• Les Irakiens du Golfe ont commencé

    à voter pour les législatives

     

    Créé le 27/04/2014 à 14h51 -- Mis à jour le 27/04/2014 à 15h01     lien
    <aside>Un Irakien résidant aux Emirats arabes unis vote à Dubaï, le 27 avril 2014, pour les élections législatives irakiennes

    Un Irakien résidant aux Emirats arabes unis vote à Dubaï, le 27 avril 2014, pour les élections législatives irakiennesKARIM SAHIB AFP

    </aside>

    Dubaï - Les Irakiens vivant dans les pays arabes du Golfe ont commencé à voter dimanche pour les élections législatives dans leur pays dans deux centres électoraux à Dubaï et Abou Dhabi.

    Ces Irakiens ont deux jours pour faire leur choix alors que le scrutin est organisé mercredi en Irak sur fond de violences continuelles.

    «Il n'y a de centres électoraux qu'à Dubaï et Abou Dhabi», a déclaré à l'AFP Omar al-Hadith, responsable de la commission électorale irakienne, expliquant que les Irakiens résidant dans d'autres pays du Golfe étaient appelés à se rendre dans ces deux centres émiratis pour voter.

    Il a précisé que le nombre d'Irakiens vivant aux Emirats arabes unis atteint les 52.000, dont 20 à 25.000 sont en âge de voter.

    Dans la matinée, le bureau de vote de Dubaï n'était pas congestionné mais ses responsables ont affirmé s'attendre à une plus grande affluence plus tard dans la journée.

    «Je veux voir mon pays se relever et reprendre sa position de leader», a déclaré après avoir voté Lina Mouchtaq, une Irakienne qui vit aux Emirats arabes unis.

    Pour sa part, Abdel Aziz Jassani, un homme d'affaires résidant à Dubaï, a souligné que le gouvernement qui sera issu de ces élections «aura à s'attaquer à de nombreux défis, notamment la sécurité mais également la santé et l'éducation».

    Quelque 9.000 candidats sont en lice pour 328 sièges de députés, dans un pays qui ne parvient pas à mettre un terme aux violences, onze ans après la chute de Saddam Hussein.

    VIDEO  

    © 2014 AFP

     

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  • Syrie : le régime d'Al-Assad

    accusé d'une nouvelle attaque

    chimique

     

    Le Monde.fr avec Reuters | <time datetime="2014-04-21T19:43:29+02:00" itemprop="datePublished" style="box-sizing: border-box;">21.04.2014 à 19h43</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-04-22T08:37:57+02:00" itemprop="dateModified" style="box-sizing: border-box;">22.04.2014 à 08h37      </time>lien Abonnez-vous


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    <figure class="illustration_haut" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; position: relative;">Washington dispose d'éléments donnant à penser qu'une substance toxique, probablement du chlore, a été utilisée en avril dans la ville de Kafar Zita.</figure>

     

    Les Etats-Unis disposent d'éléments donnant à penser qu'une substance chimique toxique, probablement du chlore, a été utilisée en avril dans la ville syrienne de Kafar Zita. Des experts américains examinent les éléments accréditant une responsabilité du régime du président Bachar Al-Assad, a déclaré le département d'Etat, lundi 21 avril

    Selon la Coalition nationale syrienne (CNS), principale force d'opposition, l'arméerégulière aurait fait usage d'armes toxiques à au moins neuf reprises depuis le début de l'année, dont six au cours du seul mois d'avril, causant quelques morts et des dizaines de blessés par suffocation, notamment à Kafar Zita, un gros bourg des environs de Hama dans le centre du pays.

    Ces bombardements auraient pris la forme de barils d'explosifs remplis de chlore à l'état gazeux (dichlore) d'aspect jaune-verdâtre et à l'odeur âcre. Utilisée durant la Première Guerre mondiale sous le nom de bertholite, cette substance endommage les voies respiratoires et peut, à forte dose, provoquer la mort par asphyxie. A l'appui de ses dires, la CNS a produit la photo d'un cylindre en acier, portant l'inscription CI2, le symbole chimique du chlore à l'état gazeux. La CNS a demandé une enquête à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée de la destruction du stock syrien.

     
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    Lire le reportage interactif : Syrie : l'enquête du "Monde" au cœur de la guerre

    EN FRANCE, « QUELQUES ÉLÉMENTS » MAIS PAS DE PREUVE

     

    <figure class="illustration_haut" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; position: relative;">Capture d'écran de la vidéo montrant la suffocation d'un homme à Kafar Zita, dans la province de Hama, le 12 avril.</figure>

     

    Dimanche, François Hollande avait déclaré que Paris disposait de « quelques éléments » mais pas de preuve faisant état de l'utilisation d'armes chimiques enSyrie. Selon le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, les récentes attaques chimiques seraient « beaucoup moins importantes que celles de Damas il y a quelques mois, mais des attaques très mortelles, ponctuelles, au nord-ouest, pas loin du Liban ». Contrairement au sarin, qui est un liquide, le chlore est très volatil et se fixe moins facilement sur des tissus humains ou végétaux.

