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Par marialis2.2 le 2 Septembre 2013 à 00:22
La lettre Q
lien
Quantitatif, qualitatif
Mais égrillard, concupiscent
Quoique finalement à l’esprit me revint
Presque immédiatement
Un passage des trois mousquetaires
Ou un quelconque pieux valet rêvait de la pourpre cardinalice
Et presque naturellement
Cette inattendue évocation littéraire et historique
Déclencha dans mon esprit, une étrange farandole
Commençant à Quintus tullius cicéro
Aussitôt chassé par le << Tu quoque filli >> de César
Lui-même balayé par le chevaleresque et épique moyen-âge,
Emporté au loin par le souffle des vents gonflant les voiles
Des caravelles parties en explorations, conquêtes maritimes
Et découverte des Amériques, Charles Quint,
Les iles britanniques et l’empire patiemment constitué
La conquête de l’ouest de Buffalo Bill et du pony express
Pour s’écraser aux pieds de la reine Pédauque
Et y mourir dans un petit matin glauque.
Décidemment ce q est bien surprenant,
Historique, conquérant, héroïque,
Hélas hérétique pourvoyeur de bûchers
Mis en équations par les plus grands savants
Mais aussi instrument cynique de nos plus bas instincts.
Décidemment étrange, quelque soit sa consistance
Contemplons-le de loin et laissons-le en paix….
7 commentaires -
Par marialis2.2 le 2 Septembre 2013 à 00:10
C'est la rentrée
Quand nous étions enfants, Domi
Elle arrivait avec Septembre, en catimini,
Portée par les vents mauvais, balayant le Midi.
Aujourd’hui nous avons grandi, pour nous plus de jeudi,
Mais il nous reste Domi et son site si bien nanti,
Elle revient avec Septembre, et se recrée l’alchimie,
Nous voilà à nouveau réunis, par la plume et par l’esprit
Partageant nos humbles oboles : nos créations et écrits…
Chacun attentif à l’Autre, prenant soin de lui et de ses soucis
Le soutenant avec constance, malgré les avanies….
Pour tout cela et plus encore : Merci Domi !
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Par marialis2.2 le 16 Août 2013 à 00:28
28 ans de Mariage.....
C et amour qui perdure à travers les années
H armonie par moment, à d’autres tempêtes déchainées
A ccroché dans nos cœurs comme un aiguillon planté
R oulé par le destin, parfois fourbu et déchiré,
L ’ombre de lui-même. Et pourtant, tout à coup, fièrement il renaît
E nvers et contre tout, il refait son entrée à grand renfort d'effets...
S ans prévenir, le voilà qui s’emballe, brille de milles feux et de tous ses attraits
E mbellit notre vie, nos corps et nos visages, fait de l’or de nos larmes séchées,
T ransforme le quotidien, tout redevient une fête, les couleurs ont changé…
M algré le temps qui passe, il revient doucement dans un chassé-croisé
A mants, amour, alliance, fantasme, délire de nos sens ravivés
R etour des minauderies oubliées, on fusionne avec l’Autre, enlacés,
Y eux dans les Yeux, que tue le quotidien, qui dans son coin veillait
L e retour des disputes, des mots vilains lancés et des cœurs déchirés
I l est déjà fini le temps de l’embellie, bien courte la fête espérée
S avourons chaque jour, comme un fruit qu’on déguste, à petites bouchées
E t sauvegardons ces moments si précieux où deux âmes sont liées….
Marialis
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Par marialis2.2 le 12 Août 2013 à 07:01
Une vague légère….
Une vague légère sur mon corps si pataud
La chaleur d’un soleil que j’avais oubliée
Et la fraîcheur de l’onde réveille mon envie, aussitôt,
Tout à coup, je m’élance et me voilà nageant, moi, la miraculée,
Profitant pleinement, de cette eau, mon alliée bienfaisante
Sur le dos, en crawlant, toute en rythme et contente,
Le lieu est magnifique, au loin la longue côte du « Cap Creu »
Autour, de jolies sternes chassent, plongent dans la vague
Flèches bien rôdées, élégantes, redoutables, efficaces
Et me voilà flottant dans ce balai étrange avec audace,
La mer est vivifiante : Ce corps, mon allié en souffrance,
Travaille sans broncher, retrouve les sensations de l’enfance
Et revenant de loin, à Gruissan, soudain jailli l’espoir !
Marialis
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Par marialis2.2 le 9 Août 2013 à 23:46
L’infidèle version corrigée
A cet instant précis, la joie qui illumine ton visage,
Me transperce le cœur, fait couler mon maquillage.
Je le savais pourtant, dans tes gestes journaliers,
Tes infinis sourires comblés et tes mots si distraits :
Tout me laissait penser, qu’une autre t’enlevait.
Et voilà le moment venu, il faut se séparer,
Tous ces jours, toutes ces nuits ne me sont plus comptées
L’autre a tissé sa toile et tu es englué.
Rien ne sert de se battre, l’oiseau est libéré,
Et moi je reste seule avec tous mes regrets.
Une scène, des cris m’auraient moins humiliée,
Ce silence poli, tes mots de pitié, et le bruit la porte refermée…
Tu t’en vas, tu cours vers des matins qui chantent et moi je reste là,
Détruite, crucifiée, gardant pourtant tête haute et chapeau bien bas
Me disant qu’un jour , peut-être, bientôt, mon tour reviendra.
Le matin sera tiède, à nouveau plein de milles senteurs
Et mon cœur aimera, sans réserve et sans peur….
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