• Primaire PS à Marseille: Samia Ghali et Patrick Mennucci annoncent leur présence au 2e tour

    Créé le 13/10/2013 à 14h47 -- Mis à jour le 13/10/2013 à 23h39

    POLITIQUE – La ministre Marie-Arlette Carlotti est éliminée...

    Ce live est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi. Revivez tout le déroulement du scrutin ici

    23h01 Marie-Arlette Carlotti reconnaît sa défaîte et appelle à soutenir Patrick Mennucci au 2d tour des municipales. Elle affirme sa détermination à continue le combat. «Tout ce que j'ai dénoncé reste intact", affirme la ministre.

    22h58 Patrick Mennucci annonce sur i-Télé qu'il va «rechercher un rassemblement le plus large pour faire gagner la gauche et lutter contre le Front National», pour tourner la page Jean-Claude Gaudin

    22h49 Patrick Mennucci confirme lui aussi sa présence au second tour, selon i-Télé

    22h41 Selon les informations de La Provence, sur 19.600 votants, Samia Ghali recueillerait 4.686 voix devant Patrick Mennucci (4 116), Marie-Arlette Carlotti (3.837), Eugène Caselli (3.146), Christophe Masse (2.451) et Henri Jibrayel (716).

    22h38 «Chez Marie-Arlette Carlotti on reconnait la victoire de Samia Ghali», selon le correspondant de i-télé sur place.

    22h36 «Il ya en qui ont choisi de faire de grands meetings, moi j'ai choisi de permettre à tout le monde d'aller voter" répond à i-Télé Samia Ghali sur la polémique autour des mini-bus . En indiquant qu'elle n'hésiterait pas à poursuivre en diffamation Marie-Arlette Carlotti si les accusations de clientélisme la vise.

    22h32 «Je veux être le maire de Marseille qui fera que le nord et le sud de cette ville se réunissent», en mettant fin aux inégalités et aux problèmes de transport, déclare Samia Ghali

    22h30 Samia Ghali salue les autres candidats. Elle salue Marie-Arlette Carlotti qui «même si elle n'a pas remporté cette primaire» «nous sera utile au gouvernement» et Patrick Mennucci qu'elle «va affronter au second tour»

    22h28 Samia Ghali s'exprime depuis son QG de campagne

    22h14 Selon l'équipe de campagne de Samia Ghali, la sénatrice des quartiers nords de Marseille serait la grande gagnante devant Patrick Mennucci et Marie-Arlette Carlotti.

    22h12 Samia Ghali serait en tête dans le 15e arrondissement, devant Marie-Arlette Carlotti, selon i-Télé

    21h07 18.000 participants à Marseille à la fermeture des bureaux.

    20h37 Marie-Arlette Carlotti demande à la Haute autorité d'examiner les comptes de campagne des six candidats dans les 24h
    La candidate réagissait à la polémique sur un "covoiturage" d'électeurs dans les bureaux de vote par la sénatrice Samia Ghali. Elle a dénoncé un "système de clientélisme" tournant à plein régime et une organisation "para-militaire".

    18h34 Des recours annoncés mais aucun encore formellement déposé selon la Haute autorité pour les primaires
    Dans le XIIIe arrondissement, le candidat Christophe Masse a annoncé qu'il déposerait un recours en raison d'un dysfonctionnement dans le bureau 13.06 qui a "disparu", a rapporté la correspondante de 20 Minutes à Marseille. Le deuxième recours possible concerne un bureau du XVe arrondissement où la totalité des dates de naissance des 5.000 électeurs étaient erronées. Ce serait le fait d'un imprimeur privé qui se serait trompé. Une enquête est en cours. Selon les résultats, la sénatrice Samia Ghali pourrait déposer un recours.

    18h31 15.000 votants à Marseille à 17h
    "Forte mobilisation avec + de 15 000 votants à 17h à , + de 2 200 Aix, 1 200 au Havre 900 Béziers" a indiqué sur son compte Twitter Alain Fontanel, secrétaire national aux Fédérations du PS.

