• Irak: Maliki va reconnaître sa défaite

    face au nouveau Premier ministre

     

    Créé le 14/08/2014 à 22h13 -- Mis à jour le 14/08/2014 à 22h15
    <aside>Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, le 23 juin 2014 à Bagdad

    Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, le 23 juin 2014 à Bagdad BRENDAN SMIALOWSKI AFP

    </aside>

    MONDE - Le Premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki va annoncer qu'il renonce à rester au pouvoir...

    Le Premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki va annoncer qu'il renonce à rester au pouvoir et qu'il soutient son successeur, Haïdar al-Abadi, lors d'une prochaine allocution télévisée, a déclaré jeudi soir son porte-parole.

    «M. Maliki va retirer sa plainte contre le président [de la République Fouad Massoum] et va soutenir le Premier ministre désigné», a déclaré Ali Moussaoui.


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  • Irak: «Entre 4.000 et 5.000 Yazidis» dans les montagnes de Sinjar

     

    Créé le 14/08/2014 à 21h28 -- Mis à jour le 14/08/2014 à 21h30
    <aside>Des familles irakiennes déplacées de la communauté yazidi sur la frontière irako-syrienne dans le nord de l'Irak, le 11 aout 2014

    Des familles irakiennes déplacées de la communauté yazidi sur la frontière irako-syrienne dans le nord de l'Irak, le 11 aout 2014 AHMAD AL-RUBAYE AFP

    </aside>

    MONDE - Ils ont cherché refuge dans les montagnes de Sinjar face à l'avancée des extrémistes sunnites de l'Etat islamique...

    Entre 4.000 et 5.000 membres de la minorité yazidie se trouvent actuellement dans les montagnes de Sinjar, au nord de l'Irak, où ils ont cherché refuge face à l'avancée des extrémistes sunnites de l'Etat islamique, a annoncé le Pentagone jeudi.

    La vingtaine de Bérets verts américains envoyés sur place la veille a pu estimer cette population «entre 4.000 et 5.000» personnes, mais, a souligné le contre-amiral John Kirby, «un certain nombre d'entre eux, peut-être 2.000, vivent là-bas et ne veulent pas nécessairement partir».

     20 minutes avec AFP

     

     

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  • Irak: appuis massifs au Premier ministre désigné, crash d'un hélicoptère

    d'aide humanitaire

    lien Image fournie par les bureaux de la présidence irakienne le 11 août 2014, montre le président irakien Fouad Massoum (2e g) serrant la main de Haidar al-Abadi désormais son 1er ministre successeur de Nouri al- Maliki

     

    Image fournie par les bureaux de la présidence irakienne le 11 août 2014, montre le président irakien Fouad Massoum (2e g) serrant la main de Haidar al-Abadi désormais son 1er ministre successeur de Nouri al- Maliki - PRÉSIDENCE IRAKIENNE Bagdad 

     

    - Le Premier ministre désigné d'Irak Haïdar al-Abadi a obtenu mardi un soutien massif de la communauté internationale qui l'a pressé de former rapidement un gouvernement d'unité susceptible de faire face à l'offensive jihadiste et sortir le pays du chaos.



    La crise humanitaire s'aggravant dans le nord du pays, les Occidentaux s'employaient à augmenter l'aide aux minorités chrétienne et yazidie chassées de leurs villes par les jihadistes de l'Etat islamique (EI) qui se sont emparés depuis le 9 juin de pans entiers du territoire au nord, à l'ouest et à l'est de Bagdad.

    Un hélicoptère irakien transportant des déplacés yazidis et de l'aide humanitaire s'est écrasé peu après son décollage dans les monts Sinjar, selon des officiers. La députée yazidie Vian Dakhil, devenue le visage de sa communauté pour avoir évoqué en larmes le sort des déplacés, a été blessée dans le crash, de même qu'une journaliste du New York Times et un photographe freelance. Le pilote a été tué.

