• L'arme secrète de Romney pour lever des fonds

     

    Par Tristan Vey Mis à jour <time class="updated" datetime="04-09-2012T16:21:00+02:00;">le 04/09/2012 à 16:21</time> | publié <time datetime="04-09-2012T15:24:00+02:00;" pubdate="">le 04/09/2012 à 15:24</time> lien

     

    Mitt Romney en campagne le 1er septembre à Jacksonville.
    Mitt Romney en campagne le 1er septembre à Jacksonville. Crédits photo : Mary Altaffer/AP

    L'équipe du candidat républicain fouille depuis juin dans des bases de données personnelles pour dénicher de riches donateurs potentiels, selon une enquête menée par Associated Press. Le dispositif a été testé pendant l'été.

    Les deux candidats à la présidentielle américaine ont entamé depuis plusieurs mois une frénétique course aux dollars. Dans cette bataille cruciale, tous les coups sont permis. L'équipe de Mitt Romney a ainsi mis au point une technique inédite en politique pour traquer les donateurs potentiels: l'analyse logicielle de gigantesques bases de données personnelles. La pratique a été révélée fin août dans une grande enquête d'Associated Press (AP).

    Le principe, issu du marketing et baptisé analyse psychographique, est simple. Il s'agit de mettre à profit les données récoltées sur les consommateurs, souvent à leur insu, lorsqu'ils font des achats avec leur carte de crédit ou qu'ils remplissent des formulaires en ligne, afin d'identifier un profil particulier. En l'occurrence, les riches Américains conservateurs qui ne se sont jamais rapprochés du parti mais seraient susceptibles de donner jusqu'à 2500 dollars (le plafond pour les particuliers) pour cette nouvelle élection.

    Pour y parvenir, l'équipe de Mitt Romney s'appuie depuis juin sur l'expertise d'une petite société texane, Buxton Co, spécialisée dans l'analyse et l'échange, discret mais légal, de données personnelles. L'entreprise s'enorgueillit, sur son site Internet, de disposer d'informations sur 120 millions de foyers. «Je peux examiner n'importe quel type de données et essayer d'en extraire, par exemple, les donateurs de 100 dollars potentiels», explique à AP le patron de l'entreprise, Tom Buxton, qui ne cache pas son envie «d'être dans l'équipe gagnante».

    350.000 dollars levés dans la banlieue de San Francisco

    L'algorithme spécifique mis au point dans cette course aux dons aurait été testé cet été dans la banlieue de San Francisco. Les données - telles que le revenu, les dons aux associations caritatives, l'appartenance à une communauté religieuse, l'âge, etc. - de 2 millions de foyers de la région ont été passées dans la moulinette. Le résultat de l'expérimentation est tenu secret, mais, selon un décompte d'AP, l'équipe de campagne aurait ainsi levé dans cette zone traditionnellement démocrate, 350.000 dollars, avec une moyenne de 400 dollars par donateur, soit deux fois plus que le seuil maximal définissant les «petits donateurs».

    Si l'utilisation de données personnelles est toujours controversée, la technique en elle-même n'a rien d'illégal. En revanche, AP n'a retrouvé aucune trace dans les comptes de campagne de cette activité. Ce qui laisse entendre que Buxton Co pourrait avoir mené ces travaux de sa propre initiative, avec ses propres données et sur ses fonds propres. Un tel soutien «en nature» serait, lui, parfaitement illégal. Les équipes de campagne ne sont toutefois pas obligées de signaler avoir eu recours aux services d'une entreprise tant que celle-ci ne leur a pas envoyé la facture correspondante.


    Les deux candidats inaugurent le don par SMS

    Barack Obama, depuis plus d'une semaine, et Mitt Romney, depuis vendredi, ont chacun mis en place un système innovant de récolte de dons par SMS. «Nous savons que les gens sont très occupés. Cette technologie donne à nos soutiens l'occasion de faire un don en quelques secondes», a expliqué Zac Moffatt, directeur numérique de la campagne de Mitt Romney. Les dons par texto, approuvés en juin, peuvent être effectués de façon anonyme mais ne peuvent pas dépasser 50 dollars par mois et 200 dollars au total par candidat.

