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    Les violences faites aux femmes en chiffres

    Le Monde.fr | <time datetime="2016-01-29T18:20:14+01:00" itemprop="datePublished">29.01.2016 à 18h20</time> | Par

    Une manifestation organisée par le Collectif du droit des femmes, le 22 novembre à Paris.

    Les violences faites aux femmes sont évaluées à partir de plusieurs canaux. Des sources policières d’une part, qui permettent de connaître le nombre d’homicides au sein des couples , mais aussi les chiffres de l’Insee, qui réalise depuis 2007 une enquête annuelle dite « de victimation ». Les chiffres de ces enquêtes sont des estimations minimales. Les moyennes sont établies pour une année à partir d’un échantillon d’environ 25 550 ménages interrogés.

    134

    Le nombre de femmes mortes sous les coups d’un conjoint violent en 2014. Parmi ces victimes, 118 ont été tuées par leur partenaire officiel (époux , concubins, pacsés) et 16 par leur conjoint dit « épisodique » (amants, petits amis ). Ce chiffre est en légère hausse, puisqu’en 2013, 129 femmes étaient mortes sous les coups.

    223 000

    Le nombre de femmes de 18 à 75 ans qui subissent des violences physiques et sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire, selon une moyenne établie par l’Insee pour les années 2010 à 2015. 70 % de ces victimes ont subi des violences répétées.

    14 %

    Parmi les femmes victimes de violence, 14 % déclarent avoir déposé plainte auprès d’une gendarmerie ou d’un commissariat à la suite de ces violences. Jacqueline Sauvage , condamnée pour le meurtre de son mari et dont les enfants ont réclamé la grâce présidentielle , fait partie de la grande majorité de victimes qui n’ont jamais alerté les autorités.

    84 000

    Le nombre de femmes victimes de viols, tentatives de viol et autres agressions sexuelles. Parmi les agresseurs, 90 % sont des personnes connues des victimes, et 37 % sont leur conjoint. Seule une victime sur dix dépose plainte.

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  • Agressions à Cologne : Angela Merkel

    pour l'expulsion des réfugiés condamnés

    par Rédaction de France Info samedi 9 janvier 2016 14:01, mis à jour le samedi 9 janvier 2016 à 17h50
    Angela Merkel veut durcir les règles d'expulsion des demandeurs d'asile condamnés en Allemagne
    © MaxPPP

    La chancelière allemande s'est prononcée ce samedi en faveur de l'expulsion des réfugiés condamnés, même avec sursis, après la vague d'agressions sexuelles le soir de la Saint-Sylvestre à Cologne, qui impliqueraient des demandeurs d'asile.

    Angela Merkel durcit le ton. Alors que les autorités de Cologne sont sous le feu des critiques pour ne pas avoir su gérer les débordements de la Saint-Sylvestre, la chancelière allemande a repris la main ce samedi en se disant favorable à un net durcissement des règles d'expulsion de demandeurs d'asile condamnés par la justice en Allemagne. 

    "Si les réfugiés ont commis un délit, il doit y avoir des conséquences, (...) cela veut dire que le droit de séjour doit s'arrêter s'il y a une peine de réclusion ou même avec sursis." 

    A LIRE AUSSI ►►► Cologne : le chef de la police écarté après les incidents du Nouvel an

    Angela Merkel prête à modifier la loi

    Des dizaines, voire des centaines de femmes disent avoir été victimes de violences sexuelles , mais aussi de vols et d'agressions, lors du réveillon du Nouvel an, dans le quartier de la gare à Cologne. La police a assuré ce samedi avoir enregistré au total 379 plaintes. La plupart des suspects sont des "réfugiés" ou des "immigrés illégaux", a-t-elle également indiqué. Ces actes ont suscité l'indignation en Allemagne, et plusieurs manifestations ont été organisées ces derniers jours.

