• La tension reste vive aux abords de la bande de Gaza
     
     
    La tension reste vive aux abords de la bande de Gaza
    En réponse aux raids menés par Tsahal sur la bande de Gaza cette nuit, des roquettes tirées depuis l'enclave palestinienne se sont abattues sur Ashdod. La mort de 8 Israéliens dans des attaques, hier, provoque un regain de tension dans la région.
    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Des groupes armés palestiniens de la bande de Gaza ont tiré une douzaine d'engins contre le sud d'Israël depuis le début de la journée de vendredi, faisant un blessé grave, a-t-on appris de sources palestiniennes et israéliennes.

    Ces tirs ont été suivis de frappes aériennes israéliennes sur l'enclave palestinienne.

    "on peut s'attendre à d'autres représailles de l'armée israélienne"
    Par FRANCE 24- Kristell BERNAUD, correspondante FRANCE 24 à Jérusalem

     

     

     

    Cette escalade de la violence survient au lendemain d'une triple attaque attribuée par Israël à des activistes palestiniens de Gaza qui a tué huit Israéliens dans la région d'Eilat, tout près de la frontière égyptienne. Israël avait aussitôt riposté par des raids aériens sur la bande de Gaza ayant fait sept morts palestiniens.

    En début de matinée, deux roquettes Grad ont été lancées contre la ville d'Ashdod, au sud de Tel-Aviv, blessant deux habitants, selon la police israélienne.

    "Une première roquette a explosé sans faire de dommage dans une zone inhabitée à Ashdod, mais un second engin a blessé grièvement une personne et plus légèrement une autre", a précisé une porte-parole de la police.

    Une synagogue et une école ont été touchés par le tir.

    Les raids israéliens menés jeudi sur Gaza après l'attaque à Eilat ont tué notamment selon le Shin Beth (la sécurité intérieure israélienne), quatre dirigeants des Comités de résistance populaire (CRP), "impliqués dans ces attaques", dont le chef de cette organisation radicale basée à Gaza, Kamal al-Nayrab.

    Les CRP, qui regroupent des combattants issus de tous les mouvements palestiniens ont promis de se venger. Ils ont revendiqué plusieurs tirs de roquettes et d'obus de mortier contre Israël depuis jeudi.

    En représailles, les raids israéliens ont visé notamment deux bases d'entraînement des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste Hamas, respectivement dans le nord de la bande de Gaza et près de Khan Younès, dans le sud.

    Click here to find out more!


    votre commentaire
  • 3/8/11 - 15 H 13 mis à jour le 13/8/11 - 15 H 13

     

    Les Palestiniens présenteront en septembre une demande d’adhésion à l’ONU

    Le président palestinien, Mahmoud Abbas, présentera la demande de pleine adhésion d’un État de Palestine aux Nations unies le 20 septembre prochain. C’est ce qu’a indiqué samedi 13 août le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Malki, en précisant que cette requête sera remise au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le jour de l’ouverture de la prochaine Assemblée générale des Nations unies.

    Les dirigeants palestiniens avaient déjà annoncé, en juillet, leur intention de présenter cette demande d’adhésion après l’échec de la réunion du Quartette (États-Unis, Russie, Union européenne, ONU) pour le Proche-Orient. Les responsables palestiniens excluent une reprise des négociations avec Israël avant l’Assemblée générale de l’ONU. Leur requête se heurte toutefois à l’opposition des États-Unis qui ont annoncé leur intention d’opposer leur veto au Conseil de Sécurité.

    Les Palestiniens veulent obtenir une adhésion à part entière à l’ONU et la reconnaissance de la Palestine sur les lignes de juin 1967, avant la Guerre des Six jours, soit la Cisjordanie, la bande Gaza et Jérusalem-Est.


    votre commentaire
  • Hamas et Fatah reprennent les négociations au Caire
     
    Hamas et Fatah reprennent les négociations au Caire
    Les services de renseignement égyptiens accueillent à nouveau au Caire le Hamas et le Fatah qui tentent de sceller leur accord de réconciliation. Annoncé en avril, ce plan bute sur le choix du futur chef du gouvernement.
    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le Fatah et le Hamas, les deux principaux groupes palestiniens rivaux, ont repris les négociations dimanche au Caire en vue de la mise en oeuvre de leur accord de réconciliation conclu fin avril, a indiqué l'agence de presse officielle Mena.

