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Par marialis2.2 le 5 Août 2015 à 19:31
Le procureur fédéral allemand se prend les pieds
dans une enquête pour "haute trahison"
<figure class="img"> <figcaption>© AFP | Une manifestation en soutien au site Netzpolitik et à la liberté de la presse, le 1er août à Berlin. </figcaption> </figure>
Dernière modification : 05/08/2015
Le procureur fédéral allemand Harald Range a été mis à la retraite anticipée par le ministre de la Justice. Une manière de tenter de clore le scandale qui a entouré une enquête pour "haute trahison" lancée contre deux journalistes.
Il avait poussé le bouchon et l'enquête trop loin aux yeux du ministre allemand de la Justice Heiko Maas. Le procureur fédéral, Harald Range, a été mis à la retraite anticipée en "accord avec la chancellerie", mardi 4 août, quelques heures après avoir accusé son ministre de tutelle d'être responsable "d'une attaque intolérable contre l'indépendance de la justice". Cette décision rare et brutale vient sanctionner l'entêtement du magistrat à vouloir poursuivre deux journalistes du site Netzpolitik.org pour "haute trahison".
Le limogeage vise à clore pour de bon la virulente controverse sur fond de liberté de la presse suscitée en Allemagne par la procédure judiciaire. Elle avait mis le gouvernement d'Angela Merkel dans une situation délicate.
La polémique a éclaté jeudi 30 juillet lorsque le site Netzpolitik.org, spécialisé dans la défense des libertés sur l'Internet, révèle que le parquet cherche à déterminer si son rédacteur en chef, Markus Beckedahl, et le journaliste Andre Meister se sont rendus coupables de "haute trahison". En cause : deux articles publiés en février et avril 2015 sur un programme secret de collecte de données sur l'Internet des services allemands de renseignement et sur son financement.
Un précédent en 1962
Ces révélations ont mis le chef du renseignement intérieur, Hans-Georg Maassen, dans une colère noire et l’ont poussé à déposer plainte arguant que les informations contenues dans les articles mettaient en péril les intérêts de l'État allemand.
D’où l’enquête initiée par Harald Range. Les journalistes de Netzpolitik se savaient, depuis début juillet, dans le viseur du parquet. Mais ils n’imaginaient pas que le procureur aille jusqu’à invoquer une possible "haute trahison". Ce crime peut, dans les cas les plus graves, valoir à ses auteurs une condamnation à la prison à vie.
Surtout, la dernière fois que ce chef d’accusation a été brandi contre des journalistes, l’affaire a très mal tourné pour le pouvoir en place. C'était en 1962 : le directeur du magazine "Spiegel" avait été mis en cause pour un article sur le sous-équipement de l'armée d'Allemagne de l'Ouest. Le tollé provoqué par cette procédure, qualifiée d'atteinte à la liberté de la presse, avait fini par coûter son poste au ministre de la Défense de l’époque, le très conservateur Franz-Joseph Strauss.
Manifestation à Berlin
Les soutiens dont Netzpolitik a bénéficié depuis la fin de la semaine dernière - une manifestation pour la liberté de la presse a ainsi rassemblé environ 2 500 personnes à Berlin samedi - ont fait monter la pression politique. Plusieurs responsables des partis d'opposition, surtout dans les rangs des Verts et de la gauche radicale (Die Linke), ont dénoncé une procédure "honteuse". Le gouvernement a également fait part de ses doutes sur la pertinence de l’enquête.
Harald Range avait accepté de "suspendre" l’enquête dans l’attente d’une expertise pour savoir si les documents révélés par Netzpolitik constituent des "secrets d’État". Cette dernière lui a donné raison, a-t-il affirmé mardi 4 août, tout en précisant qu'il devait néanmoins mettre un terme à la procédure sur demande expresse du ministère de la Justice. C'est cette intervention du gouvernement qui a poussé Harald Range à s’en prendre à son ministre de tutelle et à clamer son attachement à l’indépendance de la justice.
