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Par marialis2.2 le 25 Septembre 2011 à 11:13
Réservations de billets sur Internet pour éviter les phénomènes de foule
La Sagrada Família pourrait être achevée en 2017
Mardi 20.9.2011. 16:30h L'éternelle construction de la basilique de la Sagrada Família de Barcelone comporte une fin, que certains se risquent à annoncer. Ce mardi matin, le président de la fondation en charge de sa construction, Joan Rigol, a suggéré les années 2026 ou 2028 pour l'inauguration de la cathédrale la plus folle d'Europe.
Le plus célèbre des monuments barcelonais, la Sagrada Família, dont la perpétuelle construction fait autant le charme que le mystère, pourrait être finalisé en 2026 ou 2028. Cette date approximative a été communiquée ce mardi matin par Joan Rigol, le président délégué de la fondation en charge des travaux de la basilique la plus originale du continent européen. L'inauguration de la version définitive de la Sagrada Família devrait devenir envisageable dès l'achèvement de l'érection de sa tour centrale, de 170 mètres de hauteur. M. Rigol, qui avouait cependant que l'échéance émise est de l'ordre du "subjectif", a précisé que la silhouette de la cathédrale, représentée par quatre tours de 66 mètres, n'est pas définitive. En effet, la prochaine tour, qui exige un apport technologique que son concepteur, Antoni Gaudí, décédé en 1926, n'avait pas imaginé, dépasse largement les autres. Elle figurera ainsi parmi les nouveaux repères urbains de la capitale catalane, et impose le montage progressif d'une grue spéciale.
Par ailleurs, l'affluence touristique suscitée vers le monument, gage de son financement, importune de plus en plus les riverains, comme constaté en juin dernier. Pour résoudre cette problématique, M. Rigol, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse, annonce la mise en place de réservations de billets par Internet. Ce procédé, classique pour les réservations de matchs sportifs ou de concerts, sera appliqué à la Sagrada Família début 2012. L'objectif est de ne pas dépasser un seuil de 3000 personnes présentes simultanément au sein de la cathédrale la plus photographiée du monde, dont la fréquentation a augmenté de 38% depuis janvier dernier, dans la prévision d'atteindre 3,2 millions de visites à la fin de cette année.Benoît XVI consacre la Sagrada Família et séduit la Catalogne
Dimanche 7.11.2010. 14:45h 250.000 fidèles, dont 6500 présents dans le temple moderniste de la capitale catalane, ont accueilli avec ferveur le pape Benoît XVI, ou plutôt Benet XVI, ce dimanche à Barcelone. Deux autocars de catholiques ont fait le déplacement depuis le Pays Catalan de France. Sans surprise, l'avortement et l'homosexualité ont été condamnés par la star du jour, tandis que se déroulaient des protestations noyées dans la masse croyante. Arrivé ce samedi à 21h06 à l'aéroport del Prat, le pape Joseph Ratzinger est aussitôt devenu Benet XVI, selon la tradition qui consiste à adapter le nom des titulaires du saint-siège au pays abordé. Cette visite, la première depuis celle de Jean-Paul II à Barcelone en 1982, a débuté par une trajet en voiture jusqu'à l'archévêché de la ville, proche de la cathédrale Santa Maria, dans le quartier gothique, où le souverain pontife a passé la nuit, après avoir salué la foule depuis son balcon, lors d'une séquence improvisée. Le protocole a comporté la présence rapprochée de la plus haute autorité religieuse catalane, le cardinal et archevêque de Barcelone, Lluís Martínez Sistach.
