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    Le Bundestag approuve l'aide à la Grèce,

    grogne limitée des conservateurs

    Challenges.fr <time>Publié le 19-08-2015 à 09h03 Mis à jour à 16h58 </time>

    Les députés allemands ont voté à une très large majorité en faveur d'un troisième plan d'aide à la Grèce. Celui-ci  doit s'étaler sur trois ans.

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    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, fait un discours devant le Bundestag, le 17 juillet 2015 à Berlin (c) Afp
    Le ministre allemand des Finances , Wolfgang Schaüble , fait un discours devant le Bundestag, le 17 juillet 2015 à Berlin (c) Afp
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    Les députés allemands ont approuvé mercredi 19 août à une large majorité le troisième plan d'aide à la  Grèce  lors d'un vote où la grogne des conservateurs à l'égard de leur chef, Angela Merkel , est restée limitée. Au total, 453 députés sur 631 ont adopté ce programme prévoyant une aide pouvant atteindre 86 milliards d'euros sur trois ans. Seuls 113 élus ont voté contre et 18 se sont abstenus.

    Parmi ceux qui ont choisi de ne pas soutenir le plan, se trouvent 63 députés conservateurs CDU/CSU. Quelque 17 élus du camp de la chancelière n'ont par ailleurs pas participé au vote et trois se sont abstenus. La chancelière, présente au Bundestag, n'a finalement pas pris la tête de la défense de ce programme, laissant son ministre des Finances Wolfgang Schäuble appeler les élus à approuver cette aide.

    "Au regard du fait que le parlement grec a déjà adopté une grosse partie des mesures (de réformes), il serait irresponsable de ne pas utiliser cette chance pour un nouveau départ en  Grèce ", a martelé le ministre, considéré comme le tenant d'une ligne extrêmement dure vis-à-vis d' Athènes. "Si la  Grèce  fait face à ses responsabilités, et si le programme est mis en oeuvre de manière complète et résolue, alors l' économie grecque pourra croître dans les prochaines années ", a-t-il dit.

    Après l' Allemagne , les Pays-Bas

    Il a aussi souligné que le Premier ministre grec Alexis Tsipras devait certes "faire l'inverse de ce qu'il a promis" à son électorat, mais que les réformes imposées avaient fonctionné en Irlande, en Espagne, au Portugal et à Chypre . Aux Pays -Bas aussi, les députés doivent voter mercredi sur ce plan d'aide et le Premier ministre Mark Rutte pourrait faire face à une motion de censure tandis qu'en Autriche, les parlementaires ont donné mardi soir leur approbation au programme.

    L'adoption de ce plan est nécessaire pour que la  Grèce  puisse rembourser jeudi 3,4 milliards d'euros à la Banque centrale européenne. 

    Les élus du Bundestag avaient déjà approuvé le 17 juillet le lancement de négociations sur ce programme. Le oui de la chambre basse du Parlement ne faisait aucun doute, la " grande coalition" réunissant les sociaux-démocrates (SPD) et les Unions chrétiennes (CDU d' Angela Merkel et son alliée bavaroise CSU) disposant de 504 sièges sur 631.

    Mais si le SPD soutenait le texte tout comme une partie de l' opposition , la grogne est montée ces dernières semaines dans les rangs conservateurs, malgré les sacrifices imposés aux Grecs. Ce mécontentement s'est donc matérialisé par 63 "non", soit trois de plus que le 17 juillet, jour où les députés "Abweichler" (dévationnistes, comme la presse les a appelés) avaient été 60 (sur les 311 membres du groupe) à s'opposer à la position de la chancelière, contre 29 en février.

    L'opinion publique  n'a plus confiance

    Pour rassembler les troupes, le secrétaire général de la CDU, Peter Tauber, avait jugé que voter contre "reviendrait à poignarder dans le dos la chancelière", dont la popularité reste au zénith et à qui nombre d'analystes accordent déjà un quatrième mandat à l'issue des législatives de 2017.

    Klaus -Peter Willsch, seul député CDU partisan du non à s'être exprimé à la tribune , a jugé que l' argument utilisé pour faire adopter ce plan d'aide et qui consiste à dire qu'"Athènes a compris (la nécessité des réformes)" était faux. "J' entends comme auparavant M. Tsipras s'exprimer contre ce qui a été conclu et dire qu'il a été victime d'un chantage", a-t-il déploré.

