• Cette nuit, l'éclipse lunaire tendance rousse

    Lève tôt ou couche très tard, un événement particulier vous attend durant la nuit du dimanche 27 au lundi 28 septembre. Un rendez-vous astronomique à ne pas manquer, notamment dans le Bugey. Là aussi, la lune plongera dans l’ombre de la Terre, lui donnant une magnifique couleur rouge.

    • Par Daniel Pajonk
    • Publié le 27/09/2015 | 18:27, mis à jour le 27/09/2015 | 18:27
    © MaxPPP

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    Le Cette éclipse lunaire n’est pas la première de l’année, mais elle se différencie de celle d’avril par un rapprochement maximum de la Lune, explique dans sa présentation, le club astronomique de la Lèbe, dans le Haut Valromey (Ain). Il existe ainsi deux positions importantes : l’apogée point le plus éloigné de la Terre et le périgée, point le plus proche.

    C'est dans cette configuration que nous nous trouverons cette nuit. La Lune apparaîtra 14 % plus large et 30 % plus brillante qu’à l’accoutumée. Ce qui n'était pas arrivé depuis trente ans ! Depuis 1982 très exactement. Et pas avant 2033 pour la prochaine...
    L'observatoire de la Lèbe organise donc cette nuit une petite séance débat-conférence sur la Lune menée par Etienne Ravier, astronome amateur depuis 30 ans. Puis séquence observation : entre 2 h 00 et 6 h 00 du matin sachant que le maximum est prévu vers 4 h 00. 

    Participation aux frais : 5 euros. Pas d'inscription nécessaire.

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  • Rugby à XIII Super League (play-offs) : Les Dragons finissent sur une victoire

    Le <time datetime="2015-09-27T18:20+01:00" itemprop="datePublished">27/09/2015 à 18:20:00</time> | lien
    Hors-course pour les phases finales, les Dragons Catalans ont terminé leur saison par un succès aux dépens de Hull (24-28).
     
    Scott Dureau et les Dragons finissent sur une victoire. (Faugère - L'Equipe)

    Scott Dureau et les Dragons finissent sur une victoire. (Faugère - L'Equipe)

    Depuis le 2 avril dernier, et une large victoire à Wakefield (40-4) que les Dragons Catalans attendaient ce moment! Dimanche après-midi, pour leur dernier match de la saison, les joueurs de Laurent Frayssinous sont allés s’imposer sur le terrain de Hull FC (28-24), leur deuxième victoire à l’extérieur d’un exercice difficile pour les coéquipiers de Scott Dureau.
    C’est grâce à un début de match parfait, concrétisé par quatre essais signés Garcia (4e), Henderson (24e), Inu (28e) et Whitehead (32e), dont deux transformés par Dureau, que les Dragons ont forgé leur victoire. Ce 20-0 aurait dû les mettre à l’abri de toute mauvaise surprise, mais deux essais juste avant la mi-temps redonnaient espoir aux Airlie Brirdies (20-8). Hull en inscrivait deux autres au retour des vestiaires. Heureusement pour les Catalans, la botte défaillante de Marc Sneyd leur permettait de garder l’avantage (20-16, 52e).

    Et il fallait un contre de Thomas Bosc, ramassant un ballon perdu par l’attaque de Hull FC pour faire basculer le match. Dureau ajustait ses derniers coups de pied pour le club qu’il quittera dans les prochains jours et redonnait une avance décisive (28-16, 72e). Les deux derniers essais de Tom Lineham, auteur d’un quadruplé, ne changeaient rien à l’histoire. Les Dragons s’imposaient  28-24, terminant à la septième place d’une Super League qui verra les phases finales se disputer sans eux

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    Scrutin en Catalogne : majorité des sièges pour les indépendantistes

     

    Un scrutin crucial s'est joué ce dimanche en Catalogne. Selon les premiers sondages à la sortie des urnes, les indépendantistes ont remporté les élections.

    Publié le <time datetime="2015-09-27T10:24" itemprop="datePublished">27/09/2015 à 10:24</time> - Modifié le <time datetime="2015-09-27T20:21" itemprop="dateModified">27/09/2015 à 20:21</time> | Le Point.fr   lien

     

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    Des supporteurs du "oui" lors d'un meeting, le 25 septembre 2015, à Barcelone.CITIZENSIDE©CÉSAR DEZFULI

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    Les Catalans ont voté très nombreux dimanche pour un scrutin jugé "historique". Selon les premiers sondages, les indépendantistes ont remporté une majorité des sièges. À 18 heures, deux heures avant la fermeture des bureaux de vote, la participation était en hausse de 6,8 points par rapport au précédent scrutin de 2012, signe de l'importance que les électeurs accordent à ce vote, selon des données du gouvernement régional. Plus de 63 % des électeurs de cette région de 7,5 millions d'habitants avaient glissé leur bulletin pour choisir leurs députés et dire si, oui ou non, il faut lancer la procédure de divorce d'avec l'Espagne.

