• Syrie : seize rebelles tués dans un attentat jihadiste

    dans le nord

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    BEYROUTH - Au moins seize rebelles islamistes syriens ont été tués dimanche dans le nord de la Syrie dans un double attentat à la bombe commis par le groupe jihadiste Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), a annoncé une ONG.

    Vingt autres rebelles ont été blessés dans cette attaque, certains grièvement, a indiqué cette ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

    Initialement alliés contre le pouvoir du président syrien Bachar al-Assad, les rebelles islamistes syriens et les jihadistes de l'EIIL se livrent depuis le début de janvier de féroces combats qui ont fait plus de 1.400 morts, selon l'OSDH.

    Dimanche, un combattant de l'EIIL a fait exploser la bombe qu'il portait sur lui dans le quartier général d'une brigade de rebelles à al-Ra'ei, une localité de la province d'Alep, près de la frontière avec la Turquie, et une voiture piégée a explosé simultanément devant le quartier général, selon l'OSDH.

    La cible du double attentat était, selon cette source, une brigade de rebelles islamistes qui s'est alliée à des rebelles modérés pour combattre les jihadistes de l'EIIL.

    Plusieurs coalitions de rebelles syriens, excédés par les exactions attribuées aux jihadistes de l'EIIL et par leur volonté d'hégémonie, ont retourné leurs armes début janvier contre ce groupe lié à Al-Qaïda dans les zones contrôlées par la rébellion dans le nord de la Syrie.

    L'EIIL est accusé, notamment par l'opposition, d'enlèvements et de meurtres de civils et de rebelles rivaux. La Coalition nationale de l'opposition syrienne l'accuse également de faire le jeu du régime du président Assad.


    (©AFP / 02 février 2014 23h53)


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    Syrie: des barils d'explosifs largués

    par le régime font 85 morts à Alep

    <time>Publié le 02-02-2014 à 09h50Mis à jour à 22h01</time>
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    Damas (AFP) - Le régime syrien a mené ce week-end son raid aérien le plus sanglant contre les quartiers rebelles d'Alep, faisant 85 morts, et s'en est violemment pris à l'opposition, au lendemain de la fin des pourparlers de Genève.

    Dans l'est d'Alep, "au moins 85 personnes ont été tuées (samedi) par des barils d'explosifs lancés par des hélicoptères militaires sur des quartiers tenus par les rebelles", a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    Il faut remonter au 15 décembre pour trouver un bilan presque aussi lourd, avec 76 morts.

    Parmi les victimes figurent 65 civils, dont 13 enfants, a précisé l'OSDH. En outre, dix jihadistes du Front Al-Nosra, branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie, ont été tués dans un de leurs quartiers généraux, tandis que dix corps n'ont pu être identifiés.

    Parallèlement, l'armée cherchait à pénétrer dans l'est de la ville, aux mains des rebelles depuis juillet 2012.

    Selon le quotidien Al-Watan, proche du pouvoir, l'armée a "nettoyé" la majorité du quartier de Qaram al-Tarab à l'est et celui de Bani Zeid au nord. Elle veut désormais avancer vers l'est et le nord pour prendre la ville en tenailles.

    Dans le centre de la Syrie, près de la frontière avec le Liban, se déroulaient par ailleurs de "vastes opérations militaires" destinées, selon le journal, à s'emparer de Zara, une localité majoritairement turkmène, proche du célèbre château croisé du Krak des Chevaliers.

    L'OSDH a confirmé que l'armée avait pris la majorité de Qaram al-Tarab à Alep, et que des combats étaient en cours à Zara.

    L'Observatoire a par ailleurs fait état d'un raid dimanche sur Mléha, localité au sud-est de Damas, qui a tué sept personnes.

    Le régime dénonce les 'mensonges' de l'opposition

    Alors que les pourparlers organisés en Suisse durant dix jours entre l'opposition et le régime se sont achevés vendredi sans résultats concrets, le vice-ministre des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, s'est déchaîné dimanche contre l'opposition.

    Il l'a accusée de "mensonges et d'hypocrisie à l'égard du peuple syrien et du monde entier" depuis trois ans, traitant, selon l'agence officielle Sana, les membres de l'opposition de "mercenaires manipulés par des forces étrangères".

    L'ambassadeur syrien à l'ONU et négociateur en chef à Genève, Bachar al-Jaafari, n'a pas été en reste, leur reprochant leur "absence de vision ou de programme politiques". "Ils ne voulaient discuter que du gouvernement de transition comme le leur avaient demandé ceux qui pensent pour eux", a-t-il martelé.

    Pour Al-Watan, "la guerre maintenant n'est plus militaire mais s'est transférée sur les terrains politique et diplomatique", "des terrains que les Syriens maîtrisent bien". "La Syrie possède une puissante armée de diplomates et d'hommes politiques capables de défaire tous ceux qui osent lui faire face", a ajouté le journal.

    Les Occidentaux veulent accroître la pression sur Damas pour obtenir un meilleur accès humanitaire et accélérer l'élimination des armes chimiques, selon des diplomates à l'ONU.

