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    Grèce: les représentants des créanciers à Athènes "d'ici dimanche"

    AFP Publié le <time datetime="2015-07-25 15:21:27" title="samedi 25 juillet 2015 à 15h21"> samedi 25 juillet 2015 à 15h21 </time> - Mis à jour le <time datetime="2015-07-25 18:12:41" title="samedi 25 juillet 2015 à 18h12"> samedi 25 juillet 2015 à 18h12 lien </time>

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    </aside> Actualité

     

    Les hauts représentants des créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI) doivent arriver à Athènes "d'ici dimanche soir" en vue de reprendre la semaine prochaine les discussions avec des responsables grecs sur un nouveau prêt au pays, a indiqué samedi une source du ministère grec des Finances.

    Declan Costello de la Commission européenne, Rasmus Rüffer de la Banque centrale européenne (BCE), Delia Velculescu du Fonds monétaire internationale (FMI) et Nicola Giammarioli, responsable du Mécanisme européen de stabilité (MES) se rendront à Athènes, a précisé à l'AFP cette source ayant requis l'anonymat.

    Delia Velculescu a remplacé au début de la semaine Rishi Goyal, qui était depuis deux ans le chef de mission du FMI pour la Grèce. Elle a occupé récemment des postes de chef de mission de l'institution en Slovénie et à Chypre, selon le FMI.

    Un porte-parole de la Commission n'a pas toutefois confirmé la date exacte de l'arrivée des hauts responsables des créanciers à Athènes, se limitant à indiquer qu'ils s'y rendraient dans "les prochains jours".

    Il y a plus d'un an que les responsables de l'UE, la BCE et le FMI - la "troïka" souvent honnie par les Grecs - n'étaient pas venus dans le pays.

    Les discussions visent à finaliser le nouveau prêt sur trois ans au pays de plus de 82 milliards d'euros convenu le 13 juillet entre Athènes et les dirigeants des pays de la zone euro après de douloureuses négociations.

    Athènes et Bruxelles souhaitent que cette négociation aboutisse d'ici à "la deuxième quinzaine d'août". La Grèce, dont les caisses sont vides, doit rembourser 3,19 milliards d'euros à la BCE le 20 août, puis 1,5 milliard au FMI en septembre.

    Vendredi, Athènes a officiellement demandé au FMI une nouvelle aide. Au départ, le gouvernement grec, mené par le parti de gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras, souhaitait se passer de tout nouveau plan d'aide du FMI, considéré comme un trop fervent partisan de la rigueur.

    Mais Athènes a dû faire marche arrière face à l'Allemagne notamment, qui souhaitait que le FMI, impliqué depuis 2010 dans les deux sauvetages successifs de la Grèce, continue à participer au mécanisme d'aide à la Grèce.

    Les institutions créancières de la Grèce ont décerné jeudi un satisfecit à Athènes, après le vote des premières mesures de rigueur votées par le Parlement grec au cours de quinze derniers jours.

    Depuis l'éclatement de la crise de la dette en 2010 et les deux prêts successifs l'UE et du FMI au pays, d'un total d'environ 240 milliards d'euros, les représentants des institutions effectuaient des visites régulières à Athènes pour évaluer les comptes grecs, une condition pour verser les tranches des prêts.

    Les visites des chefs de mission des créanciers avaient été délocalisées à Paris en septembre dernier, sous prétexte de limiter les protestations des syndicats.


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  • La Grèce a payé ses dettes au FMI et à la BCE

    <section class="signature"> Par latribune.fr  |  <time datetime="2015-07-20CEST18:10:00+0200" itemprop="datePublished"> 20/07/2015, 18:10 </time>  |  383  mots </section>

    <aside class="sharelinks" data-href="http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-grece-a-paye-ses-dettes-au-fmi-et-a-la-bce-493259.html" data-lang="fr" data-lead="Après trois semaines de fermeture, les établissements bancaires ont rouvert leurs portes en Grèce. Dans le même temps, Athènes a fait savoir qu’elle avait enfin honoré ses dettes vis-à-vis du FMI et de la BCE." data-nomsource="La Tribune" data-title="La Grèce a payé ses dettes au FMI et à la BCE" data-twittervia="latribune">

