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Par marialis2.2 le 7 Mars 2015 à 17:10
Femmes battues : l'armée du salut rebondit sur le phénomène «The Dress»
«La robe», qui a fasciné la planète la semaine dernière pour sa mystérieuse couleur, est utilisée par l'Armée du Salut britannique dans une campagne contre la violence.
Ronan Tésorière | 06 Mars 2015, 12h30 | MAJ : 06 Mars 2015, 13h23 lien<aside class="blocEditorial bloc300x250 m20t newsletter hAuto"></aside>
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Par marialis2.2 le 7 Mars 2015 à 16:58
Les droits des femmes et des fillettes
de plus en plus menacés
07 mars 2015 | Par Jean-Charles Champagnat
Demain, 8 mars, c’est la Journée Internationale de la Femme. Au départ, conçue pour promouvoir le rôle des femmes dans la société, le 8 mars vient, en réalité, nous rappeler chaque année le chemin qui reste à parcourir pour atteindre l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes.
Après cent ans de luttes acharnées, on a parfois l’impression que la tâche reste immense et relève de l’utopie, car ce sont les mentalités et les croyances qu’il faut changer. On a parfois l’impression que cette prise de conscience que le progrès n’est jamais une peine perdue et que la nécessité de sortir de sa sphère individuelle pour revendiquer ne seront jamais atteints.
Pourtant, l’histoire finit toujours par avoir raison des injustices. Il aura fallu attendre 1910 pour que tout débute. L’allemande Clara Zetkin propose que soit créée la Journée Internationale des Femmes. L’idée sera entérinée par la conférence internationale des femmes socialistes qui se déroulait à Copenhague (Danemark). Clara Zetkin est la fondatrice d’un mouvement en Allemagne, dont l’organe « l’Egalité » s’efforçait de montrer que la lutte pour l’émancipation des femmes était inséparable de la lutte de la classe ouvrière.
En Angleterre et aux Etats-Unis, les « Suffragettes » et leur organisation politique se livraient déjà à des actions pour arracher le droit de vote des femmes. Elles finiront par l’obtenir en 1918 et 1920 et seulement en 1944 en France.
Justement, en France, c’est la provocante « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » d’Olympes de Gouges en 1791 qui a lancé les hostilités. Elle disait en substance, paraphrasant ainsi la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, « la Femme nait libre et demeure égale à l’homme en droits ».
Pourtant, plus de 150 ans après, lorsqu’en 1949, Simone de Beauvoir, d’un avant-gardisme exceptionnel, publie « le Deuxième sexe », elle semble prêcher dans le désert. Pionnière de la pensée sur la condition des femmes, son ouvrage sera à l’origine des premiers engagements féministes dans le monde.
Dans les années 1970, le Mouvement de la libération des femmes, puis le Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception se battront pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Au travers le manifeste des « 343 salopes », elles braveront ouvertement la loi anti-avortement de 1920, s'exposant ainsi à l'époque à des poursuites pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement.
Et c’est 5 ans plus tard, en janvier 1975, que Simone Veil présentera la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG), devant un parterre de parlementaires haineux et injurieux quasi essentiellement composé d’hommes.
Et aujourd’hui, la France peut toujours rougir, car la place des femmes dans la vie publique française est toujours aussi honteuse malgré les lois sur la parité qui se sont succédées. La vraie parité s’exercera enfin, en 2015, dans les assemblées départementales.
Quant aux postes dans la haute administration, les femmes y sont quasiment absentes. Et ne parlons pas des postes à responsabilité, de l’inégalité de traitement salarial ou bien encore de leur place dans les médias.
Et partout dans le monde les droits acquis si difficilement par les femmes sont fortement menacés. La montée des intégrismes et de l’intolérance religieuse sont loin d’être les seules menaces qui pèsent sur l’égalité entre les êtres humains. Même si elles prennent des formes diverses, les attaques contre les libertés conquises par les femmes se multiplient, y compris dans les riches démocraties occidentales.
La réalité concrète du sort fait à des millions de femmes à travers le monde reste insupportable et doit être régulièrement dénoncée : immolations, exécutions publiques, mutilations génitales, lapidations, prostitution, violences conjugales, mariage forcé des fillettes, prison de tissu, esclavage, exploitation sexuelles, les traitements réservées aux femmes et aux fillettes en 2015 sont loin de refléter une civilisation en marche vers le progrès.
Que les hommes qui sont agacés par le pensum de cette Journée internationale se rassurent : personne ne hait plus la journée du 8 mars que celles qu’elle est supposée fêter.
Car demain, des centaines d’articles et de reportages consacrés à la gent féminine seront diffusés aux quatre coins de la planète. C’est demain, que des milliers d’initiatives auront lieu à travers le monde. A cette occasion on entendra certains nous rappeler, souvent de manière légère, que sans la femme, l’homme serait bien malheureux. Des pays dresseront leur liste des femmes les plus influentes. D’autres encore, dans les pays où des élections se profilent, feront des promesses qu’ils sont pourtant sûrs de ne pas pouvoir tenir. D’autres aussi, jureront leurs grand Dieux, et quel que soit ce Dieu, que la femme est l’égal de l’homme. D’autres enfin, tel le bon Samaritain sortant du bois une fois par an, dénonceront les offenses faites aux femmes.