    Après l'ONU, les Etats-Unis, l'Union européenne, la France et la Grande-Bretagne, les voisins iranien chiite et saoudien sunnite ont salué la nomination lundi de M. Abadi par le président Fouad Massoum. La Ligue des Etats arabes s'en est également félicitée.

    Washington a aussitôt exhorté M. Abadi, qui a en principe jusqu'au 10 septembre pour nommer ses ministres, à former dès que possible son gouvernement et à l'élargir à toutes les forces politiques dans un pays longtemps déchiré par les divisions confessionnelles.

    Pour le président Barack Obama, ce cabinet doit unir le pays dans la lutte contre l'EI. Et pour les aider dans cette lutte, Washington a transféré des armes aux combattants kurdes qui tentent de repousser les jihadistes dans le nord.

    - Maliki 'fini politiquement' -

    Après avoir été poussé vers la sortie par les Etats-Unis, le Premier ministre sortant Nouri al-Maliki, qui a contesté cette nomination, a aussi perdu le soutien d'un autre allié, le voisin chiite iranien.

    Lundi, M. Maliki a dénoncé la nomination de M. Abadi, un ancien proche, comme une violation de la Constitution menée selon lui avec le soutien des Etats-Unis.

    Mais même s'il cherche à s'agripper à son poste après huit ans au pouvoir, M. Maliki semble avoir bel et bien perdu sa bataille après avoir été lâché de toutes parts, ses détracteurs comme ses anciens alliés imputant le chaos dans le pays à sa politique d'exclusion des sunnites et à son autoritarisme.

    C'est cette marginalisation de la minorité sunnite dans un pays majoritairement chiite qui a alimenté l'offensive des jihadistes, accusent-ils. Selon une règle non écrite en Irak, le poste de Premier ministre, la plus haute charge du pays, revient à un chiite.

    Maliki est fini politiquement, estime Hayder al-Khoei, chercheur associé au think-tank Chatam House. Cependant, nuance-t-il, il bénéficie d'un vaste réseau au sein des forces de sécurité; il a des hommes aux renseignements, des officiers de sécurité qui lui doivent leurs emplois.

    Mais M. Maliki, qui reste commandant en chef des forces armées jusqu'à la prestation de serment de son successeur, s'est empressé de demander aux forces armées de rester à l'écart de la crise politique.

    Comme d'ailleurs le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon qui a jugé impératif que les forces de sécurité n'interviennent pas dans le processus politique.

    - Déshydratés et épuisés -

    Dans ce contexte qui reste explosif, les forces armées étaient déployées en force à Bagdad, aux abords de positions stratégiques.

    Plus au nord, les Etats-Unis, impliqués pour la première fois militairement en Irak depuis le retrait de leurs troupes fin 2011, ont mené des frappes aériennes sur des positions jihadistes pour le 5e jour consécutif, notamment près de Sinjar, bastion de la minorité yazidie tombé aux mains de l'EI le 3 août.

    L'objectif des frappes est de protéger le personnel américain à Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, et éviter un éventuel génocide selon M. Obama.

    L'avancée des jihadistes a jeté des centaines de milliers de personnes sur les routes, notamment des chrétiens chassés de Mossoul et de Qaraqosh, mais aussi des dizaines de milliers de membres de la minorité kurdophone et non musulmane des Yazidis.

    De 20.000 à 30.000 membres de la communauté yazidie restent piégées par l'insécurité dans les montagnes de Sinjar, sans nourriture, sans eau et sans abri, selon le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés. Des milliers d'autres, épuisés et déshydratés, ont réussi à rejoindre le Kurdistan via la Syrie.

    Les frappes sont accompagnées de largages humanitaires américain et britannique. Paris a aussi envoyé de l'aide.

    Mais ces actions ont été jugées insuffisantes par des experts de l'ONU pour les droits de l'homme qui ont appelé la communauté internationale à prendre d'urgence toutes les mesures possibles pour empêcher une atrocité de masse et un génocide potentiel.

