• A l’affiche de « The Artist », aujourd’hui en salles, Jean Dujardin crève l’écran. Ce film muet et en noir et blanc, qui se révèle être une œuvre grand public, pourrait ouvrir la porte de Hollywood à l’acteur, déjà Prix d’interprétation à Cannes.

    A l’affiche de « The Artist », aujourd’hui en salles, Jean Dujardin crève l’écran. Ce film muet et en noir et blanc, qui se révèle être une œuvre grand public, pourrait ouvrir la porte de Hollywood à l’acteur, déjà Prix d’interprétation à Cannes. | (PETER IOVINO.)

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    Ce mercredi après-midi, pour sa première séance, «The Artist» le film muet en noir et blanc du réalisateur Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo, a attiré 4187 spectateurs sur Paris-périphérie (sur 83 copies).

     
    Il est cependant devancé pour la même séance par «Un monstre à Paris», le dessin animé de Bibo Bergeron, produit par avec les voix de , Gad Elmaleh, François Cluzet et Ludivine Sagnier.

    Normal, en ce mercredi, jour des enfants. «The Artist» effectue en fait le démarrage espéré par son producteur Thomas Langmann qui avait cru dans ce projet original et ambitieux. Soutenu par une critique très favorable et un bouche-à-oreille, ce film est bien parti pour conquérir un nombreux public.

    Présenté en compétition au dernier Festival de Cannes, «The Artist» qui a valu un prix d’interprétation à Jean Dujardin, avait été salué par de nombreux éclats de rires et des applaudissements nourris, malgré - ou grâce - à son format inhabituel. «C’était une vraie belle idée qui était sous le nez de tout le monde et qui a réussi», notait l’acteur au soir de son triomphe.

    Pour sa part, Michel Hazanavicius reconnaît qu’il a beaucoup travaillé ses classiques pour raconter cette histoire de destins croisés qui revisite celle du cinéma : le crépuscule d’une star du cinéma muet, George Valentin ( incarné par Jean Dujardin), orgueilleuse et pathétique, et l’ascension de Peppy Miller, une jeune étoile du parlant (Bérénice Béjo au diapason de son partenaire), ambitieuse, pétillante et amoureuse. «J’avais envie de me coller à cette manière de raconter une histoire et la chance de reprendre là où de grands réalisateurs s’étaient arrêtés, en 1927, mais avec les 80 ans d’expériences techniques du cinéma» dit Michel Hazanavicius.

    Enfant chéri du cinéma français après ses deux cartons au box-office, les «OSS 117», «Le Caire, nid d’espions» et «Rio ne répond plus», déjà avec Jean Dujardin ( 4,5 millions d’entrées au total) le réalisateur s’est nourri des grands noms du muet: Murnau, Fritz Lang ou Frank Borzage, avec la volonté d’éviter le pastiche ou l’ironie.

    «J’ai fait les poches de Gene Kelly» plaisante Jean Dujardin qui a pris six mois de cours de claquettes avec sa partenaire pour peaufiner la scène de la fin, clin d’oeil ambitieux et réussi à «Chantons sous la Pluie». «On ne voulait surtout pas se faire doubler. On a fait 17 prises et la 11ème s’est avérée la bonne», affirme Bérénice Bejo qui s’était aussi imposé le visionnage de centaines de scènes de ses glorieuses aînées, Joan Crawford, Gloria Swanson ou Marlène Dietrich - dont elle a étudié les clins d’oeil.

    «The Artist» dont les droits de distribution aux Etats-Unis ont été acquis par le producteur Harvey Weinstein sortira outre-Atlantique le 23 novembre. L’objectif de Weinstein est de positionner le film de Michel Hazanavicius dans la course aux Oscars, via un redoutable lobbying dont il est coutumier comme il l’a prouvé dans le passé avec «Shakespeare in Love» et «Le Discours d’un Roi»... Et pour cela, il compte bien sur Jean Dujardin et Hazanavicius qui vont bientôt aller faire une grosse promotion aux Etats-Unis.

