• Dix choses à savoir sur Felipe VI,

    futur roi d'Espagne

    PORTRAIT - Moderne et discret, Felipe de Bourbon va devenir roi d'Espagne. Un rôle taillé pour lui depuis son enfance et qu'il assume,

    en prenant à 46 ans la succession de son père Juan Carlos.

    Alexandra Gonzalez 
    Le 18/06/2014 à 16:20 
    Mis à jour le 19/06/2014 à 6:36     lien
    En 2011, le roi Felipe, alors prince des Asturies, son épouse Letizia, et leurs deux filles Leonor et Sofia. (Casa de su majestad El Rey - AFP)

    En 2011, le roi Felipe, alors prince des Asturies, son épouse Letizia, et leurs deux filles Leonor et Sofia. (Casa de su majestad El Rey - AFP)

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    Après 39 ans de règne, le roi d'Espagne Juan Carlos signe ce mercredi sa dernière loi, celle qui autorise son abdication. Le monarque laisse la place à son fils Felipe, qui prêtera serment jeudi à Madrid, héritant du lourd mandat de redorer l'image d'une monarchie discréditée auprès du peuple, après une série de scandales qui l'ont toutefois personnellement épargné.

     
     

     

    Ainsi, les ennuis de santé à répétition de Juan Carlos, la très chère partie de chasse à l'éléphant de Juan Carlos au Botswana, en avril 2012, qui avait choqué une Espagne enfoncée dans la crise, ainsi que l'enquête pour corruption visant sa fille cadette Cristina et l'époux de celle-ci, Iñaki Urdangarin, ont entamé la popularité du roi.

    Felipe VI devra donc se démarquer de cette image et incarner une nouvelle forme de monarchie s'il veut reconquérir les Espagnols. BFMTV.com vous livre quelques clés pour mieux comprendre le personnage.

     

    > Il est le descendant du Roi Soleil

    Le roi Juan Carlos Ier, à droite, et son fils Felipe, nouveau roi.

    Felipe de Borbón y Grecia est né à Madrid le 30 janvier 1968. Il est le troisième enfant et le seul fils de Juan Carlos de Borbón, devenu le roi Juan Carlos Ier sur le trône, et de Sophie de Grèce, elle-même fille du roi des Hellènes, Paul Ier.

    Felipe est par ailleurs le descendant direct de Louis XIV, connu sous le nom de "Roi Soleil", ainsi que de Louis IX, également roi de France.

    > Il a épousé une journaliste divorcée

    Le prince des Asturies et son épouse Letizia le jour de leurs noces, en 2004.

    Felipe, très sérieux et discret, s'était cependant promis d'épouser une femme dont il serait réellement amoureux, sans se soucier du protocole. C'est ainsi qu'en 2003, la Maison royale annonce officiellement -et à regret- ses fiançailles avec Letizia Ortiz, une journaliste espagnole habituée aux caméras de télévision.

    La frange réactionnaire de l'Espagne manque de s'étrangler: la jeune femme, fille d'une infirmière et d'un journaliste, n'est pas issue de la noblesse. Pire! Elle est déjà divorcée d'un professeur de littérature, qu'elle avait épousé civilement, et non devant l'Eglise. Sacrilège.

    Le prince des Asturies tient pourtant bon face aux critiques: leur mariage sera célébré quelques mois plus tard, en 2004.

    > Il a toujours su qu'il serait roi

    A neuf ans, en 1977, Felipe est nommé prince des Asturies et héritier officiel de la couronne. Le garçon, encore blondinet, prononce son premier discours devant le Parlement. Quatre ans plus tard, il vit sa première grande leçon politique lors de la tentative de coup d'Etat du colonel Antonio Tejero, le 23 février 1981. Il suit la crise en direct depuis les bureaux de son père le roi, qui gagne ce jour-là le coeur des Espagnols.

    "Son objectif, son seul objectif, est de servir l'Espagne. Il lui a été inculqué, dans son for intérieur, qu'il doit en être le premier serviteur", a confié un jour sa mère, la reine Sofia.

    > A sa mort, le roi sera... reine

    Adorable petite blonde de 9 ans, Leonor, première des deux filles nées de l'union de Felipe et Letizia, est la prochaine héritière du trône d'Espagne. Mais selon la Constitution espagnole de 1978, elle perdra ce privilège si un petit frère venait à naître. 

