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    Des Saoudiennes au volant pour demander

    le droit de conduire

     

    <time datetime="2013-10-26T21:17:47" itemprop="datePublished">Publié le 26-10-2013 à 21h17</time>

    Une grande campagne devait avoir lieu ce samedi pour réclamer le droit des femmes à conduire. Quelques unes seulement ont osé défier les autorités, filmant leur escapade.

     

     

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    Une femme conduit à Riyadh, en Arabie Saoudite, le 26 octobre 2013. Image extraite d'une vidéo de theOct26thDriving campaign. (Uncredited/AP/SIPA)

    Une femme conduit à Riyadh, en Arabie Saoudite, le 26 octobre 2013. Image extraite d'une vidéo de theOct26thDriving campaign. (Uncredited/AP/SIPA)

    Elles ont défié les autorités. Seul un petit nombre de Saoudiennes ont pris le volant samedi 26 octobre, les militantes réclamant le droit de conduire ayant appelé à ne plus faire du 26 octobre une date symbole pour éviter la confrontation avec les autorités, tout en assurant que la campagne se poursuivrait.

    "Une femme qui a pris le volant à Ryad et une autre à Jeddah (ouest) ont posté des vidéos" sur le compte Twitter de la campagne, @oct26driving, a déclaré à l'AFP l'activiste Eman Al-Nafjan.

    "Trois femmes ont pris le volant dans la région de Qatif (est) mais n'ont pas posté de vidéo", a pour sa part déclaré la militante Nassim Al Sada.

    Elle a assuré que "la campagne se poursuivra jusqu'à ce que les femmes obtiennent le droit de conduire", tout en assurant que les militantes "ne veulent pas d'affrontement avec le ministère de l'Intérieur".

    Les militantes à l'origine de la campagne avaient appelé vendredi les femmes à s'abstenir de défier les autorités le 26 octobre, qui devait constituer le point d'orgue d'une campagne ayant commencé en septembre.

    Barrages dans les rues où habitent certaines militantes

    Plusieurs femmes ont indiqué avoir reçu des appels du ministère de l'Intérieur leur demandant de ne pas prendre le volant samedi, et le site de la campagne, oct26driving.com, a été piraté.

    "Par précaution et par respect pour les mises en garde du ministère de l'Intérieur, et afin d'empêcher que la campagne soit exploitée par d'autres groupes, nous demandons aux femmes de ne pas conduire samedi et de changer l'initiative du 26 octobre en campagne ouverte pour la conduite des femmes", avait déclaré à l'AFP une activiste, Najla Al-Hariri.

    La police était déployée dans plusieurs des principales routes de Ryad, comme la route du roi Abdallah, et des barrages étaient établis dans certaines rues, notamment celles où habitent des militantes, selon le photographe de l'AFP.

    "La date était uniquement symbolique. Les femmes ont commencé à conduire avant le 26 octobre et continueront de le faire après ce jour", a déclaré pour sa part Eman Nafjan.

    Par ironie, certaines militantes ont affiché sur leur compte Twitter le 31 novembre comme nouvelle date de la campagne.

    Menaces de sanctions

    Le ministère de l'Intérieur avait rappelé jeudi qu'il était interdit pour les femmes de conduire dans le royaume et prévenu que celles qui contreviendraient à cette interdiction s'exposeraient à des sanctions.

    Les organisatrices de la campagne ont souligné depuis le début qu'elles n'appellent à aucun rassemblement ou manifestation, et qu'elles demandent aux femmes de prendre individuellement le volant, pour éviter le précédent de 1990, lorsqu'un groupe de femmes ayant défilé au volant de voitures à Ryad avaient été arrêtées.

    Plus d'une cinquantaine de femmes ont déjà répondu à l'appel au cours des deux dernières semaines, mettant en ligne des vidéos les montrant au volant.

    Vendredi, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, cité par le quotidien Al-Hayat, a également prévenu que ceux qui soutiennent la campagne sur les réseaux sociaux s'exposaient à des sanctions allant jusqu'à cinq ans de prison.

    Seul pays au monde ou les femmes n'ont pas le droit de conduire

    L'Arabie saoudite, royaume ultra-conservateur régi par une stricte application de la loi islamique, est le seul pays au monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire. Les femmes ont besoin de l'autorisation d'un tuteur mâle --père, frère ou mari-- pour voyager, travailler ou même se marier.

    La question du droit pour les femmes de conduire fait rage sur les réseaux sociaux, beaucoup d'hommes s'y déclarant opposés.

    Amnesty International a estimé que "les autorités saoudiennes invoquent le prétexte selon lequel c'est la société qui impose l'interdiction et affirment que la loi ne fait pas de discrimination à l'égard des femmes, mais elles continuent à harceler et intimider les femmes activistes".