    Les discussions ont été "positives" et les deux parties ont décidé de se réunir à nouveau début septembre dans la capitale égyptienne, selon la Mena.

    Leurs représentants se sont également mis d'accord pour oeuvrer à la libération des prisonniers de chacun des deux mouvements à Gaza et en Cisjordanie, prévue dans l'accord de réconciliation, d'ici la fin du ramadan.

    Le Fatah et le Hamas avaient débuté les négociations samedi soir en présence de responsables des services de renseignement égyptiens. La délégation du Fatah était conduite par Azzam al-Ahmad, celle du Hamas par Moussa Abou Marzouk.

    Plus tôt, l'un des responsables du Fatah, Sakhr Bssisso, cité par la Mena, avait indiqué que les discussions allaient se focaliser "sur les moyens de mettre en oeuvre l'accord de réconciliation" et notamment sur la formation d'un nouveau gouvernement, sujet le plus sensible de l'accord.

    "Nous avons dit plus d'une fois que le gouvernement palestinien que nous voulons former n'est pas un (gouvernement) d'unité nationale ou un gouvernement de coalition", a affirmé le président palestinien Mahmoud Abbas, cité dimanche par l'agence officielle jordanienne Petra, à l'issue d'une rencontre avec le roi Abdallah II.

    "Nous souhaitons un gouvernement d'indépendants, un gouvernement de transition", a indiqué M. Abbas, qui a discuté de la réconciliation palestinienne avec le monarque, selon Petra.

    Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zahri, a indiqué à l'AFP samedi que son organisation était "sérieuse en demandant l'application de cet accord (de réconciliation, NDLR) aussi vite que possible". Mais il a ajouté qu'il y avait des obstacles à sa mise en oeuvre, notamment du fait de l'insistance du Fatah à nommer Salam Fayyad comme chef du gouvernement d'unité.

    L'accord de réconciliation a finalement été suivi de peu d'effet car les deux parties n'arrivent pas à s'entendre sur le choix du chef du gouvernement.

    Le Fatah soutient le Premier ministre Salam Fayyad, favori de la communauté internationale. Mais la formation islamiste s'oppose à sa nomination et est favorable à un Premier ministre issu de la bande de Gaza, qu'elle contrôle.

    Depuis leur réconciliation, les deux parties se sont déjà rencontrées à deux reprises, l'Egypte jouant un rôle de bons offices, sans que les négociations aboutissent.

    Click here to find out more!


    votre commentaire
  • Enlèvement de Gilad Shalit : deux juges désignés en France pour enquêter

    LEMONDE.FR avec AFP | 12.07.11 | 20h41   •  Mis à jour le 13.07.11 | 06h29

     

     

    Un portrait de Gilat Shalit a été accroché sur l'hôtel de ville de Paris.

    Un portrait de Gilat Shalit a été accroché sur l'hôtel de ville de Paris.AFP/MIGUEL MEDINA

    Deux juges français ont été désignés pour instruire une plainte pour "enlèvement et séquestration" déposée par les parents de Gilad Shalit, jeune soldat israélien détenu dans la bande de Gaza et ayant la nationalité française.

    Les deux juges d'instruction René Cros et Céline Hildenbrandt ont été désignés "la semaine dernière" pour enquêter sur l'enlèvement du jeune homme, capturé il y a cinq ans à la lisière de la bande de Gaza, a précisé une source proche du dossier.

    Les parents de Gilad Shalit, Noam et Aviva Shalit, avaient porté plainte avec constitution de partie civile le 6 juin auprès du doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris pour obtenir l'ouverture d'une information judiciaire. Cette plainte n'était pas déposée explicitement contre le Hamas, mais elle identifiait clairement le mouvement islamiste comme ravisseur de Gilad Shalit, capturé alors qu'il faisait son service militaire en Israël.

    "Nous sommes contraints de saisir la justice française car les ravisseurs de mon fils ont ignoré les appels répétés de la communauté internationale en faveur de sa libération", avait déclaré le père de Gilad Shalit lors du dépôt de la plainte. "Il n'a aucun droit humain, ce qui est en contradiction avec le droit international", avait-il ajouté, assurant chercher "tous les moyens", "en Israël comme en France", pour ramener son fils "à la maison".

