• <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Un dirigeant syndicaliste abattu en Afrique du Sud

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-10-06T09:44:25+02:00" itemprop="datePublished">06.10.2012 à 09h44    </time>
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    Des mineurs en grève ont manifesté dans le nord-ouest de l'Afrique du Sud, vendredi 5 octobre.

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    Un dirigeant syndicaliste sud-africain a été abattu vendredi 5 octobre, dans la soirée, dans une ville du nord-ouest du pays où de violentes grèves à la mine de platine de Lonmin ont déjà fait 46 morts, a annoncé samedi son syndicat.

    Le syndicaliste a "été tué dans sa maison à Marikana ce [vendredi] soir", a déclaré le porte-parole du syndicat national des mineurs (NUM), Lesiba Seshoka dans un communiqué.

    "LE SYNDICAT PERD SA CONFIANCE DANS LA POLICE"

    Sa mort survient au lendemain d'un autre incident au cours duquel la police a tué un mineur sur un site d'extraction de platine pendant la dispersion d'un groupe de mineurs grévistes dans la région voisine de Rustenburg.

    Au moins sept personnes ont été tuées dans les environs de Rustenburg au cours de violences liées à des mouvements de protestation de mineurs.

    "Un autre responsable du NUM a été tué au cours du week-end dernier et un autre s'est échappé alors que sa femme a été tuée, a ajouté le porte- parole. Le syndicat et ses membres sont en train de perdre confiance dans la capacité des services de police à protéger des civils innocents."

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Afrique du Sud : 1 400 grévistes licenciés dans une mine d'or

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-10-09T17:37:24+02:00" itemprop="datePublished">09.10.2012 à 17h37   </time>
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    L'Afrique du Sud est touchée depuis deux mois par une vague de grèves (ici une manifestation des salariés de la mine Lonmin à Marikana le 10 septembre).

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    Le groupe minier sud-africain Gold One a annoncé mardi 9 octobre le licenciement de plus de 1 400 employés de sa mine d'Ezulwini, à l'ouest de Johannesburg, qui avaient entamé une grève sauvage le 1er octobre.

    La direction, qui avait d'abord suspendu les grévistes après avoir obtenu de la justice du travail l'interdiction du mouvement, a "conclu que, dans la plupart des cas, il n'y avait pas suffisamment de facteurs atténuants contre la sanction du licenciement", a-t-elle précisé dans un communiqué. Les 1 435 mineurs concernés, sur un effectif total de 1 900 personnes à Ezulwini, peuvent faire appel jusqu'à jeudi.

    DES CONFLITS SOCIAUX ILLÉGAUX

    Coté à Johannesburg et Sydney, Gold One est contrôlé par des capitaux chinois (Baiyin Nonferrous Metal Group et China-Africa Development Bank, notamment). Suivant un processus courant dans les conflits sociaux jugés illégaux en Afrique du Sud, le groupe avait déjà licencié en juin plus de la moitié des employés de sa principale mine d'or de Modder East (est de Johannesburg) après une grève sauvage organisée par un syndicat minoritaire. La plupart avaient été réembauchés. Le conflit avait fait deux morts, selon la direction.

    L'Afrique du Sud est touchée depuis deux mois par une vague de grèves qui a démarré de façon sanglante à la mine de platine de Marikana près de Rustenburg (nord) avant de s'étendre à tout ce bassin minier, puis à des mines d'or et, dans un moindre mesure, de chrome et de charbon.

    Lire : La bataille mondiale des mines

    Lire également : Afrique du Sud : un mort dans les affrontements entre mineurs grévistes et policiers

    </article>

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  • Accueil > Education > Sciences Po : les enseignements du rapport de la Cour des comptes

    Sciences Po : les enseignements du rapport de la Cour des comptes

    Créé le 08-10-2012 à 16h41 - Mis à jour à 17h06   
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    Primes démesurées, avantages luxueux, absence de contrôle : la Cour des comptes fustige la gestion de Sciences Po Paris durant l'ère Richard Descoings.

    La gestion de Sciences Po se fait épingler par la Cour des comptes. (Florence Durand - Sipa)

    La gestion de Sciences Po se fait épingler par la Cour des comptes. (Florence Durand - Sipa)

    Sur le même sujet

    Primes démesurées, enseignants invisibles, avantages luxueux, absence de contrôle... La Cour des comptes fustige la gestion de Sciences Po Paris durant l'ère Richard Descoings, mort d'une crise cardiaque le 3 avril dernier, et appelle à réformer l'institution. Un rapport provisoire révélé mardi 8 octobre par "Le Monde" et dont le "Nouvel Observateur" s’était déjà fait l’écho début juillet.