    Le Premier ministre José Luis Zapatero avait promis à son arrivée au pouvoir, en 2004, qu'il ferait modifier la Constitution qui, à rang égal, établit une préférence à la succession pour l'aîné au cadet et pour... l'homme à la femme. C'est ainsi que Felipe, dernier-né d'une fratrie de trois enfants, a pu devancer ses deux soeurs aînées sur le trône. Mais à ce jour, personne n'a touché à ce texte.

    La légende dit que Juan Carlos s'est évanoui à l'annonce de la naissance de son unique fils après celles des infantes Elena en 1963 et Cristina en 1965. Les monarques avaient leur futur roi.

    > Une formation militaire avant d'aller à la fac

    Felipe VI sera le premier roi d'Espagne avec un diplôme universitaire. Il a d'abord reçu une instruction militaire à l'académie de Saragosse, à l'école navale de Marin, et à l'académie générale de l'air de San Javier. Puis Felipe a rejoint l'université publique autonome de Madrid, où il a suivi quatre ans de droit. Il a terminé par un master en relations internationales à l'université de Georgetown, à Washington. 

    > Il parle couramment le français et l'anglais

    Au fil des années, Felipe a dû assumer un rôle protocolaire grandissant, notamment à l'étranger, où il peut s'exprimer parfaitement en anglais. Il tient d'ailleurs à parler régulièrement à ses filles dans cet idiome, suivant l'exemple de sa mère, la reine Sofia, qui lui a appris la langue de Shakespeare dès son plus jeune âge.

    Felipe parle également très bien le français depuis l'âge de 7 ans, et le catalan, un atout particulier à l'heure où les aspirations à l'indépendance se renforcent dans cette région du nord-est de l'Espagne. Enfin, il reconnaît modestement parler quelques mots de grec, la langue de sa grand-mère, reine de Grèce durant dix-sept ans.

    > Un grand sportif, fan de l'Atletico

    Felipe de Borbon à bord d'un voilier, en 2003.

    Pilote d'hélicoptère, amateur de football et de l'Atletico de Madrid, son club de coeur qui est devenu cette annéechampion d'Espagne, le nouveau roi est un grand sportif, dans la tradition familiale. Il avait participé aux jeux Olympiques de Barcelone en 1992, au sein de l'équipe espagnole de voile qui avait fini sixième, et avait tenu le drapeau durant la cérémonie d'ouverture, arrachant quelques larmes d'émotion à sa mère.

    > Le kebab? Il aime ça

    Détail amusant, le futur roi craque parfois pour un kebab, comme l'a rapporté à plusieurs reprises la presse espagnole, friande des anecdotes royales. Très cinéphile, Felipe aime aller voir avec Letizia des films en version originale aux Renoir, salles d'art et essai dans la capitale, et enchaîner avec un kebab entre amis... en toute simplicité.

    > "Pinqui", "Balu", "Pushkin", ses premiers "amours"

    Le prince des Asturies voue un véritable amour aux animaux, et en particulier aux chiens. Il a grandi avec Pinqui, Balu, et Pushkin, un schnauzer qu'il a même emmené avec lui à l'université américaine de Georgetown, où il a fait une partie de ses études. Sa mascotte actuelle? Le petit de Pushkin, qui vit dans les jardins de sa demeure.

    Dans les années 90, il avait réalisé une série de documentaires pour la chaîne TVE, intitulés "L'Espagne sauvage", "La España salvaje", où il se promène à travers les plus beaux endroits de son pays.

    > Il est inscrit au Guinness des Records

     

    Felipe ne mesure pas moins d'1m97 pour 85 kg, ce qui lui a valu en 2012 d'obtenir le titre du "prince le plus grand du monde", dans le célèbre livre des records.

    Il peut également se targuer d'avoir été nommé en 2011 parmi les hommes les plus élégants de l'année, par le magazine GQ. Plus jeune, alors qu'il n'avait que 25 ans, le magazine People n'avait pas hésité à le classer parmi les hommes les plus beaux de la planète. ¡Que calor!