Cette dernière sortie ne lui a pas seulement valu un ticket pour la retraite anticipée. Les commentateurs ont aussi dénoncé ce qu’ils ont qualifié de "posture" et d'"hypocrisie" de la part de l'ex-procureur fédéral. Ils ont rappelé que le même Harald Range n’avait pas fait preuve d’un même zèle lors de l’enquête sur l’espionnage de la chancelière Angela Merkel par la NSA. Le procureur avait décidé, le 12 juin, de classer l’affaire sans suite "faute de preuves", alors même que la commission d’enquête parlementaire sur ce scandale n'avait pas fini de chercher ces fameuses preuves.
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Par marialis2.2 le 2 Août 2015 à 17:27<article><header>
Paris et Londres disent faire des migrants
une priorité absolue
<time>Publié le 02-08-2015 à 12h10Mis à jour à 12h10 lien </time>Migrants près de l'entrée du tunnel sous la Manche, côté Calais. Paris et Londres réaffirment dans une déclaration commune leur détermination à régler la question des migrants cherchant à rejoindre la Grande-Bretagne à partir de Calais après une semaine marquée par une série de tentatives d'intrusions massives via le tunnel sous la Manche. /Photo prise le 31 juillet 2015/REUTERS/Pascal Rossignol (c) Reuters<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside></article>PARIS (Reuters) - Paris et Londres réaffirment dans une déclaration commune leur détermination à régler la question des migrants cherchant à rejoindre la Grande-Bretagne à partir de Calais après une semaine marquée par une série de tentatives d'intrusions massives via le tunnel sous la Manche.
"Pour la France comme pour le Royaume-Uni, les choses sont claires : mettre fin à cette situation est une priorité absolue", écrivent le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et son homologue britannique, Theresa May, dans une déclaration publiée par Le Journal du Dimanche.
"Nos deux gouvernements sont déterminés à y parvenir, et à y parvenir ensemble", ajoutent-ils. Mais "il n'existe pas de solution simple, et ce n'est ni au Royaume-Uni ni à la France de gérer seuls ces problèmes."
Plus de 2.000 tentatives d'intrusion ont été constatées sur le site d'Eurotunnel à Coquelles, près de Calais, dans la nuit de lundi à mardi, selon la préfecture du Pas-de-Calais.
Dans la nuit de samedi à dimanche, de nouveaux heurts ont éclaté entre quelque 250 migrants cherchant à pénétrer dans le tunnel sous la Manche et forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène, selon un témoin venant en aide aux migrants.
Après la mort d'un migrant soudanais cette semaine, le neuvième depuis juin à Calais, la France a annoncé le déploiement d'effectifs supplémentaires, 120 CRS et gendarmes mobiles, sur le site d'Eurotunnel pour sécuriser les accès au tunnel sous la Manche.
La Grande-Bretagne, qui reste un eldorado rêvé pour les migrants du Calaisis qui ont fui les conflits dans leur pays, s'est de son côté engagée à investir au total 25 millions d'euros, notamment pour la mise en place de barrières.
Des mesures "décalées et dérisoires" pour le député Les Républicains Xavier Bertrand, qui accuse dans les colonnes du JDD le Premier ministre britannique de passivité face à la question des migrants.
"David Cameron n'a pas pris la mesure de l'ampleur et de la gravité du problème", dit le candidat LR à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais Picardie. "S'il continue à ne rien proposer d'autre, laissons partir les migrants et que Monsieur Cameron gère sa politique à sa façon, mais sur son île. Ce n'est pas une question d'argent. Ce ne sont pas quelques millions de plus qui vont régler le problème."
(Marine Pennetier, avec Miranda Alexander-Webber à Calais, édité par Simon Carraud)
<article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>Incendie d'un TGV Marseille-Madrid au niveau de #Lunel. Passagers évacués.
