• Grèce : Christine Lagarde plaide pour une restructuration de la dette

    <section class="signature"> Par latribune.fr  |  <time datetime="2015-07-09CEST08:26:00+0200" itemprop="datePublished"> 09/07/2015, 8:26 </time>  |  480  mots </section>

    <aside class="sharelinks" data-href="http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-christine-lagarde-plaide-pour-une-restructuration-de-la-dette-490853.html" data-lang="fr" data-lead="Dans une missive adressée hier au Mécanisme Européen de stabilité, Athènes demande un prêt sur trois ans en échange de réformes fiscales et sur les retraites. Le FMI assure qu'une restructuration de la dette grecque est nécessaire, prenant le contre-pied des Européens qui rejettent une telle option." data-nomsource="La Tribune" data-title="Grèce : Christine Lagarde plaide pour une restructuration de la dette" data-twittervia="latribune">

    </aside> <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre=""> "Une restructuration de la dette (...) est selon nous nécessaire dans le cas de la Grèce afin qu'elle ait une dette viable", a déclaré la patronne du FMI, prenant le contre-pied des Européens qui rejettent une telle option pour le moment. <figcaption class="legend ta-l"> "Une restructuration de la dette (...) est selon nous nécessaire dans le cas de la Grèce afin qu'elle ait une dette viable", a déclaré la patronne du FMI, prenant le contre-pied des Européens qui rejettent une telle option pour le moment. (Crédits : Reuters) </figcaption> </figure> <section class="chapo"> Dans une missive adressée hier au Mécanisme Européen de stabilité, Athènes demande un prêt sur trois ans en échange de réformes fiscales et sur les retraites. Le FMI assure qu'une restructuration de la dette grecque est nécessaire, prenant le contre-pied des Européens qui rejettent une telle option. </section>

    Alors que la chancelière allemande, Angela Merkel, refuse toujours d'envisager une renégociation de la dette grecque, Christine Lagarde, la directrice générale du FMI affirme de son côté qu'une restructuration de la dette, qui flirte avec les 180% de son PIB, est "nécessaire".

    "Une restructuration de la dette (...) est selon nous nécessaire dans le cas de la Grèce afin qu'elle ait une dette viable", a-t-elle déclaré mercredi à Washington.

    Dans un rapport publié le jeudi 2 juillet, le FMI rapportait que le Grèce aurait besoin d'une nouvelle aide de 36 milliards d'euros des Européens (Union Européenne et BCE) dans les trois prochaines années, et ce même si le pays acceptait le plan des créanciers. Pour rappel, ce dernier, soumis à référendum dimanche dernier, a été massivement rejeté par les Hellènes.

    Le FMI "pleinement impliqué" dans la recherche d'une solution

    Depuis le mardi 30 juin, Athènes est officiellement en défaut de paiement auprès du FMI puisque le pays n'a pas été en mesure d'honorer le remboursement de 1,56 milliard d'euros à l'institution financière. Et, malgré les sollicitations de la Grèce pour obtenir un report de paiement, l'institution financière n'avait pas donné de réponse favorable. Hier, Christine Lagarde a assuré qu'elle restait "engagée" pour trouver une solution à la crise dans le pays.

    "La Grèce est dans une situation de crise aiguë, qui doit être traitée rapidement et avec sérieux", a-t-elle poursuivi, ajoutant que le FMI était "pleinement impliqué" dans la recherche d'une solution.

    Dans le même temps, le mercredi 8 juillet, Euclide Tsakolotos a adressé une lettre au président du Mécanisme de stabilité européen dans laquelle il demande un accord de prêt sur trois ans d'un montant de 50 milliards d'euros. En contrepartie, la Grèce s'est engagée à mettre en place des réformes, sur les retraites et en matière fiscale "dès la semaine prochaine". L'Eurogroupe a précisé que cette demande sera examinée dimanche par les directeurs du Trésor de la zone euro.

