• Le Pousse -Mégots

     

     

    Pousse-mégots, peigne-culs, pisse-vinaigres

    Longue est la litanie poussive

    Des petits, des péteux, des pleutres et pétochards

    Médiocres parfois puants, souvent piteux

    Obscurs personnages

    Insidieux comme pet sournois

    Purulents comme plaie fétide

    Pitoyables pantins et piètres humains

    Non décidément

    La lettre P, posée et puissante

    Que dis-je triomphante

    En aucun cas leurs sied

    Ni même leur pernicieuse présence ne saurait accepter

     

     

     

     

     

                                                                   Lujambo


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  • La lettre P

    Chaque  Parole est un engagement : elle sort du plus Profond de nous. Construite, élaborée ou sPontanée et rude, elle roule vers les autres et rebondit sur eux…

     Dans un monde muet, où l’un ignore l’Autre, où l’un a Peur de l’Autre, l’acte de communiquer est une rébellion : il bouscule les codes, Pose la vérité, émet des hyPothèses, raisonne et conteste…AccePte aussi Parfois !

    Par ce comPortement elle se fit de l’Ordre, est révolutionnaire, Porte souvent l’esPoir ou bien de doux aveux… Car elle se sait changeante : Pratique, méthodique ou rêveuse, romantique Par l’amour aPPelée ! Elle nous réunit aussi bien qu’elle nous séPare, lien secret à l’intérieur de nous, qui fait de nous des Hommes, Pour le meilleur et le Pire !

    Elle Prend toutes les tonalités, toutes les couleurs, s’enroule autour de nous ou nous touche au cœur, d’un violent uPPercut…

    Doit-elle être transmise ?... Socrate Pensait que Non, mais Platon a transmis…Depuis elle est un véhicule Pour toutes les Pensées : des Plus sombres aux Plus claires, éclatantes de Vérité !

    On l’étudie, on la dissèque, on la construit  Puis  on la Propose… Alors vient le débat, l’échange et très vite la contradiction, la remise en cause !

    On rePrend le raisonnement, cherche une solution…Que de temps perdu en sPéculations…

    « Je Pense donc je suis » nous Propose Descartes et voilà, la Parole détrônée… Un autre nous dira que « le silence est d’or et la Parole d’argent »et voilà qu’elle perd beaucouP de sa  valeur. La Pensée la détrône…

    Pour un temPs, car Pour qu’une Pensée  soit transmise elle a besoin du Livre ou bien de la Parole... Sinon elle reste vaine, enfermée dans l’esprit, prisonnière des mots !

    Lorsqu’ elle se libère, elle revient plus forte :

     « La Parole est au Peuple. La Parole du Peuple, c’est la Parole du souverain. »a dit  Charles de Gaulle

    Et  voilà, en quelques mots elle redevient centrale…

    Marialis


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  • La lettre O

    Tout un monde Onirique, plein de belles Ombelles

    Défile, déroulant devant moi, tout un tapis  d’Odeurs

    Me rappelant celle des fleurs juste après une Ondée,

    A l’abri  d’une Ombrelle, flânant désœuvrée

    Ou la fraîcheur de l’Onde s’écoulant doucement,

    Oasis bienfaitrice aux Ombrages charmants.

    Puis la puissance insolente  de l’Océan,

    Porté par l’Odyssée et les Oracles anciens,

    Offrande à notre Monde, que nous ne voyons pas

    Tel  Œdipe trompé, fils rejeté des siens

    Que l’Olympe a choisi pour mieux forcer ses pas.

    Un froissement de plume me rappelle l’Oiseau

    Offrande de Beauté dans ce monde dominé par le chaos.

    La Vie comme une Ogresse, tout comme l’Oiseleur

    Nous enchaine à sa cage et calme nos ardeurs

    Elle mange la clarté, ne nous laisse que l’Ombre

    Odalisque promptement lassée de ses jouets cassés

    Elle nous perd dans l’Obscur et le désenchanté…

    Marialis


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  • Le Chant des Partisans

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    Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
    Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu´on enchaîne?
    Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c´est l´alarme.
    Ce soir l´ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

    Montez de la mine, descendez des collines, camarades!
    Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
    Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite!
    Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...

    C´est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
    La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
    Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
    Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

    Ici chacun sait ce qu´il veut, ce qu´il fait quand il passe.
    Ami, si tu tombes un ami sort de l´ombre à ta place.
    Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
    Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...

    Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu´on enchaîne?
    Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
    Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...

     

    Paroles : Joseph Kessel - Maurice Druon et musique Anna Marly

     


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  • LA LETTRE N

    Ne pas vouloir, dire Non, revendiquer la Négation,

    Et un acte desuet, sans écho, sans raison,

    Dans une société où le oui est la Norme,

    Où l’Être inconsistant se perd pour la forme,

    Surfant  sur la vague plutôt que de lutter

    L’Homme refuse le combat, préfère  la facilité

    Nargue ceux qui se battent, pour mieux les contrôler

    Nie la réalité, préfère encore rêver à d’autres vérités…

    Mais la Nature est têtue et revient à la charge

    Positionne ses pions et attend à l’affût, en marge

    A  la première désillusion, lourde de Non sens,

    Habillée de violence et de rage,  sans Nuances…

     La Négation reprend alors  toute sa valeur, sa force,

    Elle enfonce les portes, Nageant vers d’autres cieux,

    Plus porteurs d’avenir ! Naïvement alors, elle s’efforce

     De bâtir un Monde Nouveau, si fragile et précieux

    Qui Né tout encombré d’espoirs et de projets,

    Portant si Naturellement, tranquille, facétieux,

    Les tables de la loi d’un univers rêvé…


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