    Un projet de résolution au Conseil de sécurité est en préparation pour réclamer que les humanitaires puissent accéder à Homs (centre) et à d'autres villes assiégées, selon ces sources.

    Bien que cela n'ait pas été discuté à Genève, l'aide parvient désormais à Yarmouk, camp de réfugiés palestiniens à Damas, assiégé pendant des mois par le régime.

    Dimanche, l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a distribué des centaines de colis alimentaires pour la quatrième journée consécutive. Selon le porte-parole de l'UNRWA, 3.420 colis ont été distribués aux 18.000 habitants du camp depuis le 18 janvier.

    La guerre en Syrie, qui a fait en bientôt quatre ans plus de 136.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés, a de sanglantes répercussions au Liban voisin.

    Un nouvel attentat suicide a ainsi tué quatre personnes samedi à Hermel, le quatrième à viser en un mois un fief du mouvement chiite libanais Hezbollah, engagé aux côtés des troupes syriennes.

    L'attaque a été revendiquée par le "Front Al-Nosra au Liban", un groupe apparu récemment et qui porte le même nom que la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie. On ignore néanmoins les liens entre les deux groupes.


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    Syrie: au moins 46 morts dans des raids

    aériens de l’armée à Alep

    AFP<time datetime="2014-02-01T22:22:04" itemprop="datePublished"> 1 février 2014 à 22:22 </time>(Mis à jour : <time datetime="2014-02-01T22:22:06" itemprop="dateModified">1 février 2014 à 22:22</time>)
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Des voitures en flammes après un bombardement sur la ville d'Alep, le 1er février 2014<figcaption itemprop="description">Des voitures en flammes après un bombardement sur la ville d'Alep, le 1er février 2014 (Photo Mohammed Al-Khatieb. AFP)</figcaption></figure></header>

    Au moins 46 civils dont treize enfants ont été tués samedi par des barils d’explosifs lancés à partir d’hélicoptères de l’armée sur des secteurs rebelles de la ville d’Alep dans le nord de la Syrie, selon une ONG syrienne.

    Ces barils remplis de TNT sont largués à partir d’avions ou hélicoptères. L’Union européenne, les Etats-unis et la Ligue arabe ont condamné le recours à ces armes et Human Right Watch les a qualifiées «d’illégales».

    «46 civils sont tombés en martyrs, dont treize enfants et cinq femmes, dans le largage de barils d’explosifs par les hélicoptères de l’armée sur plusieurs quartiers de l’est d’Alep», a indiqué à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

    Trente-trois des victimes ont péri dans le seul quartier de Tarik al-Bab, a-t-il ajouté.

    Avant l’aube, huit combattants du groupe rebelle du Front Al-Nosra avaient péri dans un raid similaire dans le quartier de Chaar dans l’est d’Alep, selon l’OSDH.

    Les troupes du régime contrôlent les quartiers ouest de la ville d’Alep et tentent de reprendre les quartiers est, sous contrôle des rebelles.

    AFP

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  • Bachar al-Assad s'attaque à Paris

    et s'accroche au pouvoir

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    <figure class="img"><figcaption>© AFP</figcaption></figure>

    Vidéo par Ludovic DE FOUCAUD

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 20/01/2014

    Le dirigeant syrien Bachar al-Assad, lors d’une interview accordée à l’AFP, a accusé la France d'être assujettie au Qatar et à l’Arabie saoudite. Il a déclaré qu’il se représenterait probablement à la présidentielle syrienne en juin.

    "Paris est le vassal de Doha et de Riyad". Le dirigeant syrien Bachar al-Assad, qui a accordé une interview à l’AFP dimanche 19 janvier au palais du Peuple à Damas, a sévèrement critiqué la France. Il l'a accusée de n’œuvrer de que pour percevoir les "pétrodollars".

    La France "n’est qu’un État marionnette, qui met en œuvre les politiques du Qatar, c’est aussi le chemin que prennent les relations entre la France et l’Arabie saoudite", a déclaré le leader syrien, lors d'un des rares entretiens accordés à la presse française depuis le début du conflit en Syrie, en mars 2011.

    La France est l’un des piliers de soutien de l’opposition syrienne, aux côtés du Qatar et de l’Arabie saoudite. C’est également l’un des premiers pays à avoir appelé Bachar al-Assad à quitter le pouvoir.

    "Comment les pétrodollars peuvent-ils faire oublier les principes des responsables occidentaux, notamment français, qui acceptent de vendre les principes de la Révolution française, en échange de quelques milliards de dollars ?", s’est encore interrogé le dirigeant syrien, accusant les nations occidentales et les pays du Golfe de participer à "l’exportation du terrorisme à l’intérieur de la Syrie".