    Le Parisien


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  • La force vitale des Maori submerge

    le Quai Branly

    Critique | LEMONDE | 10.10.11 | 16h15   •  Mis à jour le 10.10.11 | 16h16


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    Des statuettes en bois présentées au Musée du quai Branly à Paris pour l'exposition sur les Maori, le 5 octobre 2011.

    Des statuettes en bois présentées au Musée du quai Branly à Paris pour l'exposition sur les Maori, le 5 octobre 2011.AFP/JACQUES DEMARTHON

    Puisque tout est rituel et qu'il faut comprendre avant de regarder, l'exposition "Maori, leurs trésors ont une âme", présentée au Musée du quai Branly à Paris jusqu'au 22 janvier, impose que le visiteur s'attarde, et touche, dès l'entrée, une large pierre de jade, fraîche, lisse, symbole de longévité et de beauté. Cette pierre, dénommée Hine Kaitaka, incarne la force vitale, le mauri, qui anime et relie toute chose. Si la civilisation des Maori, peuple premier, toujours vivant, de la Nouvelle-Zélande, a quelque chose à enseigner au monde, c'est que tout est interconnecté - les personnes, les objets animés ou inanimés, l'environnement. Rangi, le ciel père, Paya, la terre mère, ne se sont séparés que pour laisser entrer la lumière et les êtres vivants, mais ne furent jamais détachés.

     

    Pour figurer ces continuités, Massimo Quendolo a conçu pour la galerie-jardin du Musée du quai Branly une scénographie courbe, serpentine, que l'on peut parcourir dans un sens ou dans un autre, sans rupture. C'est le Musée maori Te Papa Tongawera de Wellington qui a conçu l'exposition, d'abord présentée en Nouvelle-Zélande. Paris y a ajouté des éclairages contemporains, respectant cependant à la lettre les desiderata des conservateurs néo-zélandais : ainsi, aucune tête humaine tatouée n'est exposée.

    Un de ces chefs-d'oeuvre d'art in vivo, une tête intégralement ornée de motifs en circonvolutions conservée depuis 1875 au Muséum d'histoire naturelle de Rouen (Seine-Maritime), a été restitué en mai au Musée Te Papa lors d'une cérémonie traditionnelle, en présence de Michelle Hippolite, codirectrice du musée néo-zélandais, qui a veillé à l'orthodoxie de l'exposition parisienne. En janvier 2012, à la clôture, le Musée du quai Branly en rendra vingt autres, issues de ses collections. Les ancêtres à la généalogie déclinée en incisions colorées rentreront parmi les leurs.

    Bien sûr, le ta moko, l'art du tatouage maori, est évoqué, notamment par un très beau masque de vie moulé au XIXe siècle sur le visage du chef Te Manewha. Autre démonstration de cette étrange symbolique, les photographies de la Néo-Zélandaise Marti Friedlander, qui a immortalisé il y a trente ans les dernières femmes à être marquées du moko - le tatouage. Dans le même registre, il y a ces ustensiles de tatouage contemporains, ceux d'un maître du genre, Derek Lardelli, né en 1961, allume-gaz, boîte de pellicule photo, bouteille en plastique, tous bricolés, efficaces et populaires, qui cohabitent avec un entonnoir à alimentation en bois sculpté, qui servait à donner de la nourriture aux chefs maori dont les visages étaient tuméfiés par la piqûre du tatoueur (1500-1800). Les tatoueurs inscrivaient d'ailleurs une partie de leur répertoire sur des statuettes de bois sculpté, ou se réappropriaient les valeurs étrangères en les ornant de ces motifs - l'une représente Jésus et Marie, dotée d'un ta moko facial intégral !

