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    Sept « préfets préfigurateurs » à la tête des futures grandes régions

    Le Monde | <time datetime="2015-04-22T12:04:45+02:00" itemprop="datePublished">22.04.2015 à 12h04</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-04-22T14:38:36+02:00" itemprop="dateModified">22.04.2015 à 14h38</time> | Par

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    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le 17 avril à Créteil (Val-de-Marne) </figure>

    Branle-bas de combat dans l’état-major de l’Etat en région. Après le redécoupage des régions, qu’il a porté à travers la loi du 16 janvier 2015, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a donné, mercredi 22 avril, le coup d’envoi d’un grand remue-ménage dans l’administration préfectorale. « Une réforme sans précédent qui crée une nouvelle architecture territoriale de la République », a déclaré M. Cazeneuve lors du conseil des ministres.

    La loi de janvier 2015 a réduit le nombre de régions de 22 à 13. Six conservent le même périmètre. Les sept autres, qui seront créées le 1er janvier 2016, sont issues du regroupement de seize anciennes régions.

    En conséquence, l’Etat a prévu de réduire d’autant le nombre de ses préfectures de région. Pour accomplir cette mission, le ministre de l’intérieur a nommé sept préfets dits « préfigurateurs ». Ont été désignés les actuels préfets d’Alsace, d’Aquitaine, de Bourgogne, de Midi-Pyrenées, de Haute-Normandie, du Nord-Pas-de-Calais et de Rhône-Alpes.

    D’ici à la fin juillet, ils devront remplir un double objectif. D’une part, ils devront concevoir la répartition de l’ensemble des actuelles directions et de leurs agents sur le nouveau territoire régional. D’autre part, ils auront à arrêter « le choix du siège des futurs chefs-lieux provisoires » des sept régions.

    « Validation par l’Etat à l’automne »

    Le gouvernement prévoit que le choix des chefs-lieux sera définitif en juillet 2016, après « validation par l’Etat à l’automne 2015 ». Entre-temps, les conseils régionaux issus des élections des 6 et 13 décembre 2015 auront eu à voter sur le choix des préfets. En cas de désaccord d’une assemblée régionale sur le futur siège de la préfecture, l’Etat aura toutefois le dernier mot.

    Mercredi, le ministre de l’intérieur a également désigné neuf « recteurs coordonnateurs » chargés de rendre, en juillet, « des projets de convergence », autrement dit de refondre la carte des académies. Sept directeurs généraux ont été choisis, par ailleurs, pour configurer les futures agences régionales de santé qui auront pour périmètre les nouvelles régions. Il s’agit de ceux des régions Lorraine, Aquitaine, Rhône-Alpes, Bourgogne, Midi-Pyrénées, Basse-Normandie et Nord-Pas-de-Calais. Le gouvernement entend profiter de cette vaste remise à plat des directions déconcentrées de l’Etat pour mettre « en cohérence l’organisation de ses services avec ceux des collectivités régionales », affirme M. Cazeneuve.

    Lire aussi : La Normandie, une région entre deux sièges

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  • Les Français soutiennent la ligne social-libérale de Valls !

    Maurice SzafranPolitique | 5 avril 2015 - 17h06   lien

    Le Premier ministre peut se féliciter du sondage publié par Le Journal du Dimanche, mais il démontre toute la difficulté du moment: rassembler la gauche sans changer de cap économique ...

    La volonté réformatrice de Manuel Valls, qu'incarne Emmanuel Macron, est soutenue par les Français. (AFP)

    La volonté réformatrice de Manuel Valls, qu'incarne Emmanuel Macron, est soutenue

    par les Français. (AFP)

    Souvent décriés, les sondages sont parfois utiles. Ainsi le dernier IFOP-Journal du Dimanche éclaire-t-il quelques interrogations majeures qui hantent l'esprit de François Hollande et Manuel Valls depuis le second tour des élections départementales.

    1. Les Français souhaitent-ils un nouveau Premier ministre ? Non, et clairement non. 62% d'entre eux se déclarent favorable au maintien de Valls. Chiffre impressionnant, mais en partie trompeur ou biaisé car une part des électeurs UMP, quitte à "supporter" un chef de gouvernement PS, préfère celui là à tout autre. Dans leur esprit, le chef du gouvernement est "raisonnable", plutôt libéral en économie, bref la moins mauvaise des solutions, jusque l'alternance d'ores et déjà annoncée pour 2017 par Nicolas Sarkozy.