    La Commission européenne a entretemps débloqué cinq millions d'euros d'aide aux déplacés et réfléchit aux moyens de coordonner l'aide humanitaire. La France et l'Italie plaident pour une réunion ministérielle d'urgence des 28 pour parler de la livraison éventuelle d'armements aux Kurdes irakiens.


    (©AFP / 12 août 2014 20h25)


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    Irak: un nouveau Premier ministre pour sortir de la crise, Maliki écarté

    AFP<time datetime="2014-08-11T15:27:58" itemprop="datePublished"> 11 AOÛT 2014 À 15:27 </time>(MIS À JOUR : <time datetime="2014-08-11T18:51:29" itemprop="dateModified">11 AOÛT 2014 À 18:51</time>)
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    Haïdar al-Abadi, en 2009 à Bagdad

    <figcaption itemprop="description">Haïdar al-Abadi, en 2009 à Bagdad (Photo Sabah Arar. AFP)</figcaption></figure>
     
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    L’Irak s’apprête à tourner la page du très contesté Nouri al-Maliki, avec la nomination lundi d’un nouveau Premier ministre qui aura la tâche titanesque de sortir le pays de la guerre avec les jihadistes et de le sauver de l’éclatement.

    Les Etats-Unis, impliqués pour la 1ère fois militairement en Irak depuis le retrait de leurs troupes fin 2011, ainsi que l’Union européenne, la Grande-Bretagne et la France ont aussitôt félicité le Premier ministre désigné Haïdar al-Abadi qui a désormais 30 jours pour former un gouvernement appelé à inclure toutes les forces politiques du pays.

    Abadi veut former «rapidement» un gouvernement «ouvert» a indiqué la Maison Blanche.

    Aucune réaction n’a pu être obtenue dans l’immédiat auprès des services de M. Maliki, qui dirigeait le gouvernement depuis 2006 et cherchait coûte que coûte à rester au pouvoir malgré les violentes critiques contre sa politique confessionnelle, qui a aliéné la minorité sunnite, et son autoritarisme.

    Alors que M. Maliki a le soutien d’un grand nombre d’officiers au sein des forces armées, le représentant spécial de l’ONU à Bagdad, Nickolay Mladenov, a appelé les forces irakiennes à «s’abstenir d’agir de manière à interférer dans les questions liées au transfert démocratique de l’autorité politique».

    Les forces spéciales, la police et l’armée se sont déployées en force aux abords de positions stratégiques dans Bagdad, où les grandes artères étaient bouclées, des ponts fermés, et la Zone verte, abritant les institutions clés, encore plus protégée que d’ordinaire.

    «Le pays est entre vos mains», a dit le président Fouad Massoum en nommant M. Abadi. Ce dernier venait d’être choisi par l’Alliance nationale, le bloc parlementaire chiite, comme son candidat, le poste de Premier ministre revenant à un chiite selon une règle non écrite.

     

    - Des armes pour les forces kurdes -

     

    Dès l’annonce de cette nomination, des partisans de M. Maliki ont manifesté sur une place de Bagdad pour protester contre l’éviction de leur favori. En revanche, dans un quartier sunnite de la ville de Baqouba, au nord de Bagdad, des tirs de joie ont été entendus.

    La formation d’un gouvernement d’union est réclamée à cor et à cri par la communauté internationale pour faire face à l’offensive lancée le 9 juin par les jihadistes sunnites de l’Etat islamique (EI) qui continuent de s’emparer de pans de territoires en Irak et de mener des exactions contre les minorités religieuses, poussant à l’exode des centaines de milliers de personnes.

    Né en 1952, M. Abadi est membre du parti Dawa de M. Maliki et est considéré comme un proche du chef du gouvernement sortant.

    La coalition de M. Maliki -l’Etat de droit-, qui fait partie de l’Alliance nationale, avait remporté les législatives d’avril. Et M. Maliki estimait être le mieux placé pour un 3e mandat.

    Encore dimanche soir, il a accusé Fouad Massoum d’avoir violé la Constitution en retardant la nomination d’un Premier ministre et annoncé son intention de porter plainte contre lui. Mais dans cette bataille, M. Maliki a perdu de précieux alliés, américains ou membres de son propre parti.