    </aside> <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre=""> Pour la première fois en trois semaines, Alexis Tsipras -qui a finalement capitulé le 13 juillet face à ses créanciers à Bruxelles- connaît ses premiers instants de répit grâce aux 7,16 milliards d'euros accordés en urgence par le MESF. Mais l'accalmie pourrait être de courte durée : le Premier ministre est désormais critiqué par son propre camp. <figcaption class="legend ta-l"> Pour la première fois en trois semaines, Alexis Tsipras -qui a finalement capitulé le 13 juillet face à ses créanciers à Bruxelles- connaît ses premiers instants de répit grâce aux 7,16 milliards d'euros accordés en urgence par le MESF. Mais l'accalmie pourrait être de courte durée : le Premier ministre est désormais critiqué par son propre camp. (Crédits : Reuters Alkis Konstantinidis) </figcaption> </figure> <section class="chapo"> Après trois semaines de fermeture, les établissements bancaires ont rouvert leurs portes en Grèce. Dans le même temps, Athènes a fait savoir qu’elle avait enfin honoré ses dettes vis-à-vis du FMI et de la BCE. </section>

    Après de nombreux jours d'incertitude, La Grèce retrouve un peu de sérénité. Car, même si le contrôle des capitaux est maintenu jusqu'à nouvel ordre, les banques -fermées depuis le 29 juin- sont de nouveau ouvertes.

    Le FMI a également annoncé que Athènes avait remboursé ses arriérés du 30 juin (1,5 milliard d'euros) et du 13 juillet (456 millions d'euros).

    "Je peux confirmer que la Grèce a repayé aujourd'hui l'intégralité de ses arriérés vis-à-vis du FMI", a indiqué le porte-parole du Fonds monétaire international (FMI) Gerry Rice, dans un communiqué.

    Par conséquent, la Grèce a désormais de nouveau accès aux financements et aux prêts du Fonds monétaire international qui participe, aux côtés de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne, au sauvetage du pays.

    Le pays avait également jusqu'au mardi 20 juillet pour rembourser la Banque centrale européenne (BCE) d'un montant de 4,2 milliards d'euros. Le 16 juillet, lors d'une conférence de presse, le directeur de la BCE, Mario Draghi, avait assuré que le pays serait en mesure d'honorer sa dette à Francfort.

    Lundi soir, La Banque de Grèce a quant à elle reçu un montant de 500 millions d'euros correspondant à un prêt arrivé à échéance fin juin.

    7 milliards d'euros en attendant un nouveau plan d'aide

    Si la Grèce peut aujourd'hui honorer ses dettes, c'est grâce à un prêt relais de 7,16 milliards d'euros accordé vendredi dernier par le Mécanisme européen de stabilité financière (MESF). Ce lundi soir, Athènes a donc remboursé ses 6,65 milliards d'euros de dettes aux institutions concernées. De son prêt relais, il ne lui reste donc que 510 millions d'euros. Athènes est donc encore une fois suspendue aux décisions de ses créanciers. D'ici quelques semaines, elle devrait recevoir un nouveau plan d'aide, le troisième en 5 ans d'un montant compris entre 82 et 86 milliards d'euros. Mais le temps presse :  le 20 août, 3,2 milliards d'euros d'obligations détenues par la BCE arrivent à échéance.

    En échange de ce nouveau souffle financier, la Grèce a signé un accord le 13 juillet à Bruxelles pour engager de nombreuses réformes. A l'instar d'une hausse de la TVA, de 13% à 23% entrée en vigueur ce lundi 20 juillet.


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  • AFP, 19/07 22:11 CETlien

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    La Grèce retenait son souffle dimanche avant une semaine cruciale pour son rétablissement économique, entre réouverture des banques et choc fiscal, mais aussi pour l’avenir d’Alexis Tsipras.

    Les banques, fermées depuis le 29 juin, doivent réouvrir lundi, en vertu d’un décret publié samedi par le gouvernement, remanié pour évincer les ministres frondeurs.

    Les restrictions et contrôles de capitaux restent en place, avec des assouplissements. La limitation des retraits d’argent liquide est fixée à 420 euros par semaine, au lieu de 60 euros par jour, afin d‘éviter aux Grecs de refaire chaque jour la queue au distributeur.

