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    Comment bien baiser ? Les secrets du sexe « hard » pour envoyer sa partenaire au 7ème ciel du plaisir !

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    J’ai reçu dernièrement une question très intéressante, et surtout, toute simple : « Jean-Baptiste, à l’aide ! je veux savoir comment bien baiser ma copine ? « 

    comment bien baiser Je sais, je sais…vous êtes plutôt habitué à des articles qui restent dans le domaine du soft et dans le sexe « bon enfant » dans cette chronique. Mais il en faut pour tous les goûts et s’intéresser au plus grand nombre de pratiques dans ce domaine ne peut pas faire de mal. L’article que vous vous apprêtez à lire parle de virilité, de force et de domination.

    Pourquoi ? Tout simplement parce que votre status d’Homme passe aussi parfois par la démonstration de votre puissance et de votre capacité sexuelle : celle qui fait de vous le dominant, le charismatique amant qu’on n’oublie pas de sitôt. Je vous vois venir…oubliez vos idées de masques en cuir, de menottes et de chaînes…

    Moi je vous parle de prendre votre partenaire et de bien la baiser au point de la faire crier…pas besoin de matériel ou de tomber dans le SM pour autant, pas besoin de ça pour lui montrer ce que vous avez dans le pantalon. Alors messieurs quitte à être vulgaire, c’est l’heure de mettre vos « couilles sur la table » et de lui montrer ce que signifie « se faire pilonner » !

    A NE PAS RATER :

    Bien baiser : vous avez dit domination sexuelle ?

    La domination est un terme basique.

    Elle s’entend par la démonstration de la supériorité de la force masculine sur la fragilité féminine. Si cela semble macho à première vue, il ne faut pas se le cacher, bien des femmes aiment se faire à l’idée que leur amant est fort, puissant, et capable d’aller en profondeur. Elles aiment qu’on leur dise quoi faire et comment le faire. Vous devez montrer que vous avez de l’expérience, et que vous savez comment la faire gémir!

    Hein quoi, vous n’avez pas d’expérience ? Pas de panique, vous êtes un Homme, ce genre de chose est inné ! Vous êtes né avec un pénis non ? Et bien démontrez à madame que cet outil est le symbole de ce que vous êtes : LE mec.

    Pas besoin d’être dans votre chambre à coucher : commencez à déshabiller votre partenaire alors que vous vous tenez debout, montrez-lui qu’elle n’a pas vraiment le choix. Commencez sans attendre par faire sauter son haut et attaquez sa poitrine.

    Cela va à l’encontre des conseils prodigués dans mes articles sur les préliminaires ou l’orgasme, mais ce que vous voulez c’est créer rapidement une image du mec qui sait ce qu’il veut et qui l’obtient quand il veut. Rangez l’image du séducteur au placard. Vous décidez du cours des événements, la position, le rythme, tout est entre vos mains (ou vos cuisses devrais-je dire).

    L’attraction du dominant

    Le fait de perdre tout contrôle de la situation est un « turn on » majeur pour beaucoup de femmes.

    Cela contraste avec le quotidien des pressions, responsabilités et décisions dramatiques à prendre engendrant des conséquences. Maintenant elle ne peut que suivre le rythme et si vous vous y prenez bien, vous sentirez rapidement la tension sexuelle monter.

    N’hésitez pas à jouer avec sa frustration. Elle adore cette position ? Changez-en ! Juste histoire de lui montrer que le boss c’est vous! Appliquez-vous à aller en profondeur et à ne stopper la cadence que quand VOUS le décidez ! Elle se plaint ? Pas pour longtemps ! C’est un phénomène naturel de rejet de l’autorité, mais une fois cette barrière franchie, elle s’abandonnera à vous et vous demandera de la défoncer. C’est probablement le seul moment où vous pouvez alors faire ce qu’elle vous demande. Et c’est ça en fait la véritable notion du fameux  » BIEN BAISER « . Imposez votre puissance, quitte à surfaire l’acte.