    Barack Obama, devancé ces derniers mois par son concurrent républicain dans la levée de fonds, compte beaucoup sur ce nouveau système pour draguer les petits donateurs (dons inférieurs à 200 dollars) qui ont constitué la base de sa victoire de 2008. Mitt Romney espère, quant à lui, rattraper son retard auprès d'eux: il n'a pour l'instant reçu de ces modestes contributeurs que 37 millions de dollars, contre 138 millions pour le président sortant.


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  • Le Point.fr - Publié le 03/09/2012 à 17:45

    Les 285 millions d'euros versés par l'État à l'ex-patron d'Adidas l'ont aidé à acquérir le 89e plus grand yacht du monde.

    Bernard Tapie coule des jours paisibles sur son yacht.

    Bernard Tapie coule des jours paisibles sur son yacht. © SuperYachtPhoto.com

     

    Le nouveau yacht de Bernard Tapie - proposé à la location à 570 000 euros la semaine - mouillait lundi au large de la station balnéaire de Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes). Bernard Tapie est le seul propriétaire français à figurer dans le classement annuel des cent plus grands yachts du monde, établi par le magazine Yachts France. Son bateau s'adjuge le 89e rang, avec sa longueur de 75,50 m et sa largeur de 14 mètres.

    Le yacht, dont de nombreuses photos sont visibles sur le site de location charterworld.com, peut accueillir douze passagers et dispose d'un équipage de 25 personnes. Impossible de savoir si Bernard Tapie lui-même était à bord de son vaisseau lundi. Le bateau est décrit par le magazine Yachts France comme "une unité assez exceptionnelle de par son style et son gabarit" pouvant aller à une vitesse maximale de 15 noeuds. Racheté à un milliardaire australien, le bateau construit en 1999 a été totalement transformé en 2010 dans un chantier naval de Gênes et rebaptisé "Reborn" (renaissance).

    "Niveau de luxe hors du commun"

    Il est désormais possible de rejoindre le bateau au mouillage en hélicoptère. Doté de huit cabines (dont une suite avec vue panoramique à 180 degrés), il possède "un niveau de luxe hors du commun avec des salles d'eau entièrement revêtues de marbre", souligne Yachts France. Son salon s'étend, par exemple, sur deux niveaux, formant un atrium avec 5 mètres sous plafond autour duquel un couloir dessert une galerie de tableaux. Il est bien sûr équipé d'une piscine, d'un spa et d'un cinéma, et même d'une cabine spéciale pour un médecin. Touche originale: il est agrémenté sur l'un des ponts d'un jardin tropical.

    L'ex-ministre et homme d'affaires, devenu comédien, a soldé en 2010 ses comptes avec la justice française, mettant fin à plus de 20 ans de divers démêlés judiciaires. Après avoir perdu son yacht le Phocea dans le processus, il a pu aisément financer sa nouvelle acquisition. Il avait obtenu en juillet 2008 le versement par l'État d'une indemnité de 285 millions d'euros, un tribunal arbitral jugeant que le Crédit lyonnais avait floué Bernard Tapie d'une plus-value importante lors de la revente d'Adidas en 1993. Plusieurs chiffres ont circulé dans la presse sur le prix d'acquisition du Reborn, allant de 40 à 70 millions d'euros.

    REGARDEZ. Bernard Tapie : bienvenue chez vous !