    Les partisans du non surfent sur une opinion publique convaincue d'avoir déjà trop payé pour la  Grèce . Selon un sondage de l' institut Forsa publié mi-août, 84% des Allemands disaient ne pas avoir confiance en la volonté de réforme des Grecs et 57% se disaient opposés au 3e plan d'aide.

    Pourtant, selon une étude de l'Institut Leibnitz de recherche économique (IWH), l' Allemagne a profité à hauteur de 100 milliards d'euros de la crise de la dette en bénéficiant notamment de taux d'intérêt plus bas pour ses emprunts d'Etat.

    Le FMI s'en mêle

    Le FMI ne facilite pas la vie de Mme Merkel. Le Fonds monétaire international s'est en effet laissé jusqu'à octobre pour décider de sa participation au plan d'aide, conditionnée à une réduction de la colossale dette grecque jugée "insoutenable".

    Les Allemands s'opposent catégoriquement à cette exigence tout en souhaitant pouvoir compter sur le FMI qu'ils considèrent, du fait de son indépendance et de sa rigueur, comme une assurance de voir remboursés les prêts accordés à la  Grèce.

    M. Schäuble s'est dit "confiant" devant les députés, que les Européens et le FMI arriveront

    (Avec AFP)


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  • CESSIONS La transaction rapportera 1,23 milliard d'euros à Athènes...

    Grèce: Le gouvernement vend

    14 aéroports régionaux

    à un groupe allemand

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> Le Premier Ministre Alexis Tsipras au Parlement grec vendredi 14 août lors du vote du plan d'aide à la Grèce. <figcaption>Le Premier Ministre Alexis Tsipras au Parlement grec vendredi 14 août lors du vote du plan d'aide à la Grèce. - Yiannis Liakos/AP/SIPA</figcaption> </figure>

    20 Minutes avec AFP

    Le gouvernement grec a officialisé la cession des 14 aéroports régionaux au consortium allemand Fraport-Slentel pour 1,23 milliard d'euros, dans une décision publiée mardi au Journal officiel.

    Première privatisation

    La cession des aéroports à l'entreprise allemande, qui avait été approuvée par le précédent gouvernement, avait été gelée après l'élection en janvier dernier du Premier ministre de gauche radicale Alexis Tsipras. Elle constitue la première privatisation de son gouvernement.


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  • EUROPE La croissance du PIB des pays de la zone euro a légèrement baissé au deuxième trimestre 2015...

    La croissance de la zone euro

    légèrement plombée par la France

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> Les taux d'emprunt des pays du sud de la zone euro se tendent nettement, mais sans excès,  sur le marché de la dette <figcaption>Les taux d'emprunt des pays du sud de la zone euro se tendent nettement, mais sans excès, sur le marché de la dette - Philippe Huguen AFP</figcaption> </figure>

    L.C. avec AFP

    La croissance a légèrement ralenti au deuxième trimestre dans la zone euro, en bonne partie à cause de la contre-performance de la France, restée à l’arrêt, tandis que l’Allemagne a fait mieux qu’au premier trimestre mais moins bien qu’attendu. La croissance du PIB de l’ensemble de la zone euro a progressé de 0,3 % d’avril à juin 2015 contre 0,4 % au premier trimestre, a indiqué ce vendredi l’office européen de statistiques Eurostat dans une première estimation.

    « Croissance solide » en Allemagne

    Ce chiffre est un peu inférieur aux attentes des analystes interrogés par Bloomberg, qui prévoyaient 0,4 %. Sur un an, le PIB corrigé des variations saisonnières a progressé de 1,2 % dans la zone euro. Les chiffres du deuxième trimestre montrent « à nouveau une divergence entre une croissance solide en Allemagne et une stagnation en France », souligne Jennifer McKeown de Capital Economics. Les données « confirment que le fait que la France ait dépassé l’Allemagne au premier trimestre était une exception ».

    L’Allemagne, traditionnel moteur de la croissance européenne, enregistre une hausse du PIB de 0,4 %, soit une légère accélération par rapport au premier trimestre (0,3 %), même si les analystes tablaient sur 0,5 %.

