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Par marialis2.2 le 5 Octobre 2011 à 01:38
Trois bonnes raisons d'aimer Ryan Gosling
Par Julien Welter, publié le 04/10/2011 à 21:00
Ryan Gosling, l'homme du moment. Ici à la première des "Marches du pouvoir", de George Clooney.
REUTERS
Le dernier beau gosse que nous envoie Hollywood impressionne la pellicule comme rarement. Il est à l'affiche de Drive et du prochain Clooney. Vous avez dit magnétique?
C'est le nouveau Brad Pitt
Au récent Festival international du film de Toronto (Canada), Ryan Gosling a battu la star de Fight Club à l'applaudimètre. A presque 31 ans, le comédien canadien est davantage qu'une promesse. Ces derniers mois, on a pu le découvrir dans trois (bons) films sortis à la queue leu leu - Blue Valentine, Crazy, Stupid, Love et, donc, Drive. Personne n'oubliera son visage d'ange submergé par des vagues de rage dans ce polar récompensé du prix de la mise en scène au Festival de Cannes.
Dans Drive, de Nicolas Winding Refn, il interprète un as du volant, criminel à mi-temps - le reste du temps, ce "samouraï" moderne, timide et mutique est transi d'amour pour Carey Mulligan. Lui définit son personnage comme un mélange de Batman et de Travis Bickle, l'antihéros de Taxi Driver. Quand on le rencontre, Ryan Gosling ressemble au fils caché de Paul Newman, un jeune homme cool mais réservé, presque sur la défensive. Le sourire est gêné, chacun de ses mots est pesé. Il porte un costume bleu assorti à ses yeux, le même qu'il arborait la veille sur le tapis rouge. On sent l'acteur capable de tempêter ou de charmer avec une aisance innée, identique à celle de ses aînés. Dans Les Marches du pouvoir (sortie le 26 octobre), il tient tête à George Clooney, c'est dire!
Ryan Gosling avec George Clooney, son partenaire dans Les Marches du pouvoir (sortie le 26 octobre).
REUTERS
Sa légende est déjà écrite
Elevé dans le culte de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours - une variante des mormons -, Ryan Gosling débute à 11 ans dans l'émission Mickey Mouse Club aux côtés de... Britney Spears, Christina Aguilera et Justin Timberlake. Il garde de ces années d'enfant star une mélancolie rêveuse et se rend régulièrement à Disneyworld pour la "féerie palpable" du centre d'attractions, dit-il. A 18 ans, on le croise Hercule à jupette dans une série télé. "Personne ne me prenait au sérieux", se souvient-il, en écrasant une cigarette.
Salué à ses vrais débuts de cinéma pour son rôle de juif néonazi dans Danny Balint (2001), il est nommé six ans plus tard à l'oscar du meilleur acteur pour sa composition de prof camé dans Half Nelson (2007). Le jeune comédien est alors à la hausse, mais il se fait limoger du tournage de Lovely Bones pour dissension sur l'approche du personnage. "Je suis arrivé chauve, avec 30 kilos de trop pour le rôle... Je suis reparti chômeur. Un cauchemar!" rigole-t-il après coup. Sa légende l'amuse. Côté coeur, le tombeur a flirté avec Sandra Bullock, vécu une histoire avec Rachel McAdams et officialisé début septembre - à Disneyland! - sa liaison avec Eva Mendes, rencontrée sur le tournage de The Place Beyond the Pines.
Avec Michelle Williams, à Cannes pour "Blue Valentine"
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Il n'a pas fini de nous étonner
Ukulélé à la main, il entonnait You Always Hurt the One You Love de Doris Fisher dans Blue Valentine. Depuis Audrey Hepburn reprenant le fameux Moon River dans Diamants sur canapé (1961), on n'avait rien entendu de plus émouvant au cinéma, jurent ses fans. Ryan Gosling a profité d'un de ses passages à vide pour apprendre à chanter, à jouer du violoncelle, du piano et de la guitare. Un premier album, enregistré avec son complice Zach Shields et la chorale d'enfants du Silverlake Conservatory de Los Angeles, est sorti en 2009. C'est de la pop gothique axée sur le thème des fantômes. "Travailler en équipe m'a soulagé. Etre confronté avec ma propre image en permanence finissait par me déprimer." Le groupe s'est baptisé Dead Man's Bones ("Les os de l'homme mort"). On a qualifié Ryan Gosling chanteur de "Tim Burton du rock indé". Pas mal. Est-ce qu'il y a quelque chose que ce surdoué ne rate pas?
Version casual, au festival de Sundance.
