• Actualité > TopNews > Libye: armée et jihadistes s'affrontent à Benghazi, des morts dans une explosion au Sud

    <header>

    Libye: armée et jihadistes s'affrontent à Benghazi,

    des morts dans une explosion au Sud

    </header>

    <time datetime="2013-11-28T16:15:50" itemprop="datePublished">Publié le 28-11-2013 à 16h15</time> - <time datetime="2013-11-29T05:25:29" itemprop="dateModified">Mis à jour le 29-11-2013 à 05h25   lien </time>

    Trois soldats ont été tués et trois autres blessés dans des affrontements entre l'armée et un groupe armé, jeudi à Benghazi, dans l'Est libyen, selon une source hospitalière.
(c) Afp

    Trois soldats ont été tués et trois autres blessés dans des affrontements entre l'armée et un groupe armé,

    jeudi à Benghazi, dans l'Est libyen, selon une source hospitalière. (c) Afp

     

    Benghazi (Libye) (AFP) - De nouveaux heurts meurtriers ont éclaté jeudi à Benghazi, dans l'Est libyen, entre l'armée et le groupe jihadiste Ansar Asharia, tandis qu'au moins dix personnes ont été tuées dans l'explosion d'un dépôt d'armes dans le sud du pays.

    Trois soldats ont été tués et trois autres blessés dans les affrontements entre l'armée et Ansar Asharia à Benghazi, région théâtre de plusieurs attaques et heurts sanglants ces derniers jours, selon une source hospitalière et l'armée.

    Dans le Sud, relativement épargné jusqu'ici par les violences, "au moins dix personnes ont été tuées et quinze autres blessées, selon un bilan provisoire, après l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brak al-Chati", à 650 km au sud de Tripoli, a indiqué à l'AFP le gouverneur militaire de la région sud, le général Mohamed al-Dhahbi.

    "Un groupe d'inconnus a tenté d'attaquer le dépôt, provoquant cet incident regrettable", a-t-il ajouté.

    Il n'était pas possible dans l'immédiat de vérifier le bilan de source médicale.

    La télévision nationale a fait état de "morts et de blessés" sans préciser le nombre. Elle a indiqué qu'un "groupe de civils" avait pris d'assaut le dépôt dans le but de dérober le cuivre qui se trouve dans les munitions, provoquant une série d'explosions.

    Selon la télévision qui cite un des blessés, des immigrants africains figuraient parmi les assaillants.

    Une source locale a indiqué à l'AFP que des dépôts d'armes et casernes de l'armée sont régulièrement attaqués et pillés dans cette région désertique.

    A Benghazi, les habitants poursuivaient pour le troisième jour consécutif un mouvement de grève pour demander le départ des groupes armés, après des heurts lundi entre l'armée et Ansar Asharia, ayant fait sept morts et une cinquantaine de blessés, selon le ministère de la Santé.

    Jeudi, de nouveaux affrontements ont fait trois morts et trois blessés, selon un bilan arrêté en fin d'après-midi.

    "Trois soldats tués et trois autres blessés ont été admis à l'hôpital", a déclaré la porte-parole de l'hôpital al-Jala de Benghazi, Fadia al-Barghathi.

    "Tournant dangereux"

    Le commandant des forces spéciales de l'armée à Benghazi, Wanis Aboukhamada, a indiqué que quatre personnes en possession d'explosifs avaient été arrêtées à l'entrée est de la ville.

    "Durant leur transfert vers le centre-ville, les forces de sécurité ont été attaquées par le groupe d'Ansar Asharia", le principal groupe salafiste jihadiste en Libye, a-t-il dit dans une déclaration diffusée par des chaînes de télévision libyennes.

    M. Aboukhamada a confirmé le bilan de trois morts et de trois blessés, affirmant que les affrontements entre l'armée et les islamistes d'Ansar Asharia se sont étendus par la suite à d'autres quartiers de la ville.

    Il a prévenu que les violences à Benghazi constituaient un "tournant dangereux", appelant le gouvernement et le Congrès général national (CGN, Parlement) "à assumer leurs responsabilités".