    Banques fermées jusqu'à lundi

    Si le ministère des Finances avait avancé dans un premier temps que les établissements bancaires, fermés depuis lundi 29 juin, rouvriraient "progressivement", une source du même ministère a indiqué mercredi soir que les banques resteraient closes jusqu'à lundi.

    Depuis la fermeture des établissements bancaires et des contrôles des capitaux, les Grecs ne peuvent retirer que 60 euros par jour aux distributeurs (120 euros pour les retraités). Cette mesure vise à éviter le manque de liquidités.

    Jeudi, le président de la fédération bancaire grecque, Louka Katseli, a fait savoir sur la chaîne Skai TV que les banques avaient suffisamment de liquidité pour alimenter leurs distributeurs de billets jusqu'à lundi. "Nous savons que tout est assuré jusqu'à lundi", a-t-il martelé.


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  • Accord sur la Grèce : la Droite populaire se désolidarise du reste des Républicains

    Plusieurs députés du premier parti d'opposition sont prêts à voter contre le texte qui sera débattu à l'Assemblée nationale, ce mercredi 15 juillet, malgré les consignes du président du groupe.

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    <figcaption class="figcaption article-mdl cf"> Accord sur la Grèce : la Droite populaire se désolidarise du reste des Républicains Crédit Image : PIERRE VERDY / AFP Crédit Média : Dominique Tenza </figcaption> </figure>

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    Comme l'avait annoncé Manuel Valls, l’Assemblée Nationale va se prononcer sur l'accord trouvé avec la Grèce, ce mercredi 15 juillet. À droite, le chef de file des Républicains, Christian Jacob, salue un accord qui va "dans le bon sens" tout en critiquant le rôle "relativement mineur" de François Hollande. Il appelle donc son camp à voter pour le texte. Une consigne qui devrait être suivie par une majorité des députés de droite.

    Invité de RTL ce matin, Bruno Le Maire fait partie des députés qui voteront en faveur de cet accord. "Oui, je le voterai. Il permet de maintenir la zone euro. Et une sortie de la  Grèce présente des risques économiques et politiques absolument considérables", explique le député de l'Eure, tout en déplorant un accord "pas assez précis" et "fragile".

    La Droite populaire prête à voter contre

    Plusieurs voix discordantes se sont cependant élevées contre l'accord, en particulier au sein de la Droite Populaire, l'un des principaux courants du parti. Avec plusieurs représentants du mouvement, parmi lesquels les députés Jacques Myard, Nicolas Dhuicq et Philippe Meunie, Thierry Mariani votera contre "un accord coûteux qui ne règle rien". Selon lui, "l'acharnement mis à maintenir la Grèce dans l'euro, quel qu'en soit prix, relève plus du fanatisme idéologique que de la réalité".

    Pour Hervé Mariton, interrogé par RTL, l'accord est "une occasion manquée". "Je voterai contre parce que je pense que l'Europe aurait du sortir renforcée de cette crise", a expliqué le député de la Drôme avant d'ajouter que "la position du gouvernement grec manque aujourd'hui d'honnêteté".

    Sur RFI, le député du Val-d'Oise et vice-président de la commission des Affaires étrangères, Alex Poniatowski, a pour sa part indiqué qu'il voterait contre un accord "humiliant et intenable pour la Grèce". "C'est un mauvais accord pour les pays de l’Union européenne puisque c’est la poursuite de la fuite en avant des milliards d’euros qu’on met à la disposition de la Grèce", a-t-il affirmé.


    Le député des Yvelines, Henri Guaino, qui a martelé son sentiment de "dégoût" et de "honte" face au "tribunal terrifiant" qui a "humilié et piétiné" la Grèce, pourrait suivre la même voie. Parmi les autres opposants à l'accord, on retrouve les députés Front de Gauche qui appellent à voter contre "un coup d'État" qui s'est fait "avec la complicité de François Hollande". Les élus du Front National, Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen, rejetteront également le texte.