    Les indépendantistes, dont la figure de proue est le président sortant de la région Artur Mas, ont transformé ce scrutin en plébiscite, promettant qu'en cas de victoire ils mèneraient la Catalogne vers l'indépendance, en 2017 au plus tard. "Nous verrons qui gagne (...), mais la démocratie l'a emporté en Catalogne", a soutenu Artur Mas, après avoir voté. Évoquant les manifestations massives réclamant depuis 2012 à Barcelone "le droit de décider" comme "nation", il a conclu : "Finalement, les urnes sont là, il y a un plébiscite, politiquement parlant, sur l'avenir de la Catalogne.

    "Beaucoup d'espoir"

    Depuis trois ans, il n'avait cessé d'exiger un référendum d'autodétermination semblable à celui organisé en Écossais il y a un an, où le non l'avait emporté. Mais Madrid a toujours refusé, arguant de son inconstitutionnalité. Le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, s'est impliqué personnellement dans la campagne, jusqu'au dernier moment, plaidant pour une "Espagne unie" et dressant la liste des catastrophes qui, selon lui, guettent les Catalans en cas d'indépendance : exclusion de l'UE, explosion du chômage, effondrement des retraites.

    L'entraîneur du Barça, Luis Enrique, ex-joueur du Real Madrid et chouchou des Barcelonais, a annoncé sur Twitter avoir "exercé son droit de vote", ajoutant "vive la Catalogne !" en catalan. Asturien d'origine, il n'a jamais pris position, contrairement à l'ex-entraîneur-star du Barça, Pep Guardiola, candidat symbolique sur la principale liste indépendantiste.

    Inquiétude

    Si la Catalogne s'en allait, elle emporterait un cinquième du PIB de l'Espagne, quatrième économie de la zone euro, et un quart de ses exportations. L'éventualité inquiète banquiers et entrepreneurs, qui invitent au dialogue. Barack Obama, David Cameron et Angela Merkel ont également souhaité le maintien de l'unité. À la faveur de la crise et de médiocres relations avec le pouvoir central, le nationalisme de nombreux Catalans fiers de leur culture a viré à l'indépendantisme.

    Leur ressentiment s'est accentué quand Mariano Rajoy, alors dans l'opposition, s'est battu pour amender le statut d'autonomie renforcée gagné par la Catalogne en 2006, obtenant gain de cause en 2010, quand le Tribunal constitutionnel l'a en partie annulé et a retiré sa valeur juridique au titre de "nation". Artur Mas en a fait un casus belli, comme de nombreux Catalans, par ailleurs rendus amers par une répartition de l'impôt national injuste selon eux.

    Artur Mas a rassemblé l'essentiel du camp indépendantiste - droite, gauche républicaine, associations - dans une seule liste et a demandé aux électeurs de valider son programme : la "liberté" dès 2017. Son camp avait assuré être prêt à aller de l'avant s'il obtenait une majorité absolue de députés (68 sur 135), même sans majorité en voix.

    Ce cas de figure qui ferait entrer l'Espagne dans une zone de fortes turbulences, à trois mois des élections législatives. D'autant que le gouvernement a prévenu qu'il agirait contre tout acte "illégal". Toni Valls, architecte de 28 ans, a voté à Barcelone pour les indépendantistes: "C'est une question de dignité et de respect pour une culture différente qu'ils (le gouvernement) n'ont même pas cherché à comprendre", dit-il. "Ce n'est pas le moment de nous séparer. Moi, cela va me toucher directement s'il n'y a pas de retraites. Il faut rester en Espagne, mais avec un gouvernement plus autonome", estimait au contraire Mireia Galobart, retraitée de 70 ans.


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  • Le grand défi de l’indépendantisme catalan

    Iñaki Aguirre Pérez, traduit par Fanny Lutaud
    26 Septembre 2015

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    Ces derniers jours, la Catalogne est de nouveau au cœur des débats. À une semaine des élections autonomes, la Catalogne se prépare à affronter un nouvel épisode dans son conflit historique avec le gouvernement central du pays. Après trois ans de confrontation intense, il se peut que le processus souverainiste catalan soit proche du sommet, quel que soit son dénouement.