    Stagnation en France

    La France, avec une croissance nulle (0,0 %), fait moins bien que prévu et voit retomber l’euphorie après une hausse vigoureuse de 0,7 % au premier trimestre. « Même si aucun détail n’a été fourni » par Eurostat, « l’office allemand de statistiques explique que la faiblesse de l’euro a eu un impact positif sur les exportations » du pays, « ce qui est sans doute vrai aussi pour l’ensemble de la zone euro », souligne Peter Vanden Houte, d’ING.

    Croissance française: Pourquoi zéro, ce n'est pas nul

    En dehors des deux premières économies de l’union monétaire, la situation est contrastée entre l’Espagne, qui enregistre une solide croissance de 1,0 %, et d’autres économies comme la Finlande. Dans ce pays, la récession se poursuit avec une baisse du PIB de 0,4 %, laissant peu d’espoir d’un retour à la croissance en 2015 après deux années de recul du PIB en 2012 et 2013, et une stagnation en 2014.

    Les Pays-Bas (+0,1 %) et l’Italie (+0,2 %) réalisent des performances modestes, même si dans le cas italien, « c’est la première fois que l’économie croît pendant deux trimestres consécutifs depuis la mi-2011 », relève Jennifer McKeown.

    Quant à la Grèce, son étonnante performance trimestrielle, avec 0,8 % de croissance, constitue une anomalie car le chiffre est « biaisé du fait que les consommateurs grecs ont vidé leurs comptes en banque et dépensé leur argent en biens durables par peur d’un possible 'Grexit' », une sortie de la Grèce de la zone euro, explique Peter Vanden Houte.

    Immunité de la zone euro

    Au niveau de l’ensemble des 19, les investissements des entreprises ont sans doute aussi contribué positivement à la croissance du deuxième trimestre, tandis que la consommation, soutenue au premier trimestre par la forte baisse des prix de l’énergie, a sans doute vu sa croissance ralentir au printemps, sur fond de hausse des prix pétroliers, selon cet analyste.

    De manière générale, « même si le rythme de croissance a été légèrement inférieur à celui du premier trimestre, la relative immunité de l’économie de la zone euro face à la crise grecque et au ralentissement de l’économie chinoise reste encourageante », juge-t-il. Mais la croissance de la région reste très inférieure à ses niveaux d’avant la crise.


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    85 milliards d'euros pour la Grèce :

    ce que l'on sait du 3e plan d'aide

    L'Obs avec AFP <time>Publié le 11-08-2015 à 15h51Mis à jour à 15h59</time>

    Le pays, qui a échappé il y a peu à une sortie de la zone euro, reçoit une nouvelle aide en échange d'un nouveau train de réformes.

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    Au large de l'île de Skyros en Grèce. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)
    Au large de l'île de Skyros en Grèce. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)
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    L'accord technique obtenu mardi 11 août entre la Grèce et les institutions créancières (UE, BCE, FMI et Mécanisme européen de stabilité), et qui attend l'aval de ses partenaires européens, doit permettre au pays de bénéficier d'un nouveau plan d'aide en échange d'un nouveau train de réformes. En voici les principaux enjeux.

    Pourquoi un troisième plan d'aide?

    Malgré deux programmes d'aide en 2010 et 2012, d'un montant total de 240 milliards d'euros, et un effacement de dette de 100 milliards d'euros du secteur privé, la Grèce a connu six années consécutives de récession et n'est toujours pas en mesure de revenir se financer sur les marchés. Elle ne peut même plus faire face à ses échéances de remboursements. Quant aux banques grecques, exsangues du fait de la dégradation économique et des retraits massifs des citoyens, elles ont un besoin urgent de recapitalisation.

    Le nouveau plan d'aide, d'un montant de "82 à 86 milliards d'euros" sur trois ans, selon une source européenne, 85 milliards selon le gouvernement grec, doit permettre à Athènes de payer ses arriérés et faire face à ses échéances. Il doit aussi permettre de recapitaliser les banques.

    Quelle incidence sur la dette grecque ?