    Donnez des ordres et soyez inflexible. Ne lui demandez pas gentiment si, éventuellement, vous pourriez avoir une fellation et éjaculer dans sa bouche… La décision est prise, retirez-vous et faites la descendre vers votre sexe afin d’affirmer votre posture. Le paradoxe de la domination, c’est que si cela semble brutal et en contradiction avec les normes sociétales (liberté, égalité, dialogue, partage des décisions…), cela libère votre partenaire de certaines contraintes : elle n’a plus à répondre à un code de conduite ou à se demander si c’est la bonne décision.

    De plus, l’impression de faire quelque chose d’interdit et de se faire littéralement « baiser » comme un fille de joie lui permet de se laisser aller à ses fantasmes souvent inexprimés ( Si seulement vous saviez combien de femmes rêvent de se faire démonter par un inconnu au chibre géant…).

    Baiser en toute confiance

    Cette méthode est relativement efficace quand on rencontre une inconnue qui nous ramène chez elle. Si elle en arrive là, c’est sans doute parce qu’au fond, ce qu’elle veut, c’est tirer un coup. Ne soyez pas timide et prouvez-lui qu’elle est tombée sur un vrai mec.

    Évidemment, ce n’est pas la meilleure solution pour débuter une relation qui se veut durable. Vous zappez d’entrée l’image du garçon sympa avec qui elle pourrait faire sa vie, pour l’image du tombeur qu’on pourra appeler un « bon coup » (personnellement je n’ai jamais revu les nénettes avec qui j’ai conclu chez elles le premier soir, même si elles ont apprécié la fin de soirée!). Vous deviendrez au mieux son amant, au pire une bonne expérience.

    Dans le cas où vous êtes en couple, la domination et la « baise » (plutôt que le rapport sexuel) devront se baser sur la confiance. Votre partenaire sait que vous ne la voyez pas comme une simple proie et l’approche ne devrait pas être très compliquée à mettre en place. Vous devez cependant la surprendre ! Ne lui demandez pas si vous pouvez la pénétrer comme un animal sauvage, faites-le !

    Essayez d’apprendre par le biais de conversations déviées les choses avec lesquelles elle n’est pas confortable pour éviter de casser la confiance qu’elle a placé en vous (sodomie, morsures, suçons… autant d’outils pourtant utiles pour laisser sa trace lors d’une première avec une inconnue qui vous invite sur son territoire).

    Pour bien baiser en somme, il vous suffit de vous fier à votre instinct animal et de laisser parler vos envies, sans vous restreindre. Prenez le contrôle du rapport sexuel et pensez que votre masculinité passe par les coups de boutoir infligés avec votre membre. Si c’est un peu réducteur, cela peut pour autant être vrai le temps d’un rapport.

    La baise est un bon moyen de pimenter sa vie sexuelle et de se laisser aller à de nouveaux plaisirs. Laissez parler votre imagination : de la petite claque sur les fesses au crachat sur votre main pour humidifier son vagin et faire place à votre membre, ne vous refusez rien qui pourrait renforcer votre image de bête de sexe. Veillez cependant à ne pas tomber dans l’excès et à ne pas faire réellement mal à votre partenaire (ne la frappez pas, et ne l’insultez pas…vraiment !).  Et pour tous les sceptiques, une seule solution, essayez et revenez nous faire part de votre expérience dans vos commentaires !

    En attendant les jeunes, je vous dis à bientôt !

    J&B.

    http://www.seductionbykamal.com/le-lover-parfait-2/

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    Drive-in du sexe : consommer les prostituées comme dans un fast-food, un problème moral

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    <time class="date-post" datetime="2013-08-28T07:18:11" itemprop="dateModified">Publié le 27-08-2013 à 15h46 - Modifié le 28-08-2013 à 07h18</time>

    Temps de lecture Temps de lecture : 6 minutes

    LE PLUS. La ville de Zürich a organisé le 24 août dernier une journée portes-ouvertes pour présenter une initiative d'un nouveau genre :  un drive-in du sexe accessible entre 19h00 et 5h du matin. L'objectif était de déplacer le commerce lié à la prostitution du centre-ville à un quartier industriel. Une idée révoltante, pour la philosophe Laura-Maï Gavériaux.