    Des exceptions sont aussi créés pour ceux devant payer des soins médicaux ou des études à l‘étranger.

    La situation du pays reste très précaire. Athènes va recevoir un prêt d’urgence de 7 milliards d’euros qui seront vite engloutis par un remboursement lundi à la Banque centrale européenne (4,2 milliards d’euros) et par le règlement d’arriérés auprès du Fonds monétaire international (2 milliards).
    – Le retour de la “troïka” –
    Malgré tout, la chancelière allemande Angela Merkel a répété dimanche son opposition à une réduction “classique” de la dette grecque, jugeant qu’un tel “haircut” ne pouvait avoir lieu “dans l’union monétaire”.

    “La Grèce a déjà obtenu des allègements”, a-t-elle rappelé. “Si l’examen du programme qui doit être négocié est réussi, nous pourrons de nouveau les évoquer”.

    Pour la première fois depuis des mois, des experts de la BCE, du FMI et de la Commission européenne, une formation auparavant appelée “troïka” et qui a symbolisé pour les Grecs une mise sous tutelle de leur pays, sont attendus à Athènes la semaine prochaine.

    Ils devront évaluer l‘état d’une économie grecque éprouvée par les restrictions financières et qui va subir un nouveau choc, fiscal cette fois.

    Le Parlement grec a voté dans la douleur mercredi des hausses de TVA, conformément aux engagements pris lors d’un sommet européen mouvementé à Bruxelles. En échange, ses partenaires ont promis un nouveau plan d’aide, le troisième depuis 2010.

    La TVA va passer lundi de 13% à 23% pour une série de biens et services, du sucre aux courses de taxis en passant par les préservatifs, les enterrements, les restaurants.

    La chaîne allemande de supermarchés Lidl s’est offert dès dimanche des encarts publicitaires dans les journaux grecs pour annoncer qu’elle ne répercuterait pas la hausse sur les prix.

    Le gouvernement espère des recettes supplémentaires annuelles de quelque 2,4 milliards d’euros à partir de 2016 et de 795 millions d’euros cette année.

    Mais Alexis Tsipras, dont la mère a assuré à un tabloïd grec qu’il “ne dormait plus” ni ne “mangeait plus”, n’est pas au bout de ses peines. L’accord de Bruxelles exige le vote mercredi prochain de nouvelles réformes (justice civile, législation bancaire).
    – “Crash test” en vue pour Tsipras –
    Selon le journal Avgi, proche de Syriza, M. Tsipras veut faire de ce nouveau vote un “crash test” et démissionner si les défections augmentent. Mercredi dernier, il avait perdu 39 voix sur les 149 députés que compte son parti de gauche radicale, certains élus estimant qu’il avait trahi le référendum du 5 juillet. Les Grecs avaient alors massivement voté contre une poursuite de l’austérité.

    M. Tsipras a même enregistré les critiques du prix Nobel d‘économie Paul Krugman, jusqu‘à présent l’un des plus virulents contempteurs des mesures d’austérité imposées à Athènes: “J’ai peut-être surestimé la compétence du gouvernement grec”.

    Les créanciers doivent de leur côté mettre sur les rails un nouveau plan d’aide à la Grèce, de plus de 80 milliards d’euros sur trois ans, en surmontant leurs divergences.

    Illustrant les frictions, le ministre français des Finances balaie dans une interview parue dimanche l’idée chère à son homologue allemand Wolfgang Schäuble d’une sortie temporaire de la Grèce de l’euro.

    “Soit on sort de l’euro, soit on y reste”, a dit Michel Sapin à l’hebdomadaire grec To Vima.

    De son côté, le président français François Hollande a plaidé pour un “gouvernement” et “un Parlement” de la zone euro, qui comprendrait des pays “à l’avant-garde” (France, Allemagne, Italie…).

    Le journal grec de centre droit Kathimerini a lui révélé dimanche qu’une quinzaine de fonctionnaires de la Commission européenne avaient préparé un plan d’action secret en cas de sortie de la Grèce de l’euro, un risque qui n’est pas encore complètement écarté.