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  • Exil fiscal : l'animateur Arthur

    va s'installer

    en Belgique

     

    G.Z. | 4 juin 2014, 11h00 | MAJ : 14h17      lien 
     
    <figure><figcaption>L'animateur de télévision Arthur, après avoir délocalisé ses activités auLuxembourg,vientde s'installer en Belgique (Le Parisien/Mathieu de Martignac)</figcaption></figure>
     

     
     
     

    Après Gérard Depardieu, Paul Belmondo et d'autres riches exilés fiscaux français, c'est au tour d'Arthur, le célèbre animateur de TF1, de passer la frontière pour s'installer en Belgique, à Uccle, banlieue chic au sud de Bruxelles. Avec une fortune estimée à 200 millions d'euros, selon Challenges, l'animateur pourrait bénéficier en Belgique de l'absence d'impôt sur la fortune, ni sur les plus values sur les actions, même si, fiscalement, «l'intérêt de la Belgique est limité concernant l'impôt sur le revenu», précise un avocat à BFM TV.

    BFM TV  a découvert le changement d'adresse de l'animateur, jusqu'à présent résident fiscal en France, dans un document émanant du Luxembourg. Arthur, qui a transféré ses activités dans ce pays a été obligé, en début d'année, de déclarer auprès des autorités locales sa nouveau domicile alors qu'il habitait auparavant à Paris. «L’adresse fournie dans les statuts par un dirigeant est la résidence principale du dirigeant. Elle correspond en principe à la résidence fiscale du dirigeant», ajoute un avocat fiscaliste Hervé Israël sur BFM. 
    Toujours selon BFM, l'animateur aurait simultanément abandonné ses mandats de dirigeant dans 11 sociétés françaises lui appartenant : Satisfaction the television agency (qui produit Vendredi tout est permis), AW Radio (qui détient Ouï FM), Arthur World Participation Group (AWPG), A World Finance, AW Art, AW Etoile, AW Marceau, AWI, Luzarches la Rigalle, Serenity Films Company et Serenity Fiction. A chaque fois, il a été remplacé par son bras droit de longue date, Judith Aboulkheir. Un signe, selon BFM, pour montrer au fisc qu'il se désengage de ses activités en France. 

    Un processus de délocalisation

    Pour les fiscalistes, ce changement de domicile est donc la deuxième étape d'un processus de délocalisation entamé il y a un an. Arthur avait commencé par délocaliser, de la France vers le Luxembourg  sa holding Arthur World Participation Group (AWPG). A l'époque, il avait juré que l'opération ne portait que sur les activités de sa société et non sur sa personne. «Arthur est résident fiscal français, acquitte ses impôts en France, et continuera à le faire à l'avenir», avait précisé son entourage. 

    DOCUMENT. Le communiqué d'Arthur lors de la délocalisation au Luxembourg



    Néanmoins, l'affaire avait déjà fait grand bruit. Aurélie Filippetti, ministre de la culture s'était dite «vigilante». «Arthur explique que ce n'est pas pour des raisons fiscales. Alors il faudra qu'il explique pourquoi, parce que je connais bien le Luxembourg, et ce n'est sans doute pas pour le climat qu'il y va. Des gens ont moins de sens civique que d'autres. Je n'ai pas envie qu'on fasse de traitement de faveur pour des gens qui ne serrent pas les coudes avec l'immense majorité des Français qui ne sont pas dans les mêmes conditions qu'eux dans leur vie quotidienne», avait déclaré la ministre de la Culture sur Canal Plus.

    DOCUMENT BFM. La nouvelle déclaration de domicile d'Arthur

    Arthur


     
     
     

    LeParisien.fr


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  • VIDEOS. Monaco : le prince Albert II et Charlène attendent un enfant

     

    30 mai 2014, 17h12 | MAJ : 20h00   
     
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    <figure style="margin: 0px; padding: 0px; max-height: 100%; position: relative; background-color: rgb(242, 242, 242);"><figcaption class="chapeau" style="margin: 0px; padding: 15px 20px; position: relative; bottom: 0px; left: 0px; width: 505px; font-size: 14px; line-height: 17px; background-image: none;">Le couple princier a annoncé ce vendredi que Charlène attendait un heureux événement. VALERY HACHE / AFP</figcaption></figure>
     
