• Jordanie: Un drone abattu près de la frontière avec la Syrie

    lien Créé le 25/07/2014 à 09h21 -- Mis à jour le 25/07/2014 à 10h31   

     

    <aside>Un drone militaire

    Un drone militaire TED ALJIBE AFP

    </aside>

    CONFLIT - Pour la Jordanie, il s’agissait d’une violation de son espace aérien…

    La Jordanie a abattu vendredi un drone qui survolait le gouvernorat de Mafraq, près de la frontière avec la Syrie, a annoncé un responsable de sécurité. «Il s’agissait d’une violation de l’espace aérien jordanien. La Jordanie prendra des mesures (…) une fois ce drone identifié», a ajouté ce responsable.

    Ouverture d'une enquête

    Le drone survolait une zone proche du camp de Zaatari, qui héberge environ 100.000 réfugiés syriens. «Il n'y a pas eu de blessés. Les forces armées ont fermé la zone où le drone a été abattu par un missile anti-aérien, et ont ouvert une enquête» pour identifier l'appareil, a encore ajouté ce responsable.

    En avril, Amman avait eu recours à des avions de combats pour détruire des véhicules militaires qui tentaient de pénétrer sur son territoire depuis la Syrie. Damas avait à l'époque affirmé que les véhicules n'appartenaient pas à son armée. Des heurts ont aussi lieu régulièrement entre des gardes-frontières jordaniens et des trafiquants essayant de faire passer des armes ou d'autres biens à travers la frontière.

    Fortes tensions entre la Syrie et la Jordanie

    Amman est par ailleurs accusé par Damas de soutenir les rebelles qui combattent le régime de Bachar al-Assad depuis plus de trois ans, mais a toujours démenti. La Jordanie, qui accueille plus de 600.000 réfugiés syriens, a exprimé à plusieurs reprises ses craintes d'une propagation du conflit en Syrie voisine dans le royaume.

    La tension entre les deux pays est montée d'un cran fin mai, quand la Jordanie a expulsé l'ambassadeur syrien Bahjat Souleimane en raison de ses « insultes répétées » à l'égard du royaume, provoquant l'expulsion du chargé d'affaires jordanien de Syrie.

     Fabrice Pouliquen

    votre commentaire
  • Tunisie: fermeture de mosquées et de médias après la mort de 15 soldats

    Par AFP, publié le <time datetime="2014-07-20 16:17:13" itemprop="startDate" pubdate="">20/07/2014 à 16:17</time><time datetime="2014-07-20 16:17:13" itemprop="dateModified">, mis à jour à 16:17   </time>lien 

    Tunis - Le gouvernement tunisien a annoncé une série de mesures, dont la fermeture de mosquées et celle de médias "appelant au jihad", suite à la mort de 15 soldats dans une attaque cette semaine.

     

    <figure>Tunisie: fermeture de mosquées et de médias après la mort de 15 soldats<figcaption>

    Funérailles d'un soldat tué dans une attaque sur le mont Chaambi en Tunisie, le 19 juillet 2014

    afp.com/Fethi Belaid

    </figcaption></figure>

    Dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche, les autorités ont annoncé "la fermeture immédiate des mosquées se trouvant hors de la supervision du ministère des Affaires religieuses" jusqu'à la nomination de nouveaux responsables pour ces lieux de culte, ainsi que celle des "mosquées où la célébration de la mort de nos soldats a été confirmée". 

    Après la révolution qui a renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, de nombreuses mosquées sont tombées aux mains de radicaux, devenant selon les autorités des foyers d'appels à la violence. 

    Ces mesures interviennent suite à l'assaut qui a tué 15 soldats mercredi soir sur le mont Chaambi, où l'armée traque un groupe accusé de liens avec Al-Qaïda. Il s'agit de la pire attaque de l'histoire de l'armée tunisienne. 

    D'après les autorités, de 40 à 60 "terroristes" armés de mitrailleuses, de grenades et de lance-roquettes ont ouvert le feu sur des soldats dans cette région montagneuse à la frontière algérienne. 

    La Tunisie fait face depuis 2011 à un essor de la mouvance jihadiste, et une cinquantaine de membres des forces de l'ordre ont été tués dans des attaques impliquant des groupes armés. 

    Le gouvernement a également annoncé "la fermeture immédiate des radios et télévisions sans licence et qui se sont transformées en (...) espaces pour le takfir (l'acte de déclarer une personne infidèle, ndlr) et l'appel au jihad". 

    Dans un nouveau communiqué dimanche, le bureau du Premier ministre Mehdi Jomaa a indiqué que le gouvernement avait décidé de fermer la radio religieuse Nour et la chaîne télévisée Al-Insen.  