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Par marialis2.2 le 3 Octobre 2011 à 19:27
Le Turquetto de Metin Arditi
Une hérésie renaissante
Signé Ticianus, le tableau exposé au Louvre, L’Homme au gant est attribué à Titien. Prêté en 2001 pour une exposition à Genève, l’historien d’art remarqua une différence chromatique entre l’initiale et la suite du nom.
Intrigué, il procéda à une analyse classée dans des archives du département des restaurations mais ce n’est que depuis 2009, seulement, qu’une loi genevoise autorise l’accès à ces archives. Dans ce roman, Metin Arditi retrace le parcours du Turquetto, disciple du Titien et auteur du fameux tableau.
Ce roman a obtenu le prix des Libraires de Nancy- Le Point 2011.Juif né à Constantinople, en terre musulmane vers 1519, Elie se découvre très tôt une passion et un talent exceptionnel pour le dessin. Un seul regard lui suffit pour mémoriser un visage et opérer un rendu d’une époustouflante exactitude mais sa religion lui défend les représentations humaines.
Les évènements familiaux l’amènent à s’exiler à Venise, terre chrétienne et siège des plus grands peintres de la Renaissance. Dans l’atelier qui le reçoit, on le surnomme tout de suite, Le Turquetto, "Le petit turc". Il acquiert rapidement une notoriété, ouvre un atelier et les commandes affluent.
Il se convertit au Christianisme et poursuit une carrière éblouissante. Son sens du trait, de la couleur et de l’expression le démarquent des autres artistes. On le considère même supérieur au Titien et à Véronaise.
Un destin exceptionnel auquel de notables ambitieux veulent s’associer pour bénéficier de cette renommée et notamment, Filippo Cuneo, un parvenu qui lui commandera une Cène qui marquera un tournant inattendu dans sa vie.
Ce roman étonnant se lit avec ferveur. Fruit de l'imagination de l'auteur, c'est en véritable conteur que Metin Arditi donne vie à un peintre majeur de la Renaissance italienne dont on aura voulut effacer toute trace au nom d’une hérésie brandie pour servir les intérêts personnels d’un religieux peu scrupuleux.
Avec un style fluide et foisonnant, Metin Arditi nous transporte dans cette époque où naissance et religions imposent leur destin aux individus mais bravées par la passion artistique d’un seul, ce qui ne lui évitera pas, par la suite, un questionnement identitaire. Nous menant de Constantinople à Venise, cette fresque historique est un petit chef-d’oeuvre.
Hassina MIMOUNE
Le Turquetto, Metin Arditi, Actes Sud, 2011
Sur le même thème : La bibliothèque idéale vénitienne
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Par marialis2.2 le 3 Octobre 2011 à 00:08
Cinq manuscrits de la mer Morte mis à la disposition des Internautes
Avec l'aide du géant de l'Internet Google, le Musée d'Israël a débuté la mise en ligne des rouleaux de la mer Morte. Vieux de deux millénaires, ces manuscrits contiennent certains des plus anciens textes bibliques connus.
Par Dépêche (texte)AFP - Le Musée d'Israël à Jérusalem a commencé lundi à mettre en ligne les rouleaux de la mer Morte, qui contiennent quelques-uns des plus anciens textes bibliques connus.
"Les utilisateurs pourront découvrir avec un souci de précision et du détail jusqu'ici impossible à obtenir des manuscrits remontant à l'époque du second Temple", indique dans un communiqué la direction du musée où sont hébergés les manuscrits vieux de deux millénaires.
Ces documents "sont d'une importance extrême car ils constituent les fondements de l'héritage monothéiste mondial", insiste le texte.
"Des détails invisibles à l'oeil nu peuvent être agrandis jusqu'à 1.200 mégapixels, soit une résolution 200 fois supérieure à celle d'un appareil photo ordinaire", ajoute le communiqué.
Le projet a été développé en partenariat avec le groupe internet Google avec l'ambition de mettre les documents gratuitement à la disposition du grand public, et son coût est estimé à 3,5 millions de dollars (2,5 millions d'euros).
Cinq rouleaux sont déjà accessibles sur internet, dont le grand manuscrit d'Isaïe.
Les 900 manuscrits, parchemins et papyrus, retrouvés entre 1947 et 1956 dans des grottes à Qumrân, au-dessus de la mer Morte, sont considérés comme l'une des plus importantes découvertes archéologiques de tous les temps. Ils comprennent des textes religieux en hébreu, en araméen et en grec, ainsi que le plus vieil Ancien Testament connu.
Les documents les plus anciens remontent au 3e siècle avant Jésus Christ et le plus récent a été rédigé en l'an 70, au moment de la destruction du second Temple juif par les légions romaines.
Lorsqu'ils ne sont pas exposés, les manuscrits sont conservés dans la pénombre, dans une réserve dont l'humidité et la température sont identiques à celles des grottes de Qumrân.