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  • Gifles, coups, "supplice de la chaise" : le calvaire d'une fillette de 11 ans

    Mis en ligne le 30 août 2012 à 14h23, mis à jour le 30 août 2012 à 14h40 
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    <figure class="visuel">Maltraitance : une fillette cache son visage derrière ses mains (photo prétexte)<figcaption class="sz11 c2 tshadow2">Maltraitance : une fillette cache son visage derrière ses mains (photo prétexte) / Crédits : Thinkstock / Stockbyte</figcaption></figure>

    Prise en grippe par son oncle et sa tante, une enfant a été maltraitée durant plusieurs mois sous les yeux de ses parents. Le père a fini par fuir avec sa fillette. Dénoncés, l'oncle et la tante comparaîtront le 1er octobre devant le tribunal correctionnel de Grasse.

    Soupçonné d'avoir maltraité sa nièce de 11 ans, durant six mois, sous les yeux de ses parents, un couple d'une trentaine d'années a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Grasse pour coups sur mineurs. Convoqués par procès-verbal, ce couple ainsi que la mère de l'enfant, poursuivie pour "non dénonciation", comparaîtront le 1er octobre, a précisé le procureur de la République de Grasse, Jean-Michel Cailliau, confirmant une information de Nice-Matin.
     
    L'affaire remonte au mois de mars. Les parents, issus d'un milieu social défavorisé, accueillent alors à leur domicile de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, la soeur de la femme et son compagnon, un chauffeur-livreur. S'ils épargnent le garçon de 12 ans, les nouveaux occupants placent la cadette sous leur emprise, lui inculquant des méthodes éducatives bien à eux : elle doit se lever pour faire le ménage à 5 heures du matin, prend des coups et des gifles plus souvent qu'à son tour. Selon Nice-Matin, l'enfant, jugée indisciplinée, subit régulièrement "le supplice de la chaise, où la fillette doit rester en position mi-assise, à la force de ses jambes tout en se faisant rouer de coups de bâton".
     
    En garde à vue, l'oncle et la tante minimisent
     
    Ne pouvant plus supporter d'assister à ces mauvais traitements, le père finit par quitter le domicile avec sa fille. C'est alors, le 20 août, qu'un appel anonyme au 119, le numéro d'urgence de l'enfance maltraitée, dénonce les faits. D'après le parquet, la brigade de protection des mineurs est intervenue immédiatement et a placé la mère et le couple de tortionnaires présumés en garde à vue.
     
    Selon une source proche de l'enquête, lors de leur audition, ils ont minimisé considérablement leur rôle, se renvoyant la balle et mettant ces mauvais traitements sur le compte de méthodes éducatives. Le père et la fille ont été retrouvés peu après. L'enfant, qui portait plusieurs hématomes, s'est vu prescrire une incapacité totale de travail de quatre jours et a été dirigée vers un juge pour enfants en vue d'être placée dans un foyer d'accueil.


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  • Le front syndical se fissure entre la CGT contestataire et la CFDT encline au dialogue

    Créé le 31-08-2012 à 18h46 - Mis à jour à 18h46

     

     
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    Trois mois après l'arrivée de la gauche au pouvoir, le front syndical CGT-CFDT s'est fissuré, l'appel à manifester le 9 octobre lancé par Bernard Thibault, signe d'un glissement vers une posture plus radicale, est condamné par François Chérèque, adepte du dialogue avec le patronat en vue des réformes.
(c) Afp

    Trois mois après l'arrivée de la gauche au pouvoir, le front syndical CGT-CFDT s'est fissuré, l'appel à manifester le 9 octobre lancé par Bernard Thibault, signe d'un glissement vers une posture plus radicale, est condamné par François Chérèque, adepte du dialogue avec le patronat en vue des réformes. (c) Afp

    Trois mois après l'arrivée de la gauche au pouvoir, le front syndical CGT-CFDT s'est fissuré, l'appel à manifester le 9 octobre lancé par Bernard Thibault, signe d'un glissement vers une posture plus radicale, est condamné par François Chérèque, adepte du dialogue avec le patronat en vue des réformes.

    Le secrétaire général de la CFDT a accusé la CGT de "détourner" un appel européen à la mobilisation en faveur de l'emploi industriel "à des fins politiciennes nationales et internes".