    Le paysage audiovisuel tunisien reste en plein chantier plus de trois ans après la révolution, et de nombreuses radios et télévisions opèrent sans autorisation. 

    Les autorités doivent aussi prendre "les mesures nécessaires pour faire face aux pages incitant à la violence, au terrorisme et au takfir sur les réseaux sociaux". 

    Le gouvernement indique enfin "considérer les institutions sécuritaire et militaire comme une ligne rouge", affirmant que "toute personne, groupe, parti ou institution les dénigrant s'expose à des poursuites judiciaires et militaires". 

     

    Par 


    votre commentaire
  • Irak : l'Etat islamique revendique les attentats, les chrétiens fuient en masse

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-07-20T17:58:44+02:00" itemprop="datePublished">20.07.2014 à 17h58</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-07-20T22:38:47+02:00" itemprop="dateModified">20.07.2014 à 22h38</time>

    lien Image captée sur un site djihadiste montrant des combattants de l’EIIL, le 11 juin, en Irak.
    <figure></figure>

    L'Etat islamique (EI) continue à imposer la terreur à une partie de l'Irak. Dimanche 20 juillet, les islamistes ont revendiqué quatre des sept attentats ayant fait samedi 24 morts dans des quartiers chiites de Bagdad.

    Il s'agit d'une des attaques les plus meurtrières depuis le début de l'offensive des insurgés sunnites menés par l'EI qui a précipité le pays dans le chaos et fait des milliers de morts depuis le 9 juin. Cette avancée a forcé quelque 600 000 personnes à quitter leurs foyers.

    Parmi elles, des dizaines de milliers de chrétiens à qui l'Etat islamique a imposé un utimatum vendredi. Les djihadistes ont ordonné aux chrétiens soit de seconvertir à l'islam, soit de payer l'impôt spécial de la « djizya », faute de quoi ils seraient tués s'ils restaient dans le « califat ». Selon le clergé, plusieurs milliers de chrétiens ont fui Mossoul depuis cet ultimatum. 

    Lire aussi notre article : En Irak, l'ultimatum des djihadistes aux chrétiens de Mossoul

    LA SOLIDARITÉ DES MUSULMANS

    <figure>Le pape François lors de son Angelus où il a exprimé son soutien aux chrétiens d'Irak, le 20 juillet 2014. </figure>

    Lors de son Angelus hebdomadaire depuis le balcon du Vatican sur la place Saint Pierre, le pape François a dénoncé dimanche les persécutions des chrétiens d'Irak qui sont « dépouillés de tout » :

     
    « Nos frères sont persécutés, chassés, ils sont forcés d'abandonner leurs foyers sans pouvoir emporter quoi que ce soit avec eux. J'assure ces familles que je suis proche d'elles et en prière constante ». « Je sais combien vous souffrez, je sais que vous êtes dépouillés de tout. »

    Dans un communiqué, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon s'est lui déclaré « particulièrement troublé par les informations sur des menaces contre les chrétiens à Mossoul » et « réaffirme que les attaques systématiques contre des civils en raison de leur origine ethnique ou de leur appartenance religieuse peuventconstituer un crime contre l'humanité ».

    Des habitants sunnites de Mossoul, bravant leur peur de s'exprimer, ont signifié dimanche leur solidarité avec les chrétiens et affiché leurs distances vis-à-vis de l'EI. Des responsables des villes saintes chiites de Kerbala et Najaf, accueillant déjà de très nombreux réfugiés chiites, ont déclaré que les portes de leurs cités étaient ouvertes aux chrétiens.

    Avant l'invasion américaine de 2003, plus d'un million de chrétiens vivaient en Irak, dont plus de 600 000 à Bagdad, 60 000 à Mossoul, mais également dans la ville pétrolière de Kirkouk (dans le nord) et dans la cité méridionale de Bassora. Lapopulation chrétienne de Mossoul était estimée à 5 000 avant la prise de la cité par les djihadistes le mois dernier.


    votre commentaire
  • <article><header>

    Libye: violents combats entre milices rivales autour

    de l'aéroport de Tripoli

    <time>Publié le 20-07-2014 à 07h47Mis à jour à 23h57</time>

    lien 

    </header>
    Le terminal passager endommagé de l'aéroport de Tripoli, le 17 juillet 2014(c) Afp
    Le terminal passager endommagé de l'aéroport de Tripoli, le 17 juillet 2014 (c) Afp
    <aside></aside>

    Tripoli (AFP) - De violents combats ont fait rage dimanche autour de l'aéroport de Tripoli, dont des milices rivales se disputent le contrôle depuis une semaine, sur fond de lutte d'influence qui risque de plonger la Libye dans la guerre civile.