    18h28 La conférence de presse annulée, les chiffres de la participation seront transmis via Twitter
    Le point presse d'Alain Fontanel, secrétaire national aux Fédérations du PS, initialiement prévu à 18h est annulé, ce dernier ayant décidé de communiquer via le réseau social Twitter les chiffres de la participation. a indiqué la correspondante de 20 Minutes à Marseille
     

    16h59 La candidate Samia Ghali assume un «covoiturage» électoral
    Accusée d'avoir affrété des bus pour conduire ses partisans jusqu'aux bureaux de vote, la sénatrice PS s'est défendue en indiquant qu'il s'agissait de «covoiturage». «Il y a eu du covoiturage et je l'assume», a-t-elle dit sur i-Télé.

    16h55 Un problème confirmé dans un bureau du XVe arrondissement, mais qui «n'invalide pas un scrutin»
    Alain Fontanel, secrétaire national aux Fédérations du PS, a indiqué lors de son point presse qu'il y avait dans un bureau du XVe arrondissement de la ville «des discordances de dates de naissance» et qu'au «bénéfice du doute les personnes concernées n'ont pas voté», soit quelques dizaines d'électeurs. «Il y a 54 autres bureaux où les choses se passent normalement», a tenu à souligner M. Fontanel. Pour lui, un problème sur un bureau de vote «n'invalide pas un scrutin», même si «ça peut localement et légitimement provoquer des tensions».

    16h53 Une affluence «comparable à celle de la primaire présidentielle»
    L'affluence est «particulièrement élevée et comparable, avec près de 6.000 votants à la mi-journée, à celle de la primaire présidentielle», a déclaré Alain Fontanel, secrétaire national aux Fédérations du PS, lors de son point presse.

    16h30 La fermeture des bureaux de vote repoussée à 20h
    Les bureaux seront ouverts une heure de plus, à la suite de retards d'ouverture constatés dans la matinée en raison de problèmes d'organisation.

    Au cours de la journée de dimanche, des premières tensions sont apparues au sujet de la primaire PS à Marseille. Selon Rosalie Lucas, une journaliste du Parisien, «des dizaines et des dizaines de personnes sont parties sans voter», selon un responsable du PS, dans le 15e arrondissement. Parmi eux, Fouaz, 29 ans, qui «n'a pu déposer son bulletin dans l'urne en raison d'une erreur sur les listes électorales, où il apparaissait être né en 1944». Les listes auraient été trafiquées, accuse un proche de la candidate Samia Ghali.

     

    La Provence précise qu’au bureau de la Calade, «une grande partie des personnes désirant voter ne le peuvent pas». «Des inscrits se sont vus interdire le vote parce que la date de naissance inscrite sur le registre du scrutin ne correspond pas à celle visible sur leur carte d'identité.» Selon le quotidien local, le bureau a été fermé jusqu'à 15h06. «Les dates de naissance ne sont pas les bonnes, selon Alain Fontanel, tuteur de la fédération PS des Bouches-du-Rhône. Cela est peut être dû à un décalage à l'impression ou à la qualité des listes fournies par la préfecture. Mais on préfère qu'il n'y ait pas de contestation dans l'urne.»

    Accusations et contre-accusations

    Inversement, selon des journalistes sur place, les proches de Marie-Arlette Carlotti accusent l’entourage de Samia Ghali d’avoir affrété des mini-bus pour faire voter en masse certains électeurs.

     

    Dès dimanche matin, «quelques retards» d’ouverture de bureaux ont été constatés en raison du «retard de certains assesseurs» et de quelques soucis «d'acheminement et de dépouillement de kits» électoraux, avait indiqué le président de la haute autorité des primaires (HAP) Jean-Pierre Mignard.

    A. S. et C.P.

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  • "Le PS peut redevenir un parti de masse capable

    de gagner la bataille culturelle"

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-10-05T12:38:03+02:00" itemprop="datePublished">05.10.2013 à 12h38</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-05T12:43:06+02:00" itemprop="dateModified">05.10.2013 à 12h43</time> | Propos recueillis par

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    <figure class="illustration_haut"> Gaël Brustier en août 2011, lors d'un atelier organisé par le PS. </figure>

    Gaël Brustier, chercheur en science politique et proche du PS, est l'auteur avec David Djaïz d'une note publiée en septembre par la Fondation Jean-Jaurès, dans laquelle il évoque les nouveaux "outils du combat culturel" que doit mener le Parti socialiste. Invité, samedi 5 octobre, au forum "La République face aux extrêmismes" organisé par le PS, il détaille ses propositions pour que la gauche socialiste et sociale-démocrate remporte la "bataille idéologique" face à un "bloc droitier en train de naître".