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Par marialis2.2 le 2 Août 2015 à 12:39
L'immigration, principale préoccupation
des Européens
<figure class="fig-photo"> <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">Pour la première fois dans cette enquête bisannuelle publiée par la Commission, l'immigration passe devant les thèmes économiques, pour devenir le principal défi de l'Union européenne aux yeux des citoyens.
Pour les citoyens européens, l'immigration est désormais le principal défi auquel doit s'atteler l'Union européenne, devant les questions économiques et le chômage, selon un baromètre réalisé fin mai dans les Etats membres de l'Union européenne et les pays candidats, et rendu public fin juillet par la Commission européenne. C'est la première fois, depuis que cette enquête bisannuelle est posée dans ces termes à l'automne 2010, que les thèmes économiques ne sont plus en tête. L'immigration est désormais le sujet le plus cité dans 20 des Etats membres.
Records d'inquiétude à Malte et en Allemagne
En novembre dernier, la situation économique, l'emploi et les déficits publics faisaient partie des inquiétudes numéro un des citoyens européens, selon le précédent baromètre. L'immigration était alors en quatrième position (à 24%). Elle est aujourd'hui à 38%. Une hausse de 14 points en l'espace de six mois. En mai 2015, l'immigration devance de loin la situation économique (27%, -6 points), le chômage (24%, -5 points) et les finances publiques (23%, -2 points) comme sujets de préoccupation. Elle est l'inquiétude la plus fréquemment citée dans 20 États membres, avec des records à Malte (65%), confronté à l'arrivée massive de migrants, ainsi qu'en Allemagne (55%).
En Italie, où des dizaines de milliers de migrants affluent après de périlleuses traversées de la Méditerannée, l'immigration est la principale préoccupation des personnes interrogées (43%). En France, ce sujet est une préoccupation pour 34% de la population interrogée, avant l'économie (30%).
Calais, comme Lampedusa, sont devenus les symboles de cette impuissance de l'Union européenne à bâtir une politique commune pour gérer des flux migratoires de plus en plus pressants à cause d'un contexte géopolitique très déstabilisé. Depuis janvier 2015, 150.000 migrants sont arrivés en Europe via la Méditerranée, et 1900 personnes ont trouvé la mort lors de leur traversée.
Autre préoccupation qui gagne du terrain: le terrorisme, dont les craintes ont également augmenté de manière significative depuis novembre 2014 dans l'ensemble de l'Union européenne (17%, +6 points).
Au niveau national, le chômage reste la principale préoccupation
Néanmoins, au niveau national, le chômage reste la principale préoccupation pour 42% des sondés, loin devant l'immigration, à la deuxième place avec 23% des sondés. Au niveau national, l'immigration est considéré comme un problème plus important que le chômage en Allemagne, au Danemark, au Royaume-Uni et à Malte.
Ce sondage interroge également sur les aspects les plus positifs qu'aurait apporté l'Union européenne. Pour la majorité des sondés (57%) la libre ciculation des personnes, des biens et des services constitue l'avancée la plus positive de l'UE, devant la paix entre les nations (55%) l'euro (23%) et Erasmus (21%). Paradoxe: les Européens restent attachés à la liberté de circuler à l'intérieur de l'Union, tout en s'inquiétant des flux migratoires. A noter que l'enquête a été menée avant les rebondissements de la crise grecque en juillet 2015, qui ont remis les questions économiques au centre de la politique européenne.
L'enquête Eurobaromètre est le second sondage d'opinion réalisé à l'échelle de l'UE depuis l'entrée en service de la Commission Juncker en novembre 2014. Elle est fondée sur des entretiens individuels menés courant mai, au cours desquels plus de 31.000 personnes ont été interrogées.
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Par marialis2.2 le 1 Août 2015 à 23:00
La marche de néonazis a dégénéré
La police a arrêté une trentaine de personnes après des violences qui se sont produites lors d'une marche du Mouvement de résistance finlandais.