    Toujours pour témoigner du mana, cette force spirituelle qui confère de l'autorité et du prestige, les Maori ont tissé des capes. Il y en a ici de magnifiques, certaines anciennes, en plumes ou en fibres de lin, datant du XIXe siècle. D'autres ont été élaborées dans les années 1990 ou 2000 par des artistes maori, comme Kohai Grace, née en 1966, et qui s'est inspirée d'un tui, l'oiseau de Nouvelle-Zélande : l'aigrette blanche de la gorge se marie au bleu-vert métallique des plumes dorsales.

    Relier passé, présent et futur peut s'avérer périlleux. Il n'était pas évident de montrer une pirogue en résine de polyester et fibres de verre de haute facture technologique aux côtés de figures de proue anciennes, de pagaies, d'hameçons de jade. Mais l'enthousiasme et le prosélytisme du Musée Te Papa donne son souffle à ce brassage. De même, la présentation des hei tiki, ces énigmatiques pendentifs de jade, a été doublée des photographies de Fiona Pardington (en 2005, le gouvernement néo-zélandais avait fait don au Musée du quai Branly de plusieurs clichés de sa série Hei tiki).

    Enfin, "Maori" est une exposition politique. Un espace est consacré à l'occupation des terres ancestrales de Bastion Point, près d'Auckland, par les Maori, en 1978. "Avant, ils ne pouvaient pas dire "c'est notre terre" ; après, oui ", dit un commentateur dans le court film qui résume ces dix-sept mois de résistance à la police et à l'armée.


    Musée du quai Branly, 37, quai Branly, Paris 7e. Les mardi, mercredi et dimanche de 11 heures à 19 heures ; les jeudi, vendredi et samedi de 11 heures à 21 heures. Tél : 01-56-61-70-00. Sur le Web : Quaibranly.fr. Catalogue, éd. Musée du quai Branly/Somogy, 192 pages, 29,50 €.


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  • 09 Octobre 2011 - 00H00  
    Le Prix Lumière 2011 décerné à Gérard Depardieu
     
     

    L'acteur français Gérard Depardieu a reçu samedi le Prix Lumière 2011 "pour l'ensemble de son oeuvre" lors d'une cérémonie à la veille de la clôture du troisième festival Lumière à Lyon.

    L'acteur français Gérard Depardieu a reçu samedi le Prix Lumière 2011 "pour l'ensemble de son oeuvre" lors d'une cérémonie à la veille de la clôture du troisième festival Lumière à Lyon.

    AFP - L'acteur français Gérard Depardieu a reçu samedi le Prix Lumière 2011 "pour l'ensemble de son oeuvre" lors d'une cérémonie à la veille de la clôture du troisième festival Lumière à Lyon.

    Le prix lui a été remis par Bertrand Tavernier, président de l'Institut Lumière et grand ordonnateur du festival, en présence de Fanny Ardant et devant un parterre d'acteurs, de réalisateurs et de professionnels du cinéma à l'issue de la projection de "La femme d'à côté" de François Truffaut (1981).

    "Extrêmement ému", Gérard Depardieu a remercié en déclarant "ça fait un drôle d'effet" d'assister à la rétrospective de sa carrière "ça sent le sapin d'un côté mais c'est une grande joie".

    Auparavant, Bertrand Tavernier avait évoqué la carrière de Gérard Depardieu en soulignant qu'il avait tourné "tant de films, interprété tant de personnages" (..) qu'il écorchait l'écran en s'emparant de ses rôles comme à l'abordage".

    Ce festival de cinéma initié par Bertrand Tavernier, mis en forme par Thierry Frémaux, directeur de l'institut Lumière mais aussi délégué général du Festival de Cannes, se déroule selon une formule originale mêlant classiques en copies restaurées et "nouvelles formes de la cinéphilie".

    Le grand public a notamment pu voir ou revoir dans les salles de la ville, pour un prix modique, l'oeuvre complète de Jacques Becker avec 13 films, de "Dernier atout" (1942) au "Trou" (1960) en passant par "Casque d'Or" (1952).

