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Par marialis2.2 le 18 Novembre 2011 à 18:32La fiction française sur le front afghan
Pour la première fois, un sujet s’inspire de la présence militaire française en Afghanistan. Et en expose les enjeux complexes à travers un drame intime
Si nombre de films – américains pour la plupart – ont abordé la question du conflit en Irak, rares sont ceux qui se sont engagés sur le front afghan. L’originalité n’est pas l’unique qualité du Piège afghan, tourné pour Arte par le cinéaste Miguel Courtois (GAL, El Lobo).
À travers l’histoire touchante d’une femme médecin militaire envoyée en Afghanistan et confrontée à des choix cornéliens, cette fiction entremêle habilement enjeux politiques et drame intime, rendant compte avec un étonnant réalisme de la situation ambiguë des militaires français sur place.
Le producteur Quentin Raspail a eu l’idée du projet en août 2008, lorsque dix soldats français de la force de l’Otan ont été tués dans une embuscade près de Kaboul. « Cet événement m’a fait réfléchir sur notre présence militaire en Afghanistan : que signifie mourir pour la France là-bas ? Quel rapport entretiennent les civils et nos représentants armés ? Comment aider à reconstruire un pays tout en faisant la guerre à une partie de sa population ? »
Ces questions ont nourri le scénario écrit à quatre mains par Didier Lacoste et Pauline Rocafull, avec la collaboration de Quentin Raspail. Les scénaristes sont aussi allés sur la base de Tora, ont discuté avec les militaires, rencontré des journalistes spécialisés, un chef de guerre afghan…
« Le film traduit la complexité de la situation sur le terrain »
« Certains représentants de la Grande Muette souffrent de ne pouvoir s’exprimer. S’ils ne discutent pas les missions qu’on leur confie, leurs réflexions politiques, leurs doutes, ont nourri notre travail », précise Didier Lacoste, qui assure n’avoir pas subi de censure de la part du ministère de la défense.
La Délégation à l’information et à la communication de la défense (Dicod) et le Service d’information et de relations publiques de l’armée de terre (Sirpa Terre) ont lu le scénario avant de fournir une aide active au tournage de certaines scènes dans le centre d’entraînement de Canjuers (Var), qui reproduit à l’identique les camps implantés dans les vallées afghanes (d’autres séquences ont été tournées au Tadjikistan et des vues d’extérieur, sans acteurs, à Kaboul).
« Équipement, gestuelle, vocabulaire… Je les ai conseillés pour coller au plus près de la réalité », indique le commandant Pierre Ansseau, satisfait que « le film traduise la complexité de la situation sur le terrain et pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses ».
Corruption du gouvernement Karzaï, poids des traditions culturelles, manipulation et cynisme des autorités françaises prêtes à « lâcher » un allié devenu encombrant… Le Piège afghan, porté par l’interprétation sans faute de Marie-Josée Croze, Samuel Le Bihan et David Kammenos (bluffant en chef pachtoune), n’épargne personne.
Vendredi à 20 h 40 sur Arte
CÉCILE JAURÈS
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Par marialis2.2 le 17 Novembre 2011 à 00:45
Julien Doré - L' Omnibus (St Malo) - 2011
Erwan Louyer
Il aurait sans doute mieux valu prevoir une date au Rockstore de Montpellier plutôt qu'au Zenith car le concert du chanteur lunelois n'aura finalement pas eu lieu. Julien Doré pourra toujours se consoler en ecoutant le dernier album de Julien Clerc pour qui il a ecrit une chanson. Ceux et celles qui souhaiteraient le voir sur scène, direction Toulouse au Bikini le 24 Novembre, puis retour en Bretagne à Vitré le 29 Novembre, le 30 Novembre à la Fabrique de Nantes, à Bruxelles (Ancienne Belgique) le 14 Mars 2012, etc...
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Par marialis2.2 le 17 Novembre 2011 à 00:20
Le prix Interallié décerné à Morgan Sportès pour "Tout, tout de suite"
LEMONDE.FR avec AFP | 16.11.11 | 18h57 • Mis à jour le 16.11.11 | 19h05
L'Interallié, dernier grand prix littéraire de la saison en France, a couronné mercredi 16 novembre Morgan Sportès pour Tout, tout de suite (Fayard), roman-enquête glaçant sur le crime du "Gang des barbares", qui avait saisi d'effroi la France en 2006. "Mon livre est un livre politique. Je me considère comme un anthropologue de notre société, et vingt ans après L'Appât, c'est la même ère du vide, en pire", a déclaré le lauréat. "C'est un symptôme social que je décris, et non un fait divers."
Invité surprise du jury qui l'avait d'abord écarté, le lauréat a obtenu six voix au troisième tour contre trois à Stéphane Hoffmann pour Les Autos tamponneuses (Albin Michel) et deux à Delphine de Vigan pour Rien ne s'oppose à la nuit (JC Lattès). Ravi de ce prix, le lauréat s'est félicité d'avoir "déjà la reconnaissance du public, avec cinquante mille exemplaires vendus jusqu'ici".
Né le 12 octobre 1947 à Alger, d'un père algérien juif et d'une mère bretonne, Morgan Sportès a vécu en Algérie jusqu'à l'indépendance du pays, en 1962. Adulte, il a aussi habité en Thaïlande et au Japon. Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, l'écrivain pratique tous les genres, roman historique, autobiographie, roman-enquête, satire, thriller détourné, comme Maos, en 2006.