    Dans votre note, vous expliquez que la gauche, malgré quelques victoires électorales, a perdu ces dernières années le combat culturel et idéologique dans une société qui s'est de plus en plus déportée sur la droite. Pourquoi ?

    Gaël Brustier L'idéologie de la crise s'est imposée en France comme partout en Europe. Au-delà des seules questions économiques liées à la désindustrialisation, il y a un sentiment diffus que la civilisation européenne et plus largement occidentale serait en déclin. Cette évolution est portée par un bloc droitier composite qui va de l'extrême droite national-populiste du Front national à la droite conservatrice obsédée par l'identité qu'ont pu incarner Nicolas Sarkozy ou Silvio Berlusconi, en passant par les néoconservateurs fantasmant contre un soi-disant danger musulman.

    Face à ce discours, la gauche socialiste et social-démocrate n'a pas su trouver d'imaginaire alternatif, la force de l'émancipation a perdu du terrain. La social-démocratie dont les fondements principaux étaient le plein-emploi et la co-gestion par des syndicats forts, a subi l'effet de la réalité économique des années 1980. Comme de l'autre côté le communisme s'est lui aussi effondré, ce sont les deux familles de la gauche européenne qui ont été ébranlées. Cet effondrement idéologique s'exprime notamment par le désalignement du vote ouvrier par rapport au vote de gauche depuis au moins deux décennies. En Europe, soit la gauche s'est soumise au libéralisme économique, soit elle a adopté pour partie la vision du monde néoconservatrice selon laquelle l'Occident serait attaqué, soit les deux d'ailleurs.

    Vous proposez une refondation du Parti socialiste français autour de nouvelles structures très concrètes. Lesquelles ?

    Les structures contribuent toujours à redéfinir la base idéologique. La société imagine déjà des alternatives, par le biais du participatif ou du collaboratif, pour préparer l'après-crise. Il faut que le PS s'en inspire. On propose notamment la création, dans chaque département, de "maisons de la gauche" rattachées aux fédérations socialistes, qui seraient les pôles locaux de la recomposition de l'idéal général.

    Aujourd'hui, le PS est un parti hors-sol, le syndicalisme est en berne, les mouvements sociaux sont faibles et les associations-relais n'ont plus le même poids qu'autrefois. En développant la formation de ses cadres et de ses militants avec la mise en place d'une véritable pépinière politique, le PS peut reconquérir le terrain perdu. En développant des services non marchands, en multipliant les opérations de porte-à-porte ou de stands-up politiques dans la rue, il peut redevenir un parti de masse capable de gagner la bataille culturelle. Beaucoup de responsables, d'élus et de militants socialistes ont envie d'innover. Localement, les volontés et les initiatives sont fortes. Le PS a les moyens de répondre à ces attentes, c'est même indispensable pour lui de le faire.

    Mais en devenant le parti des primaires, le PS n'est-il pas aussi devenu un simple parti de supporters ?

    En s'ouvrant au peuple de gauche, les primaires ont été l'acte 1 de la rénovation. Mais les primaires sans les outils culturels et politiques peuvent effectivement être quelque chose de dangereux, fabriquant non pas des citoyens conscientisés, mais des supporters. Il y a en France un peuple de gauche privé d'outils de reconquête. Pourtant, la volonté de s'engager, même différemment, est toujours là : les primaires ont réuni plus de 3 millions d'électeurs, la Fête de l'Huma, malgré le déclin du Parti Communiste et en pleine reconfiguration de la gauche radicale, ne désemplit pas. Il y a toute une société jeune, métissée ou non, des banlieues aux campagnes en passant par le périurbain, qui aspire à un autre idéal collectif.