    Dans un communiqué vendredi, l'organisation de défense des droits de l'Homme a déploré "les coups de téléphone et les menaces sur internet, les interdictions arbitraires de voyage, et le fait de forcer les activistes et les membres de leurs familles à signer des engagements à ne pas conduire", ainsi que "le recours aux médias contrôlés par l'Etat pour discréditer les activistes".

    Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a également appelé l'Arabie saoudite à mettre fin à la discrimination des femmes, parmi d'autres abus.


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    Des religieux saoudiens manifestent contre les femmes au volant

    Manifestation des religieux saoudiens. Photo postée sur Twitter.
     
    Alors que des dizaines de militantes saoudiennes s’apprêtent à prendre le volant pour protester contre l’interdiction de conduire imposée aux femmes, des dizaines de religieux sont montés au créneau mardi pour dénoncer une tentative d’"occidentalisation" du pays. Notre Observatrice saoudienne pointe du doigt l’hypocrisie de ces hérauts de la pudeur.
     
    Un groupe composé de plus de 100 chefs religieux se sont rassemblés devant la cour royale à Riyad et demandé à rencontrer le roi. "Les clercs sont venus des quatre coins du royaume pour rencontrer le Serviteur des deux lieux saints pour montrer le risque qu’encourt le pays", a indiqué Cheikh Nasser al-Omar, chef de file du mouvement, dans une vidéo postée sur YouTube, dénonçant un "complot" visant l’"occidentalisation" du pays.
     
     
    Une cinquantaine de dignitaires religieux avaient déjà manifesté devant le palais royal en février après la décision du roi d’autoriser trente femmes saoudiennes à siéger au Conseil de la Choura [l’équivalent du Parlement]. 
    Le rassemblement de mardi intervient à deux jours de la journée de protestation prévue samedi 26 octobre et durant laquelle les Saoudiennes sont invitées à conduire pour dénoncer l’interdiction qui leur est faite de tenir le volant. 
    Contributeurs

    "Les droits de la femme vont avancer, envers et contre eux"

    Sara al-Haidar est une militante saoudienne qui participe à la campagne demandant que les femmes puissent conduire dans le Royaume. Elle n’est pas étonnée que les conservateurs les accusent de comploter contre le pays.
     
    Ils brandissent ce genre d’argument [le complot occidental] à chaque fois qu’il s’agit des droits de la femme. Est-il besoin de leur préciser que les femmes qui mènent cette campagne portent la même nationalité qu’eux ?
     
    Ce qui me dérange le plus, c’est leur manque de cohérence. Ces gens s’opposent avec vigueur à la Khoulwa [le fait de se retrouver seul avec une personne de sexe opposé], mais quand la femme doit se déplacer seule avec un chauffeur ils ferment les yeux. Pourvu qu’elle ne conduise pas ! 
     
    "Dans les années 90, l’antenne parabolique n’a pas été interdite malgré leurs manifestations"
     
    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils ne gagnent pas toujours leurs batailles dans le domaines des mœurs et les droits de la femme. Dans les années 90, l’antenne parabolique n’a pas été interdite malgré des manifestations de leaders religieux devant le palais royal. Et d’ailleurs, ces mêmes protestataires se sont ensuite mis à diffuser leurs prêches sur des chaînes diffusées par satellite.
     
    Lorsque le roi Fayçal a permis aux filles d’aller à l’école, ils avaient aussi protesté, avec les mêmes arguments contre ‘l’occidentalisation’. Pourtant aujourd’hui, grâce à Dieu, l’école est même devenue obligatoire pour les filles. En Arabie saoudite, les droits de la femme vont avancer, envers et contre eux.
     
     
    Un Twittos a exhumé un vieil un article du New York Times évoquant des religieux protestant auprès du roi Fayçal contre la présence des voix de femmes à la radio, au début des années soixante. 
     
    En Arabie saoudite, même si la loi n'interdit pas la conduite aux Saoudiennes, aucune femme n'est autorisée à passer le permis.Placée sous l'autorité d'un parent masculin ou d’un mari, elle ne peut ni voyager, ni travailler, ni même ouvrir un compte en banque sans son autorisation.

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  • L'adolescente pakistanaise Malala Yousafzaï

    décroche le Prix Sakharov

    Créé le 10/10/2013 à 11h37 -- Mis à jour le 10/10/2013 à 12h01
    La militante des droits de l'Homme, Malala Yousafzaï, en juillet 2012 à New York.
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    La militante des droits de l'Homme, Malala Yousafzaï, en juillet 2012 à New York. ANDREW BURTON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

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    Prix Nobel de la Paix : Malala Yousafzai parmi... par 20Minutes

    MONDE - Elle pourrait aussi remporter le prix Nobel de la Paix ce vendredi...

    L'adolescente pakistanaise Malala Yousafzaï, 16 ans, a obtenu jeudi le Prix Sakharov du Parlement européen, selon une source parlementaire.

    Le 9 octobre 2012, l'adolescente a survécu in extremis à une attaque ciblée des talibans à Mingora, ville de la vallée de Swat, région verdoyante du nord-ouest pakistanais où les insurgés avaient imposé leur version radicale de la loi islamique entre 2007 et 2009. Un an plus tard jour pour jour, Malala Yousafzaï a publié son autobiographie. Elle est aussi en lice pour le prix Nobel de la paix, décerné ce vendredi.

    L'an dernier, le Parlement européen avait décerné son Prix Sakharov, qui fait figure de Nobel de la Paix européen, au cinéaste iranien Jafar Panahi et à sa compatriote l'avocate Nasrin Sotoudeh, tous deux condamnés à de lourdes peines dans leur pays.


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    Que sont-elles devenues aujourd'hui sous leur tchador.?...

    Méritent-elles

    ce sort là, par la folie d'une poignée d'hommes?

    Pensons un peu à elles

    et battons-nous pour que chez nous, en France, aucune femme

    ne subisse celà!

    Nous voulons encore porter des jupes courtes......

    Nous sommes une République Laïque!


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  • Dernière modification : 08/10/2013 

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    Favorite pour le Nobel de la paix, la Pakistanaise Malala se raconte dans un livre

    Favorite pour le Nobel de la paix, la Pakistanaise Malala se raconte dans un livre
    © AFP

    L’autobiographie de la Pakistanaise Malala Yousafzai, blessée d’une balle dans la tête par des Taliban l’année dernière pour avoir défendu l’éducation des filles, sort ce mardi. L’adolescente est en lice pour le prix Nobel de la paix.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    La semaine promet d’être chargée pour Malala Yousafzai, l’adolescente pakistanaise de 16 ans prise pour cible par les Taliban l’année dernière pour son engagement en faveur de l’éducation des filles. Son autobiographie sort mardi 8 octobre, presque un an jour pour jour après qu’un Taliban lui a tiré une balle dans la tête, alors qu’elle se trouvait dans un bus scolaire dans la région de Swat, dans le nord-ouest du Pakistan.

    La miraculée, devenue célèbre dans le monde entier après un discours remarqué à la tribune des Nations unies en juillet dernier, est désormais l’une des grandes favorites du prix Nobel de la paix, qui sera décerné le 11 octobre. Son autobiographie, intitulée "Je suis Malala : la jeune fille qui s'est levée pour l'éducation et sur qui les Taliban ont tiré", tombe à point nommé pour expliquer comment la jeune fille est devenue une icône mondiale de la lutte contre l’extrémisme religieux.

    "Dieu merci, je ne suis pas morte"

    Le livre revient notamment sur son réveil dans un lit d’hôpital en Grande-Bretagne, où elle a été transférée pour des soins intensifs, après six jours de coma entre la vie et la mort.  Incapable de parler, sans aucun souvenir de l’attaque et complètement désorientée, l’adolescente se rappelle simplement de sa première pensée quand elle a retrouvé connaissance : "Dieu merci, je ne suis pas morte". Ses amies lui ont par la suite raconté comment un homme masqué était monté à bord du bus scolaire en demandant : "Qui est Malala ?", avant de braquer une arme sur elle et de lui tirer une balle dans la tête.

    L’autobiographie raconte également sa vie avant l’attaque, dans la vallée de Swat, contrôlée par les Taliban jusqu’en 2009. Une existence rythmée par les flagellations publiques et marquées par les nombreuses interdictions - télévision, danse, musique - imposées par les extrémistes islamistes. L'adolescente y décrit notamment les efforts de son père pour mettre en place sa propre école, ouverte aux filles. C’est l’époque où Malala reçoit des menaces de mort pour ses prises de position, sur son blog en ourdou, contre les exactions et les menaces talibanes. "La nuit j’attendais que tout le monde soit endormie, puis je vérifiais que chaque porte et fenêtre [était bien fermée]", se remémore la jeune Pakistanaise.

    Choc culturel

    Enfin, toute une partie de son autobiographie raconte son ajustement culturel à la vie à Birmingham, où elle est désormais scolarisée. Fan du chanteur Justin Bieber, de la série "Twilight" ou encore de l'émission de télévision Masterchef, Malala affirme en revanche ne pas avoir apprécié du tout le film "Joue-la comme Beckham", choquée par les scènes où des jeunes filles enlèvent leur chemise avant de jouer au football en soutien-gorge.

    Restée en contact via Skype avec ses amies de la vallée de Swat, Malala espère pouvoir un jour retourner au Pakistan afin de s'y lancer dans une carrière politique. "Plus tard, je serai une femme politique. Je veux changer l’avenir de mon pays et rendre l’éducation obligatoire" a-t-elle confié à la BBC lors d’un entretien le 7 octobre. Le même jour, un porte-parole des Taliban pakistanais réagissait en déclarant à l’AFP que la jeune fille restait une cible pour son organisation pour ses propos "contre l’islam".

    Avec dépêches


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