Les temps forts de la visite ont comporté deux passages dans l'inévitable papamobile, le véhiculé vitré de marque Mercedes, à l'épreuve des balles, qui a circulé par moments jusqu'à 40 kmh/h. En dépit de ce pas de course, 250.000 catholiques et curieux, dès 9h, vers la cathédrale de la Sagrada Família, puis à partir de 13h20, pour le retour à l'archevêché, ont pu apercevoir Benoît XVI, arborant un sourire quasi-permanent. Mais c'est surtout la consécration de la folie monumentale qu'est la Sagrada Família, de l'architecte Antoni Gaudí, qui a constitué un réel événement pour les croyants. Le chef d'oeuvre moderniste, dont la construction devrait s'achever en 2026 après avoir chevauché trois siècles depuis la première pierre, est ainsi désormais un lieu officiellement saint, et non plus un objet de cartes postales. La nouvelle basilique a accueilli sa toute première cérémonie, en présence des rois d'Espagne, illustrée par le chant du Virolai, essentiel à la liturgie catalane, face à 6500 personnes, auxquelles se sont ajoutées les fidèles restés à l'extérieur, sur plusieurs points de la ville, assistant à la messe inaugurale sur écran géant. Le président de la Generalitat de Catalunya, José Montilla, avait quant à lui tenu à accueillir le souverain dès son arrivée dans la zone d'accueil privé du temple. Un entretien privé s'est déroulé en fin de matinée entre les deux hommes, à l'issue de la gigantesque messe.
La présence papale en Catalogne aura également comporté des lectures journalistiques aussi diverses que contrastées, face au contenu religieux de l'homélie, dont la traduction idéologique a pu étonner, choquer ou satisfaire. Evidemment opposé à l'officialisation des liens homosexuels, et à l'avortement, le souverain pontife a abordé ces sujets, en invitant notamment les Etats à encourager la natalité par la déclaration "L'Eglise défend la vie des enfants comme une valeur sacrée et inviolable dès la conception". Les valeurs de la famille ont été exaltées, sans surprise, lors de ce dimanche particulier, qui a vu 300 prêtres donner leur communion à plusieurs dizaines de fidèles, également à Barcelone. L'adaptation au territoire, manifestée par des dizaines de milliers d'affiches et banderoles "Benet XV, benvingut a Catalunya" (Benoît XVI, soyez le bienvenu en Catalogne) s'est aussi exprimée lors des interventions en catalan de l'intéressé, dans une médiatisation exceptionnelle.
Les événements alternatifs ont pris leur place lors de cette visite, à l'instar d'une séance de baisers homosexuels, en présence d'une cinquantaine de couples postés sur le parcours de la papamobile, ou de la présence de plusieurs dizaines de militants de la laïcité, dont la présence sur la place de la cathédrale Santa Maria, a été remarquée par les caméras. La présence massive de la police catalane, les Mossos d'Esquadra, mobilisée pour des raisons de sécurité, aura dissimulé les protestations, provoquant un mécontentement des manifestants, noyés dans la masse des catholiques.
Cette visite pontificale, par un pape de 83 ans, alerte lors de ses rares apparitions à pied sur le sol barcelonais, affiche une série de chiffres étourdissants. 36.000 chaises ont été installées aux abords de la Sagrada Família ainsi que 33 écrans géants distribués sur la capitale catalane, 45 à l'intérieur de la nouvelle basilique, ajoutés à la mobilisation de 1100 religieux, 2140 fidèles de paroisses catalanes, 1800 bénévoles et 2319 journalistes. La présence de Benoît XVI a également comporté la participation de 800 chanteurs de l'Orphéon Catalan, la mise en place de 4 hôpitaux ambulants ou encore la venue de 279 autocars, en provenance du reste de la Catalogne, dont deux de Perpignan, et du reste de l'Espagne. Enfin, 50.000 fanions et 130.000 marque-pages ont été imprimés, pour une cérémonie d'un coût de 700.000 euros assumée par l'archevêché de Barcelone, financée à hauteur de 400.000 euros par les fidèle
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Par marialis2.2 le 23 Septembre 2011 à 12:46
Au bord du vide, Cesaria Evora tire sa révérence
| 23.09.11 | 11h24
Elle était arrivée à Paris la semaine passée, avec 22 de tension, les jambes comme des poteaux et un taux de cholestérol à abattre un éléphant. On la retrouve cet après-midi-là le visage étrangement poupin. Cesaria Evora a repris ses médicaments, elle va mieux, mais le briquet lui tombe des mains. Elle a de la peine, lourde.
Dire est compliqué, alors elle plaisante : "Je vais arrêter, un jour, mais pas que ça . En fait, j'arrête tout. Je n'ai pas de force, pas d'énergie. Je veux que vous disiez à mes fans : excusez-moi, mais maintenant, je dois me reposer. Je regrette infiniment de devoir m'absenter pour cause de maladie, j'aurais voulu donner encore du plaisir à ceux qui m'ont suivie depuis si longtemps."
La faute aux chips. La chanteuse créole qui a porté son pays, le Cap-Vert, et sa si belle musique partout se retire du monde du spectacle "parce qu'elle a abusé des batatinhas" auxquelles elle n'avait pas droit, pour cause de cholestérol élevé et de cœur fragile.
C'est ainsi qu'elle le raconte elle-même, avec émotion, ce 21 septembre à Paris, après un ultime essai en studio, alors que se prépare un communiqué crûment rédigé : "Cesaria a décidé en accord avec son producteur et manager, José da Silva, de mettre fin de manière définitive à sa carrière, en renonçant à cette vie itinérante qui la mène aux quatre coins du monde depuis ses débuts en 1991 sur la scène internationale."
Tous les concerts à venir sont annulés. La mort dans l'âme, les larmes aux yeux, José da Silva, celui qui l'a fait sortir hors de ses frontières lusitaniennes et colonialistes, met ainsi fin à vingt-deux ans d'une histoire artistique exemplaire.
PLONGÉE DANS UN DESTIN INCERTAIN
Il faut déchiffrer Cesaria, si elle le permet. Elle parle "à côté", par détails, par petits gestes, par rebonds blagueurs, en créole. Ce jour-là, on la retrouve profondément affectée. Habillée de noir et de blanc, robe tachetée panthère, foulard assorti pour cacher les cheveux, elle porte une croix d'or à l'oreille – les ors furent le premier signe de renaissance de cette artiste qui fut longtemps pauvre et méprisée. Elle fume cigarette sur cigarette, qu'elle éteint dans un verre en plastique à moitié rempli. Elle a un creux, offre du café, des bolachas (gâteaux secs) et du fromage du Cap-Vert, surgi on ne sait comment dans ce coin du 17e arrondissement de Paris.
Après des examens poussés à l'Hôpital américain de Neuilly (Hauts-de-Seine) en début de semaine, elle rentrera à la maison, au Cap-Vert, à Mindelo, sa ville natale. "Evidemment, où voudriez-vous que j'aille ? Je dois maintenant réunir la famille." A ses deux enfants, ses deux petits-enfants, elle pardonnera toutes les indisciplines. Elle, dont la mère fut domestique chez les maîtres portugais, elle qui fut chanteuse de bar chez ses pairs, les marins, les saltimbanques, ne juge personne. Démunie, portée sur la boisson, plongée dans un destin incertain comme l'archipel sahélien sur lequel elle est née, elle aura arpenté la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, Miami et Monte-Carlo.
La dentelle de sa combinaison dépasse de la jupe. Une cigarette à nouveau. L'alcool, elle a cessé d'en boire il y a longtemps. "J'ai toujours aimé la scène, les tournées… Si je récupère…" Elle s'interrompt : "Il fallait bien que je parte un jour." Le 27 août, Cesaria fêtait son soixante-dixième anniversaire en sa maison de Mindelo. Champagne et gâteaux. José Carlos Fonseca, tout nouveau président de la République du Cap-Vert, débarque avec un énorme bouquet de fleurs. "Il était venu me visiter deux jours avant le scrutin. Il a gagné, il disait que je lui avais porté chance."
Le lendemain, Cesaria va déjeuner avec ses amis chez Lucia, à Calhau, une plage cachée dans un paysage lunaire, de la roche, des vents, jamais de pluies, São Vicente, en somme. Elle signe des autographes. Quatre jours plus tard, coup de fil d'urgence à Paris. Elle va mal. On découvre alors qu'elle vient de passer l 'été à manger des paquets de chips de manière compulsive : le sel et le gras ont eu raison de sa résistance.