    Crédit DR
    Crédit DR
    Samedi dernier, près d’un million et demi de catalans sont sortis dans les rues pour célébrer la Diada, la fête nationale catalane. Devant des centaines de médias internationaux qui étaient venus dans la ville pour l’occasion, le peuple catalan a cette année encore hissé le drapeau indépendantiste, l’estalada, pour exiger avec plus de force que jamais, le droit à l’autodétermination de son propre territoire.

    Dans une semaine, ces mêmes citoyens se rendront aux urnes pour choisir le nouveau gouvernement autonome de la Catalogne lors des élections anticipées. Il ne fait aucun doute que la file d'attente sera longue, puisque les principales forces indépendantistes qui se présentent, Junts pel Sí et Candidatura d’Unitat Popular, apportent une valeur plébiscitaire à ce rendez-vous électoral.

    Référendum du 9 novembre

    Les catalans s’étaient déjà rendus aux urnes dix mois auparavant pour se prononcer sur l’indépendance de la Catalogne. Ce vote s’était réalisé par l’intermédiaire d’un référendum, que le gouvernement espagnol était parvenu à pénaliser par le biais du Tribunal constitutionnel. Le référendum avait ainsi été déclaré anticonstitutionnel. Mais le gouvernement n’a pas pu éviter que les indépendantistes convoquent un deuxième référendum, organisé trop vite pour être cette fois-ci interdit.

    Malgré son manque de valeur juridique, plus de deux millions de catalans, soit 37 % de l’électorat, se sont rendus aux urnes pour exprimer leur opinion lors du référendum du 9 novembre. À la sortie, 80 % des votants se sont prononcé en faveur de l’indépendance de la Catalogne.

    Réaction du gouvernement

    Pendant ce temps, depuis Madrid, le gouvernement du Parti populaire a axé sa stratégie politique sur la criminalisation et le discrédit de la cause souveraine et de ceux qui la dirigent.
     
    Le 28 août dernier, à un mois des élections, la Garde civile espagnole a perquisitionné le siège de Convergència Democrática de Catalunya, le parti du président catalan Artur Mas, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption auprès de la formation politique. Les souverainistes ont alors dénoncé la volonté du gouvernement espagnol d’« influencer ainsi la campagne électorale ». L’avancée de l’enquête est encore en cours.

    Quoiqu’il en soit, il semble que les décisions du Parti populaire face au conflit avec la Catalogne ont provoqué le malheur des uns et des autres. Les voix pour l’unification sont nombreuses à accuser le gouvernement d’alimenter la cause indépendantiste avec sa mauvaise gestion du conflit catalan.
     
    En 2012, peu de temps avant les élections autonomes de cette même année, le Ministère de l’Intérieur avait enquêté sur l’existence d’un dossier de police dévoilé par le journal El Mundo. Cette enquête associait également Mas, candidat aux élections, à des comptes bancaires en Suisse et à un délit présumé de trafic d’influences pour la perception de commissions illégales.

    La coalition majoritaire Convergència i Unió est sortie gagnante de ces accusions, en remportant les élections, alors que les principaux partis indépendantistes (CiU, ERC, CUP et SI) ont obtenu ensemble 49,15 % des votes.
     
    Face à la menace de plus en plus forte d’un mouvement séparatiste majoritaire en Catalogne, le Parti populaire s’est depuis lors limité à souligner l’aspect non viable d’un état catalan indépendant, en se concentrant sur le processus anticonstitutionnel et l’hypothèse que le territoire serait en dehors de l’Union européenne.

    Le parti Convergència assure que c’est « l’attitude centraliste du Gouvernement et son dénigrement de la Catalogne » qui l’a mené à ce stade. Selon Marc Guerrero, membre du Comité exécutif national du parti et candidat de Junts pel Sí, le problème se base sur « le claquement de porte reçu en guise de réponse aux multiples tentatives de négociation catalanes » et que « la souveraineté de la Catalogne, tout comme son autodétermination, n’ont pas été reconnues ».

    Membre de l’Union européenne ?

    Le risque d’être exclue de l’Union européenne est l’une des principales incertitudes provoquée par la possibilité d’une déclaration unilatérale de l’indépendance de la Catalogne.

    Jeudi dernier, par l’intermédiaire de l’un de ses porte-paroles, la Commission européenne en personne a précisé que « si une partie d’un État membre cesse de faire partie de cet État, parce que ce territoire devient un État indépendant, les traités européens cessent de s’appliquer à ce territoire. » Mais elle a également ajouté que « une nouvelle région indépendante, du fait même de son indépendance, deviendrait un pays tiers par rapport à l’UE et pourrait alors poser sa candidature pour devenir un membre de l’Union ».

    Cependant, du point de vue de Junts Pel Sí, le parti considère que la sortie de l’UE ne sera pas menée à terme, en assurant que « le pragmatisme historique de l’UE s’adaptera à cette nouvelle réalité ». De ce fait, et malgré la force des déclarations de la Commission, Junts Pel Sí est persuadé que « l’État catalan sera un acteur européen de référence, et que ses sept millions d’habitants seront un actif du projet communautaire dans le sud de l’Europe ».

    Selon les sondages, l’indépendantisme serait vainqueur en nombre de sièges

    De leur côté, les sondages, publiés chaque jour, anticipent déjà l’éventuel résultat électoral du 27 septembre. Depuis une semaine, les baromètres du Centro de Investigaciones Sociológicas (qui dépend de l’État) montrent que l’intention de vote des catalans donne une majorité absolue exacte des sièges à l’union des deux coalitions indépendantistes, avec seulement 43,8 % des votes. 

    Cependant, un autre sondage réalisé par l’institut DYM et publié dans le journal El Confidencial ce vendredi, accordait aux catalans un avantage majeur en nombre de sièges, qui assurerait leur majorité absolue et augmenterait le pourcentage d’électorat favorable à la création d’un état catalan indépendant à 49,9 %.

    Le résultat sera certainement très serré. Dans tous les cas, il ne reste maintenant plus qu’à attendre et observer ce qu’il se passera pendant cette dernière semaine de campagne avant que dimanche, les catalans ne soient convoqués à voter pour leur futur.

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  • Foot    lien

    Ligue 1 8e j.

    Le PSG s'impose à Nantes (4-1) à l'usure

    Le <time datetime="2015-09-26T19:44+01:00" itemprop="datePublished">26/09/2015 à 19:44:00</time>
    Mené logiquement à la pause, le PSG a accéléré en seconde période pour remporter son sixième succès en huit matches, ce samedi à Nantes (4-1).
     
    Zlatan Ibrahimovic a égalisé pour le PSG juste après la mi-temps. (L'Equipe)

    Zlatan Ibrahimovic a égalisé pour le PSG juste après la mi-temps. (L'Equipe)

    Le match : 1-4

    Vainqueur en deux temps (4-1), les Parisiens ont fourni une période initiale d’une immense faiblesse qui les virent pour la première fois, cette saison, être menés à la pause, ce samedi à Nantes. Les six changements effectués par rapport au match de Guingamp (3-0), cinq jours plus tôt, n’expliquent pas tout. C’est Bammou qui en profitait de la tête, sur un centre de la droite de Rongier (11e). Ce fut évidemment différent en seconde période. Après l’égalisation d’Ibrahimovic (48e), c’est encore Cavani qui délivrait Paris de la tête (73e). Nantes n’y était plus et encaissait deux nouveaux buts par Di Maria, d’un lob (80e), et Aurier d’une belle reprise (90e). Résultat : le PSG enchaîne une sixième victoire en huit matches et conforte sa place de leader.

    Le joueur : Angel Di Maria a fait le boulot

    Angel Di Maria, à l’image de ses coéquipiers a traversé la première période sans grande conviction. Mais l’Argentin a du talent et il l’a montré par bribes après la pause. Il est impliqué sur le premier but en voyant sa frappe contrée (48e), puis c’est lui qui délivre le coup franc du 2e pour la tête de Cavani (73e), avant d’inscrire lui-même le 3e (son 2e cette saison en L1) d’un lob subtil. Il a fait le boulot…

    Le fait : le manque de concentration de Jules Iloki

    Même si l’on se doutait bien que le PSG allait reprendre la seconde période sur un autre rythme que celui de la première, il a très vite bénéficié de la mansuétude de son adversaire. Tout a basculé sur une remise en touche de Kurzawa, côté gauche, et du manque de concentration du milieu droit Jules Iloki qui, à 23 ans, fêtait sa première titularisation en Ligue 1. Il s’en tira bien, par ailleurs. Laissé seul, Pastore avait tout le loisir de centrer pour Di Maria qui voyait sa reprise contrée, mais qui profitait à Ibrahimovic (48e).

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