    Un soldat libyen avait déjà été tué par balles jeudi matin à Benghazi, en proie à une vague de violences ciblant les militaires et les forces de sécurité, selon une source hospitalière et des témoins.

    Selon ces témoins, des hommes armés ont tiré sur un véhicule particulier où se trouvaient deux soldats, tuant l'un d'eux tandis que le second est sorti indemne.

    Trois soldats de l'armée libyenne avaient aussi été tués mercredi à Benghazi lors d'attaques séparées, tandis que les corps de deux autres militaires avaient été découverts mardi à Derna, plus à l'est.

    Experts libyens et étrangers attribuent régulièrement les attaques menées dans l'Est libyen à des groupes islamistes, dont Ansar Asharia, mais les autorités n'osent pas accuser directement ces groupes lourdement armés, par crainte de représailles, selon ces experts.

    Récemment, Ansar Asharia a indiqué dans un communiqué qu'il ne reconnaissait pas les institutions de l'Etat, ni ses services de sécurité, les qualifiant d'apostat et de "Taghout" (forces maléfiques au service de la tyrannie).

    Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les autorités de transition peinent à mettre en place une armée et une police professionnelles leur permettant d'asseoir leur pouvoir et de maintenir l'ordre.


    votre commentaire
  • Syrie: le chef militaire des rebelles dénonce les exactions des jihadistes

    Créé le 27/11/2013 à 21h50 -- Mis à jour le 27/11/2013 à 21h50
    Des rebelles à Alep le 24 novembre 2013
    <aside>

    Des rebelles à Alep le 24 novembre 2013 Medo Halab AFP

    </aside>

    Les abus commis par les jihadistes en Syrie "nous sont étrangers" ...

    Beyrouth - Les abus commis par les jihadistes en Syrie «nous sont étrangers» a affirmé mercredi le chef militaire de la rébellion syrienne dans une interview télévisée, assurant que les divisions entre rebelles étaient causées par le manque d'armes et d'argent.

    «Ceux qui sont entrés en rébellion (contre le régime de Bachar al-Assad) sont connus et ce sont des musulmans, tout comme nous sommes musulmans», a déclaré Sélim Idriss, chef du Conseil militaire syrien, à la chaîne Al-Aan, basée à Dubaï.

    Mais, «il y a ceux qui viennent de l'étranger (...) pour nous apprendre ce qu'est l'islam et qui veulent nous imposer leurs coutumes (...) étiquetant les gens comme musulmans, athées, hérétiques ou digne de décapitation», a-t-il ajouté assurant que de tels abus «nous sont étrangers et sont étrangers à la modération (...) de l'islam auquel nous voulons nous tenir».

    Les déclarations de M. Idriss interviennent alors que des abus, tels que des exécutions brutales ou des enlèvements, sont rapportés presque tous les jours dans les régions où sont présents des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL).

    L'EIIL a combattu aux côtés de groupes rebelles dans certaines régions mais a également pris pour cible des combattants de l'opposition dans une tentative d'éliminer la concurrence au sein de la rébellion et de s'imposer comme unique autorité.

    Dans son interview, M. Idriss a également reproché à certains combattants de l'EIIL d'agir en faveur du régime et accusé les groupes enlevant des journalistes étrangers de «travailler contre les intérêts de la révolution».

    Bien qu'il soit respecté à titre personnel par les groupes rebelles, M. Idriss est à la tête d'un Conseil militaire qui a peu d'influence sur le terrain.

    Les rebelles n'ont reçu «ni aide financière, ni arsenal suffisant, ni des véhicules ou des équipements de communication» qui auraient pu leur permettre de s'unir, a-t-il regretté, ajoutant que la fragilisation de l'opposition traditionnelle a ouvert la voie à l'implantation des jihadistes.

    Dans des extraits de l'interview, dont la version complète sera diffusée jeudi, M. Idriss a également annoncé que le Conseil militaire syrien coordonnerait ses actions avec le «Front islamique» créé la semaine dernière et dont la charte, publiée mardi, annonce son intention d'établir un «Etat islamique».

