• Sévère revers pour le parti de Poutine 

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    Par Pierre Avril Publié <time datetime="04-12-2011T23:17:00+02:00;" pubdate="">le 04/12/2011 à 23:17</time>

     

    Vladimir Poutine, qui dirige le partie Russie unie, a voté dans la capitale, dimanche. (Crédits photo: AFP)
    Vladimir Poutine, qui dirige le partie Russie unie, a voté dans la capitale, dimanche. (Crédits photo: AFP)
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    Selon des sondages sortie des urnes, Russie unie perd sa majorité absolue à la Douma à l'issue des législatives russes. 

    Une page politique est en train de se tourner en Russie. Le parti Russie unie, créé dans la foulée de l'accession au pouvoir de Vladimir Poutine, en 2000, est en passe de subir un sévère revers électoral.

    À l'issue des élections parlementaires destinées à choisir les députés de la Douma, cette formation naguère hégémonique ne devrait recueillir que 46% à 48% des voix, selon deux sondages sortie des urnes publiés par les instituts Fom et Vtsiom. Il y a quatre ans, Russie unie avait totalisé 64,30% des scrutins, soit une chute libre de près de 18 points. Dans ces conditions, le parti devrait perdre sa majorité des deux tiers, qui lui permet aujourd'hui de modifier la Constitution.

    Pis, elle serait à deux doigts de devoir renoncer à sa majorité simple, relançant ainsi les spéculations sur l'hypothèse de la création d'une coalition électorale. Pour sa part, le taux de participation, d'environ 50%, est inférieur à celui enregistré lors du précédent scrutin, en 2007.

    Le Parti communiste serait le principal vainqueur du scrutin, obtenant entre 19,8% et 21% des voix, soit une hausse de près de 10 points. Formation de centre gauche créée par le Kremlin en 2006, avant qu'elle ne recherche une indépendance relative, Russie juste augmenterait son score d'environ 6 points, devenant la troisième force à la Douma (entre 12,8% et 14,1%). À la quatrième place, les nationalistes du LDPR obtiendraient entre 11,4 % et 13,2 %, en hausse de quatre points. Les résultats quasi définitifs issus de la région de Kamchatka, de la Tchoukotka et de Iakoutie, dans l'Extrême-Orient russe et en Sibérie orientale, confirment la chute de Russie unie où le parti a toujours régné en maître depuis dix ans.

    Soupçons 

    Dans ce contexte de dégringolade du parti du Kremlin, la commission électorale a tardé à annoncer les résultats officiels de plusieurs régions d'Extrême-Orient et de Sibérie, ce qui a fait naître des soupçons. «Nous réalisons un bon résultat», a déclaré, contre toute attente, le secrétaire du présidium de Russie unie, boris Grizlov, qui se dit certain de décrocher une majorité simple à la Douma.

    Ces élections se sont déroulées sur fonds d'accusations de fraudes et de pressions, mettant particulièrement en cause Russie unie. Selon le Parti communiste, le nombre de falsifications a été supérieur à celui constaté il y a quatre ans, lors du précédent scrutin. À Moscou et Saint-Pétersbourg, pas moins de 170 activistes qui contestaient la légitimité du scrutin ont été arrêtés.

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  • Législatives russes: le parti de Poutine en tête, sans majorité absolue

    Par L.D., le 04 décembre 2011 à 18h24 , mis à jour le 04 décembre 2011 à 22h37  lien

    Le parti Russie unie de Vladimir Poutine arrive en tête des législatives de dimanche avec 49,7% des voix, selon les premiers résultats portant sur 51% des bureaux de vote. Il perdrait ainsi la majorité absolue dont il disposait jusqu'alors. L'opposition dénonce des infractions "massives".

     
    Vladimir PoutineVladimir Poutine © TF1/LCI

    C'est une victoire mais pas un triomphe. Le parti Russie unie de Vladimir Poutine arrive en tête des législatives de dimanche avec 49,7% des voix, selon les résultats portant sur 51% des bureaux de vote, a annoncé le chef de la Commission électorale centrale.