    C'est à la gauche de le construire avec la société. Mais le contexte économique est très dur et, face à elle, la droite se réorganise avec force. Le mouvement des anti-mariage pour tous a aussi montré que l'Eglise catholique restait la dernière puissance culturelle réelle en France. La gauche, elle, n'a pas la chance d'avoir un maillage territorial de milliers de paroisses installées depuis des siècles...

    Vous appelez à une refondation culturelle et idéologique du PS, en estimant qu'un nouveau congrès d'Epinay est indispensable. François Hollande, qui n'est pas connu pour être un grand idéologue, est-il capable de porter un tel projet ?

    François Hollande est président de la République, il incarne la Nation française, et n'est pas là pour représenter le Parti socialiste. Son rôle n'est donc pas de promouvoir notre idéologie, mais de diriger le pays. En revanche, c'est le rôle du PS, c'est sa responsabilité. Le rôle des élus est de rappeler les militants au réel, le rôle des militants est de rappeler les élus à l'idéal. Depuis sa parution, notre note a été bien accueillie en interne, un consensus se profile par-delà tous les courants du PS. La gauche est au pouvoir, elle est confrontée à la réalité, c'est donc le bon moment pour réfléchir à quoi doit ressembler la gauche de demain. La grande rénovation idéologique du socialisme est devant nous.

    Bastien Bonnefous
    Journaliste au Monde


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  • 07/09/2013 à 17:44     
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    PS: Bourquin accuse Filippetti

    de ne pas être à la hauteur

    Le président de la région Languedoc-Roussillon a violemment

    taclé la ministre de la Culture.

    Photographe : PASCAL GUYOT :: Christian Bourquin,président de la région Languedoc-Roussillon et sénateur des Pyrénées-Orientales. photo : PASCAL GUYOT, AFP
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    Christian Bourquin, l'un des hommes forts du PS dans le Sud, s'en est pris samedi durement à la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, qu'il accuse de lâcheté et de ne pas être à la hauteur des intérêts de sa région.

    Sur son blog (http://www.christianbourquin.com/), le président de la région Languedoc-Roussillon et sénateur des Pyrénées-Orientales s'indigne que la ministre, en visite vendredi à Perpignan pour le festival de photojournalisme Visa pour l'image, n'ait pas fait le détour de quelques kilomètres par le camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales).

    Bourquin voudrait voir l'Etat participer au projet qui lui tient à coeur de construire un mémorial à Rivesaltes. Mais la ministre "ne prête pas la moindre attention au camp de Rivesaltes et se mure dans un lâche silence" depuis plus d'un an et demi, affirme Bourquin, en évoquant le "geste symbolique hors du commun" accompli par les présidents français et allemand à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne).

    •  

    Au cours de trois heures "ridicules" auxquelles il a refusé de s'associer "pour ne pas cautionner l'aveuglement" de la ministre, "Madame Filippetti s'est seulement consacrée à démontrer qu'elle n'était pas à la hauteur des enjeux culturels du département des Pyrénées-Orientales", juge Bourquin.

    Le camp de Rivesaltes avait accueilli des réfugiés espagnols après 1938, un centre régional de rassemblement des juifs entre 1939 et 1942, des suspects de collaboration au moment de l'épuration, des prisonniers allemands et, après l'indépendance algérienne en 1962, un camp de regroupement de harkis. Il est à cet égard unique au monde, pense M. Bourquin. Ce qui reste du camp, des centaines d'hectares livrés aux broussailles et quelques baraquements ruinés, a été menacé de destruction. Le projet d'y ériger un mémorial, formé à la fin des années 1990, est resté des années dans les cartons. Les travaux de construction ont enfin commencé en octobre 2012, sous maîtrise d'ouvrage de la région Languedoc-Roussillon. Celle-ci et le département assument pour le moment les 23 millions d'euros de travaux. Ils voudraient que l'Etat participe au tour de table.