    La projection la plus remarquée fut celle de "Falbalas" (1945), en présence de l'actrice principale Micheline Presle (89 ans aujourd'hui), et commenté par Jean-Paul Gaultier qui, comme Karl Lagerfeld ou Christian Lacroix, assurent que "c'est le meilleur film sur la haute couture".

    Une rétrospective du cinéaste américain William Wellman, des films de yakuzas japonais ou de "sublimes moments du muet" ont également été programmés. En tout, plus de 82 films ont été présentés au public dans 36 salles de salles de l'agglomération lyonnaise lors de 196 projections, entre le 3 et le 9 octobre.

    Le premier Prix Lumière, en 2009, avait distingué l'acteur et réalisateur Clint Eastwood. En 2010, c'est le réalisateur américain d'origine tchécoslovaque Milos Forman qui avait été primé.


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  • La poésie de Tomas Tranströmer nobélisée

    LEMONDE | 07.10.11 | 14h29   •  Mis à jour le 07.10.11 | 14h29

     

    On soupçonne souvent le jury du prix Nobel de littérature de calculs complexes - respecter l'équilibre des langues, un certain sens de l'alternance... Bref, d'être plus politique que littéraire. Ainsi, parieurs et experts s'accordaient-ils cette année sur quelques noms : on parlait du très beau poète syrien naturalisé libanais Adonis (de langue arabe, bien placé après les événements du printemps), du populaire Haruki Murakami (le Japon ne compte que deux lauréats depuis 1901), des Américains Thomas Pynchon, Philip Roth, Cormac McCarthy ou Joyce Carol Oates (toujours évoqués mais jamais récompensés depuis plusieurs années) - et même du chanteur Bob Dylan, favori de certains bookmakers britanniques.

    On en avait presque oublié Tomas Tranströmer, toujours dans la course depuis le début des années 1990. Le jeudi 6 octobre, c'est pourtant lui qui l'a emporté. Contre toute attente ? Rien n'est moins sûr. Ou, pour le dire autrement, le choix de l'Académie suédoise marque sans doute le retour de considérations exclusivement littéraires. Un contre-pied bienvenu.

    Car il faut balayer un autre soupçon sans attendre. En récompensant un poète suédois, le jury Nobel n'a pas choisi la facilité. Si, jusque dans les années 1950, la Scandinavie est surreprésentée parmi les lauréats, par la suite, la tendance s'inverse. La neutralité s'impose, presque comme une règle. Cette année, l'enthousiasme bruyant d'une partie de l'assistance au moment de l'annonce le prouve : ce Nobel est un soulagement. Une juste récompense pour l'un des plus importants poètes de la seconde moitié du XXe siècle.

    Traduit dans une soixantaine de langues, récompensé par une multitude de prix un peu partout dans le monde, étudié à l'université, Tomas Tranströmer n'est pas un inconnu. Il n'y a guère qu'en France que son nom n'évoque pas grand-chose. Et cela malgré les très belles traductions de Jacques Outin pour les éditions du Castor astral - qui l'éditent depuis plus de vingt ans ; malgré de nombreuses publications en revues ; et malgré la reprise d'une intégrale (1954-2004) en édition de poche chez Gallimard. Mais cette injustice tient plus sûrement à la situation hélas confidentielle de la poésie contemporaine en France qu'à Tranströmer lui-même.

    Né en 1931, Tomas Tranströmer a raconté sa jeunesse, sa passion pour l'entomologie et ses résultats scolaires plutôt moyens dans Les souvenirs m'observent (Le Castor astral, 2004). A l'âge de 15 ans, il découvre la littérature et la poésie, écrit des textes modernistes, est fasciné par les poètes classiques, notamment latins. Rapidement, sa voix et sa langue s'affinent, se précisent. Il n'a que 23 ans lorsque paraît son premier recueil, 17 poèmes, en 1954. Il n'est encore alors qu'un étudiant de l'université de Stockholm, dont il sortira diplômé de psychologie, deux ans plus tard.

