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Etats-Unis : un des occupants illégaux d'un parc naturel de l'Oregon meurt lors d'une opération de p
Etats-Unis : un des occupants illégaux d'un parc naturel de l'Oregon meurt lors d'une opération de police
Les forces de l'ordre américaines ont arrêté, mardi, huit des militants anti-gouvernementaux qui occupaient un refuge depuis trois semaines.
<figure id="image_1330741"><figcaption>Des membres d'une milice anti-gouvernement gardent l'entrée du parc naturel Malheur, dans l'Oregon (Etats-Unis), le 8 janiver 2016. (CEM OZDEL / ANADOLU AGENCY / AFP)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par
</section><section class="share">Un des militants anti-gouvernementaux qui occupent illégalement un parc naturel de l'Oregon (Etats-Unis) est mort dans une opération des forces de l'ordre, mardi 26 janvier. Le FBI et la police locale ont, en outre, arrêté huit personnes, dont le leader du mouvement, Ammon Bundy.
"Mardi, vers 16h25 (heure locale), le FBI et la police de l'Etat d'Oregon ont lancé une opération pour arrêter certains individus liés à l'occupation armée du parc national Malheur, indique la police fédérale dans un communiqué. Des coups de feu ont été tirés (...) et une personne qui était visée par une probable arrestation est décédée."
L'occupation du parc se poursuit
"Une autre personne, qui a été touchée par des blessures ne mettant pas sa vie en danger, a été emmenée vers un hôpital local pour y être traitée", poursuit le communiqué du FBI et de la police d'Oregon. Il s'agit de Ryan Bundy, frère du leader du mouvement, qui a été interpellé.
L'occupation du parc Malheur, dans une région retirée de l'Oregon, a commencé le 2 janvier à la suite d'une manifestation de soutien à deux éleveurs locaux. Ces agriculteurs, condamnés à de la prison pour avoir mis le feu à des terres fédérales, se sont rendus de leur plein gré dans l'établissement carcéral où ils purgent depuis leur peine. Ils se sont désolidarisés de l'occupation du parc Malheur, qui se poursuivait mercredi matin.
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ruxelles veut mieux contrôler l’homologation des voitures neuves
LE MONDE ECONOMIE | <time datetime="2016-01-27T06:48:30+01:00" itemprop="datePublished">27.01.2016 à 06h48</time> • Mis à jour le <time datetime="2016-01-27T13:56:07+01:00" itemprop="dateModified">27.01.2016 à 13h56</time> | Par Cécile Ducourtieux
(Bruxelles, bureau européen) lien
<figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> </figure>
Quatre mois après le début de l’affaire Volkswagen, la Commission européenne a rendu publique, mercredi 27 janvier, une série de dispositions destinées à montrer que l’institution agit, et dans le bon sens. Ce scandale, au-delà des tricheries d’une icône de l’industrie allemande, a révélé d’énormes lacunes dans le contrôle des émissions polluantes des véhicules, mais aussi un flagrant « laisser-faire » de Bruxelles.
Lire aussi : Gaz polluants : les eurodéputés taclent Bruxelles
La Commission propose la révision substantielle d’une directive de 2007 sur « la réception des véhicules à moteur » consistant à la doter, elle, de pouvoirs de contrôles et de sanctions à l’encontre des agences nationales d’homologation des voitures neuves. Pouvoirs dont elle est pour l’instant dépourvue : les feux verts de mise sur le marché des véhicules sont délivrés par les agences nationales des pays membres.
La seule compétence de l’institution communautaire, pour l’heure, consiste à établir les protocoles des tests d’émission de gaz polluants (les oxydes d’azote – NOx –, principaux composants du diesel) ; et à proposer les plafonds d’émission tolérés lors de ces tests.
Ne pas légiférer à tout bout de champ
Avec cette directive amendée, la Commission européenne veut pouvoir procéder à des contrôles a posteriori sur des véhicules déjà en circulation. Elle pourra aussi imposer des amendes – jusqu’à 30 000 euros par véhicule – à l’encontre des services techniques (auxquels sont délégués les tests) ou des constructeurs.
