• L'armée américaine largue des armes aux Kurdes près de Kobané

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2014-10-20T05:46:42+02:00" itemprop="datePublished">20.10.2014 à 05h46</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-10-20T06:04:14+02:00" itemprop="dateModified">20.10.2014 à 06h04 b</time>lien 

     

    L'armée américaine a largué des armes, des munitions et du matériel médical aux Kurdes de Syrie, près de Kobané, à la frontière turque, a annoncé dimanche 19 octobre le centre de commandement américain pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (CentreCom). C'est la première fois que Washington procède à une telle opération.

    Un avion cargo C-130 a effectué plusieurs largages de matériels fournis par les autorités kurdes d'Irak pour permettre aux assiégés de résister à l'offensive du groupe Etat islamique (EI) contre la ville, précise le Centcom dans un communiqué. Une initiative qui pourrait déplaire à Ankara.

    Lire aussi : Six questions sur la bataille de Kobané

    « ORGANISATION TERRORISTE »

    Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux pressent la Turquie de participer plus directement à la lutte contre l'EI à Kobané, mais le gouvernement est réticent à l'idée d'intervenir militairement contre les djihadistes.

    Lire aussi (édition abonnés) : Le malaise persiste entre Washington et Ankara sur la Syrie

    Le président Recep Tayyip Erdogan, qui s'est engagé à renforcer la lutte contre le groupe sunnite, a encore rejeté dimanche les appels à ce que son pays fournisse des armes aux combattants kurdes en Syrie.

    Lire aussi : Les raisons de la défiance de la Turquie envers les Kurdes de Kobané

    Il accuse le principal parti kurde dans le pays (PYD) d'être une « organisation terroriste » liée au PKK turc, qui mène depuis 30 ans une insurrection pourréclamer l'autonomie du sud-est de la Turquie.  Le département d'Etat avait révélé jeudi que des responsables américains avaient rencontré le week-end précédent pour la première fois des membres du PYD.

    Par ailleurs, selon le Centcom, onze frappes ont été menées sur Kobané, samedi et dimanche, pour aider les combattants kurdes à repousser une nouvelle tentative de l'EI de couper leurs lignes d'approvisionnement depuis la Turquie. Jusqu'à présent, les forces américaines ont mené plus de 135 frappes aériennes contre l'EI à Kobané.


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  • Syrie: les Kurdes repoussent un nouvel assaut de l'EI pour isoler Kobané

    • 19.10.2014
    • | 07:27
    • | PAR FULYA OZERKAN AVEC RITA DAOU À BEYROUTH
    AFP
    Des blindés de l'armée turque prennent position face à la ville syrienne de Kobané le 18 octobre 2014AFP
    Mursitpinar (Turquie) (AFP)

    Les forces kurdes ont repoussé samedi à Kobané un nouvel assaut du groupe Etat islamique (EI) visant à couper la ville syrienne de la frontière turque, alors que l'armée en Irak voisin tentait de gagner du terrain face aux jihadistes.

    La coalition internationale dirigée par les Etats-Unis a mené 25 raids en 48 heures contre ce groupe sunnite responsable d'atrocités en Syrie et en Irak, visant notamment ses positions près de Kobané et des infrastructures pétrolières sous son contrôle.

    Tout en parlant de signes "encourageants" à Kobané, où la progression des jihadistes a été freinée, Washington a souligné que les raids pourraient ne pas empêcher sa chute et répété que "la priorité des Etats-Unis" était l'Irak où l'armée est toujours à la peine face aux jihadistes surtout dans l'ouest.

    Plusieurs obus de mortier ont visé le poste-frontière syrien tout près du côté nord de Kobané, unique route d'approvisionnement pour les combattants kurdes et seule voie de sortie pour les civils, a indiqué à l'AFP le responsable kurde, Idris Nassen.

    Trois obus ont touché le territoire turc, l'un d'eux à côté d'une colline où est stationnée l'armée d'Ankara à environ un km du front de Kobané, selon un correspondant de l'AFP sur place.

    AFP

    © AFP

    Des membres présumés du groupe Etat islamique sur une colline à l'ouest de Kobané, en Syrie le 18 octobre 2014

    Au total, 26 obus tirés par l'EI sont tombés sur les quartiers nord de Kobané et à proximité de la frontière, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    Malgré ce bombardement, la principale milice kurde syrienne des YPG (Unités de protection du peuple) a réussi à repousser l'assaut jihadiste lancé depuis l'est pour atteindre le poste-frontière, a déclaré M. Nassen. L'EI "veut progresser pour (le) contrôler, mais les YPG ripostent".

    Devenue le symbole de la résistance face à l'EI, la ville de Kobané, dans le nord syrien, est assiégée par les jihadistes au sud, à l'est et à l'ouest.

    - Infrastructures pétrolières visées -

    Face à la résistance acharnée des forces kurdes et aux frappes de la coalition -plus de 100 depuis fin septembre-, l'EI, qui a subi de lourdes pertes, a envoyé des renforts à Kobané "en hommes, munitions et équipements" depuis les provinces d'Alep et de Raqa (nord), son bastion en Syrie, selon l'OSDH.