    Sans la moindre surprise, c'est à la gauche du PS et au sein de la gauche de gauche (Front de Gauche, PCF et une partie des Verts) que Valls rencontre le plus de difficultés et d'hostilité. Il le sait et il s'y attendait. Le combat est en effet devenu violent, frontal entre cette gauche-là et le Premier ministre, apparemment sans accalmie possible, quels que soient les gestes et ouvertures auxquelles il accepterait de se prêter. Ce sondage rappelle les limites de Valls : son rapport à la gauche.

    2. S'ils sont partagés sur l'utilité d'un nouveau et énième remaniement, les Français n'en sont pas moins surprenants : au cas où, ils souhaitent l'entrée au gouvernement de ... François Bayrou et de... Martine Aubry. Le grand écart, la définition même de la contradiction en politique ? Pas forcément, plutôt l'expression d'une volonté de conviction et d'expérience. Le président du Modem et la maire de Lille ne manquent ni de l'un ni de l'autre. Un vœu pieux puisque ces deux-là n'ont rien pour s'entendre et ne participeront jamais à une même majorité, significatif toutefois de la psychologie politique des Français.

    3. L'idée la plus convenue du moment ? Les Français, conservateurs et étatistes par définition, refusent le principe même de la réforme. Manuel Valls finira par exploser sur cette réalité-là. Le sondage IFOP-JDD prouve pourtant l'inverse. Y compris à gauche, un pourcentage important de Français a pris conscience de l'inéluctabilité de la réforme. Voilà qui devrait rassurer les différents candidats à la prochaine présidentielle : la démagogie anti-réformes pourrait ne plus être indispensable. Enfin.

    4. François Hollandeet Manuel Vallsn'en ont pas moins un vrai, un gros problème sur leur flanc gauche : 38% des électeurs de gauche souhaitent en effet l'union de toutes les gauches, même s'il faut en passer par une modification de la politique économique. Or, à quelques détails symboliques près, ils n'entendent pas varier d'un iota. Peut être ont-ils d'ailleurs tort d'être à ce point arcbouté sur leur ligne sociale-libérale, mais c'est ainsi et il n'en démordront plus. Du coup, au plan de la tactique électorale, le Président et le Premier ministre se retrouvent en difficulté. Ils tablent donc essentiellement sur la volonté des électeurs de gauche d'empêcher le retour de Nicolas Sarkozy et d'entraver la progression de Marine Le Pen. Pas sûr que cela suffise.


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  • François Hollande annonce des mesures

    en faveur de l'investissement

    Après le revers des départementales, le président de la République a dévoilé ce vendredi 3 avril plusieurs mesures en faveur de l'investissement lors de sa visite aux Forges de Trie-Château dans l'Oise.

    • NT avec l'AFP
    • Publié le 03/04/2015 | 11:37, mis à jour le 03/04/2015 | 11:53
    © Benoît Henrion

    © Benoît Henrion

    François Hollande a annoncé un "mécanisme (fiscal) exceptionnel pour soutenir dès aujourd'hui" l'investissement. Une mesure parmi d'autres dévoilées ce vendredi 3 avril, lors d'une visite d'entreprise dans l'Oise.

    "Toutes les entreprises qui décideront d'accélérer leurs projets, d'aller plus vite pour investir, se verront accorder un dispositif fiscal qui améliorera leur trésorerie et la rentabilité de l'opération", a déclaré le chef de l'Etat devant les salariés et les dirigeants des Forges de Trie-Château.

    Il a également déclaré que la France devrait avoir, pour pouvoir "créer de l'emploi", "des objectifs encore plus élevés" que 1% de croissance en 2015, alors que son Premier Ministre Manuel Valls avait dit espérer que la France atteigne 1,5% à la fin de l'année.



    © Benoît Henrion

    © Benoît Henrion



    "Notre économie redémarre. Les chiffres encore publiés ce matin le confirment. Mais redémarre encore lentement. On parle de plus de 1% de croissance en 2015. Mais enfin, nous devrions avoir des objectifs encore plus élevés et pour créer de l'emploi il faut avoir plus de 1% de croissance", a déclaré François Hollande lors de son discours.