    Pour Assad, Genève-2 doit s’attaquer au terrorisme

    À 48 heures de l’ouverture de la conférence de paix, dite de "Genève-2", le 22 janvier, le président syrien, qui envoie une délégation à la table des négociations, a assuré que la priorité des pourparlers de paix devait être la lutte contre le terrorisme. "Nous pouvons dire que nous réalisons des progrès dans la lutte anti-terroriste, mais cela ne signifie pas que la victoire est imminente", a-t-il nuancé, ajoutant que si "la Syrie venait à perdre la bataille, le chaos s’installerait dans tout le Moyen-Orient".

    Par conséquent, a-t-il poursuivi, "la conférence de Genève doit aboutir à des résultats clairs concernant la lutte contre le terrorisme […]. Cela serait la décision, le résultat le plus important de la conférence. Tout résultat politique qui ne comprendrait pas la lutte contre le terrorisme n’aurait aucune valeur". Bachar al-Assad a par ailleurs rejeté toute distinction entre les rebelles et les djihadistes, qui se livrent pourtant depuis deux semaines à de sanglants affrontements. L’opposition, elle, a fait du départ de Bachar al-Assad sa principale revendication en vue de la conférence de paix.

    Le chef d'État de 48 ans, qui a succédé, en 2000, à son père Hafez al-Assad, dirigeant de la Syrie pendant 30 ans, ne compte vraisemblablement pas céder sa place. Lors de l’entretien accordé à l’AFP, il a assuré qu’il y avait de "fortes chances" qu'il se porterait candidat à la présidentielle en juin prochain. "Je considère que rien ne m’empêche de me porter candidat, a-t-il ajouté. Si l’opinion le souhaite, je n’hésiterai pas une seconde à le faire."

    Avec AFP


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    Tunisie : les débats à la Constituante suspendus

    AFP<time datetime="2014-01-20T21:19:02" itemprop="datePublished"> 20 janvier 2014 à 21:19 </time>
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    Les députés tunisiens  en séance, le 6 janvier à Tunis.

    <figcaption itemprop="description">Les députés tunisiens en séance, le 6 janvier à Tunis. (Photo Fethi Belaid. AFP)</figcaption></figure>

    Un article controversé dispose notamment que le président doit être musulman, ce que critiquent de nombreuses ONG.

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    Les travaux de la Constituante tunisienne n’ont repris que brièvement lundi après qu’une nouvelle controverse sur la Constitution a paralysé les débats, ralentissant encore l’adoption de la Loi fondamentale, plus de trois ans après la révolution.

    <aside class="related" id="related-content"> </aside>

    La séance plénière de l’Assemblée nationale constituant (ANC) prévue pour 9h30 lundi a finalement commencé en fin d’après-midi dans l’attente des résultats des négociations en cours depuis samedi sur les dispositions restantes. Les élus ont d’abord approuvé dans le calme une série de modifications d’articles déjà votés pour apporter des corrections essentiellement d’ordre linguistique.

    Mais les cris et invectives, qui ont caractérisé de nombreuses autres séances depuis le 3 janvier, ont repris de plus belle en début de soirée après que l’article traitant des conditions éligibilité du chef de l’Etat a été adopté à une très courte majorité. Dans un accès de colère, des députés ont notamment jeté leurs documents à travers la salle, provoquant une suspension d’audience jusqu’à mardi matin.

    Compromis

    L’article en question dispose que le président doit être musulman, une condition critiquée par de nombreuses ONG, et âgé de plus de 35 ans. Il prévoit aussi qu’un candidat disposant d’une autre nationalité que la tunisienne ne doit l’abandonner que s’il est élu, une revendication portée notamment par des élus binationaux, une importante diaspora tunisienne vivant notamment en France, mais critiquée par de nombreux autres députés.

    Quelques minutes plus tôt, les élus avaient aussi voté un article clé, à la suite d’un compromis entre les différents partis représentés, pour définir les domaines des lois organiques et ordinaires.

    D’autres différends subsistent encore et vont faire l’objet de pourparlers, en particulier concernant les dispositions dites «transitoires», les dernières du projet qui organisent l’entrée en vigueur de la future Constitution, les compétences de l’ANC jusqu’aux prochaines législatives et le fonctionnement du contrôle de constitutionnalité dans l’intervalle.

    Pourparlers de dernière minute

    Les islamistes du parti Ennahda, majoritaires à l’Assemblée, veulent maintenir l’essentiel des pouvoirs de l’ANC, alors que leurs détracteurs militent pour les réduire. D’autres articles, pourtant déjà adoptés, font aussi l’objet de pourparlers de dernière minute en vue d’une modification. Le plus disputé traite de la liberté de conscience et de l’interdiction des accusations d’apostasie.

    L’examen du texte a été ralenti par une multitude de controverses si bien que la Constitution n’a pas été adoptée comme promis par la classe politique pour le 14 janvier, 3e anniversaire de la révolution.

    La finalisation de la Loi fondamentale doit permettre de parachever la sortie de la crise politique provoquée par l’assassinat en juillet d’un député d’opposition. Par ailleurs, un nouveau gouvernement doit être formé d’ici la fin de la semaine, Ennahda ayant accepté de quitter le pouvoir pour laisser la place à un cabinet d’indépendants jusqu’aux prochaines législatives et présidentielle.

    AFP

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