Pas question, cependant, pour mettre en œuvre ces nouvelles compétences, de créer une agence supranationale. Ce n’est pas du tout dans l’air du temps alors que la Commission tente, sous l’impulsion de son président, Jean-Claude Juncker, de ne plus légiférer à tout bout de champ. « Nous disposons de centaines d’experts dans la direction générale travaillant à mes côtés, c’est suffisant », assure la commissaire à l’industrie, la Polonaise Elżbieta Bienkowska, qui porte ce projet de directive révisée.
Lire aussi : Pollution automobile : Bruxelles veut durcir les règles
Mme Bienkowska propose aussi de mettre fin au conflit d’intérêts potentiel existant, dans la plupart des pays membres, entre les constructeurs et les services techniques où les tests sont effectués, puisque les premiers financent directement les seconds pour leur tâche.
« La protection des clients européens est bien moins élevée que celle des Américains »Enfin, la Commission veut se doter des moyens de procéder à des rappels, au niveau européen, de véhicules jugés défectueux. Des mesures d’ampleur, aujourd’hui impossibles. A cet égard, « nous avons constaté que la protection des clients européens est bien moins élevée que celle des Américains. Il faudra un jour y remédier », estime Mme Bienkowska. La commissaire espère par ailleurs faire aboutir les négociations avec l’état-major de Volkswagen, afin d’obtenir du constructeur allemand une compensation financière pour ses clients européens. Les premières réunions, en octobre 2015, ont été glaciales, Volkswagen refusant en bloc. Mais la discussion a progressé, assure-t-on à la Commission, même si, pour l’instant, aucun montant n’aurait été mis sur la table.
Mme Bienkowska espère une mise en œuvre de cette réglementation d’ici à la fin 2016. Un agenda ambitieux, sachant que le texte doit obtenir le feu vert du Parlement européen et du Conseil (les Etats membres). Côté eurodéputés, les Verts sont plutôt satisfaits. « Cela va dans le bon sens, même si on pense qu’il faut créer une agence européenne d’homologation », estime la Française Karima Delli.
Des Etats membres récalcitrants
Mme Delli est, avec des collègues, à l’origine de la commission d’enquête sur Volkswagen, approuvée par le Parlement de Strasbourg, dont les travaux commencent lundi 1er février. Son but étant d’établir les responsabilités (des constructeurs, des Etats, de Bruxelles), elle devrait maintenir la pression sur la Commission pendant de longs mois.
Quid des pays membres ? Accepteront-ils de valider un texte accordant autant de pouvoirs à la Commission européenne, alors que, jusqu’à présent, ils ont si souvent donné raison à leurs lobbies automobiles ? Ils ont ainsi décidé le 28 octobre, en plein scandale Volkswagen, et alors que la réglementation européenne limite les émissions de NOx à 80 mg/km, que pour les nouveaux tests censés corriger les abus, ces plafonds pourraient être dépassés jusqu’à un facteur maximal de 2,1 jusqu’en 2019, puis de 1,5 à partir de 2020…
Lire aussi : Gaz polluants : le lobby automobile se fait entendre à Bruxelles
Les Verts du Parlement européen espèrent que cette décision sera cassée en plénière à Strasbourg, début février. La Commission estime que c’est vain : les Etats membres n’iront pas plus loin que le compromis d’octobre, assure Mme Bienkowska. De fait, l’échange de courriers auxquels a eu accès Le Monde montre à quel point certains d’entre eux n’ont pas l’intention de céder. Ainsi, le 26 novembre, Gianni Pittella, président du groupe des sociaux-démocrates au Parlement européen, demandait à la ministre de l’environnement du Danemark, la libérale Eva Kjer Hansen, de mettre à l’agenda d’un conseil des ministres de l’environnement cette décision datant du 28 octobre, « dans le but de la modifier substantiellement ». Elle lui a répondu, dans un courrier du 21 janvier : « Même si je partage avec vous l’envie d’une réglementation plus restrictive, je vous prie de ne pas utiliser votre veto [lors du vote au Parlement]. Cela ne ferait que retarder l’introduction des nouveaux tests d’émissions [censés mieux lutter contre la triche] »…
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Taubira, trois ans et demi sous le feu
de la rengaine raciste
La ministre de la Justice, qui a démissionné du gouvernement ce mercredi, a essuyé des dizaines d'attaques racistes et de rumeurs tout en long de sa fonction.