    A LIRE AUSSI ►►► Chancelière depuis dix ans, Angela Merkel en difficulté sur les migrants

    "Il est important que là où la loi n'est pas suffisante, elle soit modifiée" , a affirmé ce samedi Angela Merkel lors d'une conférence de presse. Pour l'heure, l'expulsion d'un demandeur d'asile est possible, selon la loi allemande, si celui-ci a été condamné à au moins trois ans de prison et à condition que sa vie ne soit pas menacée dans son pays d'origine

    Il y aura bien un avant et un après Cologne. Les explications de Cyril Sauvageot à Berlin
     

    En 2015, 1,1 million de demandeurs d'asile ont afflué en Allemagne, suscitant de nombreuses critiques à l'égard de la politique migratoire de la chancelière.


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    Arabie saoudite : 9 femmes élues pour la première fois

    Ce week-end marquait les premières élections ouvertes aux femmes dans le pays. Une fierté pour les militantes féministes saoudiennes.

    Publié le <time datetime="2015-12-13T09:35" itemprop="datePublished">13/12/2015 à 09:35</time> - Modifié le <time datetime="2015-12-13T16:22" itemprop="dateModified">13/12/2015 à 16:22</time> | Le Point.fr    lien
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    Une Saoudienne a été élue dans la région de La Mecque aux premières élections ouvertes aux femmes.
    <figcaption class="art-caption" itemprop="description"> Une Saoudienne a été élue dans la région de La Mecque aux premières élections ouvertes aux femmes. © AFP/ DINA FOUAD </figcaption> </figure>
    Au moins neuf Saoudiennes ont été élues aux premières élections ouvertes aux femmes dans le royaume ultra-conservateur de l'Arabie saoudite, où elles restent soumises à de nombreuses restrictions, selon des résultats communiqués dimanche. "Même s'il n'y en avait eu qu'une, nous aurions été fières. Franchement, nous n'attendions aucune victoire", s'est félicitée la militante féministe de la région de Jeddah, Sahar Hassan Nasief. Elles ont été élues samedi aux élections municipales considérées comme historiques, car l'Arabie saoudite était le dernier pays au monde à dénier à ses citoyennes le droit de voter ou de se porter candidate à un sc
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    La première femme dont la victoire a été annoncée a été élue au conseil municipal de Madrakah, dans la région de La Mecque, l'un des plus importants lieux saints de l'islam. Salma bent Hizab al-Oteibi a triomphé face à sept hommes et deux femmes. Une candidate a été élue dans la région de Jawf (nord) et deux autres dans la région d'Ihsaa (sud-est), tandis que la capitale saoudienne Riyad a vu l'élection de trois femmes, selon l'agence officielle SPA. Par ailleurs, deux candidates ont remporté des sièges dans la province de Tabbouk (nord-ouest). L'Arabie saoudite, monarchie absolue régie par une version rigoriste de l'islam, est l'un des plus restrictifs au monde pour les femmes : elles n'ont pas le droit de conduire et doivent obtenir l'accord d'un homme – un tuteur – pour travailler ou voyager. Pour aller voter samedi, de nombreuses femmes n'ont eu d'autre choix que d'être emmenées en voiture par un chauffeur ou un membre masculin de leur famille. La ségrégation des sexes était aussi de mise dans les bureaux de vote. Parmi les 6 440 candidats figuraient plus de 900 femmes qui ont dû surmonter de nombreux obstacles pour participer à ces élections historiques. Par exemple, elles n'ont jamais pu rencontrer les électeurs de sexe masculin face-à-face. Une bonne partie de la campagne s'est déroulée sur les réseaux sociaux, l'Arabie saoudite étant l'un des pays au monde où l'on compte le plus grand nombre d'utilisateurs par rapport à la population. Le jour du scrutin, certaines femmes ont posté leur photo le visage découvert, alors que, dans les rues, elles étaient, en très grande majorité, voilées et vêtues d'abbayas noires couvrant leur corps de la tête aux pieds.

