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    Le réalisateur de la «7ème compagnie» Robert Lamoureux est mort

    Cinéma | Le cinéma familial est en deuil. Robert Lamoureux, réalisateur du vaudeville militaire «Mais où est donc passée la 7ème compagnie?» est décédé à l'âge de 91 ans.



     AFP 

    © AFP | Robert Lamoureux, ici en 1972.
     
     
     
     


    AFP | 29.10.2011 | 15:30
     

    Le chansonnier, auteurs de films et de pièces de théâtre Robert Lamoureux est décédé samedi à l’âge de 91 ans, a annoncé sa fille France Lamoureux. Il est notamment le réalisateur du film très populaire «Mais où est donc passée la 7e compagnie?».

    «Papa nous a quittés ce matin. Il était tombé dans le coma avant- hier puis il s’est réveillé hier. On pensait que ça irait mieux, mais il est retombé dans le coma», a déclaré sa fille.

    Le comédien et dramaturge, né le 4 janvier 1920, souffrait d’un mélanome, «mais son décès n’est pas lié à ce cancer», a précisé sa fille. La date des obsèques n’est pas encore décidée. Il sera inhumé à Neauphle-le-Vieux (Yvelines), auprès de sa deuxième épouse Magali de Vendeuil. Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage samedi au comédien. Il a évoqué «la gouaille», «l’humour pince-sans-rire» de ce «représentant de l’esprit parisien».

    Comique populaire


    Robert Lamoureux a régné pendant un demi-siècle sur le comique populaire avec une oeuvre théâtrale et cinématographique abondante, dominée par le succès de la comédie «Mais où est donc passée la 7e compagnie?» réalisée en 1973.

    Né le 4 janvier 1920 dans une famille parisienne modeste, Robert Lamoureux arrête sa scolarité à la fin de l’école primaire et entame une série de petits boulots dès l’âge de 14 ans. Après la guerre, il est d’abord comptable dans les Houillères de Colomb-Béchar, en Algérie, avant de revenir à Paris, comme représentant en machines à écrire.

    Bel homme affable, silhouette mince, Robert Lamoureux tente à la fin des années 1940 de faire fructifier ses talents d’humoriste comme comédien, obtenant des petits rôles au cinéma, et en écrivant des textes de chanson pour Yves Montand notamment. Venu au cabaret en 1949, il y triomphe rapidement grâce à de longs monologues volontiers gouailleurs qu’il débite d’une voix légèrement nasillarde.

    Certains de ses sketches passeront à la postérité, comme «Papa, maman, la bonne et moi» (Grand Prix du disque 1950). Relégué dans l’ombre au début des années 1960, après avoir vainement tenté de s’imposer au cinéma comme acteur, il renoue avec le succès à la fin de la décennie grâce au théâtre, en reprenant d’abord d’anciens rôles de Sacha Guitry, puis en écrivant lui-même des pièces de boulevard, dont certaines tiendront l’affiche plusieurs années.

    Consécration tardive

    «Entre les cabarets, le music-hall et le théâtre, j’ai joué à peu près tous les soirs, sauf parfois pendant mes vacances. J’ai donc dû monter sur scène environ 16’000 fois!», racontera en 1998 cet acharné du travail. Il a été nommé trois fois aux Molière.

    «La Soupière» (1971), qu’il interprète avec Françoise Rosay, atteindra 2000 représentations. Trois autres de ses quatorze pièces atteindront ou frôleront la barre des mille: «La brune que voilà» (1957), reprise en 1986 et adaptée pour Michel Leeb sous le titre «Le Tombeur», «Diable d’homme» (1980).

    Sa dernière pièce, «Si je peux me permettre...» qu’il interprète avec Jacques Balutin, a été jouée à partir de 1996. Malade, il devra assister en spectateur à sa millième représentation en 2000.

    Mais c’est le cinéma, qui l’avait déçu au point d’annoncer en 1961 qu’il renonçait définitivement à sa carrière de comédien, qui lui apportera la consécration dans les années 1970 grâce aux aventures de la «7e compagnie».

    Discrétion et poésie


    Ce film met en scène les aventures de soldats français livrés à eux-mêmes pendant la débâcle de 1940 et qui surmontent tous les obstacles grâce au «système D». Interprété notamment par Jean Lefebvre, Pierre Mondy et Pierre Tornade, le premier film de la série (»Mais où est donc passée la 7e compagnie?», 1973) atteindra les 4 millions d’entrées. Suivront «On a retrouvé la 7e compagnie» en 1975 et «la 7e compagnie au clair de lune» en 1977.

    Robert Lamoureux avait été fait en 2000 Officier de la Légion d’honneur. Marié une première fois à 22 ans avec une amie d’enfance dont il a eu trois enfants, Robert Lamoureux s’était remarié au début des années 1960 avec la comédienne Magali de Vendeuil qui lui a donné une fille.

    Il sera inhumé à Neauphle-le-Vieux (Yvelines), auprès de sa deuxième épouse. Discret depuis une dizaine d’années, Robert Lamoureux se reposait dans sa résidence à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) où il écrivait des poèmes.


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  • Sortie cinéma du 2 novembre

    La source des femmes

    Par (Studio Ciné Live), publié le 01/11/2011 à 18:00

     

    Un film féministe naïf mais plein d'espoir. 

    Taper sur Radu Mihaileanu, c'est comme assommer un bichon nain de quelques semaines. Ce serait déplacé. Pourtant, si louables soient ses intentions, le cinéaste surprend toujours par son peu de recul face à ses sujets. Après Le concert très plébiscité - et dopé aux bons sentiments -, il propose aujourd'hui au spectateur de s'abreuver à La source des femmes ; celle à laquelle les épouses d'un petit village du Maghreb ne veulent plus aller : trop loin, trop épuisant, trop dangereux, et ce même si elles s'y rafraîchissent au ralenti. Pour se faire entendre, elles musellent leur libido et entament une grève du sexe qui ne fait l'unanimité ni chez les hommes ni chez les femmes. D'autant que, en représailles, certaines se font battre ou renier. Symptômes d'un problème autrement plus fondamental : le statut de ces femmes mariées contre leur gré, écartées de l'éducation, parfois violées par leurs époux et esclaves de leurs grossesses. Dans un décor de carte postale, Leila Bekhti, charmante, déborde d'enthousiasme, à l'instar de Biyouna, second rôle charismatique et drôle. Les cyniques crieront à la caricature, les autres répondront espoir et légèreté, mais tous sortiront surpris de ne pas avoir vu le temps passer.


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  • Sortie cinéma du 2 novembre

    Intouchables

    Par Emmanuel Cirodde (Studio Ciné Live), publié le 01/11/2011 à 18:00

    Une comédie miraculeuse portée par un duo irrésistible qui dissout tous les clichés de son sujet dans la finesse de son scénario et qui renouvelle en profondeur la comédie à la française. 

     

    Tous les wedding-planners devraient voir au moins une fois Je préfère qu'on reste amis... pour apprendre à détecter les resquilleurs dans les banquets. Tous les responsables de colonie de vacances devraient montrer Nos jours heureuxà leurs animateurs. Et le genre humain dans son entier devrait se ruer dans les salles pour aller voir Intouchables. En véritables sorciers, le tandem Nakache-Toledano a pris l'habitude de manipuler des ingrédients explosifs. Des éléments qui, lorsqu'ils se retrouvent entre de mauvaises mains, virent à l'acide, voire au catastrophique. Intouchables navigue à l'aise entre l'évocation du handicap, des galères dans les cités, du choc des cultures et des amitiés improbables. En une seule scène - la première - , tout est dit. Philippe, le richissime tétraplégique, et Driss, le jeune paumé qui apprend à s'occuper de Philippe, filent à bord d'une Maserati Quattroporte dans la nuit parisienne. La police ne tarde pas à rattraper l'attelage, et l'échange qui suit balaie en trois minutes le spectre des émotions, du spleen à l'euphorie. Entre Philippe et Driss, c'est à la vanne, à la mort. Parce que Driss est sans pitié, Philippe se sent entier, ce qui ne lui était pas arrivé depuis cet accident de parapente à la noix. 

    Intouchables doit aussi sa réussite à un renouvellement en profondeur des ressorts de la comédie à la française. Depuis les premiers succès du Splendid, il fallait, à la manière des comédies italiennes dont il s'inspirait, être méchant avec son sujet. Et il fallait que le sujet le soit lui-même. Même si un tendre Pierre Richard (ou plus récemment Dany Boon) faisait de temps à autre mentir cette règle, elle s'est prolongée jusqu'aux années 90-2000 avec les comédies grimaçantes à base de panélistes reconvertis. Olivier Nakache et Éric Toledano dessinent aujourd'hui les contours de la comédie nouvelle où, comme au meilleur des farces américaines, les accidents narratifs esclaffogènes naissent de sentiments positifs, sans jamais tomber dans la niaiserie. Dans ce jaillissement d'étincelles, tout est affaire de duo. Celui que forment Philippe et Driss semble au diapason de celui des réalisateurs, tandis qu'Omar reporte à l'écran beaucoup de l'enthousiasme et de l'énergie qu'on lui prête lorsqu'il est en tandem avec Fred Testot. Transmettant à chaque scène la jubilation de son personnage au spectateur, Omar se hisse sans peine apparente à la hauteur d'un Cluzet visiblement ravi d'avoir intégré cette nouvelle bande.

    Intouchables fonctionne comme une accumulation de plaisirs immédiats, dont l'universalité rend logique le projet de remake américain récemment annoncé. 


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    27/10/11 - 18 H 05 mis à jour le 27/10/11 - 18 H 17

    Sorj Chalandon, Grand Prix du roman de l’Académie française

    Élu au premier tour de scrutin par treize voix sur vingt, Sorj Chalandon est également finaliste...

    (AFP PHOTO BERTRAND GUAY)

    Élu au premier tour de scrutin par treize voix sur vingt, Sorj Chalandon est également finaliste des prix Goncourt et Interallié.

    Le journaliste et écrivain Sorj Chalandon s’est vu décerner, jeudi 27 octobre, le Grand Prix du roman de l’Académie française pour « Retour à Killybegs » (Éd. Grasset), ouvrage dans lequel il évoque l’Irlande du Nord et son amitié pour un membre de l’IRA devenu, malgré lui, agent double – un personnage déjà évoqué dans son précédent livre, « Mon Traître » (2008).

    Élu au premier tour de scrutin par treize voix sur vingt, Sorj Chalandon, également finaliste des prix Goncourt et Interallié, s’est facilement imposé face à Laurence Cossé (quatre voix pour « Les Amandes amères », Éd. Gallimard) et Jean Rolin (deux voix pour « Le ravissement de Britney Spears », chez P.O.L). Un vote blanc a été comptabilisé.

    Né en 1952, le lauréat a été journaliste au quotidien Libération de 1973 à 2007, avant de rejoindre la rédaction du Canard Enchaîné. C’est en couvrant le conflit nord irlandais qu’il s’est pris de passion pour cette terre, ses habitants, sa langue et la lutte contre la domination britannique. Sorj Chalandon a reçu le Prix Albert Londres en 1988 pour ses reportages sur Belfast et le procès Barbie. Il est aussi titulaire du Prix Médicis pour son deuxième roman, « Une Promesse » (2006).


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  • Sherlock Holmes 2 : la bande-annonce qui fait parler la poudre

    19 octobre 2011 Francois LEGER
    Mot-clé : Sherlock Holmes 2

    Sherlock Holmes 2 sera l'un des grands rendez-vous du début de l'année 2012 en France. La suite des aventures du célèbre détective, intitulée Sherlock Holmes : Jeu d'ombres, verra l'enquêteur partir sur les traces du génie du mal, le célèbre Moriarty. Une nouvelle bande-annonce de Sherlock Holmes 2 a été diffusée aujourd'hui, et autant dire que cette suite s'annonce explosive ! Durant plus de deux minutes, les deux héros sont malmenés par diverses explosions et tirs d'armes à feu.

     

    Visiblement, le film a bénéficié d'un budget assez colossal et devrait en offrir encore plus que le premier épisode de la saga. Du divertissement haut de gamme qui va faire du bien en plein coeur de l'hiver.

    Robert Downey Jr et Jude Law seront encore les stars de ce Sherlock Holmes 2, qui verra aussi l'apparition de Stephen Fry, dans le rôle de Mycroft, le frère de Sherlock et de Noomi Rapace, dans le premier rôle féminin encore inconnu. Le petit frenchie Gilles Lellouche fera également une apparition.

    Sherlock Holmes 2 sortira en France le 25 janvier 2012.

     


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