• à lire sur MotherJones.com (en anglais) 10/10/2012 à 09h32      

    Obama, premier candidat à un milliard de dollars

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    Obama sera le premier candidat à réussir à amasser un milliard de dollars pour une élection.

    Mother Jones a fait les comptes : il devrait, à la fin de la campagne, dépasser la campagne de Romney, qui devrait récolter environ 900 millions.

    Ce décompte n’inclut pas les « Comités d’action politique » (PAC), ces organisations privées qui appuient les candidats. Quand celui d’Obama devrait dépenser entre 75 et 100 millions de dollars, ceux de Romney font monter la facture : 600 millions de dollars devraient être récoltés (notamment par un PAC monté par Karl Rove, ancien conseiller de George Bush).

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    Obama-Romney : pourquoi des sondages si disparates ?

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-10-09T08:04:12+02:00" itemprop="datePublished">09.10.2012 à 08h04</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-10-09T08:21:25+02:00" itemprop="dateModified">09.10.2012 à 08h21   </time>
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    Alors que la moyenne des sondages nationaux donnait immanquablement le président américain, Barack Obama, devant son rival républicain, Mitt Romney, surtout depuis les conventions des deux partis, deux études d'opinion publiées lundi 8 octobre ont montré un net renversement de tendance.

    La première, dans la matinée, a été un "roulant" de l'institut Gallup, qui donnait les deux hommes à égalité dans les intentions de vote, à 47 % chacun. Il a été effectué sur la période du 4 au 6 octobre. La deuxième, qui a fait la une des journaux télévisés et des sites d'informations américains dès sa publication, a été le sondage du Pew Center. Celui-ci plaçait Mitt Romney en tête, avec 49 % des voix contre 45 % à Obama.

    INSCRIT OU SUSCEPTIBLE D'ALLER VOTER

    Les deux études ont été réalisées durant la même période, juste après le débat présidentiel que Romney a largement remporté, de l'avis général. La performance du républicain suffit-elle à expliquer ce renversement de situation ? Notons d'abord que l'étude Gallup est réalisée sur des électeurs inscrits sur les listes électorales, alors que celle du Pew Center concerne "les électeurs susceptibles d'aller voter".

    Cette distinction importante est à prendre en compte. Contrairement à la France, où l'enregistrement sur les listes électorales prend fin plusieurs mois avant un scrutin, les Américains peuvent toujours s'enregistrer jusqu'à tard pendant la campagne. D'où les deux méthodes utilisées par les sondeurs pour jauger les intentions de vote, qui peuvent donner des résultats légèrement différents.

    L'institut Gallup, qui avait jusqu'ici utilisé le seul critère des électeurs inscrits sur les listes pour son sondage quotidien va, dès mardi 9 octobre, passer aux "électeurs susceptibles d'aller voter". Selon Susan Page, journaliste à USA Today, dont le journal est partenaire de Gallup, ce changement de méthodologie va "effacer" l'avance qu'avait jusqu'ici Barack Obama et ce pour une raison simple : "Les républicains sont plus motivés et ils sont plus susceptibles d'aller voter."

    COMBIEN DE DÉMOCRATES, COMBIEN DE RÉPUBLICAINS ?

    Pour ne pas biaiser leurs études, les sondeurs utilisent également un autre mécanisme d'ajustement : le choix de l'échantillon en fonction de l'appartenance politique. Dans la méthodologie de chaque sondage, en plus du nombre de gens et des dates, on retrouve le pourcentage des sondés qui se disent républicains, démocrates ou indépendants. Il ne s'agit pas de déterminer si la personne est encartée, mais seulement son penchant idéologique.

    Par exemple, l'échantillon de l'étude du Pew Center comporte davantage d'électeurs se présentant comme républicains (36 %) que de démocrates (31 %), avec en plus 30 % d'électeurs "indépendants". Lors d'un sondage de septembre du même institut, qui donnait 8 points d'avance à Obama (51 % à 43 %), cet échantillon était de 29 % de républicains, 39 % de démocrates et 30 % d'indépendants.

    Comment et pourquoi les institut décident-ils de modifier l'échantillon ? "Sonder est un mélange de science et d'art, explique le journaliste du Washington Post Chris Cillizza. Les meilleurs comprennent qu'ils doivent constituer leur échantillon en prennant en compte ce à quoi ressemblait l'électorat par le passé, ce à quoi il ressemble maintenant et ce à quoi il ressemblera le 6 novembre."