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  • Publié le 18-07-2015 <time datetime="15-07-18"> Modifié le 18-07-2015 à 17:06   lien </time>

    Grèce: réouverture des banques lundi

    media Si les guichets des banques rouvriront lundi 20 juillet en Grèce, les retraits en argent liquide resteront plafonnés. REUTERS/Yiannis Kourtoglou

    Le gouvernement grec a autorisé par décret la réouverture des banques à compter du lundi 20 juillet. Toutefois, le contrôle des retraits et des mouvements de capitaux est maintenu. La fermeture des banques depuis trois semaines a déjà eu de lourdes conséquences économiques.

    Les guichets des banques rouvriront lundi en Grèce, mais les retraits en argent liquide, limités à 60 euros par jour jusqu'ici, resteront plafonnés, avec un peu plus de souplesse, à 420 euros par semaine. L'interdiction des virements de comptes grecs vers l'étranger est maintenue afin d'éviter la fuite des capitaux.

    Instauré il y trois semaines, ce contrôle des capitaux est destiné à empêcher la banqueroute du système bancaire, en dépit de l'aide d'urgence apportée par la banque centrale européenne. Ce contrôle a porté un coup sérieux à une économie déjà mal en point. Selon la presse grecque, ces restrictions aux échanges auraient coûté 3 milliards d'euros à la Grèce, sans compter le manque à gagner du secteur du tourisme.

    La période des soldes, habituellement favorable au commerce de détail, a été réduite à néant par la difficulté à se procurer de l'argent liquide. Les importations sont gelées en raison de l'impossibilité de payer les factures. La Chambre de commerce et d'industrie à Athènes fait état de 4 500 conteneurs bloqués au port dans l’attente d’un règlement.


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  • François Hollande veut créer une

    «avant-garde» de la zone euro

    19 Juil. 2015, 00h51 | MAJ : 19 Juil. 2015, 01h01
     
     
    <figure>   <figcaption class="articleChapeau ">  © AFP TOBIAS SCHWARZ</figcaption> </figure>

    Lors de son discours du 14 juillet, François Hollande avait promis des propositions pour renforcer l’Union européenne. C’est chose faite. Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche (JDD) cinq jours après la fête nationale, le président explique que la France est prête à participer «à une organisation renforcée» de la zone euro et à constituer «avec les pays qui en décideront, une avant-garde» dans l'Union européenne.

     
    <aside class="bloc m10t" id="complements">«La zone euro a su cette semaine réaffirmer sa cohésion avec la Grèce. La qualité de la relation franco-allemande y a été pour beaucoup. L'esprit européen a prévalu», écrit le président de la République dans un dossier du JDD consacré au président de la Commission européenne Jacques Delors, qui fête lundi ses 90 ans. </aside>

    Tirant les leçons de la crise grecque, le chef de l'Etat écrit :  «Mais nous ne pouvons en rester là. J'ai proposé de reprendre l'idée de Jacques Delors du gouvernement de la zone euro et d'y ajouter un budget spécifique ainsi qu'un Parlement pour en assurer le contrôle démocratique», ajoute le chef de l'Etat.

    «Partager une monnaie, c'est bien plus que vouloir une convergence. C'est un choix que 19 pays ont fait parce que c'était leur intérêt. Nul gouvernement d'ailleurs depuis quinze ans n'a pris la responsabilité d'en sortir», poursuit François Hollande. «Ce choix appelle une organisation renforcée et avec les pays qui en décideront, une avant-garde. La France y est prête parce que, comme Jacques Delors nous l'a montré, elle se grandit toujours quand elle est à l'initiative de l'Europe», estime-t-il.

    Dans son discours du 14 juillet, François Hollande avait effectivement annoncé qu’il voulait aller «plus loin sur le gouvernement économique». «La France va établir un document pour dire : Voilà ce que nous pouvons faire. Il faudra ensuite aller plus loin, pour avoir un budget de la zone euro», avait-il expliqué. Il avait également estimé que l’objectif était de «pouvoir se faire entendre» et «ne pas être regardé par le reste de la planète comme une zone où il y a des difficultés.» Il avait également appelé à plus de «convergence fiscale et sociale».


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