    Selon ces premiers résultats, Russie unie perd la majorité absolue dont elle disposait jusqu'alors, et le Parti communiste (opposition) reste le deuxième parti à la Douma (chambre basse) avec 19,8%. En 2007, le parti de Poutine avait obtenu 64,3% des suffrages.

    Infractions "massives"

    L'un des chefs du parti au pouvoir, Russie unie, a proclamé sa "victoire" aux législatives dimanche, soulignant qu'il aura la majorité à la chambre basse du Parlement russe (Douma) même si son score est en baisse, selon des sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote. "Je vous félicite pour cette victoire", a déclaré à la télévision Boris Gryzlov, président de la chambre basse sortante, soulignant que "Russie unie aura la majorité à la Douma".

    Pour les autres formations, dans le détail, le parti Russie juste (centre-gauche) obtient 12,8%, et le parti libéral-démocrate (nationaliste) 11,42%, selon ces chiffres fournis par l'institut de sondage Vtsiom. Le parti libéral Iabloko ne passe pas le seuil des 7% nécessaire pour avoir un groupe représentatif à la Douma.

    Avant même la diffusion officielle des résultats, le Parti communiste a dénoncé sur son site internet des infractions 'massives" qui se seraient déroulées lors du scrutin. "Les infractions ont eu un caractère massif et systématique", a indiqué le site, kprf.ru, peu après la fermeture des bureaux de vote.

    Cyberattaques

    Outre ces "infractions" évoquées par le Parti communiste, la journée de dimanche a été marquée par 170 arrestations d'opposants à Poutine, notamment à Moscou et Saint-Petersbourg où des manifestations ont eu lieu pour dénoncer les pressions du parti de l'actuel Premier ministre. L'opposition radicale s'est réunie scandant "Honte!", "Rendez-nous nos élections" ou encore "Vos élections sont une farce". Plusieurs sites de médias indépendants et ceux d'une ONG recensant ces infractions étaient par ailleurs inaccessibles dimanche en raison de cyberattaques orchestrées, selon eux, pour empêcher la diffusion d'informations sur les fraudes.
    l s'agit notamment des sites de la radio Echo de Moscou, du quotidien Kommersant, de l'hebdomadaire New Times, de l'ONG Golos ainsi que son site interactif "La carte des fraudes" (http://www.kartanarusheniy.ru).


    Quoiqu'il en soit, ces élections des 450 députés de la chambre basse du Parlement (Douma) sont un scrutin test pour le Premier ministre russe Vladimir Poutine qui s'apprête à revenir en 2012 au Kremlin, après deux mandats de président (2000-2008). Le parti Russie unie disposait d'une écrasante majorité des deux tiers dans la Douma sortante. Mais les sondages avaient révélé une baisse de popularité ces derniers mois de cette formation présidée par le Premier ministre Vladimir Poutine et dont le président Dmitri Medvedev était la tête de liste. Une baisse qui semble se vérifier selon les premiers résultats.


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  • Le parti Russie Unie de Vladimir Poutine arrive en tête des législatives

    LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 04.12.11 | 07h33   •  Mis à jour le 04.12.11 | 21h02

    Le premier ministre russe Vladimir Poutine a voté au scrutin législatif de dimanche 4 décembre à Moscou.

    Le premier ministre russe Vladimir Poutine a voté au scrutin législatif de dimanche 4 décembre à Moscou.AFP/ALEXEI NIKOLSKY

    Le parti Russie unie du premier ministre Vladimir Poutine a remporté les élections législatives de dimanche 4 décembre avec 47,34 % des voix, selon des résultats provisoires portant sur 26,4 % des bureaux de vote, a annoncé la Commission électorale centrale. "Autant que je sache, il n'y a pas eu d'infractions", a affirmé son chef, Vladimir Tchourov, estimant que la participation avait été d'"au moins 60 %".