LA "DIVA AUX PIEDS NUS"
"La vie continue, dit-elle, je suis venue vers vous, j'ai fait de mon mieux, j'ai eu une carrière que beaucoup aimeraient avoir. J'ai failli mourir en Australie , puis mon cœur a flanché à Lisbonne. J'ai été opérée à cœur ouvert à Paris. Mon médecin dit qu'il va bien, mon cœur, que mes cordes vocales sont aussi en bon état." Mais – et l'admettre lui est terriblement douloureux – quelque chose a craqué, comme un tissu conjonctif qui se serait distendu, des microsymptômes qui altèrent son élocution, son sourire. "Ils disent que c'est à cause des chips. J'ai arrêté, mais je devrais en manger à nouveau pour voir si c'est vraiment ça qui m'a affaiblie."
Sa gouvernante, Julieta, son producteur, José, ont un sourire pincé. Ils savent qu'elle en est capable, de manger des poisons en sale gosse chapardeuse, parce que ce monument d'insularité, de créolité marine, a toujours résisté à tout, à tous. "J'aime le goût du sel et le croquant. Avec une petite bière, non ? Vous voyez comment c'est, les petits paquets de chips portugaises ? Si on m'avait laissé en acheter un, je vous aurais montré." Autour d'elle, les rires se tordent. Cesaria est ainsi.
Elle a fréquenté les palaces, mais ce sont ces petites choses – celles des vendas (les boutiques de rue), plaquette de chocolat au lait à moitié fondu par la chaleur, batatinhas, conhaque rude –, le luxe des pauvres, qui la fascinent, parce qu'elle ne pouvait pas les obtenir. Jusqu'au bout du rouleau, elle s'entêtera, voilà ce qu'elle voudrait qu'on comprenne.
On ne va pas convoquer Lacan pour expliquer ce qui s'est passé dans sa tête, mais elle confesse sa faiblesse, comme ses amours pour un footballeur ou un guitariste. "Un jour, cet été, une enfant est venue chez moi, elle avait un petit paquet de chips à la main. Je voulais les goûter, mais je n'osais pas lui demander. Quand elle est partie, j'ai demandé à Piroque d'aller m'en acheter. Le jour suivant, pareil, et ainsi de suite."
Quelle explication alors à ces chips suicidaires ? C'est, dit-elle sans y croire tout à fait, une "ma asistencia", expression utilisée par les adeptes du spiritisme, très nombreux au Cap-Vert pour désigner une entreprise de possession d'un esprit sur un autre. Elle tient à préciser : "La petite fille aux chips n'est pas responsable, on n'a pas à envier ce que l'autre tient dans sa main."
Une nostalgie de l'enfance ? "Sûrement pas, je l'ai déjà vécue, cette enfance." Le regard devient dur, le colon portugais ne permettait pas aux Africains sans chaussures de marcher sur le trottoir – elle deviendra la "diva aux pieds nus", celle qui conclut aujourd'hui, impériale : "Le temps passe, mais ne revient jamais sur le passé."
Véronique Mortaigne
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Par marialis2.2 le 17 Septembre 2011 à 15:39
Journées du Patrimoine 2011
Publié le 14 septembre 2011 à 15h47
Journées du Patrimoine 2011 : Une invitation au voyage
C'est parti pour la 28e édition ! Ce week-end sera en effet consacré à notre héritage commun. Deux jours de visites, de ballades et de découvertes sous le signe de l'évasion.
Pas de programme ce week-end ? Musées, édifices religieux et lieux insolites en tout genre ouvrent leur porte pour la 28e édition des Journées du Patrimoine. Les samedi 17 et dimanche 18 septembre on fêtera ainsi la culture, cette année sous le thème du voyage.
Le voyage au sens large : dans le temps, des cultures ou des savoirs-faire. Les organisateurs vont ainsi essayer de mettre en avant le lien fort qui existe entre ce qu'on pourrait immobile et figé comme le patrimoine et les transports toujours en mouvement. En clair, mettre en avant l'apport des voyages et des flux dans notre art, notre architecture...