Le 8 mars est donc le « post-it » dédié aux femmes, une piqure de rappel faite aux hommes pour leur rappeler leurs responsabilités.
De mon point de vue, ce n’est pas seulement à chaque nouvelle journée de la femme que l’homme devrait respecter les femmes et les fillettes et prendre soin d’elles, mais de la même manière, les 364 autres jours de l’année.
JCC
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Par marialis2.2 le 28 Novembre 2014 à 03:15
Hongrie : la vidéo de campagne
contre le viol qui ne passe pas
<section class="grid-200 fleft" id="content-list-left"><section class="ombre1" id="sct166896"><article class="teaser sz14"><figure class="figure p-play-medium"></figure>
Une vidéo relance la controverse sur le viol en Hongrie
</article><article class="teaser sz14"><figure class="figure p-play-medium"></figure>Denis Mukwege, prix Sakharov : "Chaque femme violée, je l'identifie à ma femme"
</article><article class="teaser sz14"><figure class="figure "></figure>"Docteur miracle" distingué par le prix Sakharov
</article></section><aside class="sz12 tag c1 aside166896 ombre1">violences conjugales , campagne , hongrie , viol</aside> </section> EuropeTollé en Hongrie. Une vidéo de campagne pour la prévention contre les viols et les attouchements sexuels s'adresse aux femmes et les incite à faire attention à leur comportement. Parmi les conseils prodigués aux femmes pour éviter les agressions : éviter d'aller en boîtes de nuit.Les services de police hongrois n'ont pas trouvé d'autres moyens pour sensibiliser la population aux viols... que de culpabiliser les victimes. Dans ce clip de plus de trois minutes, trois jeunes femmes s'apprêtent à sortir en boîte de nuit, s'habillent et se maquillent de manière équivoque. Consommation d'alcool, rencontres avec des hommes et postures osées s'ensuivent, jusqu'à ce que l'une d'elles se fasse violer.
A la fin du clip, un message accompagne la jeune fille amorphe sur le sol, dont les vêtements sont déchirés : "Tu y es pour quelque chose, tu peux faire quelque chose pour éviter cela."
Indignation à plusieurs égards
La vidéo postée sur Youtube a suscité l'indignation sur les réseaux sociaux depuis sa mise en ligne. De la part de femmes, mais aussi d'organisations de défense des droits de la personne.
Face à la polémique, la police s'est sentie obligée de réagir en invoquant leur responsabilité : "souvent, la coquetterie des femmes joue un rôle dans le déclenchement de la violence". Déjà en 2007, Amnesty International pointait du doigt les préjugés tenaces dans le pays à l'encontre des femmes mais avait réalisé une campagne choc rappelant l'absurdité des motifs de violences faites aux femmes. Plusieurs copies ont été envoyées dans les collèges et lycées hongrois. De nombreuses associations se sont révoltées, affirmant que la police rendait "coupables" les victimes de viols, et non les violeurs.
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Par marialis2.2 le 1 Novembre 2014 à 17:51
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La lettre bouleversante de la jeune Iranienne pendue
Reyhaneh Jabbari a été exécutée samedi pour avoir tué l'homme qui tentait de la violer.Reyhaneh Jabbari a été pendue, samedi, pour avoir tué l'homme qu'elle accusait de l'avoir agressée sexuellement. Dans une lettre à sa mère rédigée en prison, elle évoque le traitement partial et humiliant que lui a réservé la justice.
Avant de mourir, Reyhaneh Jabbari avait écrit une dernière lettre destinée à sa mère. C'est le message d'une Iranienne de 26 ans qui se savait condamnée. Reconnue coupable de meurtre prémédité sur Morteza Abdolali Sarbandi, un chirurgien et ancien employé du ministère des Renseignements qu'elle accusait de l'avoir agressée sexuellement, elle a été pendue samedi, à Téhéran. Et ce, au terme d'un procès dont Amnesty International et un expert de l'ONU ont dénoncé la partialité. L'expert international a affirmé en avril que la cour n'avait pas pris en compte toutes les preuves, et que les aveux avaient été obtenus sous la contrainte.