</header>Les dérapages racistes ont été nombreux à l'encontre de Christiane Taubira.(MARTIN BUREAU / AFP)<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside></article><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="obs-article-brelated">
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Icône pour certains, épouvantail pour d'autres, rarement une ministre aura été aussi clivante dans l'opinion publique que Christiane Taubira. Cible privilégiée d'une partie de la classe politique, tout au long tout de ses 1.351 jours passés à la Chancellerie, Christiane Taubira, qui a présenté sa démission mercredi 27 janvier, aura déchaîné les passions à droite et à l'extrême droite.
Retour sur un passage au ministère de la Justice marqué par de nombreuses attaques outrancières et parfois racistes, qui ont largement dépassé le cadre politique.
# Son fils serait un meurtrier
Au printemps 2013, alors que la loi sur le mariage pour tous est en passe d'être promulguée, une rumeur affole internet : Christiane Taubira se rendrait chaque dimanche dans une prison en Alsace pour rendre visite à son fils, emprisonné pour meurtre... et en hélicoptère !
A l'origine de ce ragot, la publication d'une lettre attribuée à une certaine Edith Besançon et que les opposants à la politique de la ministre partagent en masse sur les réseaux sociaux. En accusant au passage cette garde des Sceaux soi-disant "laxiste" de modifier le code pénal pour assurer une libération rapide à ce fils "meurtrier"...
"Lettre d'une mère à une autre mère" commence ainsi :
Je suis la mère du jeune que votre fils a assassiné cruellement dans la station-service où il travaillait de nuit pour pouvoir payer ses études et aider sa famille."
Sauf que cette lettre, et le reste de l'histoire, est bidon, comme le rappelle France Info. Il s'agit en réalité d'un courrier de 2009, envoyé par une mère de famille à un membre de l'ETA, l'organisation terroriste basque.
# Quand une candidate FN comparait Taubira à un "petit singe"
Les attaques les plus cruelles contre Christiane Taubira ont été teintées de racisme. Premier épisode d'une longue série, en octobre 2013 : un reportage diffusé dans "Envoyé Spécial" montre la candidate FN aux élections municipales à Rethel (Ardennes), Anne-Sophie Leclère, assumer le partage sur sa page Facebook d'un montage abject : la garde des Sceaux est placée à côté d'un petit singe avec les légendes : "à 18 mois" et "maintenant"...
Face caméra, la candidate FN explique - très sérieusement :
C'est plus par rapport à une 'sauvage' que je l'ai fait, pas parce qu'elle est noire [...] À la limite, je préfère la voir dans un arbre [accrochée] après les branches que la voir au gouvernement."
Saisi par le mouvement guyanais Walwari - fondé en 1992 par Christiane Taubira - , le tribunal correctionnel de Cayenne a condamné, en juillet 2014, la candidate frontiste à neuf mois de prison ferme, 50.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité et le FN à 30.000 euros d'amende. Anne-Sophie Leclère - depuis exclue du FN - a par la suite obtenu en appel l'annulation de ce jugement.
# Quand la "Manif pour tous" se déchaînait
Mais Anne-Sophie Leclère n'est pas la seule à avoir traité de singe la garde des Sceaux. Le mouvement anti-mariage homosexuel, "La Manif pour tous", a aussi repris à son compte la "comparaison" raciste à plusieurs reprises.
En novembre 2013, alors que la ministre est en déplacement à Angers, elle est interpellée par des opposants au mariage pour tous, qui brandissent des peaux de banane à son passage :
La guenon mange la banane ! La guenon mange la banane !", lance de - très - jeunes manifestants à Christiane Taubira.
Au cours des mêmes manifestations, Xavier Beauvais, l'ancien curé de la paroisse de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, proche du mouvement intégriste Civitas, avait crié :
Y'a bon Banania, y'a pas bon Taubira !"