    Que dit plus précisément cette enquête ? Les 210 pages du rapport, établi entre septembre et juin 2012, constituent, selon le quotidien, "un long réquisitoire qui appelle à réformer Sciences Po Paris sans délai". Le ministère de l'Enseignement supérieur est également invité "à revoir au moins en partie sa subvention à la baisse". Principales critiques. 

    Une "fuite en avant financière"

    Fin 2011, sous la direction de Richard Descoings, l'institution déclenche un contrôle sur la gestion de Sciences Po, après cinq années de développement ininterrompu. La Cour des comptes juge : "La politique de développement de Sciences Po n'a pu être mise en oeuvre qu'au prix d'une fuite en avant financière et d'une gestion peu scrupuleuse des deniers publics". Elle pointe l'absence de contrôle interne et externe. Et au coeur du problème, le statut obsolète de l’établissement, imbrication de la FNSP régie par le droit privé, et de l'IEP, établissement de droit public sans budget propre, géré... par la fondation. Ce montage a entraîné selon la Cour une gabegie d'argent public et de nombreux dysfonctionnements. 

    L’envolée des primes

    Le site "Mediapart" avait été le premier à révéler l'ampleur des primes que s’octroyaient les dirigeants de Sciences Po. La Cour des comptes enfonce le clou : entre 2005 et 2011, la rémunération annuelle brute de Richard Descoings a augmenté de 60,4%, culminant à 537.246,75 euros en 2010. Elle "tombera" à 505.806,29 euros l'année suivante, selon "Le Monde". Quatre fois plus que la rémunération annuelle d'un banal président d'université. Pire : "L'indemnité mensuelle de (Richard Descoings) ne repose sur aucun contrat formel et n'a pas été votée en conseil d'administration", ajoute l'institution. 

    Profs à rémunération variable

    A Sciences Po, il y a les enseignants vedettes et les autres : les vacataires, qui représentent 20% des dépenses en personnel mais assurent 93% des heures d'enseignement. Et au-delà des différences de traitement, la Cour estime que les enseignants-chercheurs effectuent 30% de leur service mais sont payés 100%.

    Des étudiants hors de prix

    S'agissant des étudiants, "le coût moyen d'un étudiant est supérieur de plus de 3.000 euros à celui d'un étudiant à l'université Paris-Dauphine", pointe la Cour des comptes. La facture est acquittée par le ministère de l'Enseignement supérieur pour un surcoût de 300 euros par étudiant. La Cour "invite le ministère à revoir au moins en partie sa subvention à la baisse".

    Etat complaisant

    Sous la direction de Richard Descoings, la subvention du ministère de l'Enseignement supérieur est passée de 47,7 millions d'euros en 2005 à 63,3 millions en 2010. Le tout, en "l'absence de tout contrôle exercé par l'Etat, pourtant principal financeur de la fondation".

    Le gouvernement osera-t-il imposer un droit de regard ? La ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso y pense. Elle devrait être saisie du dossier par la Cour des comptes dans la semaine. Après, la désignation du nouveau directeur pourra enfin avoir lieu.


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  • 9% des salariés allemands cumulent deux emplois pour vivre

    L'Expansion.com avec AFP - publié le 05/10/2012 à 13:36  
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    Le miracle économique allemand a une face cachée : de plus en plus de ménages sont obligés de cumuler deux emplois pour joindre les deux bouts.

    ALLEMAGNE - Le nombre de personnes cumulant deux emplois a plus que doublé en huit ans.

    ALLEMAGNE - Le nombre de personnes cumulant deux emplois a plus que doublé en huit ans.
    Reuters / Michaela Rehle

    Un seul emploi ne suffit pas toujours pour vivre. En Allemagne, le nombre de personnes cumulant deux emplois a plus que doublé en huit ans, à presque 9% des salariés, selon des chiffres diffusés vendredi par l'Agence allemande pour l'emploi. Signe que le miracle économique allemand a une face cachée.

    En juin 2003, quelque 1,6 million de salariés avaient un deuxième emploi, soit 4,3%, a détaillé l'agence, confirmant une information du journal régional Saarbrücker Zeitung. Huit ans plus tard, en juin 2011, ce nombre a grimpé à 2,5 millions de personnes, soit 8,8% de l'ensemble des salariés. Un pourcentage resté à peu près stable en mars 2012, selon les données de l'Agence pour l'emploi. Cette statistique a grimpé jusqu'à 9% et presque 2,6 millions de salariés sur le deuxième semestre de 2011 avant de refluer un peu.