    L'Union européenne (UE) a fait part de sa préoccupation après ces nouveaux affrontements dans lesquels cinq civils ont péri dimanche, selon un responsable local.

    Les victimes sont des habitants du quartier de Qasr Ben Ghachir, à proximité de l’aéroport, tués dans la chute des roquettes sur leurs maisons, a précisé Mohamed Abderrahman, à la télévision al-Nabaa.

    Aucun bilan officiel du nombre des victimes n'a été établi, selon un porte-parole du ministère de la Santé.

    L'aéroport de Tripoli est fermé depuis le début le 13 juillet d'une attaque menée par une alliance de milices islamistes et de milices de la ville de Misrata (200 km à l'est de Tripoli).

    Leur objectif: chasser des brigades de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli) de l'aéroport que ces dernières contrôlent depuis 2011, comme plusieurs autres sites militaires et civils dans le sud de la capitale.

    "L'aéroport a été attaqué ce matin aux obus de mortier, aux roquettes et aux canons de char. C'est l'attaque la plus violente" depuis le début de l'offensive, a déclaré à l'AFP un responsable de la sécurité de l'aéroport, Al-Jilani Al-Dahech.

     

    - Deux avions brûlés -

    Deux avions ont été ravagés par les flammes après avoir été touchés par des roquettes. Les deux compagnies nationales ont ainsi déploré la perte d'un Airbus A330 et d'un Bombardier CRJ900.

    Les combats se sont étendus à d'autres sites occupés par les Zentanis sur la route de l'aéroport où des explosions étaient entendues depuis le centre-ville, selon un journaliste de l'AFP.

    En début de soirée, les combats ont cessé autour de l'aéroport, selon M. Al-Dahech, affirmant que les ex-rebelles Zentanis ont repoussé les attaques contre leurs positions.

    Des affrontements continuaient toutefois à opposer les deux camps, notamment, dans la banlieue ouest de la ville, selon des témoins.

    Ces affrontements s'inscrivent dans le cadre d'une lutte d'influence politique entre libéraux et islamistes, mais aussi régionale entre les villes rivales de Zenten et de Misrata.

    Les Misratis ont affiché ouvertement jeudi leur soutien à l'opération baptisée "L'aube de la Libye" contre les Zentanis, envoyant des forces à Tripoli pour appuyer la milice originaire de la ville engagée dès dimanche dans les combats aux côtés des islamistes.

    Depuis le déclenchement des hostilités, des dizaines de roquettes ont été tirées sur l'aéroport, endommageant plusieurs installations ainsi que plus d'une dizaine d'avions libyens.

    Les combats de cette semaine ont suscité l'inquiétude de la communauté internationale et poussé l'ONU à évacuer sa mission en Libye.

     

    - L'UE 'préoccupée' -

    Dimanche encore, la délégation de l'UE en Libye a souligné sa préoccupation face à un "conflit prolongé", exhortant toutes les parties à la "retenue" et au dialogue.

    "L'UE rappelle que les attaques contre les aéroports civils constituent une violation du droit international", a-t-elle encore souligné dans un communiqué.

    "Il n'y pas de solution militaire à la crise en Libye", a ajouté l'UE qui prône une "solution politique" et "un processus pacifique et démocratique".

    Ces combats ont ravivé les craintes d'un conflit plus large alors que le pays attend toujours la proclamation des résultats des législatives du 25 juin.

    Annoncés pour ce dimanche, ils doivent être finalement communiqués lundi, selon la Haute commission électorale.

    Selon des observateurs, le courant libéral aurait remporté plus de sièges que les islamistes, qui tentent ainsi de gagner militairement en influence, après avoir perdu sur le terrain électoral.

    Dépassées par les évènements, les autorités libyennes ont indiqué la semaine dernière qu'elles envisageaient de faire appel à des forces internationales pour rétablir la sécurité dans le pays miné par l'anarchie depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

    S'adressant au Conseil de sécurité de l'ONU à New York, le ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Abdelaziz a ainsi demandé jeudi l'aide de l'ONU pour former les forces de sécurité libyennes, afin qu'elles puissent protéger les infrastructures essentielles, notamment les aéroports et installations pétrolières.

    "Si la Libye devenait un Etat en déliquescence, aux mains de groupes radicaux et de seigneurs de guerre, les conséquences seraient profondes et peut-être irréversibles", a-t-il dit.