    Édité par Mélissa Bounoua

     Des prostituées attendent des clients dans une rue de Nice, le 28 mars 2013 (V.HACHE/AFP).

     

    La prostitution, outre qu’elle est le plus vieux métier du monde, est aussi celui sur lequel l’État a toujours cherché à exercer son contrôle. Les époques où cela a le mieux fonctionné sont celles où la prostitution était en fait légitimée par des motifs religieux, ou des motifs de salubrité publique.

     

    Oscillant entre tolérance, licence, ou interdiction-répression (souvent nommée, pour des raisons idéologiques, "abolition" par les courant anti-libéraux, ici libéral étant entendu en son sens philosophique), l’autorité politique n’a jamais vraiment réussi à exercer un contrôle total sur cet aspect de la vie sociale et économique.

     

    Ainsi, chaque nouvelle initiative de la part d’un État pour tenter de réguler la prostitution soulève des questions recouvrant de multiples enjeux, qui excèdent les polémiques à l’emporte-pièce que cela déclenche. La récente initiative de Zurich d’ouvrir un drive-in du sexe ne devrait pas manquer à l’appel.

     

    L’idée est de désengorger les quartiers résidentiels en essayant de ramener les prostituées et leurs clients dans une zone sécurisée et surveillée, où les travailleurs sociaux (en l’occurrence la médecine sociale) pourront accéder à un public qui, bien souvent, s’arrange pour ne pas leur être accessible.

     

    D’aucuns pourraient se demander si, au motif d’assurer la protection des prostituées on ne les transforme pas en des objets de consommation comme les autres, puisqu’avec ce concept du drive-in on fait symboliquement d’elles, si ce n’est plus, l’équivalent de fast-food ?

     

    Ramener cette activité à la licéité

     

    La logique politique n’est pas très nébuleuse, plutôt facile à saisir. C’est la même qui prévaut dans le débat français sur les mal nommées "salles de shoot" (et sur bien d’autres débats d’ailleurs). Puisqu’il y a une activité clandestine qui échappe au contrôle de l’État par les seuls mécanismes de la tolérance, ou de l’interdiction-répression, il faut ramener cette activité dans le périmètre de la licéité, parce que tout ce qui est permis par la loi est aussi régulé par elle.

     

    C’est la thèse principale du discours de Simone Veil à l’Assemblée du 26 novembre 1974 pour légaliser l’avortement. C’est l’argument de fond de ceux qui veulent légaliser le cannabis. Enfin, c’est l’argument récurrent de ceux qui sont partisans de rouvrir les maisons-closes (ce que sont ces drive-in suisses, adaptés à notre époque).

     

    Régulation n’étant pas nécessairement à entendre dans le sens abstrait : quand l’État régule, il prélève aussi de l’impôt. C’est l’argument secondaire de cette logique : taxer ces activités qui échappent en grande partie aux taxes qui frappent toutes les formes de commerce licite reviendrait à prendre aux réseaux mafieux une part de leurs revenus pour les rediriger vers les caisses publiques.

     

    La logique sociale est tout aussi claire : tous les travailleurs sociaux vous diront qu’il est extrêmement difficile de convaincre une prostituée sans papiers, et même une prostituée parfaitement en règle avec la loi, d’aller consulter les médecins par exemple. Ou alors, elles ne signalent pas leur situation, et cela ne permet pas au médecin de concevoir un soin ou une action de prévention qui soit parfaitement adapté à la patiente.

     

    À première vue, il y a peu à redire à ces logiques dont les arguments sont pragmatiques, et moralement recevables. Que reste-t-il à opposer à de telles initiatives ?

     

    La femme manipulée ?

     

    Il y a un argument moral qui recourt à des croyances métaphysiques plus ultimes que les notions éthiques qui transparaissent du propos précédent. Celui-ci part du principe que, la prostitution, c’est un mal en soi. Comme j’essaye de le dire souvent, il est abusif de parler du féminisme. Tout comme les Lumières, le féminisme est traversé de courants, aussi faut-il parler des féminismes (en tous cas, tant que le débat français n’aura pas intégré cette diversité constitutive de la réflexion féministe).