    La dette du pays s'élève actuellement à 320 milliards d'euros, 170% du PIB, un niveau unanimement jugé non viable. Le nouveau plan d'aide, sous forme de prêts, la ferait grimper à 200% du PIB. Le Fonds monétaire international insiste sur la nécessité de réduire la dette, sous peine de ne plus participer au financement du pays. La promesse d'un réaménagement de la dette grecque avait été faite en 2012 par les Européens en échange de la mise en oeuvre de réformes.

    Mais plusieurs pays s'opposent radicalement à un effacement de dette pur et simple, à commencer par l'Allemagne. Le Premier ministre slovaque Robert Fico a lui aussi réaffirmé fin juillet que son pays serait "toujours fondamentalement opposé à toute réduction de la dette de la Grèce".

    Qu'attendent les créanciers ?

    En échange de cette nouvelle aide, les créanciers réclament des réformes, détaillées dans le mémorandum sur lequel les institutions et le gouvernement d'Athènes sont tombés d'accord. Dans l'immédiat, pour débloquer une première tranche d'aide, la Grèce doit mener 35 réformes allant, selon la presse, d'un changement sur les taxes à la tonne pour les compagnies maritimes à la réduction du prix des médicaments génériques, en passant par la dérégulation du secteur de l'énergie.

    Des réformes de fond ont aussi été réclamées, concernant aussi bien le système de retraite que le marché du travail, ainsi que la mise en place d'un fonds de privatisation. Athènes va aussi devoir faire des ajustements budgétaires, mais les objectifs ont été "assouplis", s'est réjoui mardi le gouvernement grec, avec une prévision de déficit primaire (hors charges de la dette) de 0,25% du PIB en 2015, puis d'excédents de 0,5% en 2016, 1,75% en 2017 et 3,5% en 2018.

    Quelles sont les prochaines étapes ?

    Le Parlement grec pourrait voter le texte jeudi, ce qui permettrait la réunion d'un Eurogroupe (ministres des Finances de la zone euro) pour approbation vendredi, avant le vote d'autres Parlements européens, dont le Bundestag allemand. Ce calendrier serait idéal pour Athènes: la première tranche de l'aide serait déboursée à temps pour que la Grèce rembourse 3,4 milliards d'euros dus à la BCE le 20 août.

    Mais l'Allemagne a insisté ces derniers jours pour conclure un accord "solide", quitte à prendre plus de temps pour négocier. Dans ce cas, pour franchir l'obstacle du 20 août, il y aura "peut-être besoin d'un prêt-relais", a reconnu mardi une source européenne à Bruxelles.

    (avec AFP)


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  • Publié le Samedi 8 Août 2015 à <time>15h40</time>

    Régions > Bruxelles > Actualité

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    Manifestation à Bruxelles contre l'offensive militaire

    de la Turquie contre les Kurdes

    Rédaction en ligne   lien

    Quelque 200 personnes ont manifesté samedi après-midi non loin de la Gare Centrale pour dénoncer les raids aériens que mène la Turquie depuis le 24 juillet dernier contre les bases arrière du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l’Irak et les civils dans le Kurdistan irakien. Ils ont appelé la communauté internationale et l’Union européenne à exercer des pressions contre la Turquie afin qu’elle cesse ces bombardements.

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    AFP

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    «La Turquie manipule l’opinion publique internationale et la coalition contre l’Etat islamique (EI) pour mener clairement et délibérément une guerre contre les Kurdes. Depuis que l’état turc a décidé de se ranger du côté de la coalition internationale contre l’EI, il a mené une seule campagne contre l’EI. Les bombardements contre les Kurdes dans le Kurdistan irakien et les zones civiles sont en revanche continus», a indiqué Orhan Kilic, porte- parole du Conseil kurde en Belgique à l’ initiative de la manifestation.

    «Depuis 2013, régnait une trêve entre le PKK et la Turquie, que les deux parties respectaient. Le 24 juillet dernier, la Turquie l’a violée unilatéralement et repris les violences contre les Kurdes. Ces derniers en sont terriblement frustrés car ils faisaient confiance à la Turquie. Ils souhaitent des négociations politiques plutôt que le recours à une opposition armée», a-t-il ajouté.

    «S’il y avait un doute sur le fait que la Turquie soutient l’EI, les attaques disproportionnées actuelles en sont la preuve évidente. En affaiblissant les Kurdes qui luttent contre l’EI, la Turquie renforce ce dernier», a-t-il conclu.

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