    "LA SEULE CONSTANTE EST LE CHANGEMENT"

    Depuis plusieurs mois, les sondages qui donnent Obama devant, nationalement mais aussi dans plusieurs Etats-clés comme l'Ohio, sont de plus en plus critiqués par des commentateurs républicains, qui estiment que les démocrates sont surreprésentés chez les sondés. Mais comme le rappelle Chris Cillizza, le fait que le pays ait été "divisé politiquement en deux parts presque uniformes depuis une décennie" ne veut pas dire que les sondés doivent l'être. Historiquement, davantage d'Américains s'identifient comme démocrates, rappelle-t-il, en citant des données récoltées par le Pew Center. A l'issue de l'élection 2008, par exemple, 39 % des électeurs ayant participé se disaient démocrates, contre 32 % républicains et 29 % indépendants.

    Alors, pourquoi ce même Pew Center a-t-il décidé d'interroger plus de républicains que de démocrates pour son sondage publié lundi ? Tout simplement parce que "plus de gens se considèrent comme républicain actuellement, après la prestation de Romney dans le débat, répond Jon Cohen dans le Washington Post. Tout comme, après la diffusion de la vidéo des 47 %, plus de gens s'identifiaient comme démocrates. Les modifications arrivent dans un électorat. La seule constante est le changement." Au final, le sondage montre davantage un changement dans la volonté d'aller voter (plus forte chez les républicains) que sur le choix du candidat.

    Un sondage ne fait pas l'élection, et il faudra attendre quelques jours avant de considérer que le premier débat présidentiel a eu des conséquences durables dans les intentions de vote. Le spécialiste des sondages du New York Times, Nate Silver, qui s'était moqué de la réaction des réseaux sociaux après la publication du sondage du Pew Center, conclut la journée en prenant un peu de hauteur : "Les données de sondage sont souvent bruyantes, et chaque institut n'utilise pas la même méthodologie." Il prédit que l'ensemble des études arriveront aux même chiffres dans les prochaines semaines, à savoir une avance de 2 points pour M. Obama, "comme avant les conventions". "Un tel résultat serait en conformité avec l'histoire et avec les fondamentaux actuels de l'économie", analyse-t-il.

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    Romney a-t-il vraiment dépassé Obama dans les sondages?

    Deux enquêtes réalisées entièrement après le débat le donnent deux à quatre points devant son adversaire démocrate chez les votants probables, mais d'autres sondages viennent nuancer ce résultat.

     
     
     
      

    Barack Obama et Mitt Romney avant leur débat à Denver, le 3 octobre 2012, REUTERS/Jason Reed.

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    Moins d’une semaine après le premier débat présidentiel entre Mitt Romney et Barack Obama, le candidat républicain aurait largement regagné du terrain face à son adversaire. Romney, dont la popularité était à la traîne jusqu’au duel télévisé, rallie à présent 46% des électeurs inscrits sur les listes électorales, soit le même pourcentage que son rival, selon un sondage publié par l’institut Pew lundi 8 octobre, et même 49% des électeurs contre 45% quand on ne s'intéresse qu'à ceux qui iront probablement voter.

    Le statisticien du New York Times Nate Silver parle même du «meilleur sondage de l'année pour Mitt Romney», venant qui plus est d'un institut chez qui Barack Obama réalisait parmi ses plus forts scores.

    Un autre sondage réalisé par l'institut Public Policy Polling (PPP), et publié mardi 9, donne Romney à 49% (+4) et Obama à 47 (-2) chez les votants probables. Enfin, une étude publiée lundi par l’institut Gallup arrive à un constat d'égalité entre les deux candidats chez les électeurs inscrits, avec 47% chacun. Ces trois sondages Gallup, Pew et PPP ont été réalisés entre le 4 et le 6 ou le 7 octobre, avec une marge d'erreur de plus ou moins 3 points à chaque fois.

    Les sondages rolling et dans les swing states plus nuancés

    Faut-il pour autant crier à la victoire républicaine? Ces chiffres marquent indéniablement une déception générale du public américain après la performance très molle du candidat démocrate lors du débat.

    Mais, comme c'est le cas après les rebonds des conventions, ils pourraient vite bouger dans l'autre sens, et ont d'ailleurs légèrement commencé lundi: alors qu'Obama n'avait plus que trois points d'avance samedi dans le sondage rolling de Gallup (une moyenne des estimations sur une semaine entière), il est passé à cinq points d'avance dimanche, comme le souligne Business Insider. Il regagne également deux points dans un sondage du même type réalisé par Rasmussen, même si le résultat final (48%-48%) y est très différent.

    L’annonce d’une croissance de l’emploi, vendredi, a redonné confiance au public américain, explique Nate Silver. En général, ajoute-t-il, une croissance économique de dernière minute augmente les chances de victoire d’un candidat à la réélection.

    Par ailleurs, les sondages étatiques —rappelons que, si le score national constitue un très bon indicateur, l'élection se joue au niveau de chaque Etat— réalisés depuis le débat dans les swing states donnent des résultats contrastés: plutôt favorables à Obama dans le Colorado, dans l'Iowa et en Virginie (trois Etats dont le gain seul l'amènerait à 280 grands électeurs environ, chiffre suffisant pour gagner l'élection); plutôt favorables à Romney en Floride et dans l'Ohio.