    Elles "vont vous surprendre"

    Selon des chiffres officiels, près de 1,5 million de personnes âgées de 18 ans et plus étaient inscrites pour voter, dont environ 119 000 femmes, alors que la population autochtone approche les 21 millions d'âmes. Tous les candidats briguaient un siège dans les 284 conseils municipaux, des assemblées aux pouvoirs limités qui sont les seules dans le royaume à inclure des représentants élus. Aucun chiffre de participation au niveau national n'avait été publié dimanche en fin d'après-midi, mais dans la région montagneuse de Baha (sud-ouest), 82,5% des femmes inscrites ont participé au scrutin, selon la commission électorale locale, citée par l'agence SPA. Des candidates se sont déclarées fières de s'être présentées à ce scrutin, même si elles n'avaient quasiment aucune chance de l'emporter. Des électrices, émues et parfois en larmes, ont souligné qu'elles étaient heureuses d'avoir enfin pu faire une chose qu'elles voyaient seulement jusqu'ici à la télévision. Nassima al-Sadah, féministe de la ville de Qatif (est), a salué dans un tweet "une victoire pour tout le monde". "Je vous l'avais dit depuis des mois : les femmes vont vous surprendre !" Le roi Abdallah, prédécesseur de l'actuel souverain Salmane, avait initié une ouverture en accordant en 2011 aux Saoudiennes le droit de vote et d'éligibilité. Avant les élections de samedi, l'organisation Human Rights Watch avait salué le scrutin, tout en soulignant que "l'Arabie saoudite continue de discriminer les femmes à travers une myriade de lois, de politiques et de pratiques".


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    Pourquoi l'Arabie Saoudite autorise

    les femmes à voter

     

     

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-12-12T09:24:59+01:00" itemprop="datePublished">12.12.2015 à 09h24</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-12-12T10:09:16+01:00" itemprop="dateModified">12.12.2015 à 10h09</time>

     
    lien 
     
     

    Eclairage

    Pour la première fois, les femmes ont été autorisées à se présenter comme candidates à des élections en Arabie Saoudite pour les municipales de ce 12 décembre.

    S’agit-il d’une véritable avancée pour le droit des femmes ou bien d’une mesure d’affichage à destination de l’Occident ? Réponse avec Stéphane Lacroix, professeur spécialiste de l’Arabie Saoudite.

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    Le Monde.fr
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  • Une Afghane accusée d'adultère lapidée à mort

    Le président afghan a ordonné, mercredi 4 novembre, l'ouverture d'une enquête.

    <figure id="image_1241121">

    Capture d'écran d'une vidéo enregistrée le 25 octobre 2015 et montrant des Aghans en train de lancer des pierres à une femme.

    <figcaption>Capture d'écran d'une vidéo enregistrée le 25 octobre 2015 et montrant des Aghans en train de lancer des pierres à une femme. (AFP)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2015-11-05T17:26:15+01:00" itemprop="dateModified">05/11/2015 | 17:26</time> , publié le <time datetime="2015-11-05T16:56:13+01:00" itemprop="datePublished">05/11/2015 | 16:56</time>

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    Le châtiment a soulevé une vague d'indignation en Afghanistan. Une jeune femme accusée d'adultère a été lapidée à mort par des talibans et des chefs de guerre dans la province reculée et montagneuse de Ghor. Le président afghan, Ashraf Ghani, a ordonné, mercredi 4 novembre, l'ouverture d'une enquête.

    La lapidation de Rokhsahana est "hors la loi, non-islamique et criminelle", a estimé sur son site internet Ashraf Ghani, qui a fait de la lutte pour la cause des femmes dans son pays une des priorités de son mandat.

    Mariée contre son gré

    Le châtiment s'est produit il y a un peu plus d'une semaine, mais mardi une vidéo présentée par les autorités comme étant celle du drame a commencé à tourner en boucle sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision, déclenchant l'indignation des militants des droits des femmes.

    Sur la vidéo, une jeune femme se tient debout dans un trou creusé dans le sol, d'où seule sa tête dépasse. Un homme vêtu de noir ramasse une pierre et la lui lance à bout portant, puis trois de ses compagnons l'imitent. L'un des hommes invite à réciter la chahada, la profession de foi musulmane. La jeune femme dit alors : "Il n'y a de Dieu que Dieu", avant que la séquence ne s'interrompe.

    D'après Sima Joyenda, la gouverneure de la province de Ghor, la victime "a été lapidée à mort par des talibans, des dignitaires religieux et des chefs de guerre irresponsables". Selon elle, Rokhsahana avait "entre 19 et 21 ans" et "a été mariée à un homme contre son gré. Elle s'est enfuie avec un homme de son âge", avant d'être rattrapée par les insurgés.


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