    Abondant dans le même sens, Luc Bérille, secrétaire général de l'Unsa, a jugé "choquante" vendredi auprès de l'AFP l'attitude de la centrale de Montreuil. "La logique aurait voulu que sur une initiative européenne les organisations syndicales françaises puissent agir ensemble".

    Mais l'intersyndicale (CGT, CFDT Unsa, FSU, Solidaires), qui avait lancé nombre de manifestations contre Nicolas Sarkozy, ne s'est pas réunie depuis l'arrivée du gouvernement socialiste.

    "Le front commun syndical des années 2009 et 2010, dont le vecteur central était d'un côté la CGT et de l'autre la CFDT, n'existe plus aujourd'hui", relève Guy Groux, chercheur au Cevipof.

    La raison est structurelle: la CGT et la CFDT ont compris qu'elles ont "de profondes divergences sur des dossiers sensibles - retraite, accords compétitivité, ou encore sur le dialogue social entamé par le gouvernement", estime cet analyste.

    Autre sujet de discorde, la ratification du traité budgétaire européen contre laquelle la CGT va lancer une pétition.

    Aujourd'hui, "il y a un chassé croisé CGT/CFDT pour savoir qui va être l'interlocuteur prioritaire du gouvernement. Avec Nicolas Sarkozy c'était la CGT, avec François Hollande, c'est la CFDT", estime Bernard Vivier, directeur de l'Institut supérieur du Travail.

    Le gouvernement souhaite des compromis

    "D'abord parce que la CGT est engluée dans des problèmes internes" liés à la succession de Bernard Thibault et ensuite "parce que les réseaux CFDT dans le PS sont importants", explique cet analyste.

    Dès lors, la CFDT est en attente des chantiers de négociations - celle destinée à "prévenir" les plans sociaux commencera "le mois prochain", a déclaré le président François Hollande - alors que la CGT a choisi de lancer des manifestations dénonçant le Medef.

    "Le comportement actuel de la CGT est fortement influencé par ses relations avec le Front de gauche" de Jean-Luc Mélenchon et du PCF qui sont très virulents contre le gouvernement Ayrault, estime M. Vivier. "Il a y une sorte de parallélisme dans ces positions".

    Le ton contestataire adopté par Bernard Thibault est aussi imputé à sa volonté de ressouder la centrale secouée par la crise de succession. "Les récentes initiatives de la CGT doivent se comprendre sans doute à travers ses débats et difficultés internes", estime M. Bérille.

    Vendredi, des dizaines de militants CGT ont accueilli François Hollande à la foire de Chalons-en-Champagne en réclamant, à coups de pancarte et slogans, "le changement" promis.

    De son côté, Force ouvrière fait entendre sa propre musique et son leader Jean-Claude Mailly demande des "éclaircissements" au gouvernement sur sa politique en matière d'emploi et de service public.

    Pour le gouvernement, il importe de convaincre la CGT et FO d'entrer en dialogue avec le patronat pour arriver à des compromis. "Si le gouvernement veut donner de la force au dialogue social il n'a pas intérêt à une logique qui conduit à des accords minoritaires" avec les seuls syndicats réformistes (CFDT, CFTC, CFE-CGC), souligne M. Groux.

    Ce type d'accord serait d'autant plus risqué, en cette période d'explosion du chômage, où "les salariés sont en colère et en désarroi", relève ce chercheur.


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  • Marseille : "L'armée au secours des cités"

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    Publié le jeudi 30 août 2012 à 11H09 lien

    La sénatrice PS maire des 15e et 16e arrondissements Samia Ghali veut des barrages militaires pour stopper les trafics

    "Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir", estime la sénatrice-maire socialiste des 15e et 16e arr.

    Photo Guillaume Ruoppolo

    Face à l'insécurité et au trafic de drogue qui gangrènent certaines cités de Marseille, où le sang a encore coulé cet été, la sénatrice-maire PS des 15e et 16e arr. prône le recours à l'armée et le retour du service militaire.