    «Je félicite nos frères de ce Front», a déclaré M. Idriss, ajoutant qu'un «grand nombre d'entre eux sont avec nous au sein du Conseil militaire syrien».

    © 2013 AFP

    votre commentaire
  • Actualité > Monde > Syrie: plus de 11.000 enfants tués dans le conflit, près de 400 par des snipers

    <header>

    Syrie: plus de 11.000 enfants tués dans le conflit, près de 400 par des snipers

    </header>

    <time datetime="2013-11-24T14:35:10" itemprop="datePublished">Publié le 24-11-2013 à 14h35</time> - <time datetime="2013-11-24T22:45:51" itemprop="dateModified">Mis à jour à 22h45   lien </time>

    Plus de 11.000 enfants ont été tués dans le conflit syrien, dont 128 par armes chimiques et 389 abattus par des tireurs embusqués, selon un rapport publié dimanche par le centre de réflexion britannique Oxford Research Group.
(c) Afp

    Plus de 11.000 enfants ont été tués dans le conflit syrien, dont 128 par armes chimiques et 389 abattus par des tireurs embusqués, selon un rapport publié dimanche par le centre de réflexion britannique Oxford Research Group. (c) Afp

    Londres (AFP) - Plus de 11.000 enfants ont été tués dans le conflit syrien, dont 128 par armes chimiques et 389 abattus par des tireurs embusqués, selon un rapport publié dimanche par le centre de réflexion britannique Oxford Research Group.

    Selon ces données, 11.420 enfants syriens, âgé de 17 ans ou moins, ont été tués entre le déclenchement du conflit en mars 2011 et la fin août 2013, parmi les 113.735 morts civils et combattants recensés.

    Sur les 10.586 enfants dont la cause de la mort a été précisée, 7.557 soit 71% ont été tués par des "armes explosives" (bombardements aériens, tirs d'artillerie, attentats à la bombe, voitures piégées), soit l'armement "le plus meurtrier pour les enfants de Syrie", note le rapport qui se fonde sur les données de plusieurs organisations syriennes.

    "Les tirs d'armes légères sont responsables de la mort d'un enfant sur quatre -2.806 enfants, 26,5% du total- et parmi eux figurent 764 enfants exécutés sommairement et 389 abattus par des tireurs embusqués", précise l'étude.

    Parmi les 764 mineurs tués sommairement, il a été rapporté que "112 avaient été torturés", dont cinq âgés de sept ans ou moins et onze entre 8 et 12 ans, selon la même source.

    Le rapport rapporte également que "128 enfants ont été enregistrés comme ayant été tués par des armes chimiques à Ghouta le 21 août 2013", dans une attaque attribuée par l'opposition syrienne et les pays occidentaux au régime du président Assad.

    Cette attaque, qui a fait plusieurs centaines de morts, a donné lieu à une escalade des tensions et au démantèlement des armes chimiques du régime syrien.

    Le rapport montre également que "les garçons âgés entre 13 et 17 ans ont été les victimes les plus fréquentes des meurtres ciblés, que ce soit les tirs de snipers, les exécutions ou les tortures".

    Les adolescents ont été globalement plus visés que les enfants plus jeunes et deux fois plus de garçons que de filles ont été tués.

    "Le plus inquiétant dans les conclusions de ce rapport n'est pas seulement le nombre considérable d'enfants tués dans ce conflit mais la façon dont ils le sont", a estimé Hana Salama, co-auteur du rapport.