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Par marialis2.2 le 1 Octobre 2011 à 23:34
Trois fois rien, un détail
Anaëlle Lebovits-QuenehenHier à la tribune, Dominique Miller a raconté un tout petit souvenir de Lacan, son dernier souvenir de lui. Un souvenir triste, compte tenu des circonstances, mais un souvenir très beau, et émouvant.
Nous sommes à la veille de la mort du docteur, il s’en va et le sait. Elle, vient de donner naissance à une petite fille, Coralie, qu’elle lui présente ce jour-là pour la première fois. Le docteur regarde la toute petite fille qu’on lui présente. Il lui sourit avec cette gentillesse infinie dont ceux qui l’ont connu ont témoigné maintes fois, et hier, encore, lors de ce second séminaire de La règle du jeu consacré à Lacan. Oui, Lacan savait être doux. Lacan, donc, regarde ce nourrisson et lui dit ces deux mots : “Au revoir”.Ce souvenir de Dominique Miller m’a frappé. Il m’a frappé parce qu’il fait écho aux nombreux souvenirs de ceux qui ont connu Lacan, et attestent l’étonnante singularité d’un homme qui disait l’envers à l’endroit. Vie de Lacan, le dernier Diable probablement : « Pourquoi Lacan », et Rendez-vous chez Lacan, sont pleins de ces anecdotes profondes qui révèlent l’homme, plus et mieux que n’importe quelle somme à lui consacrée. Lacan n’est jamais là où on l’attend.
Là par exemple, lorsqu’on lui présente Coralie, on attendrait qu’il salue l’arrivée au monde du nouvel être en lui disant « bienvenue » ou quelque chose d’équivalent. Mais déjà ce qu’on attend, et pour cette raison même qu’on l’attend, est affadi par l’usage. Le renversement qui s’opère dans cet « au revoir » inattendu, dit bien mieux et bien plus intensément l’accueil qu’il fait au nouvel être. Non pas un « bonjour » de circonstance justement, mais « au revoir » dont l’intensité signe l’accueil authentique.
Ce souvenir est triste. Habituellement, les souvenirs de Lacan font rire, beaucoup. Hier, François Regnault nous a fait rire d’un de ces souvenirs. Une vérité s’y dévoile presque nue, une vérité attenante au réel, à l’impossible auquel Lacan a affaire, à ce moment de sa vie, et dont il tient compte en saluant l’enfant. Car, on y entend ce souci, non pas seulement de vérité mi-dite, dite à côté, pour cause de ne pouvoir la dire toute, mais mieux encore, de vérité indexée à l’impossible à dire qui se tient sous elle comme sa cause réelle.
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Par marialis2.2 le 1 Octobre 2011 à 19:20
Dixième Nuit Blanche de l'art contemporain à Paris
Environ 2 millions de personnes sont attendues dans les rues de Paris dans la nuit de samedi à dimanche pour la dixième édition de la Nuit Blanche. Des installations d'art contemporain, des spectacles de danse et des concerts sont au programme.
Par Dépêche (texte)AFP - Paris se prépare à sa dixième Nuit blanche, qui mettra en scène l'art contemporain dans des dizaines de lieux de la capitale dans la nuit de samedi à dimanche et qui, cette année, est placée sous le signe du Temps.
Il s'agit, a dit Christophe Girard, adjoint à la culture de la Mairie de Paris et initiateur de la manifestation, de "faire voir Paris autrement".
Pendant toute la nuit, les promeneurs pourront voir les installations d'une trentaine d'artistes, des spectacles de danse ou assister à des concerts dans le quartier du Marais, autour de l'Hôtel de Ville, et dans les secteurs Batignolles-Pigalle, La Nouvelle Athènes-Saint-Georges et Montmartre-Anvers.
Les directeurs artistiques de cet événement sont Alexia Fabre et Frank Lamy, respectivement conservateur en chef et chargé des expositions temporaires au MAC/VAL (Musée d'art contemporain du Val-de-Marne, à Vitry-sur-Seine).
On pourra voir notamment la sculpture en parpaings de Vincent Ganivet (cour de la Bibliothèque historique de Paris), la "pluie pourpre" de Pierre Ardouvin (cour de l'Hôtel d'Albret), une installation du Lituanien Zilvinas Kempinas (église Saint-Marie des Batignolles), "Demain le ciel sera rouge" de Christophe Boltanski (Théâtre de l'Atelier), "I will keep the light burning" de Renaud Auguste-Dormeuil (square Louise-Michel). On pourra aussi aller au bal au "104" (rue d'Aubervilliers).
Les lignes 14 et 12 du métro vont circuler toute la nuit. Des "médiateurs" en tenue blanche guideront les visiteurs désorientés vers les diverses installations.
On attend environ 2 millions de personnes.
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