    Soulagement sur le Rocher, où l'héritier commençait à se faire attendre. Le prince Albert II, 56 ans et la princesse Charlène de Monaco, vingt de moins, «ont l'immense joie d'annoncer qu'ils attendent un heureux événement» a indiqué ce vendredi le palais princier. La naissance est prévue à la fin de l'année. <aside class="commonMargin infolocale bloc-lactu surlememesujet gauche" style="margin: 20px 20px 20px 0px; padding: 0px; float: left; font-family: Tahoma, Arial, Helvetica; border-color: rgb(204, 220, 228); color: rgb(0, 40, 60);">

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    </aside>

    La rumeur d'une naissance prochaine courait depuis plusieurs jours dans la Principauté. La semaine dernière, en pleine visite d'Etat dans le «comté de Carlades» (territoire qui fut jadis monégasque), dans le Cantal, Charlène avait dû s'isoler à cause d'une «fatigue» passagère, que la presse locale n'avait pas hésité à qualifier de «malaise».

    Un héritier, enfin ! 

    Depuis les fastueuses noces du couple en juillet 2011, célébrées dans la cour d'honneur du palais princier devant 800 invités de marque et d'innombrables téléspectateurs, les Monégasques attendaient avec impatience cette naissance. Les Paparazzi n'ont même jamais cessé de guetter les éventuelles rondeurs de l'ancienne nageuse olympique, qui n'a pas été épargnée par les rumeurs. 

    Il faut dire que l'enjeu est de taille : les deux autres enfants du prince souverain étant nés hors-mariage, l'enfant a venir sera le premier à pouvoir prétendre à sa succession, perpétuant la dynastie des Grimaldi, vieille de 700 ans. Depuis la réforme constitutionnelle intervenue en 2002, une fille peut, tout aussi bien qu'un garçon, accéder au trône.

    Très occupée par sa fondation pour les enfants lancée dans la foulée de son mariage, la princesse Charlène, aujourd'hui 36 ans, avait confié au 2013 être prête pour la grossesse. «J'avais besoin de temps pour m'ajuster à mon nouveau rôle après le mariage. Maintenant, j'ai trouvé ma place et je pense que les enfants viendront» avait-elle déclaré au magazine Sud-africain Sunday Times. Avant de nuancer deux mois plus tard dans le London Times Magazine : «On voyage beaucoup, alors les choses vont prendre du temps. Mais, comme je l'ai déjà dit, je ne veux pas me mettre de pression. Ça viendra, ça viendra...».

    Baby boom à Monaco 

    Les bébés s'enchaînent à Monaco  :  la soeur du Prince Albert, Caroline de Hanovre, est en effet devenue deux fois grand-mère l'an dernier. En mars tout d'abord, son aîné Andrea et la riche héritière colombienne Tatiana Santo Domingo ont donné naissance au petit Sacha. En décembre ensuite, Raphaël, fils de Charlotte et de l'humoriste , est venu au monde. Deux naissances hors-mariage qui ne devraient toutefois pas empêcher les trois cousins de jouer dans le même -à-sable.

    VIDEO. Juillet 2011 : Albert et Charlène se sont dit «oui»


    VIDEO. Mariage princier : les larmes de Charlene


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  • VIDEOS.

    Eurovision : l'Autrichien Conchita Wurst triomphe, la France dernière

     

    Olivier Bossut (avec AFP) | Publié le 10.05.2014, 16h08 | Mise à jour : 11.05.2014, 09h23  lien 

    Conchita Wurst, le candidat travesti de l'Autriche, s'est taillé un beau succès à cette finale 2014 de l'Eurovision.

    Conchita Wurst, le candidat travesti de l'Autriche, s'est taillé un beau succès à cette finale 2014 de l'Eurovision. | (Capture écran France 3.)

    Zoom1/26
    Avec 290 points, Conchita Wurst, la drag queen autrichienne qui arbore une barbe de trois jours, remporte haut la main la finale de l'Eurovision 2014, malgré l'hostilité qu'il avait initialement suscité dans certains pays de l'Europe de l'Est. <btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px;"> </btn_noimpr>Tom Neuwirth, chanteur de 25 ans, a conquis le public des 37 pays votants non seulement par son apparence extravagante mais aussi son talent. Sa victoire a été nette, avec 290 points contre 238 points aux Pays-Bas, deuxièmes avec un titre de country.