    "Tous les acteurs du conflit doivent assumer la responsabilité de la protection des enfants", a-t-elle martelé, son co-auteur, Hamit Dardagan estimant que seule "une paix durable et non davantage de bombes et de balles" peut "garantir la sécurité des enfants".


    votre commentaire
  • Actualité > TopNews > Libye: nouveaux affrontements à Tripoli, le gouvernement inquiet

    <header>

    Libye: nouveaux affrontements à Tripoli,

    le gouvernement inquiet

    </header>

    <time datetime="2013-11-16T10:01:34" itemprop="datePublished">Publié le 16-11-2013 à 10h01</time> - <time datetime="2013-11-16T23:55:29" itemprop="dateModified">Mis à jour à 23h55    lien </time>

    Au moins 31 personnes ont été tuées et des centaines blessées vendredi lorsqu'une manifestation pacifique contre la présence de milices dans la ville a dégénéré en affrontements à Tripoli, où la population est exaspérée par les combats entre bandes armées.
(c) Afp

    Au moins 31 personnes ont été tuées et des centaines blessées vendredi lorsqu'une manifestation pacifique contre la présence de milices dans la ville a dégénéré en affrontements à Tripoli, où la population est exaspérée par les combats entre bandes armées. (c) Afp

    Tripoli (AFP) - De nouveaux affrontements ont eu lieu samedi en banlieue est de Tripoli, où des hommes armés sont parvenus à empêcher des miliciens de venir venger leurs camarades au lendemain de combats ayant fait plus de 40 morts.

    Si la tension était vive dans la capitale, où la plupart des commerces sont restés fermés pendant la journée, la situation semblait être redevenue calme en soirée.

    Les Tripolitains protestent régulièrement contre la présence des milices armées -notamment celles venant d'autres régions-, qui avaient participé aux combats à Tripoli jusqu'à la chute du régime de Mouammar Kadhafi en août 2011, mais étaient restées dans la capitale.

    Ces groupes d'ex-rebelles sont accusés de s'adonner à toutes sortes de trafics et de pratiquer tortures, enlèvements et détentions arbitraires au secret.

    Le Premier ministre Ali Zeidan a appelé à l'arrêt des combats. "La situation se compliquera davantage si d'autres groupes armés entrent dans la capitale", a-t-il ajouté.

    Les Etats-Unis se sont dit pour leur part "profondément inquiets" par ces affrontements et ont appelé "toutes les parties à la retenue".

    Dans l'après-midi, des miliciens venus de Misrata (environ 200 km à l'est de Tripoli), à bord de véhicules équipés de mitrailleuses ou de canons, ont tenté d'avancer vers la capitale.

    Au moins 43 morts

    Selon des témoins, des affrontements ont eu lieu à Tajoura, banlieue est de la capitale, entre ces miliciens et d'autres milices rivales. Les hommes de Misrata ont reculé par la suite de quelques kilomètres, selon les mêmes sources.

    Des violences avaient éclaté vendredi quand des membres de cette milice, positionnée dans le quartier de Gharghour (sud), ont tiré sur des manifestants pacifiques venus réclamer son départ de la capitale.

    En représailles, des hommes armés ont délogé la milice de son QG, au prix d'affrontements meurtriers, et ont en partie incendié les lieux.

    Des hommes, arrivés en renfort dans la nuit de Misrata, ont repris le contrôle du QG, mais samedi soir, le Bouclier de Libye, une force d'ex-rebelles dépendant du ministère de la Défense, a annoncé que ces bâtiments étaient entre ses mains et que les miliciens de Misrata étaient partis.

    Les violences de vendredi ont fait au moins 43 morts et plus de 450 blessés, a indiqué à l'AFP le ministre de la Santé, Noureddine Doghmane, qui n'a cependant pas fait de distinction entre les manifestants tués par les tirs et les combattants morts dans les affrontements ayant suivi.

    "Les hommes de Kadhafi n'étaient pas aussi sauvages"

    Samedi, des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place des Martyrs, au coeur de Tripoli, pour les funérailles des victimes de la veille.

    Des dizaines de jeunes ont scandé des slogans contre les milices et appelé à la reconstruction de l'armée.

    "Même les brigades de Kadhafi (l'ancien dirigeant libyen) n'avaient pas tiré sur des manifestants avec cette sauvagerie", s'est indigné Hamouda, la quarantaine.

    Selon un photographe de l'AFP, la route longeant la mer vers l'est depuis le centre-ville a été fermée à la circulation.

    Des combattants de Tripoli juchés sur des pick-up munis de canons anti-aériens étaient rassemblés à l'entrée est de la capitale. Leurs chars étaient également postés sur les principaux carrefours, selon le photographe.