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    Après les couacs de l'été, Ayrault exhorte la majorité à serrer les rangs

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-08-25T13:33:12+02:00" itemprop="datePublished">25.08.2013 à 13h33</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-25T16:21:52+02:00" itemprop="dateModified">25.08.2013 à 16h21</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Jean-Marc Ayrault, Martine Aubry et Harlem Desir ont entonné l'hymne national pour la clôture de l'université d'été du PS dimanche 25 août. </figure>

    C'était un discours d'apaisement. Dimanche 25 août, à la clôture de l'université d'été du Parti socialiste, Jean-Marc Ayrault a appelé le gouvernement à serrer les rangs après les tiraillements de l'été, et les socialistes à la cohésion, plaidant aussi pour l'union à gauche avant les scrutins de 2014 face à la droite et à la "nouvelle extrême droite".

    Pour son grand discours de rentrée, le premier ministre, régulièrement et vivement applaudi, est apparu très sûr de lui et offensif, se posant en véritable patron de la majorité. Il a également cherché à rassurer sur la future réforme des retraites ainsi que sur la contribution climat énergie.

    • Les clivages au sein du gouvernement

    Jean-Marc Ayrault a mis en garde sa majorité contre les "jeux personnels qui viennent ruiner les efforts" du gouvernement. "Le débat entre sensibilités est légitime, il est même nécessaire. Il y a des congrès pour cela, a-t-il estimé. Il peut y avoir des désaccords. Mais il y a des instances du parti pour les exprimer."

    Se défendant d'avoir une "vision caporaliste" de la politique, le chef de la majorité a dit que "chaque fois que le débat est sur la place publique avant même d'avoir été posé entre nous, c'est une faute contre notre collectif". "Je vois des clubs et parfois des miniclubs se créer. J'entends des prises de position (...) qui donnent quelques secondes de célébrité ou de visibilité à leurs auteurs", a lancé M. Ayrault devant plusieurs ministres, comme Manuel Valls et Arnaud Montebourg. "Mais j'entends surtout (...) des Français qui ne goûtent pas et ne retiennent qu'un sentiment de flou et de désaccord", a-t-il déclaré. La veille, il avait déjà ironisé devant des journalistes à propos des ministres qui recherchent "leur minute de célébrité".

    Lire : "Jean-Marc Ayrault ironise sur le 'quart d'heure warholien' de ses ministres"

    <figure class="illustration_haut"> Jean-Marc Ayrault a mis en garde sa majorité contre les "jeux personnels qui viennent ruiner les efforts" du gouvernement. </figure>

    Jean-Marc Ayrault a particulièrement mis en garde la ministre de la justice, Christiane Taubira, et le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, contre toute "opposition" entre police et justice, qui "affaiblit l'autorité de l'Etat". Selon lui, "il n'y a pas deux approches, deux lignes, deux politiques, mais qu'une seule ligne au sein du gouvernement qu['il] condui[t] : la ligne, c'est celle de l'efficacité". Il a rappelé que l'objectif de la future réforme pénale devrait à la fois abolir l'automaticité des peines mais aussi éviter toute libération automatique de détenu. Il n'a toutefois pas évoqué la peine de probation annoncée la veille par Mme Taubira.

    Lire : "Taubira annonce la création d'une 'peine de probation' hors prison'

    Le premier ministre a demandé l'union des partis de gauche et des écologistes, un véritable "impératif d'unité", pour "faire barrage" au Front national en mars 2014. Un appel relayé par le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, qui a promis une "croisade républicaine contre l'extrême droite" et une mobilisation des socialistes pour démonter les propositions du programme frontiste.

    "Cette nouvelle extrême droite a changé de masque sans changer de visage", a mis en garde Jean-Marc Ayrault, accusant la "droite classique" d'être "sous l'influence" de cette "nouvelle extrême droite, plus avenante, plus habile et plus présentable". Alors que le Parti de gauche prône l'autonomie des listes au premier tour dans de nombreuses villes, le premier ministre, comme le premier secrétaire, a fait valoir que "communistes, radicaux, écologistes" et "socialistes" étaient "pour l'essentiel, d'accord" au niveau local.

    • La réforme des retraites
    <figure class="illustration_haut"> Le chef du gouvernement s'est voulu rassurant sur la réforme des retraites. </figure>

    Le gouvernement s'apprêtant à connaître un automne difficile avec une réforme très délicate des retraites, le premier ministre s'est également voulu rassurant sur ce thème. "Je connais l'inquiétude de nos concitoyens : des plus âgés qui redoutent des baisses de pension, des plus jeunes qui craignent de ne jamais toucher de retraite", a déclaré M. Ayrault. Selon lui, la "difficulté" de financement du système des retraites se "situe dans l'intervalle entre aujourd'hui et 2035". Le premier ministre a rappelé que le dynamisme démographique permettrait une amélioration de la situation dans une vingtaine d'années. "Mais nous ne nous contenterons pas d'une réforme qui se bornerait à une simple mesure de gestion financière et d'ajustement budgétaire", a-t-il assuré.

    Jean-Marc Ayrault a promis la prise en compte de la pénibilité, "parce que l'espérance de vie à la retraite n'est pas la même pour un ouvrier ou un cadre". Il a aussi assuré que la situation des femmes, particulièrement victimes du chômage et de carrières morcelées, serait mieux prise en compte.

    Le chef du gouvernement consultera les partenaires sociaux lundi et mardi à Matignon, à l'heure des ultimes arbitrages de cette réforme qui doit être examinée en conseil des ministres le 18 septembre.

    • La contribution climat énergie

    Jean-Marc Ayrault a également assuré que la future contribution climat énergie, annoncée jeudi par le ministre de l'écologie, Philippe Martin, ne "modifierait pas le niveau des prélèvements" fiscaux en France. Elle "ne sera pas un impôt de plus, mais une réforme fiscale, une réorientation de la fiscalité", a-t-il expliqué.

    Lire : "La taxe carbone s'invite à l'université d'été du PS"

    "Il s'agit de modifier peu à peu, progressivement, les bases sur lesquelles reposent notre fiscalité en dissuadant les comportements polluants et en favorisant les comportements vertueux", a expliqué M. Ayrault, ajoutant que "l'écologie, ce n'est pas un discours pour les campagnes électorales et un grand silence après".

    </article>

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  • Ségolène Royal tente son retour à La Rochelle

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    Elle n’était pas venue l’an dernier après sa défaite aux élections législatives. Ségolène Royal fera ce vendredi son grand retour à l’université d’été du PS,

    où elle doit prononcer le discours d’ouverture.

    © AFP

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    </section>

    Elle avait passé son tour l’an dernier. Après sa défaite aux élections législatives face à Olivier Falorni, Ségolène Royal entend bien faire son retour cette année à l’université d’été du Parti socialiste, qui débute ce vendredi à La Rochelle. La présidente du Poitou-Charentes prononcera dans l’après-midi le discours d’ouverture de cette grande réunion annuelle de la famille socialiste, où les membres du gouvernement sont attendus, ainsi que quelque 4 000 militants et intellectuels.

    De nombreuses échéances électorales
    « Nous sommes à un moment politique charnière » a estimé ce jeudi Ségolène Royal, lors du « pot de la fédération socialiste », sorte de préambule aux débats qui vont suivre. « Nous déclenchons aujourd'hui - et c'est pour ça que cette université d'été est très importante - la dynamique sur les 20 mois qui viennent, de toutes les échéances électorales. C'est la raison pour laquelle, militants, militantes, nous devons prendre des forces » a-t-elle indiqué, rappelant quelles étaient les échéances à ne pas perdre de vue : il s’agit aujourd’hui la majorité de ne pas manquer le rendez-vous des élections de 2014 (municipales, européennes, sénatoriales) et de 2015 (départementales et régionales).

    « Quand les socialistes sont rassemblés, ils sont heureux »
    Mais Ségolène Royal a aussi à rappeler l’importance d’une famille socialiste unie, en particulier à l’heure où il existe des tensions au sein du gouvernement. « Le message de La Rochelle, c’est aussi un message d’unité, de rassemblement, de sérieux » a-t-elle déclaré au micro de BFM TV. L’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 se veut toutefois confiante.  « La situation de la France va s'améliorer. C'est ça, l'objectif de La Rochelle, c'est de comprendre pourquoi et comment ce qui est mis en place aujourd'hui ou ce qui est réalisé sur le terrain (…) va permettre à la France de croire à nouveau en son destin » a-t-elle expliqué, ajoutant aussi que « quand les socialistes sont rassemblés, ils sont heureux ». De quoi partir sur de bonnes bases.


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