Poursuivi pour injure raciale, il s'est vu relaxé le 13 janvier 2016, par le tribunal correctionnel qui a jugé que les éléments constitutifs de l'infraction "n'apparaissent pas pleinement réunis". Pour sa défense, l'ancien curé avait juré qu'il ne connaissait pas la "connotation raciste" de l'ancien slogan publicitaire...
# Quand "Minute" en rajoutait
Toujours à l'automne 2013, le journal "Minute" revenait à la charge. Le 13 novembre 2013, l'hebdomadaire d'extrême droite consacrait sa "une" à la Garde des Sceaux : "Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane", suscitant une vague d'indignation générale - mais avec quelques nuances - dans la classe politique française.
La couverture de "Minute", le 13 novembre 2013.Ce matin, avec cette 'une' lamentable, une parution comme celle-là, ce n'est pas de l'information, c'est une infraction qui appelle une sanction", avait dénoncé Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre, en saisissant le procureur de la République de Paris.
Le 17 septembre 2015, la cour d'appel de Paris confirmait la peine prononcée en première instance en octobre 2014, et condamnait Jean-Marc Molitor - le directeur de "Minute" - à 10.000 euros d'amende. C'est le parquet qui avait fait appel de cette décision, jugeant la peine trop clémente.
Ces propos prétendent m’expulser de la famille humaine, dénient mon appartenance à l'espèce humaine. Ils sont violents. Moi j’encaisse le choc, mais c’est violent pour mes enfants, mes proches, mais aussi pour tous ceux qui me ressemblent", avait alors jugé la garde des Sceaux.
# Quand Darmanin l'accusait d'être un "tract ambulant pour le FN"
En mars 2015, c'est Gérald Darmanin, le député-maire UMP de Tourcoing (Nord), qui s'égare. Sur le plateau de LCI et Radio Classique, l'élu s'interroge au sujet de la montée du Front national :
Si vous pensez que Taubira n'est pas un tract ambulant pour le FN mis en avant par François Hollande, c'est que vous n'avez pas compris le cynisme des socialistes. La politique pénale menée par Mme Taubira c'est tout ce qui fait monter le FN", lance-t-il.
De son côté, Christiane Taubira qualifiera les propos du maire de Tourcoing de "déchets de la pensée humaine".
# Quand une élue Les Républicains l'invitait "repartir" à Cayenne ou dans sa "brousse"
Et la droite s'est aussi laissée aller à des dérapages racistes. Toujours en mars 2015, une élue UMP, première adjointe au maire de Juvisy (Essonne) est prise la main dans le sac sur sa page Facebook. En réponse à une internaute qui lui lance que la ministre de la Justice "partira quand elle tombera de son arbre", l'élue de droite lui emboîte le pas :
C'est pitoyable d'avoir une telle ministre. Elle vient de Cayenne, là où il y avait le bagne, qu'elle reparte là-bas vu qu'elle a toujours détesté la France"
En octobre 2015, c'est au tour d'une autre élue Les Républicains de déraper sur les réseaux sociaux. L'adjointe aux affaires scolaires de Talant (banlieue de Dijon), publie la Une "Taubira doit partir" de l'hebdo ultra-conservateur "Valeurs actuelles".
L'élue commente :
Qu'elle reparte déjà dans sa brousse, les lianes l'attendent !"
Avec la démission de Christiane Taubira, aujourd'hui, ses opposants perdent leur punching-ball favori. Pas sûr cependant que son départ de la Chancellerie préserve la désormais ex-garde des Sceaux de ce genre d'attaques. A l'annonce de son remplacement par Jean-Jacques Urvoas, de nombreux internautes ont appelé... à "sabrer le champagne".
Lucas Burel
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Séisme de magnitude 6,1 en Méditerranée entre le Maroc et l'Espagne
<time>Publié le 25-01-2016 à 06h22Mis à jour à 10h06 lien </time>Une vue du rocher de Gibraltar depuis Algérisas (c) Afp<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools">
</section></aside>Rabat (AFP) - Un séisme de magnitude 6,1 s'est produit tôt lundi matin en mer Méditerranée entre le Maroc et l'Espagne, a annoncé l'institut américain de géologie (USGS).