    Le régime Al-Assad a consenti en septembre à se débarrasser de son arsenal chimique d'ici au 30 juin, afin d'éviter des frappes militaires occidentales. L'attaque au sarin du 21 août dans la banlieue de Damas avait fait 1 500 morts.

    La télévision officielle syrienne a reconnu l'usage de ce gaz à Kafar Zita, tout en l'imputant au Front Al-Nosra, une milice djihadiste affiliée à Al-Qaida, déjà mise en cause par le régime dans l'hécatombe du 21 août, sans convaincre ni Washington ni Paris qui avaient conclu à la responsabilité de Damas.

    Contrairement au sarin, le gaz chloré ne figure pas sur la liste des armes chimiques que Bachar Al-Assad a déclarées à l'OIAC l'an dernier en vue de leur destruction.

    Lire notre récit en trois parties : Syrie (3/3) : Comment les Américains ont lâché les Français


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  • Malgré la guerre, la Syrie veut organiser

    une présidentielle en juin

    21.04.2014 22:36       lien 

     

     

    C'est un pays dévasté par la guerre qui sera appelé aux urnes le 3 juin prochain. [AP Photo/Aleppo Media Center AMC - Keystone]
    C'est un pays dévasté par la guerre qui sera appelé aux urnes le 3 juin prochain. [AP Photo/Aleppo Media Center AMC - Keystone]
    Le régime de Damas a annoncé lundi qu'une présidentielle serait organisée le 3 juin en Syrie. Le scrutin, dénoncé par l'opposition comme une "farce", devrait consacrer la réélection de Bachar al-Assad.

    NOUVELLE ATTAQUE CHIMIQUE EN SYRIE?

    Les Etats-Unis ont déclaré lundi avoir des "indications évoquant l'utilisation d'un produit chimique industriel toxique" en Syrie dans un village dominé par les rebelles, et assuré travailler "avec leurs partenaires pour établir les faits sur le terrain".

    Des militants de la localité de Kafarzita et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) ont accusé le 12 avril le régime syrien d'une frappe aux barils d'explosifs ayant causé "suffocations et empoisonnements" à des habitants.
     

    MESSAGE DU PAPE POUR LA PAIX EN SYRIE

    Dimanche, lors de son traditionnel message avant la bénédiction "urbi et orbi", le pape François avait évoqué la Syrie.

    Il a notamment exhorté les belligérants à cesser d'"utiliser la force pour semer la mort, surtout contre la population sans défense" et à permettre l'accès des populations "aux aides humanitaires nécessaires".

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  • Kerry salue le rôle du Maroc
    pour "la sécurité" et
    " la prospérité régionales"
     
    En visite à Rabat, le secrétaire d’Etat américain Jonh Kerry a salué vendredi le rôle joué par le Maroc pour la sécurité et la prospérité régionales.
     

    En visite à Rabat, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a loué ce vendredi le rôle joué par le Maroc, un allié régional de Washington, pour « plus de sécurité et de prospérité" régionales ». « Le Maroc joue un rôle de moteur important, et les Etats-Unis se tiendront au côté (du Maroc) sur cette voie », a déclaré John Kerry lors de la 2ème session du « Dialogue stratégique » entre responsables des deux pays.

    Selon John Kerry, « les 18 accords signés par le Maroc avec le Mali montrent que le royaume amène une plus grande sécurité et une plus grande prospérité dans la région », en référence à la récente tournée du roi en Afrique subsaharienne. Il a par ailleurs mis en avant le rôle « proactif du royaume dans la lutte contre le terrorisme », et abordé la question de la coopération militaire en évoquant l’exercice conjoint en cours près d’Agadir (sud).

    John Kerry a également exprimé le soutien de son pays au processus de réformes engagé suite aux révoltes dans le monde arabe, symbolisé par l’adoption à l’été 2011 d’une nouvelle Constitution. Toutefois, il a rappelé que le Maroc était confronté à de nombreux défis, concernant notamment sa jeunesse. « Le défi pour tout le gouvernement est de fournir du travail et un horizon aux jeunes », a-t-il souligné, rappelant que « 60% des habitants du pays ont moins de 30 ans ». Selon une étude de la Banque mondiale, si le taux de chômage au Maroc, pays de 35 millions d’habitants, est officiellement compris entre 9% et 10%, il atteint près de 30% chez les jeunes.