    Romney a fait un tabac auprès des siens

    Les médias l’avaient dit et répété avant le débat des deux candidats: ce genre de spectacle n’a pas un grand impact sur le scrutin. Certes, d’après les résultats de Pew, deux tiers des inscrits sur les listes électorales estiment que Romney a «gagné» son premier débat. Mais en 2004, les électeurs avaient sacré John Kerry grand gagnant du premier face-à-face présidentiel et, en 2000, ils avaient estimé qu’Al Gore avait dominé l’affrontement de départ contre Bush. Dans les deux cas, ces candidats avaient perdu l’élection.

    Que retenir, alors, des résultats des sondages en faveur de Romney?

    D’abord, que celui-ci a fait un tabac auprès de son propre parti. En septembre dernier 56% de Républicains se disaient fortement en faveur de Romney. Aujourd’hui, 67% d’entre eux affirment être tout à fait convaincus par leur leader. «Avant le débat, la plupart des Républicains étaient en faveur de Romney car ils étaient contre Obama, analyse le Washington Post. Maintenant, du moins selon Pew, on peut observer un clair regain d’enthousiasme de la part du camp républicain, une excitation réelle du noyau du parti pour son candidat.»

    Romney post-débat s’avère également être le «candidat des idées novatrices» pour 47% des sondés. Seuls 40% estiment qu’Obama a présenté des idées originales lors du premier débat présidentiel. C’est dire si la technique républicaine d’avancer des chiffres plus ou moins corrects a fonctionné.

    Par ailleurs, Obama demeure le candidat le plus proche des «gens ordinaires» d’après la majorité des sondés, note le New York Times. Mais les résultats de l’institut Pew montrent un public très divisé en ce qui concerne l’aptitude des deux candidats à s’occuper de fiscalité, de la réforme de santé et des questions internationales.

    La pire faille de Romney, continue le Washington Post, est qu’il «promet davantage qu’il ne peut offrir» pour 62% des sondés. De son côté, le président sortant ne saurait pas «guérir l’économie» pour 54% d’entre eux.

    S’il est difficile de tirer des conclusions durables sur le climat politique d’après ces sondages, ceux-ci ont au moins le mérite de signaler les futures attaques d’un camp contre l’autre. A en croire les réponses obtenues par l’institut Pew, Romney ferait bien de continuer à expliquer qu’Obama a beau être un chic type, il ne connaît rien à l’économie. Le candidat démocrate devrait, lui, en rajouter sur l’inconstance de son rival ainsi que son éloignement des classes modestes.

    D.D.

    Article actualisé le mardi 9 octobre à 14h30 avec le sondage de Public Policy Polling.

    À lire aussi sur Slate.fr
    Débat Obama / Romney: qui cligne, perd?
    Le débat Obama-Romney vu des «swing states»
    Débat Obama-Romney: à quoi ressemble un perdant?


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  • <time datetime="2012-10-09T10:51:32+02:00" itemprop="datePublished">09.10.2012 à 10h51</time>

    Twit : Les électeurs de trois Etats peuvent commencer à voter

    Les électeurs de Californie, de l'Oregon et de l'Indiana ont commencé, lundi, à voter par anticipation. Mardi, c'est le Montana, le Nouveau Mexique et l'Utah qui s'y mettent. Ils seront suivis, mercredi, par l'Illinois, et l'Arizona (jeudi).

    Columbus Day is early voting day in three states at.cnn.com/rPZiIB


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    <time datetime="2012-10-09T06:43:09+02:00" itemprop="datePublished">09.10.2012 à 06h43</time>

    Obama : "J'ai bien l'intention de gagner cette élection"

    Barack Obama, qui participait à une tournée pour lever des fonds en Californie, a cherché à rassurer ses partisans sur ses chances de gagner, lundi 8 octobre, malgré l'impression défavorable laissée par sa prestation lors du face à face avec Mitt Romney.

     

    "J'ai plutôt l'esprit de compétition et j'ai bien l'intention de gagner cette élection", a lancé le président lors d'un dîner pour lequel la centaine de convives avaient chacun payé 20 000 dollars pour assister. "Mais nous ne le ferons que si chacun est quasiment obsédé pour les 29 prochains jours", a-t-il ajouté en soulignant que même si les présents avaient fait un don, ils pouvaient faire plus pour soutenir sa candidature.

     

    Après avoir achevé sa tournée dans l'ouest, Barack Obama se rend dans l'Ohio mardi, un Etat indécis, qui pourrait se révéler crucial dans sa recherche d'un second mandat de quatre ans à la Maison Blanche. (Avec Reuters).

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