"LES DIALOGUES PATHÉTIQUES DES BOURREAUX"
Tout, tout de suite, relève Morgan Sportès, "c'est un témoignage de l'effroyable vide que la société a laissé se creuser en son sein, du degré d'aliénation de ces jeunes, couplé à leur indigence intellectuelle". Début 2006, le jeune Ilan Halimi, de milieu plutôt modeste, supposé riche par ses ravisseurs parce que juif, est enlevé, séquestré, torturé pendant vingt-quatre jours et assassiné par une bande d'une vingtaine de jeunes, menée par Youssouf Fofana. Le procès principal s'est déroulé d'avril à juillet 2009.
"Pendant deux ans, j'ai reconstitué leur crime dément, sans juger, mais sans excuser, en ne pouvant me défaire parfois, en dépit de la monstruosité de leurs actes, d'une certaine ironie face à ces mômes qui n'avaient rien dans le crâne", reconnaît l'auteur. "Je me suis attaché à restituer les dialogues pathétiques des bourreaux. J'ai interrogé les inspecteurs de la crim', la juge d'instruction, lu les scripts des coups de fil entre le père d'Ilan et les ravisseurs, correspondu avec certains membres de la bande...", explique l'écrivain. "Ces gosses n'avaient aucune empathie. Ils étaient soudés par l'obsession morbide du 'tout, tout de suite'", avance l'auteur, qui dit s'être aussi inspiré du style impersonnel de Primo Levi racontant Auschwitz. "Une question d'éthique et de morale pour décrire l'horreur."
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Par marialis2.2 le 15 Novembre 2011 à 02:40
Cinéma: 5 millions d’entrées pour «Intouchables»
Alain GRASSET | Publié le 14.11.2011, 17h52
"Intouchables", avec François Cluzet et Omar Sy, franchira ce lundi soir le cap des 5 millions d'entrées
Mais où donc s’arrêtera «Intouchables» ?... Dimanche soir, 4 804 618 spectateurs en France avaient vu la comédie d’Eric Tolédano et Olivier Nakache avec François Cluzet et Omar Sy pour interprètes principaux.
Ce soir, le film distribué par la Gaumont dans une combinaison de 608 salles va dépasser lors de ses dernières séances le cap des 5 millions d’entrées alors qu’il n’a même pas achevé sa deuxième semaine d’explotation. Le succès phénoménal du film est tel que «Intouchables» a doublé durant le week-end, le «Tintin» de Steven Spielberg, qui totalise 4 689 074 spectateurs après bientôt trois semaines d’exploitation. Mieux encore, «Intouchables» fait un score largement supérieur à celui qu’il avait enregistré lors de sa première semaine. Il cumule 2 599 186 entrées dans l’Hexagone entre mercredi dernier et dimanche soir, avec une journée du 11 novembre à plus de 600 000 entrées contre 2 205 432 lors de sa première semaine d’explotation.Sur cette base de 5 millions d’entrées, et compte-tenu des énormes files d’attente devant les salles de cinéma ce week-end ( beaucoup de candidats-spectateurs à Paris et dans les grandes villes de province n’ont pas pu rentrer faute de places disponibles), et d’un bouche à oreille qui lui est extrêmement favorable, «Intouchables» va rapidement détrôner «Rien à déclarer» la comédie de et avec Dany Boon et Benoît Poelvoorde, 8 135 000 entrées en février dernier, en tête du box-office de l’année 2011. Quel sera le résultat de «Intouchables» en fin de carrière ?... Les experts de la fréquentation cinématographique avouent qu’ils leur est difficile de savoir à combien il se situera. Ce qui semble à peu près certain, c’est que les 10 millions de spectateurs sont désormais envisageables. Mais Eric Tolédano, Olivier Nakache, François Cluzet et Omar Sy, peuvent rêver à beaucoup plus...
Le Parisien
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Par marialis2.2 le 15 Novembre 2011 à 00:44
Le prix Apollinaire de poésie pour Jean-Claude Pirotte
LEMONDE.FR avec AFP | 14.11.11 | 17h31
Le prestigieux prix Apollinaire, considéré comme le "Goncourt de la poésie", a été attribué à l'auteur belge Jean-Claude Pirotte pour ses recueils Cette âme perdue (Castor astral) et Autres séjours (Le Temps), ont annoncé lundi 14 novembre les organisateurs du prix.
Agé de 72 ans, Jean-Claude Pirotte a publié une cinquantaine de livres, des articles, des poèmes et des préfaces. Peintre, il a aussi illustré différents ouvrages. Parmi ses derniers livres parus figurent Un voyage en automne, Absent de Bagdad, Passage des ombres, Le Promenoir magique et autres poèmes (La Table Ronde) ou encore Expédition nocturne autour de ma cave (Stock).
UNE MULTITUDE DE PRIX
Le prix Apollinaire n'est que le dernier d'une longue série de récompenses. Jean-Claude Pirotte a notamment obtenu le prix Marguerite-Duras en 2001 pour Autres arpents, le prix Valéry-Larbaud en 2001 pour Ange Vincent, le prix des Deux-Magots en 2006 pour son roman Une adolescence en Gueldre (tous parus à La Table Ronde), le prix Maurice-Carême pour Revermont (Le temps qu'il fait, 2008) et le prix Kowalski, prix de poésie de la ville de Lyon, en 2008.
Le prix Apollinaire a été fondé en 1941 par Henri de Lescoët. Le jury, présidé par Charles Dobzynski, est composé de personnalités du monde de la poésie dont Tahar Ben Jelloun, également membre de l'académie Goncourt.
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