    Depuis le 16 septembre, "la bataille de Kobané", a provoqué environ 700 morts selon l'OSDH et poussé à la fuite plus de 300.000 personnes, dont plus de 200.000 en Turquie et des milliers en Irak.

    AFP

    © AFP

    La bataille pour Kobané

    Les frappes ont en outre visé des infrastructures pétrolières contrôlées par l'EI en Syrie, afin de "dérégler ses sources de financement", selon l'armée américaine.

    La contrebande de pétrole est l'une des principales sources de financement des jihadistes qui, selon des experts, pourraient amasser entre un à trois millions de dollars par jour grâce à sa revente à des intermédiaires.

    L'EI, dont la montée en puissance a été favorisée par la guerre civile qui ravage la Syrie depuis mars 2011, combat sur d'autres fronts, notamment à Deir Ezzor (est) et près d'Alep contre les forces du régime, ainsi que contre les Kurdes à Hassaka (nord-est).

    - Gouvernement irakien au complet -

    En Irak, où l'EI contrôle de vastes territoires, les frappes ont visé des positions jihadistes près de Baïji (au nord de Bagdad), où se trouve la principale raffinerie de pétrole et autour du barrage stratégique de Mossoul (nord).

    Alors que l'armée peine à repousser les jihadistes, le Parlement a approuvé les nominations du député sunnite Khaled al-Obaidi à la Défense, et de Mohammed al-Ghabbane, du bloc chiite Badr, à l'Intérieur.

    Ces nominations, qui permettent au pays d'avoir enfin un gouvernement au complet, ont été saluées par le secrétaire d'Etat américain John Kerry qui a salué "un pas en avant très positif".

    AFP

    © AFP

    Des Kurdes Peshmergas désamorcent une mine posée par le groupe Etat islamique près d'Arbil le 18 octobre 2014

    "Il s'agissait de postes cruciaux à attribuer dans le cadre des efforts contre l'EI", a-t-il dit.

    Tentant de gagner du terrain, les forces irakiennes ont lancé vendredi plusieurs offensives, dans la région de Tikrit au nord de Bagdad, et dans trois secteurs de Ramadi, partiellement contrôlé par l'EI, dans la province occidentale d'Al-Anbar.

    L'Espagne apportera son soutien en Irak où elle enverra 300 militaires à la fin de l'année pour former des troupes irakiennes aux opérations spéciales, au déminage et au maniement d'explosif, a annoncé samedi le ministre espagnol de la Défense Pedro Morenes à Washington où il a rencontré vendredi son homologue américain Chuck Hagel.

    Les forces américaines pourront également utiliser les bases de Moron et Rota dans le sud de l'Espagne pour le déploiement de ses opérations dans le Nord de l'Irak.

    Accusé de crimes contre l'Humanité, l'EI qui compte des dizaines de milliers de combattants dont de nombreux étrangers y compris occidentaux, est responsable de terribles exactions -viols, rapts, exécutions, décapitations- dans le "califat" qu'il a proclamé sur les vastes régions sous son contrôle en Irak et en Syrie.

    Pour lutter contre ce groupe, qualifié de "cancer" par le président Barack Obama, les Etats-Unis ont exclu l'envoi de troupes au sol, mais cherchent à renforcer l'armée et les forces kurdes en Irak, ainsi que la rébellion et les Kurdes en Syrie.

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  • Irak: Le Parlement britannique donne son feu vert à des frappes contre l'EI

     

    Créé le 26/09/2014 à 18h28 -- Mis à jour le 26/09/2014 à 19h10    lien 
    • Les frappes aériennes se poursuivent en Irak.
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    Les frappes aériennes se poursuivent en Irak. A.AL-RUBAYE / AFP

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    TERRORISME - La motion a été adoptée à une très large majorité...

    Les députés britanniques réunis en session extraordinaire ont adopté vendredi après-midi à une très large majorité une motion du gouvernement autorisant le recours aux frappes aériennes en Irak contre le groupe Etat Islamique (EI).

    Ce texte officialise le ralliement des Britanniques à la coalition militaire internationale qui lutte, sous la houlette des Américains, contre le groupe extrémiste sunnite. Il a été adopté par 524 députés, alors que 43 ont voté contre.

    Pas de soldat sur le terrain

    Cette motion autorise «l'usage des frappes aériennes» dans le cadre d'un soutien requis par le gouvernement irakien et stipule que Londres «ne déploiera aucun soldat britannique dans les zones de combat».

    Vendredi matin, le ministre des Affaires étrangères Philip Hammond avait indiqué que six chasseurs-bombardiers Tornado de la Royal Air Force, basés à Chypre, contribueraient aux raids de la coalition en cas de vote positif.

    Six appareils équipés de bombes

    Les six appareils, équipés de bombes guidées laser et de missiles effectuent déjà des opérations de surveillance et sont désormais susceptibles d'entrer très rapidement en action.

    L'adoption de la motion ne faisait guère de doute, le Premier ministre britannique David Cameron s'étant assuré, avant son introduction devant la Chambre des communes, du soutien du chef de l'opposition travailliste, Ed Miliband.