    Le Parti communiste, principal mouvement d'opposition à la Douma, la chambre basse du Parlement russe, obtient 20,2 % des voix, le parti libéral-démocrate, de tendance nationaliste, 13,36 % et le parti de centre-gauche, Russie juste, 13,34 % des voix, selon ces résultats préliminaires. Le parti d'opposition Iabloko n'a pas franchi le seuil minimum de 7 %. Le parti d'opposition libérale Parnass, écarté du scrutin, avait lui appelé, comme l'opposition radicale, à boycotter le scrutin ou à voter nul en maculant son bulletin en signe de protestation.

    "C'est la démocratie en action", a commenté le président russe Dmitri Medvedev, tête de liste de Russie unie. Il a estimé que "la répartition [des sièges] que nous allons avoir à la Douma reflète la réalité de la répartition des forces politiques dans le pays". "C'est un résultat optimal qui reflète la situation réelle dans le pays. En nous appuyant sur ce résultat nous pourrons assurer le développement stable du pays", a pour sa part déclaré M. Poutine.

    Quelque 110 millions d'électeurs étaient appelés à voter dimanche pour désigner les 450 députés de la Douma lors d'un scrutin-test pour le premier ministre russe qui s'apprête à revenir en 2012 au Kremlin, après deux mandats de président (2000-2008), sur fond de baisse de popularité. La victoire de son parti était toutefois attendue, dans un paysage politique verrouillé, à l'issue d'une campagne marquée par des irrégularités et des pressions sans précédent.

     

    UN NET DÉCLIN DE RUSSIE UNIE

     

    Quelque 110 millions d'électeurs sont appelés à désigner les 450 députés de la chambre basse du Parlement (Douma).

    Quelque 110 millions d'électeurs sont appelés à désigner les 450 députés de la chambre basse du Parlement (Douma).REUTERS/YURI MALTSEV

    Ces résultats concordent avec ceux donnés plus tôt par un sondage réalisé à la sortie des bureaux de vote par l'institut de sondage Vtsiom et cité par la télévision publique Rossia 1 à la clôture du scrutin. Selon ce sondage, avec 48,5 % des voix contre 64,3 % aux législatives de 2007, Russie unie pourrait perdre la majorité absolue dont elle disposait jusqu'alors, obtenant 220 sièges de députés contre 315 dans la Douma sortante.

    Les sondages avaient révélé une baisse de popularité ces derniers mois de la formation présidée par Vladimir Poutine et dont Dmitri Medvedev était la tête de liste. Face à cette situation, les autorités ont cherché à mobiliser les électeurs par tous les moyens en exerçant des pressions sans précédent sur les administrations et les salariés, selon l'opposition et plusieurs ONG russes.

    >> Lire : En Russie, le parti pro-Poutine se raidit

    Toutefois, s'il est en baisse de près de 20 points par rapport à son résultat de 2007, le parti au pouvoir pourrait parvenir à garder sa majorité absolue en sièges grâce à un système complexe de répartition des voix lié au mode de scrutin proportionnel. L'un des chefs de Russie unie, Boris Gryzlov, s'est d'ailleurs félicité de la "victoire", estimant que son parti conserverait "la majorité à la Douma".

    Principal parti d'opposition à la Douma, le Parti communiste a de son côté dénoncé des fraudes "massives". "Nous avons reçu des milliers de plaintes des états-majors régionaux, confirmant le caractère massif des infractions et des falsifications", a déclaré, dans un communiqué, Ivan Melnikov, membre du comité central du PC. Il s'est joint ainsi aux accusations lancées par l'opposition libérale, les défenseurs des droits de l'homme, des médias indépendants et des ONG qui ont dénoncé une campagne de pressions commencée bien avant le scrutin.

    CINQ SITES INDÉPENDANTS INACCESSIBLES

     

    Des officiers de la marine russes votent aux élections législatives du 4 décembre dans leur base militaire située à Sevastopol en Ukraine.

    Des officiers de la marine russes votent aux élections législatives du 4 décembre dans leur base militaire située à Sevastopol en Ukraine.AP/Andrew Lubimov

    Au moins cinq sites internet indépendants russes étaient inaccessibles dimanche matin : celui de la radio Echo de Moscou, qui a dénoncé une cyber-attaque, ainsi que les sites du quotidien Kommersant, de l'hebdomadaire New Times, de l'ONG Golos ainsi que son site interactif La carte des fraudes.