12 millions de visiteurs l'an passé
Cette année, 37 lieux ouvrent pour la première fois leurs portes tandis que 96 sont ouverts à titre exceptionnel; des lieux habituellement fermés au public le restant de l’année. Le succès de la manifestation repose sur cette grande diversité du patrimoine proposée aux visiteurs : des chefs d’œuvre de l’architecture civile ou religieuse aux témoins des activités industrielles ou agricoles, ou encore aux parcs et jardins, sites archéologiques, objets mobiliers, le patrimoine littéraire, fluvial ou militaire… Le patrimoine dans toute sa richesse est mis à l'honneur.
Créées en 1984 par le ministère de la Culture, les Journées européennes du patrimoine ont lieu chaque année le troisième week-end de septembre. Elles ont pris une dimension européenne depuis 1991. L’an passé, avec le thème « Aux grands hommes : quand femmes et hommes construisent l’Histoire », plus de 12 millions de visiteurs s’étaient pressés dans plus de 15 000 sites ouverts partout en France.
Pour retrouver le programme près de chez vous, c'est ici !Par J.C.
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Par marialis2.2 le 17 Septembre 2011 à 15:35
Journées du Patrimoine 2011
Publié le 17 septembre 2011 à 12h30
Mis à jour le 17 septembre 2011 à 12h40Journées du patrimoine : L’Elysée côté coulisses !
Très prisé par les visiteurs, le palais présidentiel se dévoile aussi, dimanche soir, dans un documentaire porté par Stéphane Bern.
Plus de 20.000 personnes sont attendues aux portes du palais. Cette année encore, l’Elysée sera l’un des monuments les plus visités de ses 28e Journées du patrimoine. Les plus courageux devront s’armer de patience pour espérer pénétrer dans cet antre du pouvoir qui a abrité, depuis le XVIIIe siècle, rois, princes, favorites et pas moins de vingt-trois présidents de la République ! « Ce bâtiment est l’esprit même de la France », résume Stéphane Bern, qui présente dimanche soir sur France 2, un documentaire exceptionnel, Si les murs de l’Elysée pouvaient parler. L’opportunité, finalement, d’en découvrir encore plus que lors d’une simple visite et de pousser les portes dérobées.
« C’est la première fois que les caméras peuvent immortaliser les pièces réservées aux locataires du lieu », reprend l’animateur. Les téléspectateurs pourront donc s’émerveiller du parc à la centaine d’espèces d’arbres, dont un platane remarquable de cinq mètres de circonférence et un bonsaï géant. Sans oublier de jeter un œil sur le petit jardin d’agrément à la française, traditionnellement réservé au couple présidentiel. « Tous les collaborateurs des différents présidents vont également s’exprimer pour raconter la vie du lieu », poursuit Bern.
Le château des femmes
D’ailleurs, s’il est des personnes décisives à l’aura de l’Elysée, ce sont bien les femmes ! Depuis deux cents ans, elles ont contribué à l’aménagement intérieur du « château ». Et ce, depuis Anne-Marie, épouse du comte d’Evreux, l’aristo pingre et taciturne qui a fait construire l’édifice. La Pompadour, ministre de la Culture (sans le titre) de Louis XV, est sans doute celle qui a le plus largement contribué à la décoration du lieu, sans vraiment regarder à la dépense.
Sous la Ve République, les premières dames se sont aussi impliquées à apporter un peu de chaleur au lieu. « Car l’Elysée est avant tout un lieu de travail », rappelle Stéphane Bern. Yvonne de Gaulle, qui s’y sentait à l’étroit, sera la première à distiller une touche féminine dans cette rigueur très militaire. Chambardement avec Claude Pompidou, qui fera se télescoper l’ancien et le contemporain. Chez les Giscard, c’est surtout Monsieur qui choisira la déco dans les moindres détails. Danielle Mitterrand en fera le QG de ses fondations. Carla Bruni-Sarkozy s’y mariera dans l’austérité d’un petit salon privé. Enfin Bernadette Chirac, demeure la parfaite maîtresse de maison. En douze ans de mandat de son mari, elle a tenu le palais d’une main de fer. « L’Elysée est une maison habitée par des femmes qui ont toujours eu du caractère », conclu Stéphane Bern.
SECRETS D’HISTOIRE, DIMANCHE 22 H 25 – FRANCE 2
LEGENDES
LA FOLIE POMPADOUR
Tapisseries, peintures et sculptures aux deux colombes entrelacées, son emblème, sont encore présentes à l’Elysée. La Pompadour a dépensé sans compter pour décorer le lieu. Le salon qui porte son nom, avec sa commode Louis XV en bois de violette marqueté, demeure une pièce remarquable.
L’ART FAÇON POMPIDOU
On sait combien Claude Pompidou était férue d’art contemporain. Elle a voulu faire de l’Elysée un lieu « in » et a transformé des appartements entiers. La décoration était un savant mélange de mobilier Louis XV et d’œuvres de Giacometti. Le salon Agram, aux petits carrés multicolores, a sans doute été sa plus belle audace.
MITTERRAND
Le couple Mitterrand n’a pas habité à l’Elysée. En revanche, Danièle y a longtemps occupé un bureau pour centraliser ses fondations. « Elle a fait travailler des artistes contemporains pour de grandes commandes de l’Etat », renseigne Stéphane Bern.
BERNADETTE CHIRAC : L’AMOUREUSE
« C’est finalement la seule première dame de France a avoir aimé l’endroit, explique Stéphane Bern. Elle est revenue à quelque chose de classique (mobilier Louis XVI) et a laissé le soin à de grands décorateurs de rafraîchir les appartements qui ne l’avaient pas été depuis des décennies. »
C'est sur France Soir !
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Par marialis2.2 le 17 Septembre 2011 à 14:29
200 pièces regroupées sous l'intitulé "Une autre Egypte", visibles jusqu'au 8 janvier lien
Une collection du Musée du Louvre, à Girona
Vendredi 16.9.2011. 00:30h Ce jeudi s'est déroulée à Girona l'inauguration d'une exposition consacrée aux chrétiens d'Egypte, les Coptes, en provenance directe du musée du Louvre. Une collection d'objets et d'oeuvres d'art, qui n'avait jamais quitté Paris, est visible gratuitement jusqu'au 8 janvier 2012 dans le lieu de prestige CaixaForum.
La ville de Girona accueille depuis ce jeudi un bel échantillon de culture et l'art illustrant l'Egypte chrétienne, par une exposition présentée au sein de son espace CaixaForum. Cet événement rassemble plus de 200 éléments issus des collections du Musée du Louvre, dont la plupart n'avaient auparavant jamais quitté Paris.
Cette exposition, intitulée «Une autre Egypte" et visible gratuitement jusqu'au 8 Janvier 2012, évité les clichés éculés liés aux pyramides et aux pharaons. À travers des objets d'art, ou de la vie quotidienne, elle raconte comment le pays du Nil a été un pays chrétien, lors d'une partie de la période romaine, et avant la conquête arabe du VIIe siècle après Jésus-Christ. Elle illustre ainsi une culture méconnue, grâce à des objets religieux liés aux temples des chrétiens égyptiens, appelés coptes, dans un format accessible à tous.
Cette exposition, en provenance de la ville de Lleida, avant un séjour prévu en 2012 au CaixaForum de Palma de Mallorca, comprend des toiles, des tapisseries, des peintures, des céramiques, des costumes, des bijoux et des outils. Son passage par Girona est rendu possible par une convention de partenariat signée en 2009 entre les Oeuvres Sociales de la banque La Caixa, qui détient un réseau de salles d'exposition, principalement en Catalogne du Sud, et le Musée du Louvre. L'inauguration, qui s'est déroulée en présence du commissaire de l'exposition, Dominique Benezeth, a été l'occasion de dévoiler les raisons qui ont permis à l'ensemble de quitter momentanément Paris. En effet, la salle du Louvre où ces éléments sont habituellement montrés au public est en travaux depuis 2008, ce qui offre la possibilité de leur offrir une certaine itinérance.
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