    En revanche, la 
     est restée scotchée au tréfonds du classement. Pour la première fois de son histoire, l'Hexagone finit à la dernière place du palmarès de l'Eurovision. Les Twin Twin n'ont glané que deux malheureux points offerts par la Suède et la Finlande et se classent 26e…
     
     


    VIDEO. Eurovison : Le passage de Twin Twin

    Eurovision 2014 : France - Twin Twin "Moustache" par france3

    Le duo néerlandais décroche la deuxième place du concours avec 238 points. Et la Suède se hisse sur la troisième marche du podium (218 points).

    VIDEO. Eurovision : l'annonce de la victoire de l'Autriche 

    Conchita Wurst (Autriche) remporte l'Eurovision 2014

    Tous les ingrédients étaient réunis au Danemark pour faire monter le suspense à la finale ce samedi de l'Eurovision, où se mêlaient glamour, politique et costumes de scènes à la limite du scandale.

    VIDEO. Eurovision : le passage final de Conchita Wurst

    Eurovision 2014 : La prestation finale de Conchita Wurst

    Au milieu d'une série de chansons aux tonalités dance, quatre pays se sont distingués par une qualité artistique qui dénotait : la Hongrie pour la gravité des propos, les Pays-Bas avec une belle ballade country, le Royaume-Uni qui a marqué par son énergie 100 % rock, et bien sûr la qui a joué la carte de l'originalité sautillante et engagée.

    Très fair-play, les Twin Twin laminés ont posté sur leur compte Twitter des messages de félicitations au candidat autrichien victorieux.


    L'Arménie, la Suède et l'Ukraine faisaient partie de ceux dont on attendait beaucoup, mais contrairement à l'an passé — où la danoise Emmelie de Forest avait remporté la compétition avec son titre «Only Teardrops» — aucun favori ne se détachait du lot. 
    La France a été représentée par les hurluberlus du groupe parisien Twin Twin. «On y va en étant sûrs de nos armes, qui sont la couleur, le peps, l’énergie et surtout un super morceau qui s'appelle Moustache», avaient-ils déclaré le jour de leur qualification.

    Pas sûr que les 11 000 spectateurs de Copenhague aient saisi ce samedi soir les paroles en Français des Twin Twin qui critiquent la société de consommation, mais leur chanson survitaminée a tout de même électrisé la foule.


    Signe que la politique pèse sur les votes, des gens du public avaient sifflé les résultats de la demi-finale mardi quand on a annoncé que la Russie allait en finale.

    VIDEO. Eurovision : la Russie se fait violemment huer lors de l'annonce des points 

    La Russie se fait huer lors de la finale... par france3



    Les jumelles Anastasia et Maria Tolmatchevy ont défendu les couleurs de la Russie.


    Beaucoup d'observateurs ont pensé que l'Ukraine aurait pu bénéficier ce samedi de votes de sympathie. Mariya Yaremtchouk, 21 ans, a interprété «Tick-Tock» en anglais devant un homme qui courait dans une roue de hamster géante. Elle n'a décroché que la sixième place avec 113 points.


    Les organisateurs de la finale de l'Eurovision ont ouvert le bal par l'ukrainienne Mariya Yaremtchouk, 21 ans, avec «Tick Tock».

    La télévision publique a joué à fond sur le côté dramatique de la soirée, bien souvent décrite comme le plus grand événement audiovisuel non sportif au monde. «Quand les artistes sortent de scène, on filme leur réaction immédiate… On veut que ce soit aussi dramatique que possible», a confié la productrice Pernille Gaardbo.

    Bien sûr, une bonne finale de l'Eurovision doit toujours compter une touche de sex-appeal, et cette année, la candidate de la Pologne et ses danseuses méritaient une mention spéciale !




    Même si le charme de la représentante de l'Azerbaïdjan n'a pas laissé le public masculin insensible…


    Un budget à 25,5 millions d'euros

    Plus surprenant, le choix de la Hongrie qui a aligné un beau gosse dont la chanson est loin d'être riante : il évoque le sort d'une jeune fille victime de violences de la part de son père… Des propos graves servis par une chorégraphie léchée et une belle mélodie.