La terre a tremblé à 04H22 (locales et GMT) à 62 km au nord de la ville marocaine de Al Hoceïma (nord) et à 164 km au sud-est de Gibraltar, a précisé l'USGS.
Le séisme a été suivi d'une secousse d'une magnitude de 5,3.
Dans sa première estimation de l'impact du séisme, l'USGS a estimé qu'il était "peu probable qu'il y ait des victimes et des dégâts".
Les secoussses ont été ressenties dans le sud l'Espagne et dans l'enclave espagnole de Melilla, mais aucune victime n'a été signalée par les autorités.
"Pour l'instant il n'y a que des dommages matériels et nous n'en avons pas détecté de très graves", a déclaré à la radio Cadena Ser Isidro Gonzalez, responsable municipal en charge de la Sécurité citoyenne à Melilla.
"Il n'y a rien de très grave, certains immeubles hauts ont des fissures", a-t-il dit en évoquant aussi des effondrements de pans de façades et de balcons.
Les habitants de l'enclave ont cependant été effrayés par la force du séisme, qui a fait tanguer leur lit en fin de nuit et beaucoup sont sortis en pyjama dans la rue n'osant plus rentrer chez eux, d'autant que plusieurs répliques se sont fait sentir.
Les autorités de la ville de Melilla ont décidé par précaution de ne pas ouvrir les écoles afin de pouvoir réviser les installations.
Dans la région de Malaga, dans le sud de l'Espagne, de l'autre côté du détroit de Gibraltar, de nombreux habitants ont également ressenti la secousse.
En février 2004, un séisme de magnitude 6,3 avait touché Al Hoceïma, faisant près de 630 morts et causant d'importants dégâts matériels.
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22e j. Ligue 1 : Lyon et Marseille ne sont pas plus avancés après leur duel
Le <time datetime="2016-01-24T23:02+01:00" itemprop="datePublished">24/01/2016 à 23:02:00</time> | Mis à jour le <time datetime="2016-01-25T09:57+01:00" itemprop="dateModified">25/01/2016 à 09:57:26</time> | lienLe choc de la 22e journée entre l'OL et l'OM, dimanche, a débouché sur un nul (1-1) logique en regard des insuffisances de chaque équipe. Pour les deux, ce n'est pas une bonne affaire dans la course à l'Europe.Le match : 1-1
Voici donc les deux Olympiques à neuf points de la deuxième place, la seule qui vaille vraiment quand on vise la Ligue des champions, objectif affiché de Lyon comme de Marseille en début de saison. Il faut reconnaître aux deux équipes d’avoir honorablement animé le choc de la 22e journée, y compris dans une fin de match où l'OL a eu deux fois en deux minutes l’occasion de plier l’affaire. Mais personne ne saura se contenter de ce surplace au classement.
La lecture de la soirée aurait été différente si la reprise acrobatique de Lacazette (88e), puis la frappe de Tolisso (89e) avaient fini dans le but de Mandanda, mais c’est un mal récurrent à Lyon de ne pas marquer pendant ses temps forts. Au bout du compte, son égalisation à onze minutes de la fin, sur un coup franc de Valbuena repris par Tolisso (79e), est logique au regard des efforts fournis en deuxième période pour pousser sur le but marseillais. Elle aurait même pu venir plus tôt sur la grosse frappe de Valbuena, sortie par Mandanda (63e).
Mais avec beaucoup moins de possession, l’OM a réussi à être bien plus dangereux, se procurant en première période deux occasions très nettes par la tête de Rolando (sauvée sur sa ligne par Darder, 6e) et une frappe de Nkoudou détournée par Lopes dans un angle fermé (17e). La tendance de Lyon à se compliquer la vie contrastait avec le jeu des Marseillais, direct à défaut d’être très imaginatif. Ainsi, le but de Cabella (centre de Sarr, remise de Batshuayi) était-il un modèle de simplicité. Alors que Lyon est toujours en quête d’une victoire significative depuis l’arrivée de Bruno Genesio, Marseille est maintenant invaincu à l’extérieur depuis sept matches. Rien de très nouveau, finalement.Steve Mandanda a brillé, dimanche, au Parc OL, et n'a pas été perturbé par les jets de boulettes.
(A. Martin) (L'Equipe)
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