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  • En Grèce, le jour d’après : instabilité politique

    et premiers remboursements

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-07-13T20:29:15+02:00" itemprop="datePublished">13.07.2015 à 20h29</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-07-14T08:58:56+02:00" itemprop="dateModified">14.07.2015 à 08h58  lien </time>

     

    L'essentiel

     

    • Après un weekend de tractations, les dix-neuf dirigeants de la zone euro se sont mis d'accord pour négocier un troisième programme d'aide à la Grèce .
    • En contrepartie de ce soutien financier, la Grèce doit s'engager à mener des "réformes sérieuses", a annoncé le président du Conseil européen, Donald Tusk.
    • Cet accord permet à la Grèce de rester dans la zone euro : "c'était l'objectif", selon François Hollande.

    La Grèce vient de s’acquitter d’un remboursement capital. Près de vingt-quatre heures après la signature d’un accord avec ses partenaires de la zone euro, ouvrant certes la voie à un nouveau plan d’aide international, mais ne lui accordant aucun argent frais dans l’immédiat, le pays est parvenu, mardi 14 juillet, à rembourser des obligations dites « samouraï » auprès de créanciers privés au Japon pour un montant de 20 milliards de yens (146 millions d’euros).

    Ces titres de dette avaient été émis par l’Etat grec il y a exactement vingt ans dans la devise nippone, et vendus à des investisseurs privés. Ils représentent une somme négligeable comparée au montant total de la dette grecque (près de 312 milliards d’euros, soit 177 % du PIB), mais leur remboursement, un geste symbolique, est destiné à éviter la défiance totale des marchés.

    Lire nos explications : Ce que la Grèce a accepté en contrepartie de l’aide financière

    Des milliards d’euros en créances

    Si ce règlement représente un soulagement pour Athènes, il est loin de représenter la fin des efforts pour autant. La Grèce a notamment de nouveau fait défaut sur sa dette vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) en n’honorant pas un remboursement de 456 millions d’euros qui était dû le 13 juillet. Athènes avait déjà manqué le 30 juin un premier remboursement de 1,5 milliard d’euros.

    Le pays fait, par ailleurs, face à d’autres échéances cruciales dans les semaines à venir, le temps que le troisième plan d’aide européen (de 82 à 86 milliards d’euros) soit approuvé par les Parlements nationaux :

    • Il doit rembourser d’ici au 20 juillet près de 3,5 milliards d’euros à la Banque centrale européenne (BCE), qui maintient les banques hellènes en vie grâce à des prêts d’urgence dans l’attente d’une aide transitoire.
    • En juillet, Athènes a besoin de 7 milliards d’euros, selon les estimations des institutions représentants ses créanciers.
    • Elle aura besoin de 5 milliards de plus pour couvrir ses besoins de remboursement d’ici à la mi-août.

    Sur le plan politique également, les jours à venir s’annoncent compliqués pour le gouvernement d’Alexis Tsipras : une semaine après la tenue d’un référendum au cours duquel les Grecs avaient dit « non » aux mesures d’austérité demandées à Athènes, le premier ministre a accepté de nombreuses conditions des créanciers du pays pour éviter l’asphyxie de son système financier.

    Lire nos explications : En attendant le plan de sauvetage, la Grèce cherche d’urgence une bouée

    Coalition politique précaire

    Un revirement vécu comme une trahison par de nombreux Grecs et qui pourrait bien être synonyme de difficultés à venir. La coalition au pouvoir repose en effet sur un équilibre précaire. Le parti Syriza, qui dispose de 149 sièges sur les 300 que compte le Parlement grec, a déjà commencé à se fissurer la semaine dernière. Certains députés pourraient décider de voter contre l’accord – considéré comme une reddition pour certains membres du parti – obtenu à l’arraché par leur chef de file.

    Les Grecs indépendants, petit parti de 13 députés qui participe à la coalition gouvernementale, ont déjà annoncé qu’ils ne voteraient pas l’accord. Le ministre de la défense, Panos Kammenos, leader du parti, a expliqué qu’il ne « pouvait soutenir les termes du troisième plan d’aide à Athènes ».