    "L'attaque sur le site le jour des élections est clairement une tentative de gêner la publication d'informations sur les fraudes", a estimé Alexeï Venediktov, rédacteur en chef de la radio Echo de Moscou, contrôlée par le géant gazier Gazprom mais restée jusqu'à présent la principale station russe à offrir des informations indépendantes. Il a indiqué à l'agence Interfax que la radio allait adresser une plainte au Parquet et à la Commission électorale centrale.

    Des blogueurs russes s'étaient déjà dits samedi victimes d'une cyber-attaque contre la plate-forme LiveJournal, un des principaux sites hébergeant des blogs.

    "CAMPAGNE DE HARCÈLEMENT PAR LE POUVOIR"

    Golos, une association financée par des fonds occidentaux qui signale les fraudes électorales dont la plupart sont imputées à Russie unie, a dénoncé samedi une "campagne de harcèlement par le pouvoir" après que sa dirigeante a été retenue à la douane d'un aéroport de Moscou pendant douze heures et vu son ordinateur confisqué.

    Cette ONG fait l'objet d'une enquête du parquet de Moscou qui la soupçonne de propager des "rumeurs" et a été condamnée vendredi à une amende de 30 000 roubles (700 euros) pour violation de la loi électorale.

    >> Lire : L'ONG Golos, chargée de surveiller les élections russes, harcelée par Moscou

    DES MANIFESTANTS ARRÊTÉS

     

    Des officiers de police russes interpellent un opposant venu manifester place Triumfalpava, à Moscou, contre les législatives de dimanche 4 décembre.

    Des officiers de police russes interpellent un opposant venu manifester place Triumfalpava, à Moscou, contre les législatives de dimanche 4 décembre.AFP/KIRILL KUDRYAVTSEV

    Pour parer à tout éventuel rassemblement contestataire, le mouvement de jeunesse pro-Kremlin Nachi a annoncé qu'il réunirait jusqu'à 15 000 militants dans le centre de Moscou au moment des législatives pour "neutraliser" toute action visant à contester le scrutin.

    Plus de 170 opposantss, dont l'écrivain Edouard Limonov, ont été interpellés dimanche alors qu'ils tentaient de prendre part à des manifestations non autorisées à Moscou et à Saint-Pétersbourg pour protester contre le déroulement des législatives, a annoncé la police dans ces deux villes. L'écrivain controversé Edouard Limonov, qui a annoncé son intention d'être candidat à la présidentielle de 2012, a été interpellé lorsqu'il s'approchait de la place Trioumfalnaïa, lieu de rassemblement traditionnel de l'opposition radicale à Moscou.

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    Les faits Les cinémas russes renoncent à projeter un film sur M. Khodorkhovski


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  • Des agents américains ont blanchi de l'argent pour infiltrer les cartels mexicains

    LEMONDE.FR avec AFP | 04.12.11 | 13h56

    Des agents américains ont participé au transfert et au blanchiment de millions de dollars d'argent de la drogue dans le cadre de la lutte contre les cartels mexicains.

    Des agents américains ont participé au transfert et au blanchiment de millions de dollars d'argent de la drogue dans le cadre de la lutte contre les cartels mexicains.REUTERS/Tomas Bravo

    Des agents américains ont participé au transfert et au blanchiment de millions de dollars d'argent de la drogue dans le cadre de la lutte contre les sanglants cartels mexicains, rapporte dimanche 4 décembre le New York Times.

    Citant des agents, ex-agents, et des responsables, le quotidien indique que des membres des forces de l'ordre américaines, notamment de l'administration antidrogue fédérale américaine (DEA), ont fait passer illégalement la frontière à des centaines de milliers de dollars en liquide et déposé d'importantes sommes sur des comptes indiqués par les trafiquants, ou ouverts par les agents eux-mêmes à cette fin.

    Les opérations devaient permettre, selon les responsables cités par le journal, de mettre à jour les circuits de transfert et de blanchiment d'argent, et, de façon encore plus importante, de chercher à identifier leurs dirigeants.