    Le vice-président américain Joe Biden a jugé la nomination d’un nouveau Premier ministre comme «une étape cruciale» et réitéré les appels à la «formation rapide d’un nouveau gouvernement plus ouvert qui sera en mesure de répondre aux inquiétudes légitimes de tous les Irakiens».

    Même son de cloche de la part des présidents français, François Hollande, et turc, Recep Tayyip Erdogan, qui ont souhaité, au cours d’un entretien téléphonique que le nouveau Premier ministre, Haïdar al-Abadi, «puisse rapidement former un gouvernement d’union nationale».

    Surtout que Washington a décidé, après de fortes hésitations, de venir en aide aux Irakiens en lançant depuis vendredi des frappes avec des avions et des drones contre des positions jihadistes dans le nord irakien, pour contrer leur avancée en direction du Kurdistan irakien et protéger le consulat américain d’Erbil, la capitale de cette région autonome.

    Le département d’Etat américain a aussi annoncé des livraisons d’armes aux forces kurdes, commencées la semaine dernière.

     

    - Situation humanitaire catastrophique -

     

    Une réunion extraordinaire des ambassadeurs des pays de l’Union européenne a en outre été convoquée mardi à Bruxelles pour examiner les moyens de contrecarrer l’avancée de l’EI.

    Contrairement à sa position sur la Syrie, le Vatican approuve de facto les frappes américaines contre les jihadistes pour protéger les minorités de l’Irak, au nom d’un péril exceptionnellement grave.

    L’armée irakienne a échoué jusque-là à défaire les jihadistes qui se sont emparés de pans entiers du territoire dans l’ouest, l’est et le nord du pays, sans rencontrer de grande résistance.

    Dans le Nord, les forces kurdes, sous pression financière et militaire, ont dû fuir devant l’EI.

    Les jihadistes en ont profité pour s’approcher à une quarantaine de km d’Erbil, et s’emparer du barrage de Mossoul, le plus grand du pays.

    Les frappes américaines ont néanmoins permis aux peshmergas de reprendre les villes de Makhmour et Gwer, mais ils ont perdu Jalawla, à 130 km au nord-est de Bagdad.

    La situation humanitaire est catastrophique: des centaines de milliers de personnes ont été jetées sur les routes dont de nombreux chrétiens chassés de Mossoul, deuxième ville du pays, et de la localité chrétienne de Qaraqosh, prises par l’EI.

    La minorité kurdophone et non musulmane des Yazidis est également menacée depuis la prise de Sinjar, l’un de ses bastions. Réfugiés dans les arides montagnes environnantes, des milliers de Yazidis tentent de survivre entre la famine et les jihadistes, sous des chaleurs pouvant dépasser les 50°.

    Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont largué des vivres aux populations en détresse. Paris a également envoyé de l’aide.

    AFP

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  • Libye: l'incendie continue de ravager

    des réservoirs de carburant

     

    Créé le 29/07/2014 à 12h21 -- Mis à jour le 29/07/2014 à 23h01    lien 
    •  
    <aside>Un incendie ravageant un immense dépôt de stockage d'hydrocarbures près de Tripoli le 28 juillet 2014

    Un incendie ravageant un immense dépôt de stockage d'hydrocarbures près de Tripoli le 28 juillet 2014 

    MOHAMED ELBOSIFI AFP

    </aside>

    Tripoli - Un incendie ravageait mardi pour la troisième journée consécutive un immense dépôt de stockage d'hydrocarbures à Tripoli, provoqué par des combats entre milices rivales, les autorités impuissantes ayant demandé de l'aide à l'étranger.

    Parallèlement, des combats avaient lieu à Benghazi, dans l'est du pays, où un avion militaire engagé dans des affrontements au côté d'un général dissident contre des groupes islamistes s'est écrasé.

    Dans la capitale, un député et ancien vice-Premier ministre, Mustapha Abou Chagour, a en outre été enlevé par un groupe armé, selon un proche.