    « L’accord parle de 50 milliards d’euros de garanties concernant les biens publics, de modifications de lois comportant la confiscation d’habitations. (…) Nous ne pouvons pas accepter cela. »

    Le Parlement doit impérativement valider les termes de l’accord et mettre en place les premières réformes réclamées par Bruxelles, s’il veut espérer pouvoir commencer à négocier en vue de toucher l’aide promise, dans plusieurs semaines.

    Syriza face à sa première grève

     

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Des manifestants anti-Union européenne devant le Parlement d'Athènes, lundi 13 juillet. </figure>

     

     

    Sur le plan social enfin, Syriza va devoir affronter sa première grève des fonctionnaires depuis son arrivée au pouvoir, à la fin de janvier. Le syndicat grec Adedy a appelé à une grève de vingt-quatre heures le 15 juillet, en réaction à une série de réformes promises par le gouvernement grec à ses partenaires européens en échange d’un troisième plan d’aide international.

    L’Adedy a également appelé à une manifestation sur la place Syntagma mercredi en fin d’après-midi, au moment où l’accord qui a été trouvé entre Athènes et ses créanciers doit être validé par les députés. Le syndicat des collectivités locales Poe-Ota a également appelé à rejoindre le mouvement de grève.


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  • Les nouveaux défis d'Alexis Tsipras

    Ce lundi 13 juillet, à Bruxelles, un accord a été trouvé sur un plan d'aide à la Grèce, mais le Premier ministre grec n'en a pas fini avec les négociations.

     

     

     

     

    <figure><figcaption>(FRANCE 3)</figcaption></figure><section class="byline clearfix">

    Mis à jour le <time datetime="2015-07-14T02:08:00+02:00" itemprop="dateModified">14/07/2015 | 02:08</time> , publié le <time datetime="2015-07-14T02:08:00+02:00" itemprop="datePublished">14/07/2015 | 02:08</time>

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    Après une  longue nuit de tractations à Bruxelles, un accord a finalement été trouvé lundi 13 juillet entre les dirigeants de la zone euro et la Grèce. Mais la tâche est loin d'être finie pour Alexis Tsipras qui va encore devoir convaincre dans ses propres rangs.

    "Ca devrait se corser dès demain matin, car il devrait y avoir une réunion de son groupe parlementaire", annonce le journaliste de France 3 Luc Lacroix. "On sait déjà que l'aile gauche de son parti Syriza est contre ces réformes".

    Validation du Parlement ?

    Deuxième épreuve pour Alexis Tsipras : le vote au Parlement du premier train de mesures. D'après l'accord, ce vote devrait se tenir d'ici mercredi 15 juillet. Tsipras saura alors si il pourra continuer à gouverner avec le parti des Grecs indépendants ou former une nouvelle coalition gouvernementale.

    Le journaliste de France 3 souligne également que le syndicat des fonctionnaires grecs appelle à une grève générale mercredi, et ce pour une durée de 24 heures.


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    Grèce : huit Parlements de la zone euro

    doivent donner leur aval

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    Publié le

    Berlin (AFP)? 2015 AFP

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    Photo AFP
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    La voie n'est encore pas totalement libre pour un troisième plan d' aide à Athènes, très laborieusement négocié ce week-end entre la Grèce et ses partenaires européens: huit Parlements de la zone euro vont être impliqués, le Bundestag allemand devant même voter deux fois.

    Dans la plupart des pays, le feu vert ne fait pas de doute . Dans certains, comme en Finlande, les débats risquent toutefois d'être houleux.

    En Belgique, au Luxembourg , à Chypre, en Lituanie , en Italie, en Espagne et au Portugal, le Parlement n'a pas besoin d'être impliqué. Il ne le sera pas non plus à Malte ni en Slovénie car l' engagement financier en faveur de la Grèce n'augmente pas, puisque le nouveau programme doit être encadré par le Mécanisme européen de stablilité (MES), pour lequel les membres de la zone euro ont déjà débloqué du capital en 2012.

