiement, en appelant les Européens à accepter une suspension temporaire des paiements d'Athènes.

    Dans sa déclaration rédigée en anglais et en français, intitulée "Apprendre de ses erreurs", l'ancien ministre français des Finances suggère notamment que "la Grèce ne reçoive plus aucun financement nouveau de la part de l'Union européenne comme du FMI mais qu'elle bénéficie d'une très large extension de la maturité et même d'une réduction nominale massive de sa dette à l'égard des institutions publiques".

     

    Plus d'obligations

    Les pays européens se sont toujours opposés à un tel allègement de la dette grecque qu'ils détiennent. Mais Dominique Strauss-Kahn, qui avait participé aux premières discussions sur les risques liés à la colossale dette grecque (180% du PIB aujourd'hui) à partir de 2010, insiste :

    "Cela libérera la Grèce de toutes ses obligations envers le secteur officiel (institutions officielles) pour les deux prochaines années."

    Des choix difficiles mais indépendants

    "Cela laissera le pays dans une contrainte budgétaire difficile puisqu'il ne pourra pas emprunter sur les marchés, ne recevra plus de ressources de l'UE ou du FMI et devra donc équilibrer son budget tout seul", observe-t-il encore.

    Mais une telle solution permettrait du moins au Grecs de faire les "choix budgétaires difficiles" qui s'imposent, tels que la réforme fiscale, une bataille "contre l'oligarchie, les intérêts privés et la lourdeur de l'appareil de l'État", "eux-mêmes", sans contrainte venue de l'extérieur.

    Une effacement progressif de la Grèce envisageable

    Si cette idée fonctionne, la Grèce pourrait alors devenir "éligible à des effacements progressifs de sa dette", précise l'ancien directeur du FMI pour qui "seule la dizaine de milliards prévus pour la recapitalisation du système bancaire devraient être versée pour permettre à la banque centrale européenne" de poursuivre son programme d'aide d'urgence.

    "Il n'est pas sûr que cela marche", reconnaît néanmoins Strauss-Kahn, appelant les autorités grecques au courage et à l'indépendance.

    Le risque d'un précédent tragique

    Dans son texte, il critique à plusieurs reprises le caractère "inepte" ou "désastreux" des "ajustements budgétaires sévères" qui ont été la règle dans la zone euro dans la foulée de la crise. Pour lui, "nous nous complaisons à répéter les mêmes erreurs":

    "Forcer le gouvernement grec à céder créerait un précédent tragique pour la démocratie européenne et pourrait mettre en marche une réaction en chaîne incontrôlable", estime-t-il.


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