    Face à ce chaos, la France a annoncé son intention d'évacuer ses ressortissants de Libye par voie maritime, après la décision de plusieurs Etats occidentaux dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas d'évacuer leur personnel diplomatique.

    La Bulgarie et le Canada ont appelé à leur tour mardi leurs ressortissants de quitter ce pays.

    Depuis la chute en octobre 2011 du régime de Mouammar Kadhafi après huit mois de rébellion soutenue par les Occidentaux, les autorités libyennes ne parviennent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi en Libye, en l'absence d'une armée et d'une police régulières bien entraînées.

    Après une matinée calme, les combats entre milices rivales ont repris sur la route de l'aéroport de Tripoli, après avoir fait au moins une centaine de morts et 400 blessés depuis le 13 juillet.

    Ce sont des roquettes tirées durant ces combats qui ont touché dimanche un important dépôt de stockage d'hydrocarbures, situé à proximité, y provoquant un énorme incendie.

    Face à l'impuissance des pompiers libyens à maîtriser le feu, en partie en raison des combats, le gouvernement a lancé un appel à l'aide à l'étranger.

    Tripoli a annoncé que l'Italie devait envoyer sept avions de lutte contre les incendies et des équipes techniques, mais le ministère italien des Affaires étrangères a démenti, indiquant qu'il continuait à étudier les différentes options compte tenu de la situation sécuritaire sur le site.

     

    - Crainte d'une 'catastrophe' -

    Le dépôt de stockage en feu contient au total plus de 90 millions de litres de carburant, ainsi qu'une cuve de gaz ménager.

    Les autorités ont annoncé que l'incendie était «hors de contrôle» et dit craindre «une catastrophe humaine et environnementale aux conséquences difficiles à prévoir».

    La France a confirmé avoir reçu, elle aussi, une demande d'aide mais souligné que «les violences dans la capitale rendent très difficile l’accès à la zone concernée».

    Le gouvernement a de nouveau appelé à «un cessez-le feu pour permettre aux équipes techniques et aux avions d'éteindre l'incendie le plus rapidement possible».

    Les affrontements autour de l'aéroport ont éclaté après une attaque menée par des combattants islamistes et d'ex-rebelles de la ville de Misrata (200 km à l'est de Tripoli) qui tentent de chasser de l'aéroport leurs anciens compagnons d'armes venus de la ville de Zenten.

    Considérés comme le bras armé de la mouvance libérale, les ex-rebelles de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli) contrôlent l'aéroport de Tripoli et plusieurs autres sites militaires et civils du sud de la capitale.

    Toutes les tentatives de médiation du gouvernement pour mettre fin aux combats, ont échoué jusqu'ici. Les espoirs se tournent désormais vers le nouveau Parlement, issu des élections du 25 juin, qui pourrait imposer un arrêt des combats.

     

    - Crash d'un avion militaire -

    Mais des incertitudes planent déjà sur la capacité des élus à se réunir à Benghazi, théâtre d'affrontements quasi-quotidiens.

    Une quarantaine de personnes y ont été tuées durant le week-end dans de nouveaux combats entre l'armée et des milices islamistes.

    Par ailleurs, mardi, un avion militaire engagé dans d'autres combats s'est écrasé dans cette même ville. Le pilote, qui a sauté en parachute, est «sain et sauf», a précisé à l'AFP le général Sagr Al-Jerouchi, «chef des opérations des forces aériennes» loyales au général dissident Khalifa Haftar.

    M. Al-Jerouchi n'était pas toutefois en mesure de préciser si l'avion avait été abattu par les islamistes.

    Le général Haftar mène depuis le 16 mai une opération contre les groupes «terroristes» à Benghazi. Il est accusé par ses détracteurs de mener un coup d'Etat.

    Benghazi, berceau de la révolte de 2011 est le théâtre d'affrontements quasi-quotidiens avec des groupes radicaux, dont Ansar Asharia, classé par Washington organisation terroriste.

     © 2014 AFP

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