     

    La prostitution comme mal en soi est un argument récurrent d’un certain féminisme anti-libéral. Mieux vaut que je définisse très clairement ce que j’entends par là, sinon je vais encore soulever les cris d’indignation de toute une sphère de blogueurs et blogueuses ultra-énervés qui deviennent hystériques dès qu’ils voient dans la même zone d’une page internet "féminisme" et "critique"…

     

    En philosophie, anti-libéral reçoit une extension précise, et non immédiatement péjorative : est anti-libéral ce qui ne pose pas l’individu comme sujet du droit et sujet de fait de l’action (en termes philosophiques : comme "notion transcendantale").

     

    Par exemple, le communisme soviétique est une doctrine anti-libérale. Mais pour parer d’emblée au reproche qui va m'être fait d’être une horrible libérale (en fait, ils entendent par là capitaliste, mais ils usent mal du mot libéral), je vais donner l’exemple aussi du multiculturalisme qui postule des droits culturels pour des groupes : ce multiculturalisme est anti-libéral (et pourtant il est parfois à la source de l’action politique au Canada par exemple), et c’est pourquoi l’on parle aussi d’un multiculturalisme libéral.

     

    Ceci posé, je reviens à l’argumentation : il y a un féminisme qui postule que la prostitution est un mal en soi. Question : comment une personne peut-elle consciemment se faire du mal à elle-même (en général, on accomplit une action parce qu’on pense qu’elle est bonne pour nous, d’une façon ou d’une autre) ? Réponse de la féministe anti-libérale : la prostituée (mais aussi la femme voilée, la femme au foyer, la femme d’un foyer polygame, etc.) n’est justement pas lucide. Elle est le réceptacle d’influences qui la manipulent à son détriment (argument classique bien connu d’un certain structuralisme, par exemple).

     

    Une question amorale

     

    Dans certains cas, dans de trop nombreux cas, c’est vrai. Une mineure, une femme maltraitée, et qui est l’objet de menaces et de chantage, une femme droguée et puis prostituée, tombe sous ce cas. Mais ce cas n’est pas un objet de réflexion philosophique. Ni même vraiment politique : il s’agit de droit pur et simple. Il y a des lois qui qualifient ces maltraitances comme des crimes qu'il faut punir, en luttant contre ces réseaux avec des moyens de police et de renseignement.

     

    Bref, je ne vois pas ici en quoi le philosophe est légitime à venir l’ouvrir encore en 2013 : le temps de formuler les principes selon lesquels on ne maltraite pas une personne (quelle qu’elle soit d’ailleurs) est tout de même clos depuis un moment ! Dans l’idéal, on arrête le bavardage et l'on s’incline devant la force de ces grandes valeurs de la civilisation, on vote pour celui dont on pense qu’il les mettra le mieux en œuvre.

     

    Mais là, ce n’est pas la prostitution que nous avons condamnée : c’est l’esclavage sexuel, c’est la maltraitance, etc.

     

    Dernier aspect de la position féministe anti-libérale : c’est un tort que l’on se cause à soi-même, quand bien même l’on est lucide, et qu’on le fait volontairement. La conviction métaphysique ultime sous cet argument, c’est qu’il est possible de se faire du mal volontairement, en fait parce qu’à travers la maltraitance que l’on s’inflige, on fait du tort à des principes : la dignité, l’intégrité du corps… anti-libéral donc, parce que le principe abstrait et métaphysique prévaut sur l’individu.

     

    Personnellement, je poursuis une philosophie libérale, et radicalement désacralisée : je ne crois pas qu’il existe des objets abstraits réels tels que la dignité, et je ne pense pas que le corps soit sacré. Je pense que la limite que l’on pose à l’utilisation du corps est celle dont on délibère par la fabrication démocratique de la loi.

     

    Je ne veux pas qu’on vende des organes, mais j’en fais une question politique et non métaphysique. Et je vous parie que si vous enfermez une féministe anti-libérale et moi dans une pièce, outre que celle-ci essayera de m’arracher les yeux (si j’en crois les "propos" de ces gens à mon encontre), nous ne trouverons jamais un point d’accord sur nos convictions métaphysiques ultimes. La prostitution restera pour toujours un mal en soi pour elle, et une question amorale pour moi.