    Votre secteur fait partie des zones de sécurité prioritaires que vient d'instaurer le ministre de l'Intérieur. Qu'allez-vous proposer à Manuel Valls que vous allez rencontrer prochainement ?

    Samia Ghali : Après ce nouvel été sanglant, il faut que les vérités soient dites. Je pense que les autorités ne mesurent pas la gravité de la situation. Les tueries qui se succèdent à Marseille deviennent une attraction médiatique nationale. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, le premier employeur des jeunes dans certaines cités, c'est le trafic de stupéfiants. La drogue fait vivre des familles entières. Les armes prolifèrent . On se tue pour un oui ou pour un non. Si rien ne bouge, on se dirige tout droit vers un système à l'américaine, avec des gangs qui se font la guerre sur des territoires où la loi n'a plus court.

    La police, dont les effectifs doivent être renforcés dans les zones de sécurité prioritaires, est-elle devenue impuissante ?

    S.G. : Ça ne sert plus à rien d'envoyer un car des CRS pour arrêter des dealers. Quand dix d'entre eux sont arrêtés, dix autres reprennent le flambeau ! C'est comme combattre une fourmilière. Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir. Pour désarmer les dealers d'abord. Et puis pour bloquer l'accès des quartiers aux clients, comme en temps de guerre, avec des barrages. Même si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir.

    Vous réclamez des sanctions contre les acheteurs de drogue, alors qu'à gauche nombreux sont ceux qui prônent la dépénalisation de la consommation de cannabis.

    S.G. : C'est facile de tenir ce discours assis dans un bureau quand vos enfants sont bien à l'abri ! Je ne supporte pas ces pseudo-gaucho-intello-bobo qui vous disent que fumer un chichon, ce n'est pas grave. Moi j'ai grandi dans une cité, je sais ce que c'est que les dégâts de la drogue. Une étude scientifique vient d'ailleurs de démontrer les ravages du cannabis sur le cerveau. J'ai vu des mères pleurer en demandant à la police d'arrêter leurs enfants qui se droguaient et les dealers qui leur vendaient leurs doses. On ne peut s'indigner le jour de l'existence des trafics et aller le soir acheter du cannabis ou de la coke dans les quartiers nord.

    Comment aider les jeunes à ne pas tomber dans ces réseaux ?

    S.G. : La plupart veulent s'en sortir, même ceux qui sont déjà dans les trafics. Dealer, ce n'est pas un idéal de vie. Mais sans travail, il n'y a pas d'issue. Avec la crise, on ne trouve même plus de petits boulots en intérim pour tenir quelques mois. C'est pourquoi je propose de rétablir une forme de service militaire qui permettrait à des jeunes descolarisés, sans emploi, sans formation de sortir de leur quartier, et même de quitter Marseille pour 8 mois, un an. Pour apprendre la discipline bien sûr, mais surtout pour découvrir un autre univers, une autre réalité que celle de la cité. Et retrouver espoir.

    Un gouvernement de gauche peut-il réussir dans le domaine de la sécurité ?

    S.G. : Ne plus avoir peur en rentrant chez soi, ce n'est ni de gauche ni de droite. Il s'agit aujourd'hui d'une question de moyens, qui manquent à Marseille. Le gouvernement doit faire un effort particulier pour cette ville, qui a accumulé beaucoup de retard en matière de logement, de transport, de mixité sociale. La création de zones de sécurité prioritaires, que je réclame depuis des années, est un premier pas.

    Comptez-vous porter au Parlement des propositions de lois relatives à la sécurité ?

    S.G. : Je voudrais faire voter un texte qui inclut les familles victimes, menacées, celles qui ont perdu un enfant, dans le dispositif Dalo, avec obligation de relogement prioritaire. Je travaille sur un autre texte qui permettrait d'accorder un crédit d'impôts aux foyers qui s'équipent de caméras de surveillance.

    Propos recueillis par Sophie MANELL


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