    Le gouvernement a appelé à un cessez-le-feu entre les milices, qu'il peine à contrôler, faute de police et d'armée professionnelles.

    La mission de l’ONU en Libye a condamné fermement les violences meurtrières, appelant dans un communiqué à la "cessation immédiate" des hostilités, alors que les .

    Les affrontements de vendredi et samedi font craindre une guerre civile dans un pays où de nombreuses milices se sont constituées sur une base régionale, comme celle de Misrata ou sur des bases idéologiques comme c'est le cas pour les salafistes d'Ansar al-Chariaa.

    Le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité du pays, avait décidé l'été dernier d'évacuer toutes les milices de la capitale, mais le gouvernement a été incapable d'appliquer cette mesure.


    votre commentaire
  • Dernière modification : 15/11/2013 

    - Libye - Manifestations - Tripoli


    À Tripoli, une manifestation vire au bain de sang

    À Tripoli, une manifestation vire au bain de sang
    © capture d'écran

    Des affrontements entre des habitants de Tripoli protestant contre la présence de factions armées dans la ville et des miliciens ont fait au moins 30 morts et 285 blessés vendredi, selon diverses sources officielles.

    Par FRANCE 24 (texte)     lien
     

    Le bilan ne cesse de s'alourdir. Alors que le gouvernement libyen a appelé vendredi soir à un cessez-le-feu entre groupes armés à Tripoli, les heurts de la journée ont fait 31 morts et de 285 blessés, selon le ministre libyen de la Santé, Noureddine Daghmane.

    "Nous demandons à toutes les factions armées un cessez-le-feu pour que le gouvernement puisse prendre les mesures nécessaires en vue de rétablir le calme dans la capitale", a indiqué le gouvernement dans un communiqué lu par le ministre de la Culture, Hassan al-Amine. Il a aussi appelé la population "à ne pas porter d'armes et à ne pas s'approcher du quartier de Gharghour" où se sont affrontés milices et population vendredi.

    Dans un communiqué, le Premier ministre a affirmé que "la manifestation était pacifique et a essuyé des tirs quand elle est entrée à Gharghour", revenant sur des propos tenus plus tôt dans lesquels il expliquait que ces heurts avaient opposé "des manifestants armés à des hommes armés". "Il n'y avait aucune personne armée parmi les manifestants", a encore ajouté le Premier ministre.

    Tirs des miliciens sur les manifestants

    Les incidents ont débuté plus tôt dans la journée lorsqu'une milice a tiré sur des centaines de manifestants, venus réclamer le départ de ces ex-rebelles de leur quartier général. En début d'après-midi, alors que des centaines de manifestants s’approchaient de ce QG, des membres de cette milice de Misrata, à l'est de Tripoli, avaient tiré des rafales en l'air à la mitraillette et aux canons anti-aériens, pour tenter de les disperser. Mais devant la persévérance des protestataires, les hommes armés ont tiré sur eux, selon un journaliste de l'AFP. D’après un chef de cette milice, interrogé par la chaîne privée Al-Naba, ce sont les manifestants qui ont tiré en premier sur le QG.

    Dans la soirée, des hommes armés, à bord de pick-up munis de canons anti-aériens, ont pris d'assaut le quartier général de la milice et l'ont incendié, rapportent des témoins. "Des Tripolitains armés sont entrés dans le quartier de Gharghour. Ils ont incendié toutes les villas [que les miliciens] occupaient, pour qu'ils n'y reviennent pas. La plupart des membres de la milice se sont barricadés dans une seule villa. Mais l'étau se resserre autour d'eux", a indiqué à l'AFP Ibrahim, un témoin sur place.

    Les Tripolitains protestent régulièrement contre la présence de factions armées venues d'autres localités. Ces dernières ont participé à la libération de Tripoli du régime Kadhafi en août 2011, mais n’ont pas quitté la capitale depuis. Les autorités de transition les ont sommées à plusieurs reprises de quitter la ville, en vain.

    Avec dépêches


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique