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Par marialis2.2 le 17 Juin 2013 à 20:02
Le Pousse -Mégots
Pousse-mégots, peigne-culs, pisse-vinaigres
Longue est la litanie poussive
Des petits, des péteux, des pleutres et pétochards
Médiocres parfois puants, souvent piteux
Obscurs personnages
Insidieux comme pet sournois
Purulents comme plaie fétide
Pitoyables pantins et piètres humains
Non décidément
La lettre P, posée et puissante
Que dis-je triomphante
En aucun cas leurs sied
Ni même leur pernicieuse présence ne saurait accepter
Lujambo
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Par marialis2.2 le 17 Juin 2013 à 19:44
La lettre P
Chaque Parole est un engagement : elle sort du plus Profond de nous. Construite, élaborée ou sPontanée et rude, elle roule vers les autres et rebondit sur eux…
Dans un monde muet, où l’un ignore l’Autre, où l’un a Peur de l’Autre, l’acte de communiquer est une rébellion : il bouscule les codes, Pose la vérité, émet des hyPothèses, raisonne et conteste…AccePte aussi Parfois !
Par ce comPortement elle se fit de l’Ordre, est révolutionnaire, Porte souvent l’esPoir ou bien de doux aveux… Car elle se sait changeante : Pratique, méthodique ou rêveuse, romantique Par l’amour aPPelée ! Elle nous réunit aussi bien qu’elle nous séPare, lien secret à l’intérieur de nous, qui fait de nous des Hommes, Pour le meilleur et le Pire !
Elle Prend toutes les tonalités, toutes les couleurs, s’enroule autour de nous ou nous touche au cœur, d’un violent uPPercut…
Doit-elle être transmise ?... Socrate Pensait que Non, mais Platon a transmis…Depuis elle est un véhicule Pour toutes les Pensées : des Plus sombres aux Plus claires, éclatantes de Vérité !
On l’étudie, on la dissèque, on la construit Puis on la Propose… Alors vient le débat, l’échange et très vite la contradiction, la remise en cause !
On rePrend le raisonnement, cherche une solution…Que de temps perdu en sPéculations…
« Je Pense donc je suis » nous Propose Descartes et voilà, la Parole détrônée… Un autre nous dira que « le silence est d’or et la Parole d’argent »et voilà qu’elle perd beaucouP de sa valeur. La Pensée la détrône…
Pour un temPs, car Pour qu’une Pensée soit transmise elle a besoin du Livre ou bien de la Parole... Sinon elle reste vaine, enfermée dans l’esprit, prisonnière des mots !
Lorsqu’ elle se libère, elle revient plus forte :
« La Parole est au Peuple. La Parole du Peuple, c’est la Parole du souverain. »a dit Charles de Gaulle
Et voilà, en quelques mots elle redevient centrale…
Marialis
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Par marialis2.2 le 8 Juin 2013 à 00:42
La lettre O
Tout un monde Onirique, plein de belles Ombelles
Défile, déroulant devant moi, tout un tapis d’Odeurs
Me rappelant celle des fleurs juste après une Ondée,
A l’abri d’une Ombrelle, flânant désœuvrée
Ou la fraîcheur de l’Onde s’écoulant doucement,
Oasis bienfaitrice aux Ombrages charmants.
Puis la puissance insolente de l’Océan,
Porté par l’Odyssée et les Oracles anciens,
Offrande à notre Monde, que nous ne voyons pas
Tel Œdipe trompé, fils rejeté des siens
Que l’Olympe a choisi pour mieux forcer ses pas.
Un froissement de plume me rappelle l’Oiseau
Offrande de Beauté dans ce monde dominé par le chaos.
La Vie comme une Ogresse, tout comme l’Oiseleur
Nous enchaine à sa cage et calme nos ardeurs
Elle mange la clarté, ne nous laisse que l’Ombre
Odalisque promptement lassée de ses jouets cassés
Elle nous perd dans l’Obscur et le désenchanté…
Marialis
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Par marialis2.2 le 1 Juin 2013 à 15:51
Le Chant des Partisans
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu´on enchaîne?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c´est l´alarme.
Ce soir l´ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades!
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite!
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...
C´est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...
Ici chacun sait ce qu´il veut, ce qu´il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l´ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu´on enchaîne?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...Paroles : Joseph Kessel - Maurice Druon et musique Anna Marly
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Par marialis2.2 le 1 Juin 2013 à 13:39
LA LETTRE N
Ne pas vouloir, dire Non, revendiquer la Négation,
Et un acte desuet, sans écho, sans raison,
Dans une société où le oui est la Norme,
Où l’Être inconsistant se perd pour la forme,
Surfant sur la vague plutôt que de lutter
L’Homme refuse le combat, préfère la facilité
Nargue ceux qui se battent, pour mieux les contrôler
Nie la réalité, préfère encore rêver à d’autres vérités…
Mais la Nature est têtue et revient à la charge
Positionne ses pions et attend à l’affût, en marge
A la première désillusion, lourde de Non sens,
Habillée de violence et de rage, sans Nuances…
La Négation reprend alors toute sa valeur, sa force,
Elle enfonce les portes, Nageant vers d’autres cieux,
Plus porteurs d’avenir ! Naïvement alors, elle s’efforce
De bâtir un Monde Nouveau, si fragile et précieux
Qui Né tout encombré d’espoirs et de projets,
Portant si Naturellement, tranquille, facétieux,
Les tables de la loi d’un univers rêvé…
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