    Le président de la République a assuré qu'un fonds de 500 millions d'euros, créé par les assureurs, pour investir dans le capital des entreprises, serait opérationnel dès le mois prochain.

    Il a par ailleurs affirmé que l'industrie avait un "avenir en France" et s'est engagé à y défendre les emplois. "S'il n'y a pas d'industrie, il n'y a pas de vitalité", a-t-il expliqué, reprenant la défense de la métallurgie française et "la lutte" pour le maintien des emplois, des thèmes rappelant le "redressement productif" des premières années de son mandat.


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  • La gauche ne pourra pas se contenter de rafistolages

    Paul Quinio

     

    <time>Publié le </time>30-03-2015à 20h16    lien

    Pour renouer avec l'électorat populaire séduit par le FN, les jeux d'appareils ne suffiront pas. La gauche a besoin d'un discours, d'un récit même, à la fois juste, cohérent et mobilisateur.

    François Hollande, Manuel Valls et Michel Sapin. (Michel Euler/AP/SIPA)François Hollande, Manuel Valls et Michel Sapin. (Michel Euler/AP/SIPA)

    <aside> </aside><aside id="js-article-inside-art"><section><header>

     

    </header></section></aside><aside id="js-article-inside-art"><section>À lire aussi< >Départementales : revivez les événements de la journée, minute par minuteTous les résultats du second tour des départementalesDépartementales : et si la Lozère ne basculait pas à gauche ?François Hollandeargumentera sans doute que sur tous ces sujets, depuis 2012, des impulsions ont été données, des inflexions enclenchées, des décisions prises. C'est sans doute vrai ici ou là. Mais les départementales prouvent la nécessité d'un discours, d'un récit même, à la fois juste, cohérent et mobilisateur, capable de ramener les électeurs perdus vers la politique. C'est le meilleur moyen qu'ils reviennent ensuite vers la gauche.

     

    Paul Quinio

     

    </section></aside>

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  • La réponse cinglante de Valls à Sarkozy: «Moi, je n'insulte pas les gens» (Vidéo)

     

     

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    </aside> Ça chauffe entre l’ancien président français et l’actuel Premier ministre.

     

     

    On en parle peu chez nous mais la France est en pleine campagne électorale depuis plusieurs semaines. Alors que le 2e tour des départementales aura lieu dimanche, les attaques fusent de toutes parts. Cible privilégiée de Nicolas Sarkozy, Manuel Valls a reçu une grande tribune sur la chaîne d'info en continu iTélé ce vendredi matin. Et le sujet a logiquement été abordé.

    Se contentant d'abord de déplorer la position du "ni ni" adoptée par Sarkozy, qui consiste à ne pas donner de consigne de vote pour les scrutins où le PS se retrouve face au FN, le Premier ministre s'est ensuite lâché après un extrait vidéo. Dans celui-ci, tourné lors d'un meeting tenu la veille, on peut voir l'ancien président, désormais patron de l'UMP, moquer le teint et la nervosité de Valls. "Dimanche, quand on voyait Manuel Valls tout rouge et Marine Le Pen toute blanche, l'un déçu, l'autre exalté, on se disait qu'on n'avait pas envie qu'ils conduisent le véhicule France. Parce qu'il faut du sang froid, de la réflexion..."

    "Mais c'est l'attitude qui est la mienne, qui est la nôtre", a d'abord répondu Valls posément, prenant notamment l'exemple de sa réaction, ainsi que celle du président François Hollande et du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve lors des attentats de Paris en janvier. Et d'enchaîner: "Pour moi, la politique, ce n'est pas ça, cela doit être un débat d'idées."

    Le fond plutôt que la forme, vraiment? Pas sûr au vu de la suite de la réponse... "Insulter les gens? Jamais! Je n'ai jamais traité quelqu'un de pauvre con. Je n'ai jamais dit qu'il fallait passer les banlieues au karcher. Quant à la nervosité, au sang froid, des leçons venant de Nicolas Sarkozy... Honnêtement, je pense que les Français ont déjà jugé, notamment en 2012." Vlan!


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