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    L'aile gauche du PS propose un "plan de relance écologique et social"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-04-21T14:06:56+02:00" itemprop="datePublished">21.04.2013 à 14h06</time>
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    <figure class="illustration_haut"> Marie-Noëlle Lienemann pendant le congrès de Toulouse en octobre 2012. </figure>

    L'aile gauche du PS propose un "plan de relance écologique et social pour la France et pour l'Europe" mobilisant 43 milliards d'euros en deux ans, permettant de créer ou préserver 500 000 emplois et destiné à "s'affranchir d'une certaine orthodoxie libérale et budgétariste".

    Ce plan d'une trentaine de pages, qui sera présenté lundi au Sénat, est signé de la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, d'Emmanuel Maurel, premier signataire de la motion de l'aile gauche au congrès de Toulouse, du député Jérôme Guedj, et des économistes Daniel Vasseur et David Cayla, tous membres du courant "Maintenant la gauche".

    "Comme dans les années 1930 aux Etats-Unis, la politique économique est redevenue restrictive trop tôt et, comme dans les années 1930, il faut s'affranchir d'une certaine orthodoxie libérale et budgétariste pour mettre en œuvre avec détermination un plan de relance, au moment où il est à la fois le plus nécessaire mais aussi le plus efficace, afin de sortir l'économie de cette spirale récessive", écrivent-ils.

    Et de proposer "un plan de relance sur deux ans de 43 milliards d'euros", soit "2 points de PIB, dont seulement 28 milliards d'euros financés sur fonds publics, qui constituerait le pendant du pacte pour la compétitivité adopté fin 2012". Selon leurs calculs, "il permettrait d'augmenter le PIB de 3,3 points et de créer ou préserver environ 500 000 emplois".

    CONSOMMATION, RÉINDUSTRIALISATION, RÉFORME FISCALE

    Ce plan est fondé sur trois piliers : "la relance de la consommation populaire : des mesures immédiates pour une reprise à court terme", "la relance par des investissements publics et des grands projets mobilisateurs soutenant la réindustrialisation pour un redressement à moyen terme" et "une réforme fiscale fondatrice garante d'une croissance à long terme".

    La relance de la consommation passerait notamment par une amélioration "temporaire de l'indemnisation du chômage et du chômage partiel dans les entreprises" et une revalorisation des aides sous condition de ressources pour les jeunes.

    La "réindustrialisation du pays" serait pour sa part fondée sur "l'innovation et la qualité", avec "la construction d'infrastructures de transport (lignes à grande vitesse, canaux, fret ferroviaire, tramways), "la montée en puissance des filières industrielles nécessaires à la transition énergétique, ou encore de la voiture électrique" et le soutien du secteur BTP via "une prime à l'achat de logements neufs" pour les plus modestes.

    Les auteurs précisent que "l'apport de l'Etat pourrait donner lieu à l'émission d'un emprunt national" permettant d'"agir à un moment décisif pour notre économie". Ce plan fait suite à une résolution publique sur ce sujet adoptée lors d'une réunion du courant "Maintenant la gauche" début février.

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  • Dernière modification : 19/04/2013 

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    Dalongeville : "Hollande ne pouvait ignorer

    la corruption du PS dans le Nord"

    Dalongeville : "Hollande ne pouvait ignorer la corruption du PS dans le Nord"
    © AFP

    L'ancien maire PS d'Hénin-Beaumont Gérard Dalongeville, qui doit être jugé fin mai dans une affaire de fausses factures présumées, veut faire citer François Hollande comme témoin à son procès.

    Par Aude MAZOUÉ (texte)
     

    L’affaire tombe en pleine réforme sur la transparence de la vie politique. L’ancien maire socialiste d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, jugé à partir du 27 mai dans l’affaire de financement occulte qui touche la fédération PS du Nord-pas-de-Calais, va adresser à François Hollande une citation à comparaître comme témoin. La missive judiciaire doit être adressée par huissier à l’ancien premier secrétaire du PS dans les jours qui viennent.

    L’ancien élu socialiste - exclu du parti depuis sa mise en examen en 2009 - est poursuivi dans cette affaire pour "détournement de fonds publics", "faux et usage de faux" et "favoritisme" devant le tribunal correctionnel de Béthune.

    À quelques semaines de l’ouverture du procès, Gérard Dalongeville revient sur le devant de la scène médiatique avec un livre, "PS, je t’aime moi non plus", dans lequel il dénonce un vaste "système de corruption" qui touche, selon lui, tous les échelons du Parti socialiste du Nord-pas-de-Calais jusqu’au niveau national.

    "Ce système ne date pas d'hier"

    Dans son livre, Gérard Dalongeville décrit le fonctionnement d’un vaste "système" de fausses facturations, de marchés truqués, de favoritisme, dans lequel il s’inscrivait "comme tous les élus du département Nord-pas-de-Calais".

    "Ce système ne date pas d’hier, confesse l’ancien maire d’Henin-Beaumont. Ça remonte à la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) au temps de la Guerre froide : l’argent détourné permettait alors de lutter contre le communisme dans le département. Chaque fief du bassin minier qui était remporté par le PS était une vraie victoire et depuis les pratiques ont perduré."

    Ces dernières années, le système consistait notamment à retenir en priorité pour les nombreux appels d’offre les entreprises "amies" qui finançaient par ailleurs le Parti socialiste, résume l’élu. Le montant total des malversations est évalué pour le moment à 900 000 euros mais pourrait atteindre 4 millions d'euros.

    "On frôle l'incompétence"

    "En restant onze années à Solférino, François Hollande ne pouvait pas ignorer la corruption du Parti socialiste dans le département", tempête Gérard Dalongeville dans un entretien accordé à FRANCE 24. Et d’ajouter : "À force de ne pas être au courant des affaires de Jérôme Cahuzac, Jean-Jacques Augier [ ex-trésorier de campagne de François Hollande qui a été mis en cause dans le cadre de l’enquête d'Offshore leaks, NDLR] ou Jean-Pierre Kucheida [actuellement jugé pour abus de biens sociaux, NDLR], on frôle l’incompétence", ironise t-il.

    En envoyant une citation à comparaître comme témoin, l’ancien élu espère que François Hollande tiendra la promesse qu’il a faite devant les caméras de l’émission "Des paroles et des actes" sur France 2, le 26 avril 2012, en assurant qu’il ne se déroberait pas derrière le statut pénal du chef de l'État, qui prévoit que le président en exercice ne peut être ni mis en examen ni interrogé comme témoin dans une affaire.

    Le parti socialiste s'inscrit en faux

    Au Parti socialiste, on dément avec force les allégations de Gérard Dalongeville. "Aucun élément probant de détournement de fonds n’a été trouvé", affirme Alain Fontanelle, Secrétaire national aux fédérations du parti. "Monsieur Dalongeville a prouvé par le passé qu’il avait menti à maintes reprises dans la gestion de sa ville, sa parole n’est donc pas digne de foi",  a-t-il conclu.


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  • Politique  |  14 avril 2013

    Le PS bousculé par la colère ouvrière

    Chahutés par des salariés de Peugeot, Jean-Marc Ayrault et Harlem Désir ont maintenu le cap du "sérieux budgétaire". Mais le débat continue. 

    Harlem Désir salariés PSA Conseil national PS

    Paru dans leJDD

    Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, entouré par des ouvriers de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), samedi, lors du conseil national du PS à la Cité des sciences et de l’industrie de la Villette (Paris). Après un moment de flottement, le responsable socialiste a décidé de leur laisser le micro. (Bernard Bisson/JDD)

    Et soudain, la réunion a basculé. Le Premier ministre a été évacué, par son service de sécurité paniqué. Et cinquante ouvriers ont envahi la tribune, hurlant "aucune usine ne doit fermer", "interdiction des licenciements" et même "le changement, c’est maintenant". Il était à peine 11 heures, samedi matin, dans l’amphithéâtre de la Cité des sciences de la Villette, où se tenait le conseil national du PS. Guillaume Bachelay, le numéro 2 du Parti, prononçait un discours de gauche, comme à son habitude. Il n’a pas bronché quand il a vu ces salariés énervés rentrer dans la salle. Au pied de la tribune, quelques ministres et des dirigeants socialistes semblent hésiter sur l’attitude à tenir. Finalement, la sono annonce : "Harlem Désir a décidé de vous laisser la parole" et Jean-Pierre Mercier, leader CGT de cette usine fermée, saisit le micro. Autour de lui, ses camarades brandissent une banderole, "non à la fermeture de PSA Aulnay". Face à des ministres muets et face à une salle qui l’applaudit chaleureusement à de multiples reprises, le syndicaliste commence doucement : "Nous sommes dans une bataille pour l’emploi et contre les licenciements. Est-ce que le gouvernement doit intervenir?"

    Benoît Hamon, ministre délégué à l’Économie solidaire et ex-leader de l’aile gauche du PS, glisse à son voisin : "Tu vois, quand le réel s’invite à nos débats…" À la tribune, le syndicaliste développe les raisons de leur grève, justifie leurs méthodes, les ouvriers scandent : "Les casseurs, c’est les patrons, on est des ouvriers." Puis Mercier accuse : "Avec Cahuzac, vous avez eu le sentiment de vous faire trahir. Eh bien, nous nous sommes sentis trahis quand le gouvernement n’est pas intervenu face à PSA."

    L’"irruption du réel"

    Onze mois après l’élection de François Hollande, quand des ouvriers s’estiment trahis par le gouvernement, les cadres socialistes applaudissent, comme s’ils savaient que ce quinquennat avait commencé sous le signe de la tromperie. Les ministres, eux, ne bronchent pas. Une fois leur coup d’éclat réussi, les syndicalistes d’Aulnay partent discuter avec Harlem Désir, Guillaume Bachelay, Jean-Marc Germain et Daniel Goldberg, le député PS de leur circonscription. Face à la presse, les ministres parlent. Pierre Moscovici, qui avait été pris à partie par un syndicaliste parce qu’il est élu du Doubs, siège de Peugeot : "Je suis membre d’un gouvernement mais je suis ici en tant que socialiste. Je ne suis ni l’ami ni le complice de la famille Peugeot." Hamon : "Ça ne m’effraie pas. C’est plutôt bien que des gens viennent interpeller le PS." François Lamy, ministre délégué à la Politique de la ville : "Je n’avais pas besoin de cette intrusion pour me rappeler le réel. Le social, je le vois toutes les semaines en banlieue." Quand le débat reprend son cours, c’est Emmanuel Maurel, leader de la gauche du PS, qui parle et enfonce le clou : "Cette irruption du réel nous ramène aux contradictions de la gauche au pouvoir."

    "Ouvrir une confrontation face aux politiques d’austérité"

    L’Histoire est souvent cruelle. L’incursion des ouvriers donne chair au débat qui traverse la gauche et le gouvernement sur l’austérité, mise en oeuvre en Europe et en France. Arnaud Montebourg, Cécile Duflot puis Benoît Hamon ont posé ces questions dans les médias cette semaine. Une offensive concertée, dimanche soir, autour d’un dîner auquel participait également Christiane Taubira. "On voulait que nos interviews se répondent", témoigne l’un des quatre. Ce quatuor a envie de faire de la politique. Chacun dans son style, chacun pour ses raisons, chacun avec ses ambitions. Mais la bande s’inquiète des ravages de l’austérité. "On commence à atteindre le sens de ce pourquoi j’ai fait de la politique", raconte l’un. "Il est temps d’ouvrir une confrontation face aux politiques d’austérité et c’est à nous de le faire", explique un autre. Arnaud Montebourg et Cécile Duflot en ont chacun parlé avec François Hollande. Et le président a d’ailleurs plutôt vu dans leurs sorties une critique de l’orientation européenne qu’une hostilité à la ligne du gouvernement.

    Hollande n’a pas recadré ses ministres turbulents, il a juste voulu signer la fin de la récréation pour ne pas effrayer la Commission européenne. Jean-Marc Ayrault, lui, a mal pris cette offensive, surtout l’interview d’Arnaud Montebourg, sa bête noire depuis Florange. D’où ses rappels à l’ordre sur le thème : "Il n’y a qu’une ligne, la mienne." L’an dernier au Bourget, Hollande affirmait pourtant qu’il n’y avait jamais qu’une seule politique possible. Une ambition qui semble s’être fracassée dans l’exercice du pouvoir.

    Cécile Amar (avec Arthur Nazaret) - Le Journal du Dimanche

    dimanche 14 avril 2013

     

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  • Secoué par Cahuzac, le PS réunit son Conseil national

    Créé le 13/04/2013 à 08h41 -- Mis à jour le 13/04/2013 à 09h11
    Harlem Désir et Jean-Marc Ayrault devant le siège du PS, à Paris, le 29 janvier 2013
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    Harlem Désir et Jean-Marc Ayrault devant le siège du PS, à Paris, le 29 janvier 2013 Pierre Verdy AFP

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    POLITIQUE - La réunion du «Parlement» du parti promet d'être tendue...

    Encore secoué par l'affaire Cahuzac, le PS réunit samedi à Paris son Conseil national, le «parlement» du parti, où doit être évoquée la question d'une relance économique en Europe, avec en ligne de mire «les conservateurs» en Allemagne.

    Il est prévu que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, y prenne la parole. Le «parlement» du PS évoquera bien sûr la situation politique dans le pays après le «choc» de l'affaire Cahuzac, ainsi que l'organisation de primaires PS pour les municipales de mars 2014, dans plusieurs villes aujourd'hui gérées par la droite.

    Ayrault va prendre la parole

    Le Conseil national (CN) doit entériner de telles primaires (en octobre) à Marseille, Aix-en-Provence et Le Havre, et «probablement» à Châlons-en-Champagne, selon la direction du parti.

    Mais le CN doit également ouvrir la «Convention» du PS sur l'Europe, qui doit s'achever le 16 juin, au cours de laquelle les socialistes définiront leurs positions sur différentes thématiques européennes (gouvernance, social, citoyenneté européenne), à un an des élections européennes de juin 2014.

    Il s'agira lors de ce Conseil national «d'assumer les réformes (en France), de pratiquer le sérieux budgétaire (pour pouvoir mener) la confrontation face aux conservateurs allemands et la droite européenne contre l'austérité. Il peut y avoir une convergence très forte dans le parti sur cette ligne-là», prévoit un membre de la direction.

    Désir promet des débats libres

    «Il y a une unité assez forte de vues sur le besoin de réorientation de la politique européenne, pour permettre à des pays comme la France de réduire leurs déficits sans austérité. Il faut que l'Allemagne puisse comprendre cet enjeu-là», renchérit un responsable socialiste.

    Il existe, poursuit-il, un «relatif consensus sur la nécessité d'un plus grand volontarisme européen en matière économique et que la position allemande s'assouplisse, prenant compte des réalités économiques et sociales en Europe».

    Le Premier secrétaire, Harlem Désir, souhaite des débats «très libres» entre socialistes mais l'unité «doit être totale» derrière le président de la République, insiste-t-on à la direction du PS.

    Le débat autour de l'austérité

    Harlem Désir «se grandirait en assumant le fait que le PS n'est pas fermé pour cause de gouvernement et qu'il a envie d'être autonome à la fois dans le débat et dans l'action», grince Emmanuel Maurel, de l'aile gauche du parti. Selon lui, la politique de rigueur menée depuis un an fait débat au sein du PS. Il «est temps de prendre une nouvelle inflexion», «la question de la relance par l'investissement et de la relance par les salaires se pose», ajoute-t-il.

    Mais il en convient aussi: «la plupart d'entre nous, tous courants confondus, sommes prêts à assumer désormais un rapport de force avec Mme Merkel. Ce qu'on demande, ce n'est pas un rapport de force avec l'Allemagne, mais avec la droite allemande qui essaye d'imprimer son idéologie à la politique communautaire».

    Un responsable socialiste envisage néanmoins des débats «tranchés» samedi, notamment autour du rythme de réduction des déficits, évoqué récemment par plusieurs ministres, dont Arnaud Montebourg.

    Ce responsable déplore aussi la «confusion» qu'établissent certains au PS entre la «trahison personnelle» de Jérôme Cahuzac, qui a provoqué le «choc» et la «colère» de nombreux militants, et les «choix économiques et budgétaires» du gouvernement.

    Tension avec la droite allemande

    «Il faut insister maintenant sur la question du Pacte de croissance en Europe». Le PS doit «se mobiliser pour soutenir François Hollande dans sa démarche de tension amicale vis-à-vis des conservateurs allemands», déclare de même François Kalfon, appartenant à la «Gauche populaire», une sensibilité au sein du PS.

    Faut-il appeler Berlin à réorienter la politique économique européenne avant les élections allemandes en septembre? «A chaque fois qu'il s'agit de créer un rapport de force un peu rigoureux, on nous explique que c'est jamais le moment», s'agace François Kalfon.

    Et de conclure: «est-ce que l'Aube dorée (extrême droite) en Grèce n'est pas un signal suffisant pour changer l'approche des politiques de redressement en Europe? Est-ce que le coup de semonce italien avec (...) Beppe Grillo d'un côté, Silvio Berlusconi de l'autre, n'est pas un signal qu'il faut prendre au sérieux dans un pays qui fut (encore récemment) un des pays les plus européens. Comment considérer le coup de semonce de l'Oise?». Allusion à l'élimination du PS au premier tour dans une récente législative partielle.

    Avec AFP

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  • Des salariés de PSA Aulnay ont interrompu

    le conseil national du PS

    Publié le 13.04.2013, 11h35 | Mise à jour : 11h56    lien

    Paris, samedi. Une cinquantaine de salariés de PSA Aulnay ont interrompu les travaux du Conseil national du Parti Socialiste.

    Paris, samedi. Une cinquantaine de salariés de PSA Aulnay ont interrompu les travaux du Conseil national du Parti Socialiste. | Capture d'écran BFM

    Une cinquantaine de manifestants de PSA Aulnay (Seine-Saint-Denis) se sont introduits de force, ce samedi peu après 11 heures, dans le Centre des Congrès de la Cité des Sciences, à (XIXe), où se tient le Conseil national du , interrompant les travaux du «parlement» du .

    Bousculant le service d'ordre, les manifestants ont gagné la salle où venait juste de s'exprimer le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, aux cris de «aucune usine ne doit fermer» ou «interdiction des licenciements».



    Ils ont ensuite déployé une banderole «non à la fermeture de PSA Aulnay». Après quelques instants de confusion, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a invité l'un des protestataires à s'exprimer. «Nous sommes venus ici dans un esprit de dialogue», a assuré Jean-Pierre Mercier, délégué CGT de PSA Aulnay.

    Le responsable syndical a réclamé un «médiateur avec de réels pouvoirs, de réelles compétences de médiation qui puisse mettre le pouvoir politique du gouvernement dans la balance pour qu'on obtienne au moins satisfaction sur le fait qu'on ne finisse pas au chômage. Ce n'est pas à Peugeot de faire sa loi.» «Nous sommes devant une direction qui est butée, qui ne veut pas négocier, qui ne veut pas discuter», a-t-il accusé.

    Les manifestants ont évacué les lieux au bout d'une vingtaine de minutes. Ils devaient être reçus par plusieurs responsables du PS, dont les députés Guillaume Bachelay et Jean-Marc Germain.

    VIDEO. Un conseil national du PS sous tension



    PS: un conseil national sous tension - 13/04 par BFMTV


    PS: un conseil national sous tension - 13/04 par BFMTV


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