    Aux Pays-Bas , le ministre des Finances et président de l' Eurogroupe , Jeroen Dijsselbloem, informera le Parlement mercredi, mais aucun vote n'est nécessaire . De même en Irlande, où le gouvernement a l'intention d'engager un débat parlementaire seulement une fois que l' accord final sur un nouveau programme d'aide aura été conclu. Cela pourrait n'avoir lieu qu'en septembre après la pause estivale du Parlement irlandais qui débute à la fin de la semaine.

    ALLEMAGNE

    Déjà en congé parlementaire estival, les députés de la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, vont être rappelés à Berlin, d'abord pour donner au gouvernement le mandat de négocier les modalités et le volume exacts d'une nouvelle aide. Formellement, c'est seulement après ce vote, devant avoir lieu vendredi matin, que Berlin pourra entrer dans le vif des discussions . Ensuite , le Bundestag devra revoter pour avaliser l'accord, dont les grandes lignes ont été dévoilées lundi matin . Mais pour l'heure , aucune date n'a été fixée pour cette seconde consultation.

    Arithmétiquement, l'issue des deux scrutins ne fait aucun doute, la " grande coalition" conservateurs /sociaux-démocrates que dirige la chancelière Angele Merkel disposant de 504 des 631 sièges.

    Politiquement les choses sont plus compliquées pour Mme Merkel. Au sein de son parti conservateur , le camp des mécontents a nettement enflé. Si les refus avoisinaient la moitié des 311 élus du groupe parlementaire CDU/CSU, ce serait un désaveu politique . Jusqu'à présent ses conservateurs ont tempêté mais ont fini par la suivre. L' opposition en a fait autant, pour ce qui concerne les aides à la Grèce.

    FINLANDE

    Le Premier ministre Juha Sipilä doit présenter l'accord négocié à ses partenaires de coalition, notamment le parti eurosceptique des Vrais Finlandais , qui a plaidé pour un Grexit. Le gouvernement doit ensuite présenter sa position à une "grande commission " de 25 députés, sur les 200 que compte le Parlement finlandais, qui a déjà voté samedi un mandat de négociation et ne revotera qu'en cas de désaccord sur l'accord présenté. La date de cette réunion n'a pas encore été fixée mais elle aura lieu "dans les prochains jours", a indiqué un porte- parole de cette commission à l'AFP.

    GRECE

    Le Parlement grec doit voter d'ici mercredi le projet d'accord adopté lundi à Bruxelles . Il doit également , à la demande des autres Européens, mettre sur les rails sur le plan législatif les principales réformes promises. Les importantes concessions faites par Alexis Tsipras aux créanciers font grincer des dents au sein de sa coalition de gauche radicale Syriza . Les voix d'au moins une partie de l'opposition devraient tout de même lui permettre d'arracher un "oui" à la Vouli.

    FRANCE

    Le Président de la République François Hollande a indiqué que le vote de l' Assemblée nationale aurait lieu le mercredi 15 juillet. Les mécontents devraient s' abstenir plutôt que voter "non", permettant une approbation sans problème.

    AUTRICHE

    Un vote du Parlement est nécessaire et doit avoir lieu jeudi ou vendredi. L'aval des députés ne fait pas de doute, d'autant moins que les Verts, dans l'opposition, devraient dire "oui" à un nouvelle aide.

    ESTONIE

    Le Parlement estonien doit se réunir jeudi. L'issue positive du vote est assurée, la coalition au pouvoir disposant d'une solide majorité.

    LETTONIE

    "Ce sera très difficile pour moi de convaincre le Parlement", avait reconnu dès vendredi dans une interview à la radio la Premier ministre Laimdota Straujuma. La date du vote n'est pas encore connue.

    SLOVAQUIE

    Le parlement n'a pas d'obligation légale de voter et il ne sera pas sollicité dans son ensemble . Mais le gouvernement de Robert Fico, réticent jusqu'ici à aider à nouveau la Grèce, demandera un feu vert à la Commission parlementaire aux Affaires européennes , a indiqué à l'AFP le chef de cette commission, Lubos Blaho. Aucune date n'a encore été communiquée.


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