     

    </article>

     

    <aside>


     

    </aside>

    votre commentaire
  • Libye: affrontements pour le contrôle

    de l'aéroport de Tripoli

     

    Créé le 13/07/2014 à 08h20 -- Mis à jour le 13/07/2014 à 20h30
    <aside>L'aéroport international de Tripoli le 20 avril 2012

    L'aéroport international de Tripoli le 20 avril 2012  AFP

    </aside>

    Tripoli - Des affrontements meurtriers opposaient dimanche des groupes armés à Tripoli pour le contrôle de l'aéroport, illustrant la lutte d'influence entre libéraux et islamistes dans un pays livré à l'anarchie depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

    Le gouvernement a appelé à la cessation des combats et au dialogue, au moment où l'Occident a exprimé ses inquiétudes quant à l'escalade de la violence. Les Etats-Unis ont notamment mis en garde contre le risque d'«un conflit généralisé».

    Six personnes ont été tuées et 25 autres blessées dans les combats de dimanche, selon le ministère de la Santé.

    Les autorités aéroportuaires ont décidé de fermer l'aéroport durant au moins trois jours.

    L'aéroport a été attaqué tôt le matin par des milices islamistes déterminées à en chasser les brigades anti-islamistes de Zenten, une ville à 170 km au sud-ouest de Tripoli.

    Bien implantées dans la capitale, les brigades de Zenten contrôlent l'aéroport depuis la chute de Kadhafi, ainsi que des sites militaires sur la route reliant Tripoli à l'aéroport.

    «Des roquettes ont explosé (...) vers 06H00 (04H00 GMT). Des affrontements ont suivi entre des ex-rebelles de Zenten (...) et d'autres groupes», a expliqué à l'AFP une source aéroportuaire.

    Des tirs d'armes lourdes ont été entendus depuis le centre-ville, selon un correspondant de l'AFP, tandis que des témoins ont fait état de colonnes de fumée s'élevant au-dessus de l'aéroport.

    Selon une source à l'aéroport, l'attaque a été repoussée par les Zentanis mais des affrontements ont suivi autour d'autres sites occupés par ces derniers, en particulier sur la route de l'aéroport, selon des témoins.

    Dans l'après-midi, les combats ont perdu en intensité, selon un correspondant de l'AFP. Seuls des tirs sporadiques étaient signalés.

    L'attaque a été revendiquée par des milices islamistes alliées, considérées comme le bras armé du courant islamiste dans le pays.

    «Le gouvernement demande aux assaillants d'arrêter immédiatement et sans condition les actions militaires», a déclaré le porte-parole Ahmed Lamine.

     

    - L'Occident inquiet -

     

    Depuis la chute de Kadhafi, les autorités de transition ont été incapables de mettre sur pied une armée professionnelle et ont ainsi notamment échoué à dissoudre ou au moins désarmer les groupes d'ex-rebelles qui avaient vu le jour lors de la révolution de 2011 et qui font aujourd'hui la loi dans le pays.

    Profitant de la faiblesse des autorités, Khalifa Haftar, un général dissident appuyé par des unités de l'armée, a lancé le 16 mai une opération contre les milices «terroristes» dans l'est du pays.

    Depuis, des affrontements quasi-quotidiens opposent ses forces aux groupes islamistes, en particulier à Benghazi, chef-lieu de l'Est libyen et fief de groupes radicaux.

    Le général Haftar, que les islamistes accusent de mener un coup d'Etat, a notamment reçu le soutien des brigades de Zenten.

    Dans ce contexte, les ministres des Affaires étrangères des voisins de la Libye doivent se réunir dimanche soir en Tunisie pour s'entretenir des moyens de soutenir ce pays.

    Le chef de la diplomatie libyenne, Mohamed Abdelaziz, ne pourra cependant pas s'y rendre en raison de la fermeture de l'aéroport, selon un responsable libyen.

    L'Italie, qui assure la présidence de l'Union européenne, a appelé à une «action politique internationale immédiate pour encourager et soutenir la pacification et la reconstruction» du pays, selon la ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini.

    De son côté, le ministre britannique chargé du Proche-Orient, Hugh Robertson, a exhorté «toutes les parties à cesser immédiatement la violence et à s'engager dans un dialogue constructif».

    Les Etats-Unis ont eux appelé à une réunion du nouveau Parlement, élu le 25 juin.

    La Haute commission électorale libyenne a annoncé le 6 juillet que seuls 184 sièges (sur 200) avaient été pourvus, le vote ayant été annulé dans plusieurs bureaux en raison de violences.

    Les listes politiques ayant été bannies, seuls des «candidats individuels» --mais pas forcément indépendants-- avaient pu se présenter.

    La composition politique du futur Parlement ne sera donc pas connue dans l'immédiat. Mais selon des observateurs, le courant national (libéral) serait mieux représenté que les islamistes.

     © 2014 AFP

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique