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     Robert Guediguian appelle à dissoudre le Parti dit « socialiste » 

     

    Nicolas Maury  Lyon| Vendredi 6 Juin 2014     lien 

    Robert Guédiguian, né le 3 décembre 1953 à Marseille, est un réalisateur français de cinéma,
    producteur et scénariste

    Robert Guediguian appelle à dissoudre le Parti dit « socialiste »

    Après avoir regardé toutes les chaînes de télévision le 25 mai de 19 heures à 21 heures,

    j’ai noté : 

    Quel étrange spectacle que de voir tous ces gens propres sur eux, bien maquillés, généreux et si ouverts à toutes les transformations du monde, à toute la « modernité », à toutes les réformes dites sociétales… De voir tous ces gens aisés et si à l’aise pour clamer leur tristesse, leur amertume au lendemain de ces élections… Pour clamer leur déception. 
    Mais qui les avait déçus ? Le peuple bien sûr, au sens « la plèbe » évidemment. Mon Dieu, le peuple ne vote plus, ou alors il vote pour le Front national ! Que peut-on faire ? Le dissoudre comme disait Brecht ou plutôt dissoudre l’Assemblée comme le dit Marine Le Pen. 

    Moi, si je pouvais, je dissoudrais le Parti dit socialiste. Cela obligerait peut-être la centaine de députés râleurs, frondeurs, rebelles, bref la centaine de députés restés socialistes dans son cœur et son cerveau à créer un nouveau parti. 

    En quoi croient-ils encore ces députés ? En la synthèse dans laquelle ils trahissent leurs idées depuis trente ans ? 

    Ma vieille mère m’a téléphoné hier. Elle a fait ses comptes. Le conseil général diminue de 51 euros par mois l’aide qu’il lui octroie, alors qu’elle touche en tout 750 euros par mois. Je lui ai expliqué qu’elle devait participer à la diminution de la dette publique comme tous les smicards qui gagnent trop car ils sont si peu qualifiés, comme tous les chômeurs qui sont trop indemnisés car ils sont si fainéants… 

    ÉCŒUREMENT 

    Assez d’hypocrisie, je dis mon écœurement à tous ces spécialistes raisonnables qui continuent à appliquer le même dogme en France et en Europe qui échoue depuis trente ans, à toutes ces élites politiques, industrielles, médiatiques et artistiques qui ne font que se protéger, à tous ces lâches de droite et « de gauche » qui n’osent rien changer de peur que leur petit pouvoir vacille, à tous ces fossoyeurs de l’idée même de la politique comme activité la plus noble qui soit. Comment appelle t-on quelqu’un qui croit que la réalité a tort ? Un fou, non ? 

    Et je ne parle pas des affaires, que l’on devrait plutôt appeler des ordures, dont les protagonistes devraient être éliminés définitivement de la citoyenneté, plutôt que de réapparaître, après une courte absence, au grand jour. 

    Ma capacité au dégoût s’épuise depuis Cahuzac et Guéant, depuis Balkany et Strauss-Kahn, depuis Copé et Guérini… 

    Une société a le peuple qu’elle mérite, le peuple qu’elle affame ou qu’elle rassasie, le peuple qu’elle éduque ou qu’elle réprime, le peuple qu’elle méprise ou qu’elle respecte ! 

    J’écoute pour ma part le peuple lorsqu’il souffre, d'autant plus lorsque je pense qu’il s’égare, car c’est une question de morale de le comprendre… Et car c’est la seule manière de continuer, si c’est encore possible, à faire de la politique. 

    À tous les déçus par le peuple que j’ai vu hier soir, je veux dire avec Victor Hugo : 

    « Ils n’ont pas eu leur part de la cité 

    C’est votre aveuglement qui crée leur cécité. » 


    Robert Guediguian (Cinéaste)


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  • Comment Valls fait accepter

    la rigueur au PS

    LE MONDE | <time datetime="2014-04-29T12:25:49+02:00" itemprop="datePublished">29.04.2014 à 12h25</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-04-29T17:04:35+02:00" itemprop="dateModified">29.04.2014 à 17h04</time> |Par Bastien Bonnefous et Patrick Roger

     
     
    lien Manuel Valls lors de son discours avec les ministres des finances, de l'économie, du travail et de l'intérieur, pour défendre le pacte de responsabilité, le 28 avril.
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    L'épisode aura été rugueux mais, au bout du compte, il pourrait constituer l'acte fondateur de l'ère Valls. Confronté à une contestation dans les rangs d'un PS traumatisé par la déroute des municipales, qui dépassait largement l'aile gauche du parti, Manuel Valls a étrenné ses habits de chef de la majorité et rodé sa « méthode » avant le vote sur le plan de rigueur par l'Assemblée nationale, mardi 29 avril.

    Probablement, au départ, quand, le 16 avril, prenant tout le monde de court, il a dévoilé son plan d'économies de 50 milliards d'euros sur trois ans, n'avait-il pas pris toute la mesure de l'émoi qu'il susciterait dans son camp. Cette annonce éclair, faite à la sortie du conseil des ministres, depuis la salle des conférences de presse de l'Elysée, était aussi une façon de montrer où se prenaient les décisions et que c'était lui qui donnait le tempo.

    La contestation a été sans équivalent depuis le début du quinquennat, venant, d'une part, d'une frange non négligeable des députés socialistes, alliant une partie de l'aile gauche, des proches de Martine Aubry ou de Benoît Hamon, jusqu'à certains plus modérés comme le « jospiniste » Pierre-Alain Muet, qui jugeaient « dangereux économiquement » un plan de réduction de la dépense publique de 50 milliards d'euros. Et, d'autre part, d'un axe constitué autour de Valérie Rabault, la nouvelle rapporteure générale de la commission des finances, et de la députée Karine Berger, qui proposaient plusieurs « scénarios alternatifs » afin d'éviter le choc du gel des prestations sociales et du point d'indice de la fonction publique.

    CIRCONSCRIRE LA CONTESTATION

    Dès lors s'est déployé le dispositif de Matignon en direction de la majorité. Le premier ministre a reçu tour à tour des délégations des groupes socialiste, radical de gauche et écologiste. Avec un même message à tous : pas question detoucher aux grands équilibres sur lesquels repose la trajectoire de redressement des finances publiques – plan d'économies de 50 milliards d'euros et pacte de responsabilité de 30 milliards d'euros en faveur des entreprises –, d'accord pour le dialogue dans le cadre d'une approche « constructive », chacun doit faire face à ses responsabilités. Tout en en disant le moins possible pour ne pas donnerl'impression de zigzaguer.

    Parallèlement, les responsables de la majorité ont été mobilisés pour circonscrirela contestation. D'abord, le groupe majoritaire met en avant des propositions « responsables » qui puissent servir de point d'atterrissage. La réunionextraordinaire du groupe convoquée mercredi 23, après la présentation du programme de stabilité, a servi à la fois d'exutoire aux doutes, réserves et critiques de toutes sortes, tout en permettant de cerner les points qui seraient portés par le groupe.

    De leur côté, le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, et le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, se chargeaient de mettre la pression sur les diverses contestations en tentant de lesmarginaliser, n'hésitant pas à dramatiser les enjeux. Un travail minutieux qui, s'il a permis d'en ramener certains au bercail, a pu en agacer d'autres.

    COMMUNICATION PARFAITEMENT VERROUILLÉE

    Le dernier épisode s'est joué durant le week-end pour peaufiner la mise en scène du lundi, avec une communication parfaitement verrouillée. Acte I : la délégation du groupe socialiste conduite par son président, Bruno Le Roux, est à nouveau reçue à Matignon. A la sortie, elle se félicite des « mesures fortes » qui vont êtreannoncées par M. Valls et se réjouit que le premier ministre ait « entendu » les parlementaires. « Un équilibre a été trouvé entre les économies, le maintien dupouvoir d'achat et les retraites, ce n'est pas rien. Cela va faire basculer vers le vote plusieurs députés qui jusqu'à présent hésitaient », estime Valérie Rabault.

    Acte II : Manuel Valls adresse aux parlementaires de la majorité une lettre de quatre pages solennisant le vote, « qui est tout sauf indicatif, mais décisif », auquel ils sont appelés mardi 29. « C'est un moment important. Déterminant même, pour la réussite de notre pays. C'est un moment de vérité », écrit-il, avant de conclure :« C'est un rendez-vous majeur. Il nous oblige à nous dépasser. Avec courage. Je ne doute pas qu'ensemble nous saurons répondre présents. »

    Acte III : réunion extraordinaire du bureau national du PS, lundi soir. Avec 31 voix « pour » et 15 « contre », le plan Valls ne fait toujours pas l'unanimité. Ce rapport deux tiers-un tiers devrait cependant être largement émoussé mardi à l'Assemblée, dès lors que les députés socialistes vont être « solennellement »appelés à se plier à la discipline majoritaire.

    Lire aussi : Rue de Solférino, le tour de vis budgétaire divise toujours

    Les récalcitrants misent encore sur une « cinquantaine » d'abstentions, selon l'aubryste Jean-Marc Germain. Les dirigeants du groupe espèrent quant à euxlimiter les défections à une trentaine de voix tout au plus. En dehors du groupe socialiste, les radicaux de gauche, se félicitant que leurs propositions aient été « reprises », annoncent qu'ils voteront le programme de stabilité. François de Rugy, coprésident du groupe EELV, estime pour sa part que « la discussion n'a pas été vaine » : « Ça évolue entre l'abstention et le pour », indique-t-il, alors que le groupe écologiste, la semaine précédente, se partageait entre l'abstention et le contre.

    La semaine aura été décisive pour M. Valls. Non seulement pour obtenir une « majorité de gauche » sur ce vote mais aussi pour imprimer sa marque. « On a enfin le sentiment que quelqu'un tient le manche », résume Thomas Thévenoud, député de Saône-et-Loire. Le plan sera adopté. Néanmoins, cet épisode aura aussi mis au jour une ligne de « résistance » au sein du groupe socialiste à l'orientation que M. Valls est chargé de mettre en musique. Elle pourrait sereformer lors de l'examen des prochains textes budgétaires dès le mois de juin.


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  • PS: «il faut savoir terminer une fronde»,

    dit Cambadelis

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    <aside>Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, le 24 avril 2014 à Paris

    Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, le 24 avril 2014 à Paris ERIC FEFERBERG AFP

    </aside>
    Mis à jour le 27.04.14 à 15h01

    Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadelis a déclaré dimanche qu'il fallait savoir "terminer une fronde", à l'adresse des députés socialistes qui refusent de voter le programme de stabilité mardi à l'Assemblée.

    "Si c'est une fronde il faut savoir terminer une fronde", a déclaré sur Radio J Jean-Christophe Cambadelis.

    Énumérant les propositions mises en avant par le PS notamment pour "défendre le pouvoir d'achat des petites retraites, les fonctionnaires des catégories C , maintenir et tenir le plan pauvreté (...)", Jean-Christophe Cambadélis a jugé que "si ces demandes sont satisfaites je dirais que c'est la première fois que les socialistes ont pu peser autant dans un débat parlementaire".

    "Je ne comprendrais pas qu'en fonction de cela, il n'y ait pas le souci de se rassembler parce que moi, mon problème c'est l'unité des socialistes, l'unité de l'ensemble de la gauche dans le moment que nous traversons", a-t-il dit.

    "La position du PS a été claire, il s’agissait d'amender et de ne pas détricoter", a précisé le premier secrétaire du parti.

    Interrogé sur l'éventuelle abstention de députés socialistes, Jean-Christophe Cambadélis a répondu :"il vaudrait mieux pas, il vaudrait mieux que les parlementaires une fois qu'ils auront jugé de ce qui a été obtenu par leur action (...) fassent bloc avec l'ensemble des socialistes".

    "J'espère, je souhaite, je demande que chacun revienne à la raison et qu'il y ait un vote massif des socialistes pour le dit plan d'économie s'il y a les éléments que je viens d'indiquer", a-t-il ajouté.

    "On ne peut pas s'engager dans un processus où une partie des parlementaires, même si c'est elle est minime, 10 à 15, constamment sur tous les votes, ferait défaut à la majorité", a-t-il insisté.

    "Ces parlementaires demandent de la confiance, on ne peut pas construire la confiance par un acte de défiance", selon M. Cambadelis, qui "suggère une démarche syndicale, à savoir : la pression ayant été faite, les réponses ayant été données, maintenant on peut ensemble avancer".

    "Si le processus présupposé est +quel que soit ce qu'on vous propose, eh bien c'est non+, ce n'est pas une" démarche de rassemblement, c'est une démarche de sécession", a-t-il dit.

    © 2014 AFP

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  • POLITIQUE ET SOCIETE

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    Trois députés PS annoncent qu'ils ne voteront pas le programme de stabilité

    25/04 | 09:18    lien 
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    Trois députés socialistes, Laurence Dumont, Jean-Marc Germain et l'ancien secrétaire d'Etat Christian Paul, proches de Martine Aubry, annoncent vendredi dans une tribune à Libération qu'ils ne voteront pas le programme de stabilité mardi à l'Assemblée nationale.
    "Pour la première fois depuis juin 2012, nous n'apporterons pas notre suffrage au gouvernement issu de la majorité à laquelle nous appartenons", écrivent les trois parlementaires, qui avaient approuvé la déclaration de politique générale de Manuel Valls le 8 avril.
    "Où est la justice quand, pour financer la baisse des prélèvements des entreprises, on envisage la baisse du pouvoir d'achat des pensions de retraite, des allocations familiales, des aides au logement et du traitement des fonctionnaires, y compris les plus modestes ?", poursuivent les signataires.
    Selon eux, les 50 milliards d'euros d'économies prévues "créent un risque majeur de récession et peuvent être considérablement atténués si les aides aux entreprises sont mieux ciblées : pourquoi s'enferrer ?"
    M. Paul, ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer du gouvernement Jospin (2000-2002) et député de la Drôme, Laurence Dumont, députée du Calvados et Jean-Marc Germain, député des Hauts-de-Seine - par ailleurs époux de la maire de Paris Anne Hidalgo - faisaient partie des initiateurs de la demande d'un "contrat de majorité" avec le nouveau gouvernement, puis des signataires d'une lettre adressée à Manuel Valls demandant de limiter à 35 milliards le plan d'économies d'ici 2017.
    Face à la grogne de nombreux députés, le PS a prévu d'adopter lundi soir "une position solennelle" sur le programme de stabilité du gouvernement, soumis au vote consultatif de l'Assemblée mardi.
    Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, s'est déclaré persuadé que cette position serait "très, très largement entendue" par les députés socialistes qui auront à se prononcer le lendemain.
    Bruno Le Roux, le président du groupe PS à l'Assemblée, a souhaité jeudi qu'il y ait "le moins possible" de députés PS à ne pas voter le programme de stabilité, avertissant ceux qui feraient défaut qu'il n'y a "pas de vote qui soit sans conséquences."

     

    BFM Story: Programme de stabilité: chasse aux déficits ouverte - 23/04   lien 

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  • Des élus PS réclament à Valls un plan d’économies limité à 35 milliards d’euros

    Par Les Echos | 17/04 | 17:01 | mis à jour à 17:33   lien 
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    + DOCUMENT - Les élus socialistes qui avaient réclamé à Manuel Valls un changement de méthode et une inflexion politique jugent « dangereux économiquement » son plan d’économies de 50 milliards.

    Onze députés PS, initiateurs de la demande d\'un

    Onze députés PS, initiateurs de la demande d'un "contrat de majorité", plaident auprès de Manuel Valls pour limiter les économies d'ici 2017 à 35 milliards d'euros au lieu de 50. - AFP

    Quelques jours après la prise de fonction de Manuel Valls, 88 élus PS avaient réclamé « un contrat de majorité et une inflexion politique ». Au lendemain des annonces du Premier ministre sur le plan d’économies de 50 milliards , ils récidivent. Une délégation d’entre eux a en effet écrit au chef du gouvernement (voir document ci-dessous) et plaide pour que le-dit plan soit limité à 35 milliards d’euros.

    « Des millions de familles modestes touchées »

    « Nous estimons dangereux économiquement, car conduisant à asphyxier la reprise et l’emploi, et contraire aux engagements pris devant nos électeurs, ce plan de 50 milliards d’économies sur la période 2015-2017 », écrivent ces députés de différentessensibilités. Parmi eux figurent les aubrystes Christian Paul et Jean-Marc Germain, Laurent Baumel (collectif « Gauche populaire »), Pouria Amirshahi (aile gauche du PS) ou encore le vice-président de la commission des Finances et économiste, Pierre-Alain Muet.

    Ces élus s’« opposent » notamment au gel des prestations sociales , qui « atteindraient des millions de familles modestes ». Quant à l’effort demandé aux collectivités locales (10 milliards sur trois ans), ils estiment qu’il « fait courir le risque de briser l’investissement local » et demande que soit lancé un appel à projets de 5 milliards pour les territoires les plus en difficulté. Concernant le pouvoir d’achat, ils réclament « un effort supplémentaire de 5 milliards, et ce dès 2015 » et « une enveloppe de 1 milliard d’euros pour 50.000 emplois d’avenir supplémentaires et un plan pour les chômeurs de longue durée ».

    Décalé l'objectif de réduction du déficit

    Ils estiment que des « marges de manoeuvre nouvelles » peuvent être dégagées, en particulier « en présentant, dans le pacte de stabilité, une trajectoire plus crédible de réduction des déficits »« L’objectif de passer sous la barre des 3% pourrait être maintenu mais décalé dans le temps », selon eux. Egalement sur les aides aux entreprises, « on peut faire mieux avec moins », suggèrent-ils en proposant de réduire de 30 à 20 milliards le montant des baisses de cotisations prévues.

    Notons que le courrier est daté du 15 avril, donc la veille des annonces de Manuel Valls. Mais l’un de ses auteurs a précisé à l’AFP que son principe avait été décidé dès le mardi matin.

    A LIRE AUSSI :

    POUR EN SAVOIR PLUS :

    DOCUMENT La lettre adressée à Manuel Valls

     

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