    David Cameron avait longuement déminé le terrain pour s'éviter un nouveau camouflet: il y a treize mois, les députés avaient mis leur veto à des représailles militaires contre le régime syrien de Bachar al-Assad accusé d'avoir eu recours à des armes chimiques.

     20 minutes avec AFP

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    La coalition bombarde des raffineries contrôlées par l'EI en Syrie

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2014-09-24T23:20:54+02:00" itemprop="datePublished">24.09.2014 à 23h20</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-09-25T00:31:47+02:00" itemprop="dateModified">25.09.2014 à 00h31</time>

    lien Le Pentagone a annoncé, mercredi 24 septembre, que les Etats-Unis et leurs alliés arabes effectuaient de nouvelles frappes aériennes sur des positions de l'Etat islamique (EI) en Syrie.
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    La coalition menait dans la soirée du mercredi 24 septembre de nouvelles frappes aériennes contre l'Etat islamique (EI) en Syrie. Le Pentagone a précisé que ces bombardements visaient cette fois des raffineries contrôlées par le groupe djihadiste. L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont pris part à ces raids, ont par ailleurs précisé des responsables américains.

    Comme lors de la première opération menée par les Etats-Unis et leurs alliés arabes dans la nuit de lundi à mardi, le ministère américain de la défense a indiqué qu'il ne pouvait livrer plus de détails sur les frappes « en cours ».

    L'Etat islamique a la mainmise sur plusieurs raffineries en Irak et en Syrie et assure son financement en vendant du pétrole en contrebande à la Turquie, l'Irak, l'Iran et la Jordanie, via des intermédiaires.

    Depuis le 8 août, les Etats-Unis ont lancé près de 200 frappes aériennes contre des cibles du groupe en Irak. Mardi, ils ont élargi leurs frappes contre des cibles de l'EI en Syrie, avec le soutien de cinq pays arabes. Les Etats-Unis n'ont pas fourni de détails sur les contributions précises de la Jordanie, du Qatar, de l'Arabie Saoudite et de Bahreïn aux dernières frappes.

    Lire aussi : Nouvelles frappes aériennes contre les djihadistes en Syrie et en Irak

     
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    Premières frappes de l'armée américaine en Syrie contre l'Etat islamique

    C'est un tournant dans la lutte contre ce groupe jihadiste qui use des vastes portions de territoire qu'il a conquis en Syrie comme base de départ de son offensive dans l'Irak voisin.

    lien Un avion de combat américain F/A-18C Hornet décolle du pont du porte-avions USS George H.W. Bush le 15 août 2014 en mer du Golfe.

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    Un avion de combat américain F/A-18C Hornet décolle du pont du porte-avions USS George H.W. Bush le 15 août 2014 en mer du Golfe. (MOHAMMED AL-SHAIKH / AFP)

    </figcaption></figure></header>
    <section>Par Francetv info avec AFP et Reuters

    Mis à jour le <time datetime="2014-09-23T06:10:28+02:00" itemprop="dateModified">23/09/2014 | 06:10</time> , publié le <time datetime="2014-09-23T05:51:34+02:00" itemprop="datePublished">23/09/2014 | 05:51</time>

    </section><section>
    </section>

    C'est un nouveau front qui s'ouvre contre les jihadistes de l'Etat islamique. L'armée américaine et des "partenaires" ont mené pour la première fois, tôt mardi 23 septembre au matin, des raids contre des positions de l'Etat islamique en Syrie, a annoncé le Pentagone dans la nuit de lundi à mardi. Damas affirme avoir été informé par Washington de ces frappes.

    C'est un tournant dans la lutte contre les jihadistes extrémistes du groupe Etat islamique, dont le centre de commandement se trouve en Syrie, et qui usent des vastes portions de territoire qu'ils y ont conquis comme base de départ de leurs offensives dans l'Irak voisin.

    Des frappes sur le fief des jihadistes

    "Je peux confirmer que l'armée américaine et des forces de nations partenaires mènent une action militaire contre les terroristes de l'EIIL en Syrie au moyen d'avions de chasse, de bombardiers et de missiles Tomahawk", indique le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, dans un communiqué.

    Il ne précise pas où les frappes ont eu lieu mais, selon le New York Times, Raqa, qui est de facto le centre du pouvoir de l'Etat islamique, a été visé de même que la frontière, très poreuse, entre la Syrie et l'Irak.

    Participation de plusieurs pays arabes

    Le communiqué ne dit rien non plus des partenaires qui y sont évoqués mais toujours selon le New York Times "plusieurs pays arabes alliés y ont participé" et la chaîne de télévision ABC précise qu'il s'agit du Bahrein, du Qatar, de la Jordanie, de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. Ce que confirme un membre de l'administration américaine.

    "La décision de lancer ces frappes a été prise plus tôt dans la journée par le commandant de la région militaire centre [CENTCOM, chargé des opérations dans cette région ndlr] en vertu de l'autorisation qui lui a été donnée par le commandant en chef [le président Barack Obama]", souligne le communiqué du porte-parole du Pentagone.

     
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