    Le budget de l'événement n'a pas fait pas dans la demi-mesure : le Danemark s'était fixé une limite de 190 millions de couronnes (25,5 millions d'euros) pour financer l'Eurovision, qui avait attiré 170 millions de téléspectateurs l'an dernier.

    La compétition a posé ses valises dans un ancien chantier naval, au coeur d'une zone industrielle. «On trouve que c'est un endroit super excitant, un lieu qui inspire», s'est enthousiasmée Pernille Gaardbo. «Le public est relativement proche de la scène. Et même s'il y a 11 000 personnes, ça donne une atmosphère assez intimiste».

    Faute de moyens, la Bulgarie, Chypre et la Serbie ne participaient pas à la compétition cette année.


    Le podium final

    La 59e édition de l’Eurovision, qui s’est déroulée samedi soir à Copenhague s'est achevée par une nette victoire de l'Autriche devant les Pays-Bas et la Suède qui prend la troisième place sur le podium . 


    • Autriche: Conchita Wurst avec «Rise Like a Phoenix»

    Sur le papier, ce travesti à barbe n'avait aucune chance de l'emporter, car il était jugé trop provocant dans beaucoup de pays ! Et pourtant, c'est lui qui a triomphé ce samedi soir. Sa prestation ne pouvait qu'attirer l'attention, des pétitions ayant déjà circulé en Europe de l'Est pour l'empêcher de se produire. La barbe est peut-être factice, mais Conchita Wurst est une vraie star dans son pays, et sa chanson ne déparerait pas dans un film de James Bond.


    • Pays-Bas: The Common Linnets avec «The Calm After the Storm»

    Les interprètes Ilse DeLange et Wayon sont allés jusqu'à Nashville, grande ville musicale du sud des États-Unis, pour parfaire ce titre de country. Musicalement, ils sont au point. Et après la demi-finale de mardi, les parieurs y ont cru encore plus. Ils ont décroché une belle deuxième place à la finale ce samedi soir.


    • Suède: Sanna Nielsen avec «Undo»

    Sur la rive en face de Copenhague, on rêvait que la blonde de 29 ans ramène le titre deux ans après une autre Suédoise, Loreen. Elle s'est classée troisième ce samedi soir. Son excellente performance en demi-finale l'avait propulsée en tête des paris. Sanna Nielsen a eu le temps de se préparer au grand soir : elle a tenté à sept reprises d'accéder à l'Eurovision, dans un pays où la compétition est prise très au sérieux.


    INFOGRAPHIE. Le palmarès de chaque pays depuis la création du concours


    VIDEO. Eurovision : Amandine distille ses conseils à Twin Twin


    VIDEO. Twin Twin : la France se laisse pousser la «Moustache» pour l'Eurovision

     

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    LeParisien.fr


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    Angelina Jolie confirme son mariage

    avec Brad Pitt

     - Publié le <time datetime="2014-05-07T11:27" itemprop="datePublished" pubdate="">07/05/2014 à 11:27</time>lien 

     
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    "Oui, nous allons nous marier, c'est prévu" : Angelina Jolie a confirmé mercredi au Parisien qu'elle allait s'unir avec Brad Pitt, de quoi relancer les rumeurs sur une possible prochaine union dans leur propriété du sud de la France.

    "On est toujours fiancés mais c'est un projet auquel nous pensons", dit la star, qui annonce aussi qu'elle projette de tourner un film avec son futur mari: "J'ai écrit le scénario d'un film où Brad et moi partagerions l'affiche. On y pense fortement".

    Le couple possède la propriété de Miraval, dans le Sud de la France, où il passe une partie de l'année et produit du vin rosé. "On se sent un petit peu français. Les enfants davantage encore: ils parlent mieux votre langue que nous", dit la star, qui est en France pour y faire la promotion de son dernier film, "Maléfique", une production Disney qui sort le 28 mai.

    Cela fait plusieurs années que les rumeurs d'un prochain mariage Jolie-Pitt tiennent en haleine magazines people et paparazzi, à l'affut autour de leur propriété.

    En attendant, ils devront traquer le mariage d'un des couples les plus photographiés de la planète, Kim Kardashian et Kanye West, qui doivent s'unir en France -mais où exactement ?- à la fin du mois.


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