     

    Pour une action politique précise

     

    Alors que fait-on ? On pourra déjà, une fois qu’elle aura passé ses nerfs sur moi, se mettre d’accord sur des points concrets et localisés : nous préférons que les prostituées soient en bonne santé plutôt que contaminées par le VIH, et nous préférons qu’elles ne soient pas frappées par un client, plutôt qu’elles soient frappées par un client. Nous pourrons donc nous retrouver sur une action politique précise, qui consistera à prévoir des dispositifs pour limiter au maximum les contaminations au VIH, et les violences dont sont victimes les prostituées, en attendant que son monde idéal, ou mon monde idéal advienne (ce qui ne nous empêche pas, d’ailleurs, d’œuvrer pour cela en même temps).

     

    Ceci étant posé, il ne reste plus grand-chose sur la base de quoi condamner les drive-in du sexe suisses… hormis le malaise évident que je ressens (et que beaucoup ressentent peut-être) face à cette expression… "drive-in du sexe". Ce même malaise qui a dû guider les questions de la journaliste du Plus lorsqu’elle m’a demandé de m’exprimer sur le sujet… Une question d’habillage verbal ? Précisément pas.

     

    Toute cette argumentation a consisté, comme certains d’entre vous l’ont sûrement aperçu, à établir des distinctions conceptuelles. Si l’on définit les mots, ce n’est parce que l’on voue un culte au Petit Robert et au Littré. Si l'on définit les mots, c’est parce qu’ils ont une valeur instrumentale : ils servent à quelque chose. Et lorsque l’on se sert d’un mot (pour communiquer une information, par exemple), on produit quelque chose : on fait surgir de la nouveauté dans l’ordre du monde par cette action.

     

    Eh oui, les mots ont un sens, mais aussi produisent-ils du sens. Dès lors, fabriquer des boîtes sur le bord de l’autoroute où les putes seront l’équivalent du burger de fast-food, ça me pose problème. Ce n’est pas une question de mots agitée par un philosophe tatillon : il y a quelque part, quelqu'un qui a été payé pour avoir cette idée, et l’avoir en ces termes. On parie combien que c’était un homme ?


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  • Accueil > Société > "Nous voulons que plusieurs femmes entrent au Panthéon cette année"

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    "Nous voulons que plusieurs femmes entrent au Panthéon cette année"

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    <time datetime="2013-08-26T14:51:29" itemprop="dateCreated">Créé le 26-08-2013 à 14h51</time> - <time datetime="2013-08-26T17:17:34" itemprop="dateModified">Mis à jour à 17h17    </time>

    Depuis le XVIIIe siècle, seules deux femmes sont entrées au Panthéon sur les 73 "résidents éternels". Faute historique pour "Osez le féminisme", qui manifeste ce soir.

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    "A mon sens, Olympe de Gouges, Georges Sand et Louise Michel auraient plus de mérite à entrer au Panthéon que les généraux napoléoniens par exemple", estime Clémence Helfter. (Montage photos/Le Nouvel Observateur)

    "A mon sens, Olympe de Gouges, Georges Sand et Louise Michel auraient plus de mérite à entrer au Panthéon que les généraux napoléoniens par exemple", estime Clémence Helfter. (Montage photos/Le Nouvel Observateur)

    "Remettre les actrices de l'histoire à leur juste place" : tel est le mot d'ordre de l'association "Osez le féminisme !", qui appelle à manifester ce lundi à partir 18h30 au Panthéon. Objectif : pousser François Hollande à "panthéoniser" les figures éminentes du deuxième sexe. Clémence Helfter, représentante du groupe, revient sur le sens de cette mobilisation. Interview. 

    Que pensez-vous de la maxime affichée sur le fronton du Panthéon : "Aux grands Hommes, la patrie reconnaissante ?"

    - En principe, l'"Homme" écrit avec un grand H concerne aussi les femmes. Mais sur les 73 "résidents éternels", elles ne sont que deux. Dont une à la demande de son mari, Sophie Berthelot, pour honorer sa vertu conjugale. L'autre élue est Marie Curie, récompensée pour ses travaux. Le déséquilibre vient du fait que le talent des femmes n'est pas reconnu de la même manière que celui des hommes. Il faut remettre les actrices de l'histoire à leur juste place. 

    "Panthéoniser" ces personnalités n'est pas seulement une action symbolique. Elle permettrait aussi de fournir des supports positifs d'identification aux petites filles et d'ouvrir leur horizon. L'ambition peut aussi être féminine ! Pourquoi les femmes seraient-elles cantonnées aux carrières sociales ? Elargir leur champ des possibles est primordial.

    Vous souhaitez manifester en noir. Pour quelle raison ?

    - Les participantes doivent venir au moins avec un accessoire noir, pour symboliser la cérémonie funéraire du transfert des cendres des femmes "panthéonisables", de leur cimetière d'origine à l'édifice républicain. On a choisi cette date du 26 août pour célébrer le jour où des féministes ont déposé une gerbe en l'honneur de la femme du soldat inconnu, encore plus inconnue. Il est important de remédier à l'invisibilisation des femmes dans la société

    Le collectif "La Barbe", qui prend à partie les hommes garants du système patriarcal de façon humoristique, sera aussi présent ce soir. Et une Marseillaise féministe, entièrement réécrite, sera chantée. Les hommes qui soutiennent notre mouvement sont les bienvenus.

    Olympe de Gouges est arrivée en première position du "top 5" des "femmes panthéonisables" sur votre page Facebookdevant Simone de Beauvoir, Louise Michel ou Camille Claudel. Pourquoi un tel engouement pour cette personnalité ?

    - C'est elle qui a écrit la "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" [un texte juridique écrit en 1791, qui milite pour l'égalité entre les hommes et les femmes, NDLR] : rares sont les féministes à ne pas l'avoir lue. Décapitée en 1793 pour ses idéaux, elle disait dans sa Déclaration : "La femme a le droit de monter sur l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la tribune." Sa force de conviction était considérable.

    A votre avis, pourquoi ces femmes n'ont pas accédé au cimetière républicain ?

    - Le deuxième sexe a toujours eu un rôle accessoire dans l'histoire, relégué à des fonctions de subalterne et cantonné à la sphère privée. Les femmes étaient moins nombreuses que les hommes à réussir de façon académique parce que leur accès à l'éducation était restreint. Sans parler de leur manque d'autonomie financière. Elles ne luttaient pas à armes égales. Et celles qui ont réussi n'ont pas été reconnues à leur juste valeur.

    Sur France Inter, la porte-parole d'Osez le féminisme, Anne-Cécile Mailfert, a cité Françoise Giroud : "On sera arrivé à l'égalité quand on nommera autant de femmes incompétentes que d'hommes incompétents".  Y a-t-il des hommes entrés au Panthéon, qui vous paraissent indignes de cet honneur ?

    - A mon sens, Olympe de Gouges,  Georges Sand et Louise Michel auraient plus de mérite à entrer au Panthéon que les généraux napoléoniens par exemple. Ils ont eu une grande carrière militaire, soit, mais de là à recevoir une telle distinction... 


    Anne-Cécile Mailfert : "Les heureuses élues (au... par franceinter

    Si le président accepte d'accéder à votre demande, qu'est-ce qui pourrait empêcher le transfert des cendres des élues vers le Panthéon ?

    - Quand on veut on peut ! Ça serait un faux prétexte si on nous interdisait de transférer les cendres des élues au Panthéon. Législativement, seuls les proches pourraient donner leur veto, ce qui serait regrettable. 

    Le 6 septembre, Osez le féminisme remet une pétition avec la liste des noms éligibles à Philippe Bellaval, missionné par François Hollande sur le rôle du Panthéon dans la promotion des principes de la République. Nous espérons qu'il sera sensible à nos requêtes. On veut que plusieurs femmes entrent au Panthéon cette année. Pas une par an, ou une par quinquennat.