    Aucune précision n'est donnée par l'Agence sur l'emploi sur la nature de ces jobs d'appoint ni sur les raisons qui poussent les salariés à prendre un second emploi. Selon Sabine Zimmermann, spécialiste du marché du travail du parti de gauche radicale Die Linke, citée dans le Saarbrücker Zeitung, ces chiffres "montrent clairement, que l'argent gagné avec un emploi ne suffit plus pour vivre". Le marché du travail allemand a été profondément réformé au début des années 2000 pour lui faire gagner en souplesse.

    Selon des experts, ces réformes ainsi que la multiplication de "mini-jobs" précaires et mal rémunérés ont contribué à faire baisser le taux de chômage allemand ces dernières années. En septembre, le chômage touchait en Allemagne 6,5% de la population active, un taux très inférieur à la moyenne européenne. 

     


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  • Lozère Les éleveurs s'organisent face au loup

    THIERRY LEVESQUE
    07/10/2012, 06 h 00 
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    L’arrêté préfectoral autorisant les tirs de défense contre le loup va être reconduit.
    L’arrêté préfectoral autorisant les tirs de défense contre le loup va être reconduit. (A. BETHUNE)

    Demain, le préfet de la Lozère va reconduire l’arrêté qu’il a signé le 24 septembre dernier, accordant à six exploitants agricoles du causse Méjean la possibilité de tirs de défense contre le loup. "Je renouvelle cet arrêté pour 15 jours, en l’élargissant à une septième exploitation, explique Philippe Vignes, le représentant de l’État en Lozère. Et pour d’autres exploitations, j’ai donné une autorisation pour des tirs d’effarouchement non létaux. Car la présence du loup m’oblige à réfléchir exploitation par exploitation."

    Pas de nouvelles attaques mais "il est là"

    Sur le causse Méjean, depuis le 24 septembre, "il n’y a pas eu de nouvelles attaques, révèle René-Paul Lomi, le Directeur départemental des territoires, qui recueille toutes les informations sur le dossier. Mais des chasseurs l’ont aperçu".

    En cette période automnale, "peut-être que le loup est effrayé par les chasseurs, les promeneurs ou les ramasseurs de champignons, poursuit le DDT. Mais quoi qu’il en soit, il existe bien".

    Et pour les éleveurs de brebis, le grand prédateur qui semble vouloir coloniser le département est devenu un problème supplémentaire. "C’est vrai qu’il n’y a pas eu de nouvelles attaques, détaille André Baret, le maire d’Hures-la-Parade, porte-parole du collectif des éleveurs du causse Méjean. Mais le loup est malin. Comme il y a de l’activité sur le secteur, je pense que nous aurons bientôt un souci avec les exploitations en dehors. C’est logique. Tout se déroule comme nous l’avaient annoncé les éleveurs des Alpes, qui ont été confrontés au problème du loup."

    Les éleveurs montent la garde

    Respectant les consignes préfectorales, leur demandant de rassembler les troupeaux, les éleveurs ont organisé "un tour de garde nocturne, révèle André Baret. À tour de rôle, ils montent la garde autour du dernier troupeau. Mais à un moment donné, ils vont baisser les bras. La lassitude commence à poindre".

    Pour eux qui sont en première ligne en effet, il devient difficile "de se battre contre 80 % de la population, souligne André Baret. Nous aimerions bien être compris. Mais si l’on veut le retour du loup partout, il faudra bien que la société s’interroge".

    D’ailleurs, le prochain conseil d’administration du Parc national des Cévennes, le 18 octobre, abordera officiellement la question du loup. Le grand prédateur devient prégnant en Lozère.

    Région : qui l’a vu ?

    Depuis sa réapparition naturelle en France en 1992, on l’a vu passer et s’installer dans plusieurs coins de l’Hexagone : le secteur des Alpes du Sud (Alpes-Maritimes, où les attaques sont les plus fréquentes, Hautes-Alpes, Var et Alpes-de-Haute-Provence), le secteur savoyard (Savoie, Isère, Haute-Savoie), en Franche-Comté (Doubs) ou encore dans les Vosges. Plus proche de chez nous, le prédateur a été aperçu ces dernières années dans la Drôme, le Vaucluse, le Cantal, en Ardèche, Aveyron (en 2006) et Lozère. Sans oublier les Pyrénées-Orientales où deux loups rôdent depuis 1999. Le nombre d’individus est estimé à 200 sur toute la France.


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