    LAISSER SE POURSUIVRE LES TRAFICS PENDANT DES ANNÉES

    Une fois le processus d'infiltration lancé, la DEA peut laisser se poursuivre les trafics pendant des mois ou des années, le temps d'arriver à ses objectifs, souligne le journal.

    La DEA, qui a déjà mené des opérations semblables dans d'autres pays, n'emploie de telles méthodes au Mexique que depuis quelques années, souligne le New York Times, relevant que les responsables de la DEA refusent d'évoquer publiquement ces opérations, de crainte de les mettre en péril.

    Mais Michael Vigil, un ancien responsable passé depuis au secteur privé, cité par le journal, souligne que "nous essayions que ces opérations soient toujours supervisées de près. Les agents ne faisaient pas du blanchiment pour faire du blanchiment".

    Le Mexique est en proie à une véritable guerre de la drogue, qui a fait plus de 45 000 morts depuis fin 2006, quand le gouvernement a envoyé l'armée combattre les cartels, qui ont de leur côté multiplié les tueries.

    Blog Les Anonymous menacent un cartel mexicain


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  • Hamid Karzaï demande une aide internationale jusqu'en 2024

    LEMONDE.FR avec Reuters | 04.12.11 | 15h08   •  Mis à jour le 04.12.11 | 19h42

    Le président de l'Afghanistan, Hamid Karzaï, à New Dehli le 5 octobre 2011.

    Le président de l'Afghanistan, Hamid Karzaï, à New Dehli le 5 octobre 2011.AP/Gurinder Osan

    Le président afghan Hamid Karzaï a estimé, dimanche 4 novembre, que son pays aurait besoin d'une aide financière et militaire internationale pendant dix ans après le départ des forces étrangères prévu fin 2014.

    "L'Afghanistan aura certainement besoin d'une aide pendant encore dix ans, jusqu'à environ 2024 (...) Il faudra former nos soldats, équiper l'armée et la police et mettre en place des institutions stables", a-t-il dit dans une interview à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, à la veille de l'ouverture à Bonn, en Allemagne, d'une conférence internationale sur l'avenir de son pays.

    "Si nous perdons ce combat, nous risquons de revenir à la situation qui prévalait avant le 11 septembre 2001", date des attentats d'Al-Qaida aux Etats-Unis qui devaient conduire à l'intervention internationale contre le régime des talibans à Kaboul.

    La conférence de Bonn sera dominée par trois sujets principaux : la sécurité, la réconciliation nationale et l'aide internationale à l'Afghanistan, a précisé le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle. Selon une étude de la Banque mondiale publiée le mois dernier, les autorités afghanes auront besoin chaque année d'une aide internationale d'environ sept milliards de dollars après le départ des troupes étrangères.

    LE PAKISTAN CRITIQUÉ

    Le Pakistan, qui joue un rôle essentiel dans la région, a annoncé qu'il boycotterait cette réunion pour protester contre la "bavure" des forces occidentales qui a coûté la vie à 24 de ses soldats le 26 novembre.

    Dans son interview, Hamid Karzaï se montre critique envers l'attitude des autorités d'Islamabad. "Jusqu'ici, celles-ci ont refusé de nous aider dans les pourparlers de réconciliation avec la direction des talibans", a-t-il déploré.

    Dimanche, le président américainBarack Obama a appelé le président pakistanais Asif Ali Zardari pour lui assurer que l'attaque de l'Otan n'avait pas été "délibérée", a rapporté la Maison Blanche. Il a présenté ses condoléances pour ces "pertes tragiques" à son homologue pakistanais et lui a rappelé "l'engagement fort et total des Etats-Unis dans l'enquête" sur cette bavure de l'Otan qui a plongé les deux pays dans une grave crise diplomatique.

    Cette bavure a réduit à néant les efforts déployés par Washington pour dissiper les tensions qui ont suivi la mort d'Oussama Ben Laden, tué le 2 mai par les forces spéciales américaines au cours d'une opération des commandos américains menée à l'insu d'Islamabad.

    Guerre en Afghanistan

    Les faits Un 76e soldat français tué en Afghanistan


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