Dans sa lettre, rédigée en prison et traduite par le Huffington Post, Reyhaneh Jabbari évoque les mauvais traitements subis. " C'était si optimiste d'attendre de la justice de la part des juges ! (...) Ce pays que tu m'as fait chérir n'a jamais voulu de moi et personne ne m'a soutenue quand, sous les coups des interrogateurs, je criais et j'entendais les mots les plus vulgaires ", écrit-elle à sa mère, regrettant l'humiliant tourment judiciaire. " Durant cette nuit inquiétante, j'aurais dû être tuée. Mon corps aurait été jeté dans un coin de la ville, et après quelques jours, la police t'aurait conduite dans le bureau du médecin légiste afin d'identifier mon corps et tu aurais appris que j'avais également été violée. Le meurtrier n'aurait jamais été retrouvé puisque nous n'avons ni leur richesse, ni leur pouvoir. "
Appliquer la loi du talion
Le message d'adieu fait aussi état de son dernier souhait : que ses organes soient prélevés après son exécution. "Tu dois les supplier pour que, dès que je serai pendue, mon c½ur, mes reins, mes yeux, mes os et tout ce qui peut être transplanté soit retiré de mon corps et donné à quelqu'un qui en a besoin ", demande-t-elle, ajoutant qu'elle espère pouvoir accuser " dans la cour de Dieu " les inspecteurs et les juges de la Cour suprême du pays qui l'ont " tabassée ".
Au cours des dernières semaines, la justice iranienne avait accordé plusieurs délais pour obtenir de la famille de la victime qu'elle accorde son pardon, ce qui, selon la charia (loi islamique), en vigueur en Iran, permet à un condamné à mort pour meurtre d'échapper à l'exécution et de purger une peine de prison. La famille d'Abdolali Sarbandi a exigé, selon les médias iraniens, que Reyhaneh Jabbari dise " la vérité " sur l'identité d'un autre homme présent au moment du meurtre pour accorder son pardon.
" Dans ses aveux, elle a déclaré qu'un homme était dans l'appartement au moment où mon père a été poignardé, mais elle refuse de donner son identité ", avait déclaré Jalal, le fils de Morteza Abdolali Sarbandi, à la presse en avril. " Si elle dit la vérité, elle sera pardonnée, sinon elle subira la loi du talion ", avait-il poursuivi.
En 2013, au moins 500 personnes ont été exécutées en Iran, en majorité pour des affaires de drogue, selon l'ONU.
(Avec AFP)
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Par marialis2.2 le 11 Octobre 2014 à 11:51
Elle est une icône du combat contre l’extrémisme religieux
La Pakistanaise Malala, prix Nobel de la paix
Par : Arab Chih
Voici une distinction qui sonne comme une prime à l’engagement contre l’extrémisme religieux ! L’académie suédoise a décerné conjointement, hier, le prix Nobel de la paix 2014 à la très jeune - à peine 17 ans ! - Pakistanaise Malala Yousafzai et à l’Indien Kailash Satyarthi. Les deux heureux lauréats ont été récompensés pour leur combat contre l'exploitation des enfants et pour leur droit à l'éducation. La militante pakistanaise est la plus jeune des 15 femmes ayant déjà eu l’honneur d’être récipiendaires de ce prestigieux prix depuis sa création. Les deux lauréats ont été choisis par le comité sur une liste de 278 candidats “pour leur combat contre l'oppression des enfants et des jeunes et pour le droit de tous les enfants à l'éducation”, a déclaré le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland. “Avec son courage et sa détermination, Malala révèle ce que les terroristes redoutent le plus : une fille en possession d'un livre”, a estimé, pour sa part, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. “Par le simple fait d'aller à l'école, (elle) est devenue un professeur mondial”, a-t-il ajouté. Réagissant à cette distinction, le Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, a qualifié la jeune militante de “fierté du Pakistan”. “Elle remplit de fierté le Pakistan et les Pakistanais” par “sa réussite inédite et inégalée”, a-t-il déclaré. Et d’ajouter : “Les garçons et filles du monde entier devraient prendre exemple sur son combat et son engagement.”
Il faut dire que la jeune Malala est une icône dans son pays comme dans le monde du combat contre l’intégrisme religieux. À 11 ans à peine, elle dénonçait déjà sur son blog les exactions des talibans dans son pays. Pour son courage, le gouvernement pakistanais lui avait remis le Premier prix national pour la paix. Mieux, elle a été nominée au Prix international pour la paix de la fondation Kids-Rights. Les talibans ne lui avaient jamais pardonné sa défiance et ses positions “pro-occidentales”. En représailles, ils lui avaient tiré une balle dans la tête alors qu’elle ne dépassait guère les 14 ans. Mais elle a survécu. Et cette dure épreuve n’a en rien entamé l’engagement de Malala contre l’extrémisme religieux. “Menons le combat contre l'analphabétisme, la pauvreté et le terrorisme, nos livres et nos crayons sont nos meilleures armes”, a-t-elle déclaré en 2013 à l'ONU. La même année, elle s’est vu remettre, par le Parlement européen, le prix Sakharov en guise de récompense pour son engagement en faveur de l’éducation des jeunes filles pakistanaises.
L’Indien Kailash Satyarthi, 60 ans, est moins médiatisé que sa colauréate. Il s’est distingué par son aide en faveur des enfants et des femmes réduits à l'état d'esclaves dans les usines indiennes. Bachpan Bachao Andolan, l’organisation qu’il a fondée en 1980, a réussi à libérer près de 80 000 enfants travailleurs.
Le prix sera remis aux deux lauréats, le 10 décembre prochain, à Oslo.
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