    Propos recueillis par Adrian de San Isidoro -Le Nouvel Observateur


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  • Mariages forcés : une petite cuillère

    dans la culotte pour les éviter

    En Grande-Bretagne, une association de soutien aux victimes de mariages forcés préconise

    aux jeunes femmes susceptibles d’être mariées contre leur gré de mettre une petite cuillère

    en fer dans leurs sous-vêtements. Découvrez pourquoi.

    ©AFP

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    Une idée originale et qui fonctionne. The Guardian a récemment

    révélé le conseil que donne une association de soutien aux

    victimes de mariages forcés en Grande-Bretagne.

    D’après le quotidien d’outre-Manche, Karma Nirvana préconiserait ainsi aux jeunes filles

    susceptibles d’être unies contre leur gré à un homme choisi par leur famille de mettre une

    petite cuillère en fer dans leur culotte pour passer les portiques de sécurité à l’aéroport.

    Grâce à ce petit ustensile dissimulé dans leurs sous-vêtements, elles font en effet,

    à coup sûr, sonner le détecteur de métaux et sont ensuite fouillées dans un local

    spécialement dédié aux fouilles intimes. Séparées de leurs proches pendant ce

    court instant, les jeunes filles ont alors la possibilité de se confier au personnel

    de sécurité et d’éviter ainsi d’embarquer à bord de l’avion qui doit les conduire à

    leur futur époux.

    L’été, le risque de mariages forcés augmente


    Et alors que l’été est davantage propice aux mariages forcés – de nombreuses

    familles prétextent des vacances à l’étranger pour emmener leurs adolescentes –

    The Guardian assure que le conseil de Karma Nirvana a porté ses fruits et permis

    de sauver plusieurs d’entre elles.  "Les victimes peuvent penser qu’elles vont à

    l’étranger pour assister au mariage d’un membre de leur famille. Elles ne pensent

    pas qu’il s’agit de leur propre mariage", a expliqué à Grazia Aneeta Prem de Freedom

    Charity. D’après le gouvernement britannique, quelque 400 cas de mariages forcés

    ont été relevés entre juin et août. Face à ces chiffres alarmants, le gouvernement a

    décidé de renforcer la sensibilisation des enseignants, des médecins et du personnel

    des aéroports sur ce véritable problème de société.

    Toujours d’après The Guardian, entre 1.500 et 5.000 jeunes filles seraient mariées de

    force en Grande-Bretagne chaque année, et un tiers d’entre elles auraient moins de 16 ans.


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  • L’Italie adopte une loi contre le féminicide

    Le terme  féminicide  est désormais couramment employé en Italie pour désigner toute forme extrême  de violence contre les femmes, la plupart en milieu familial. Le crime de féminicide vient d’entrer dans le droit italien.

     

    Fin 2012 à Milan, ces chaussures de femmes de couleur rouge ont été déposées afin de protester co...

    MAULE/Fotogramma/ROPI-REA 

    Fin 2012 à Milan, ces chaussures de femmes de couleur rouge ont été déposées afin de protester contre la violence faite aux femmes.

    Avec cet article

    Depuis janvier 2013, l’Italie enregistre un meurtre de femme, commis par un homme, toutes les soixante heures. Dans huit cas sur dix le criminel est un proche de la victime. Dernier en date – le 16 août – celui d’une Italienne de 38 ans morte sous les coups de son compagnon de 35 ans, chauffeur routier au chômage. 

    Le couple, qui vivait dans le Piémont, se disputait souvent. Trois jours avant, à Trente, dans le Haut-Adige, un avocat de 45 ans tuait de quatre coups de couteau, son ex-compagne, âgée de 31 ans. Il ne supportait pas qu’elle vive avec un nouveau compagnon.

    La violence des hommes contre les femmes en Italie touche toutes les zones géographiques de la péninsule, toutes les couches sociales. Les 93 victimes recensées depuis janvier 2013, étaient âgées de 25 à 65 ans. En 2012, selon le ministère de l’intérieur,  124 femmes étaient tuées par un proche (mari, conjoint ou ex) et 47 grièvement blessées, dans 63 % des cas à leur domicile.

    « désir fou de possession extrême »

    Jalousie et vendetta sont indiquées comme les déclencheurs des meurtres de femmes. Mais d’après certains experts, il serait plus juste de dire que ce qui arme la main d’un violent « c’est un désir fou de possession extrême ». Gabriella Moscatelli, présidente de l’association Telefono Rosa, fondée en 1998 pour venir en aide aux femmes victimes de violences, insiste sur les raisons culturelles des féminicides

     « Notre société se caractérise encore par un patriarcat avec des formes dominantes dans la mentalité collective. On le constate tous les jours, que ce soit en termes de responsabilités institutionnelles, politiques ou entrepreneuriales. »

    Pour mieux expliquer certaines spécificités italiennes, elle rappelle que jusqu’en 1981, si un mari tuait une épouse infidèle « le crime était justifié, comme délit d’honneur, et le meurtrier s’en sortait avec une peine très légère ». Autre exemple : la loi sur la violence sexuelle qui punit le viol comme un crime contre la personne, et non plus contre la morale, n’a été adoptée qu’en 1996.

    un lien entre la montée des féminicides et l’émancipation des femmes

     « La conception de la femme – épouse, fiancée, mère ou fille – est encore souvent celle d’un objet de possession et de contrôle ». Et Gabriella Moscatelli de poursuivre. « Je ne sais pas à quel point le taux de féminicides a augmenté dans notre pays, depuis les siècles derniers, car on ne parle ouvertement de ce phénomène que depuis le début des années 2000. Mais il existe un lien certain entre l’émancipation des femmes et le refus de leur autonomie de la part d’Italiens qui sentent vaciller leur pouvoir machiste. »

    À la mi-juin, l’Italie a été le 5e  État à ratifier la Convention d’Istanbul. C’est-à-dire la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique qui, elle, touche 1 femme sur 3 dans la péninsule.

    Et un décret-loi adopté par le gouvernement pour mieux protéger les femmes des violences vient d’être présenté au Parlement. Il prévoit des peines plus dures et des circonstances aggravantes, notamment en cas de violences commises devant un enfant ou sur une femme enceinte. Il prévoit aussi que toute plainte présentée ne pourra plus être retirée et rend les poursuites obligatoires. 

    la prévention doit encore être améliorée

    L’arrestation d’agresseurs surpris en flagrant délit de harcèlement ou de mauvais traitements devient également obligatoire. Autre point clé, les maris ou compagnons violents seront éloignés du domicile familial. En outre, les victimes de violences, indépendamment de leur nationalité, bénéficieront du soutien gratuit d’avocats.

     « Ce décret qui introduit le crime de féminicide dans le droit italien représente un pas important, reconnaît la présidente de Telefono Rosa. Mais pour combattre efficacement la violence contre les femmes, il faut aller plus loin et très vite. Des campagnes de prévention d’éducation sont nécessaires dès l’école maternelle. Il faut aussi augmenter le nombre de centres d’accueil. »

    Elle déplore aussi l’absence, dans le décret-loi, de mesures pour la prise en charge des hommes violents. « La répression n’a aucun sens si elle n’est pas accompagnée d’un suivi spécifique », rappelle Gabriella Moscatelli.

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    Les violences faites aux femmes en France

    Dans l’Hexagone, 400 000 femmes ont été victimes de violences conjugales en deux ans, commises par le conjoint ou l’ex-conjoint. Les victimes se rendent très rarement au commissariat. Le taux de plainte varie de 2 % pour les violences sexuelles à l’intérieur du ménage à près de 20 % pour les violences ayant entraîné des blessures.

    Les femmes jeunes et de milieu modeste sont les premières victimes. 3,8 % des femmes vivant en zone urbaine sensible déclarent des violences physiques au sein de leur ménage, contre 2,4 % dans les quartiers voisins.

    En 2011, 122 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon. Le passage à l’acte est souvent causé par une séparation mal vécue (40 % des cas).

    Le coût des violences conjugales est estimé à 2,5 milliards d’euros par an, soit près de 40 € par habitant. Cette somme se répartit notamment entre les coûts médicaux, les frais de justice et de police et la perte de production liée au décès ou à l’incarcération.

    Anne Le Nir, à ROME


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