<article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>Tänään pelotti kuvata ja kommentoida. Mutta enemmän pelotti,että tuntui siltä #jyväskylä #svr https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10153268768533192&set=a.353259468191.150157.556708191&type=1&theater …
La police finlandaise a annoncé samedi avoir procédé à une trentaine d'arrestations après que des violences eurent émaillé un défilé de néonazis à Jyväskylä, une ville du centre de la Finlande où a lieu ce week-end une manche du Championnat du monde des rallyes.
La marche du Mouvement de résistance finlandais (SVL), d'obédience national-socialiste, avait rassemblé une quarantaine de personnes dans le calme jusqu'à ce que certains de ses participants s'en prennent à des passants et entravent le travail de la police, a indiqué celle-ci dans un communiqué. Les forces de l'ordre n'ont pas fait état de blessés, mais ont dit envisager des mises en examen pour émeutes et agressions.
Ces incidents surviennent quatre jours après une manifestation en faveur du multiculturalisme qui a rassemblé plus de 10 000 personnes dans la capitale, Helsinki. Les manifestants s'étaient mobilisés en réaction aux propos d'un député des Vrais Finlandais (droite populiste au pouvoir au sein d'une coalition) qui a écrit sur Facebook qu'il «rêv(ait) d'une nation forte et brave qui allait vaincre ce cauchemar appelé multiculturalisme».
(L'essentiel/AFP)
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Par marialis2.2 le 27 Juillet 2015 à 23:52
Crise de la dette : Le plan B fou sur lequel Yanis Varoufakis travaillait en secret pour sauver la Grèce
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Publication: <time datetime="2015-07-26T17:00:54-04:00"> 26/07/2015 23h00 CEST </time> Mis à jour: <time datetime="2015-07-27T09:50:58-04:00"> 27/07/2015 15h50 CEST </time>INTERNATIONAL - Face aux exigences de l'Union Européenne pour gérer la crise qui frappe son pays, l'ancien ministre grec des Finances semblait avoir tout prévu. Y compris de créer un système bancaire parallèle qui aurait permis à Athènes de continuer à fonctionner si la BCE mettait un terme à son aide d'urgence.
Cet incroyable plan B a été dévoilé dimanche 26 juillet dans la matinée par le quotidien grec I Kathimerini qui rapporte des propos attribués à Yanis Varoufakis lors d'une conférence téléphonique organisée à Londres par des fonds souverains et fonds de pensions principalement asiatiques jeudi 16 juillet.
Au menu de ces révélations: groupe de travail secret en comité très restreint, piratage de la plateforme de l'administration fiscale grecque, possibilité de revenir à la drachme d'un instant à l'autre. L'OMFIF, qui organisait la fameuse conférence téléphonique, a d'ailleurs rendu public lundi 27 juillet – avec l'accord de Varoufakis – cet enregistrement que vous pouvez écouter (en anglais) en cliquant ici.
With approval from @yanisvaroufakis, the 16 July telephone recording has been published on the @OMFIF website. http://bit.ly/1LMPkOQ
"Feu vert" de Tsipras pour "un plan B secret"
Le journal grec assure que Yanis Varoufakis a raconté avoir été chargé par Alexis Tsipras en décembre 2014, avant l'élection de Syriza, de se pencher sur une plan de secours en cas d'échec des négociation avec l'UE.
"Le premier ministre, avant de gagner l'élection en janvier, m'a donné son feu vert pour trouver un plan B. J'ai donc assemblé une petite équipe qui est restée secrète pour des raisons évidentes".
L'objectif? Trouver un moyen de transférer des fonds directement des contribuables aux organisations sans avoir à passer par les banques, au cas où ces dernières aient à fermer faute de liquidités fournies par la BCE. "Nous voulions créer, discrètement, des comptes de réserve rattachés à chaque numéro fiscal, et permettre ensuite à chacun d'y accéder facilement avec un code".
"Imaginons par exemple que l'État doive un million d'euros à un laboratoire pharmaceutique pour l'achat de médicaments pour le compte de la Sécu. Nous aurions pu immédiatement faire un virement vers le compte de ce laboratoire grâce à son numéro fiscal puis lui y donner accès avec un code pour qu'il l'utilise ensuite comme un mécanisme de paiement parallèle pour n'importe quel autre versement vers n'importe quel autre numéro fiscal".