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  • Printemps arabe: Obama

    salue la transition politique en Tunisie

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    Créé le 04/04/2014 à 22h21 -- Mis à jour le 04/04/2014 à 22h31    lien 
    <aside>Le Premier ministre tunisien Mehdi Jomaa (g) et le président américain Barack Obama le 4 avril avant une réunion dans la bureau oval de la Maison-Blanche

    Le Premier ministre tunisien Mehdi Jomaa (g) et le président américain Barack Obama le 4 avril avant une réunion dans la bureau oval de la Maison-Blanche BRENDAN SMIALOWSKI AFP

    </aside>

    Washington - Le président des Etats-Unis Barack Obama a salué vendredi la transition politique en Tunisie en recevant son Premier ministre Mehdi Jomaâ, tandis que la Maison-Blanche annonçait pour ce pays une nouvelle garantie de prêts de 500 millions de dollars.

    Evoquant le «printemps arabe» déclenché il y a plus de trois ans, M. Obama a reconnu que «certains pays ont eu du mal dans cette transition» de régimes autoritaires vers la démocratie.

    «La bonne nouvelle est qu'en Tunisie, où (ces révoltes populaires) ont commencé, nous avons assisté aux progrès que nous espérions, même s'il y a eu des difficultés», a ajouté le président américain face à M. Jomaâ à la Maison-Blanche, en assurant que «les Etats-Unis ont un grand intérêt à ce que l'expérience tunisienne soit couronnée de succès».

    De son côté, M. Jomaâ, qui s'exprimait en français, a remarqué que «nous sommes aujourd'hui à la fin de cette transition politique qui se passe plutôt bien en Tunisie après quelques difficultés (...) et nous abordons la transition économique».

    «Nous comptons sur nous-mêmes mais nous comptons aussi sur la bonne coopération (...) avec nos pays amis, plus particulièrement les Etats-Unis, pour essayer de donner aux jeunes ce qu'ils attendaient: des perspectives en terme d'emploi, des perspectives de prospérité, après cette liberté», a ajouté le chef du gouvernement.

    «Je peux résumer ce qui se passe en Tunisie, ce grand projet, comme une start-up», a-t-il affirmé. «Il faut y croire, prendre des risques et investir», a-t-il conclu, cette fois en anglais.

    Dans un communiqué commun, Washington et Tunis ont ensuite officialisé le soutien américain en annonçant une seconde garantie de prêts de 500 millions de dollars qui «facilitera l'accès de la Tunisie aux marchés des capitaux internationaux». Une première garantie de prêts avait été octroyée en 2012, à hauteur de 485 millions de dollars.

    Washington a en outre fourni une assistance de près de 400 millions de dollars à la Tunisie depuis 2011.

     

    - Rendez-vous au FMI -

     

    La réception de M. Jomaâ dans le prestigieux Bureau ovale était destinée à signifier le soutien des Etats-Unis à la «transition historique» démocratique en Tunisie, selon la Maison-Blanche.

    Malgré sa situation encore fragile, la Tunisie fait bonne figure face à d'autres pays du «printemps arabe». L'armée a repris le pouvoir en main en Egypte, la Libye et le Yémen restent secoués par des violences, tandis que la Syrie a sombré dans une guerre civile meurtrière.La visite à la Maison-Blanche constituait le point d'orgue du séjour à Washington de M. Jomaâ qui, mercredi devant le groupe de réflexion CSIS, avait plaidé pour que son pays bénéficie d'une «relation économique avec les Etats-Unis comparable à (celle que la Tunisie) a avec l'Europe».

    Lors de son passage dans la capitale fédérale américaine, M. Jomaâ devait aussi rencontrer le numéro deux du département d'Etat William Burns, et être reçu au Congrès, au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale.

    Le secrétaire d'Etat John Kerry s'était rendu quelques heures mi-février à Tunis pour assurer le pays précurseur des «printemps arabes» du soutien des Etats-Unis dans sa «transition vers la démocratie», trois ans après la révolution qui a chassé du pouvoir le régime autoritaire de Zine El Abidine Ben Ali.

    M. Jomaâ, à la tête d'un gouvernement apolitique formé en janvier après le départ du pouvoir d'une coalition menée par le parti islamiste Ennahda, tente de remédier à la situation économique dans son pays, anémique depuis le soulèvement populaire de 2011.

    La Tunisie, confrontée à un essor de la mouvance islamiste jihadiste, a connu une année 2013 mouvementée et marquée notamment par les assassinats de deux opposants politiques, attribués à des extrémistes religieux.

     © 2014 AFP

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