    Ses textes brillent par leur sobriété, la délicatesse de leurs perceptions et de leurs impressions intimes, leur richesse métaphorique. Le premier vers du poème inaugural de 17 poèmes est saisissant à cet égard, déjà cohérent avec toute l'oeuvre à venir : "L'éveil est un saut en parachute hors du rêve." Il est immédiatement remarqué. Le vertige de l'évidence, la densité complexe d'une énonciation a priori banale, l'originalité de l'image : tout est déjà là.

    Dans sa postface aux Œuvres complètes (1954-1996) publiées par Le Castor astral en 1996, le poète Renaud Ego dit très bien cette fausse simplicité, presque narrative, de Tomas Tranströmer : il fait l'expérience du "caractère instable de la matière, cet état dont la physique moderne nous a appris qu'il était l'essence". Apparemment, le poème constate le réel, s'inscrit dans un mouvement énumératif qui dénote et qui recense. Pas à pas, mot à mot, ce qu'il est donné de voir, au poète comme au lecteur. En vérité, le procédé révèle en quelques lignes ce qui nous échappe, les blancs et les failles de l'observation, les profondeurs sous la surface.

    Poète de notre temps, qui prend le train et le métro, dort parfois dans des chambres d'hôtel, regarde par la fenêtre, visite des églises, écoute de la musique, contemple la nature et voyage beaucoup, l'écrivain suédois est cependant un homme de tous les temps, du permanent dans ce qu'il a de changeant et de mouvant. Un voyant à l'articulation du temps qui passe et de celui qui demeure. Du moment, de l'histoire et de la mythologie à la fois.

    Exemple parmi des dizaines, cet "Oiseaux du matin" (Accords et traces, 1966, repris dans les Œuvres complètes), qui commence presque mine de rien - "Je réveille la voiture/au pare-brise saupoudré de farine" - avant de changer de cap, à mi-chemin, mais sur le même ton : "Par une porte dérobée dans le paysage/la pie arrive/noire et blanche. Oiseau de Hel."

    L'ordinaire devient extraordinaire dans la langue du poète.   Le singulier devient universel.   Car Tomas Tranströmer donne constamment à saisir des perceptions et des situations singulières, individuelles. Avant l'irruption de métaphores aux héritages surréalistes, de béances métaphysiques, de silences et de vides éclatants. L'une de ses plus belles pièces des années 1960, "Solitude" (également dans Accords et traces), prend ainsi le prétexte d'un accident de la circulation ("C'est ici que je faillis périr un soir de février./La voiture sur le verglas glissait/du mauvais côté de la route") pour précipiter le texte dans une saisissante inquiétude ("J'ai longtemps parcouru/les campagnes glacées de l'Östergötland./Et n'y ai vu âme qui vive"). Une inquiétude définitive ("Tout lemonde fait la queue chez tout le monde").

    Dans les années 1970, la langue de Tomas Tranströmer s'épanouira encore, accueillant de plus en plus souvent la prose et le verset. Ainsi dans Visions nocturnes et Baltiques, en 1970 et 1974. A cette époque, son ami, le poète américain Robert Bly, le traduit pour la première fois en anglais. Sa renommée devient mondiale.

    A la suite d'un accident vasculaire cérébral qui le laisse en partie paralysé et aphasique en 1990, Tomas Tranströmer ralentit sa production. Les silences s'agrandissent, la lumière devient plus intense, parfois grave. Des premiers haïkus apparaissent dès Funeste gondole (1996), avant d'envahir ses derniers travaux, fulgurants : Poèmes courts (2002) et La Grande Enigme (2004).

    Admiré par le Russe Joseph Brodsky, le Chinois Bai Dao et de nombreux autres poètes, notamment de langue anglaise, sans compter son rayonnement dans les pays scandinaves, Tomas Tranströmer n'était certes pas le nom le plus clinquant parmi les favoris de cet automne, mais c'est celui d'un grand poète.

    Nils C. Ahl


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