"Nous avons décidé de pirater le logiciel de notre propre ministère"
Si l'accès aux bâtiments et machines qui auraient permis la manipulation a été possible une fois Varoufakis devenu ministre des Finances, le quotidien cite ce dernier expliquant que la mission est devenue bien plus compliquée quand il s'est aperçu que la direction générale des impôts était en fait sous le contrôle d'un représentant de la troïka.
Pour ne pas éveiller les soupçons de la BCE, du FMI et de la Commission européenne, Varoufakis aurait alors recruté un ami d'enfance, expert informatique et devenu professeur d'IT (technologie de l'information) à l'Université Columbia, pour pirater la plateforme fiscale.
"Une semaine plus tard, il m'appelle et me dit: 'Je contrôle les machines mais pas le logiciel, il appartient à la troïka. Je fais quoi?' On s'est vus, sans que personne ne le sache, et je lui ai dit que si je demandais une autorisation, la troïka serait immédiatement au courant que nous tentons de créer un système parallèle. Et nous avons décidé de pirater le logiciel de notre propre ministère juste pour copier les numéros fiscaux enregistrés sur la plateforme pour ensuite pouvoir travailler à la mise en place de ce système parallèle".
I Kathimerini écrit que le projet est même arrivé à un stade très développé et cite Varoufakis assurant que le système aurait pu rapidement être très étendu avec des applications sur smartphones. "Bien évidemment, il aurait été calibré en euros mais aurait pu être changé en drachmes nouvelles en un instant".
"Ils veulent me faire tomber pour trahison"
"Alors comme ça, j'allais prendre en otage les numéros fiscaux des contribuables? Je suis impressionné par l'imagination de mes diffamateurs", a réagi Yanis Varoufakis sur Twitter en début de soirée.
So, I was going to "hijack" Greek citizens' tax file numbers? Impressed by my defamers' imagination. http://www.ekathimerini.com/199945/article/ekathimerini/news/varoufakis-claims-had-approval-to-plan-parallel-banking-system …
Interrogé par le quotidien britannique le Telegraph, Varoufakis a dénoncé plusieurs articles dans la presse grecque dont celui d'I Kathimerini qui déformaient ses propos pour donner l'impression qu'il souhaitait depuis toujours un retour à la drachme mais a reconnu que les citations retranscrites étaient bien vraies.
"Ils veulent me présenter comme un ministre des finances qui s'est rebellé et veulent me faire tomber pour trahison, mettre à la poubelle de l'Histoire les cinq derniers mois de ce gouvernement. [Le retour de la drachme] n'a jamais été mon but en travaillant sur ce système bancaire parallèle. J'ai toujours été contre détruire l'euro car nous ne savons pas les forces obscures que cela pourrait faire déferler sur l'Europe", assure cependant Varoufakis au Telegraph.
"J''ai toujours dit à Tsipras que ce ne serait pas une partie de plaisir mais que c'était le prix à payer pour la liberté. Mais quand le moment fatidique est arrivé, il s'est rendu compte que ce serait trop compliqué à mettre en place. Je ne sais pas exactement quand il est arrivé à cette conclusion mais je l'ai su explicitement le soir du référendum et c'est pourquoi j'ai présenté ma démission", conclut-il auprès du Telegraph.
Le quotidien britannique confirme de son côté les propos tels qu'ils ont été rapportés par I Kathimerini. Sur Twitter, le journaliste du Telegraph Ambrose Evans-Pritchard assure avoir parlé à deux personnes qui étaient présentes lors de la conférence téléphonique à laquelle participait Varoufakis et que ces dernières ont entendu ces mêmes paroles.
I spoke to 2 people in London who listened to Varoufakis comments on Plan B. Confirm everything. My view: @ekathimerini got legitimate scoop
Dette grecque : la restructuration, comment ça... par LeHuffPost
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