    Gilad Shalit a été capturé le 25 juin 2006 par un commando de trois groupes armés palestiniens de Gaza, dont l'un relevant du Hamas, qui vient récemment de sceller un pacte de réconciliation avec le Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

    Sa libération a paru proche en 2009 avec un projet d'échange du tankiste israélien contre des prisonniers du Hamas, mais les négociations ont échoué en raison d'un désaccord sur l'identité des détenus concernés. Depuis son enlèvement, Gilad Shalit est détenu au secret et la Croix-Rouge n'a jamais été autorisée à lui rendre visite.


    votre commentaire
  • La Ligue arabe veut faire reconnaître la Palestine à l'ONU

    LEMONDE.FR avec AFP, Reuters | 14.07.11 | 15h15   •  Mis à jour le 14.07.11 | 20h41

    Nabil Al-Arabi, juste aprÃ�¨s son Ã�©lection Ã�  la tÃ�ªte de la Ligue arabe, dimanche 15 mai 2011.

    Nabil Al-Arabi, juste après son élection à la tête de la Ligue arabe, dimanche 15 mai 2011.AFP/KHALED DESOUKI

    La demande d'adhésion des Palestiniens aux Nations unies sera faite par la Ligue arabe. C'est ce qu'a annoncé, jeudi 14 juillet, à Doha le chef de l'organisation panarabe, Nabil al-Arabi, après une réunion de son comité de suivi, qui s'est retrouvé en présence du président palestinien, Mahmoud Abbas, et sous la présidence du Qatar.

     

    Le comité a pris l'engagement de travailler pour "assurer un soutien international à une reconnaissance d'un Etat palestinien dans les limites des frontières de 1967 et ayant pour capitale Jérusalem-Est". En marge de la rencontre de Doha, le négociateur palestinien Saëb Erakat a déclaré que "cent dix-sept pays reconnaissent déjà l'Etat palestinien" et que la rencontre de Doha va tenter d'élargir cette reconnaissance.

    "AVEC OU SANS VETO AMÉRICAIN"

    De son côté, Nabil Abou Roudeina, porte-parole de M. Abbas, a affirmé que les Palestiniens sont déterminés à obtenir une reconnaissance d'un Etat palestinien "avec ou sans veto américain". En effet, mercredi, M. Erakat a appelé les Etats-Unis, au nom des Palestiniens, à revenir sur leur décision d'opposer un veto à l'adhésion d'un Etat palestinien. "Les Américains nous ont dit à maintes reprises qu'ils utiliseraient leur veto au Conseil de sécurité contre notre demande d'adhésion et nous avons été prévenus que si nous poursuivions dans cette voie à l'Assemblée générale de l'ONU, il y aurait des conséquences", a ajouté M. Erakat.

    "Sans l'approbation du Conseil de sécurité, nous ne pouvons obtenir l'adhésion via l'Assemblée générale, que nous recueillions deux tiers des voix ou même cent pour cent. Ce que l'on peut obtenir de l'Assemblée générale, c'est une résolution qui élèvera notre statut à l'ONU d'observateur à Etat non membre", a reconnu M. Erakat. "Nous voulons entendre de la bouche du premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, 'j'accepte le principe de deux Etats sur les lignes de 1967'", a dit M. Erakat, estimant toute reprise des pourparlers inutile sans cette référence, soutenue par la communauté internationale et comme l'a énoncé en mai le président américain, Barack Obama (article abonné).

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et les chefs des diplomaties américaine, Hillary Clinton, russe, Sergueï Lavrov, et de l'Union européenne, Catherine Ashton, ont renoncé à publier une déclaration après la réunion de leurs conseillers en raison de l'écart entre les parties, selon Washington. En revanche, le président de l'assemblée générale de l'ONU, Joseph Deiss, a tenu à souligner que les Palestiniens auraient besoin, comme le Soudan du Sud, d'une recommandation du Conseil de sécurité pour qu'un vote d'admission à l'Assemblée générale puisse avoir lieu.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique