• Amour reçoit le César 2013 du meilleur film

    22/02/2013 - 23h57
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    La 38ème cérémonie des César a donc vu le triomphe de Amour sacré meilleur film

    Comme prévu, Amour de Michael Haneke reçoit le César 2013 du meilleur film. Meilleur scénario, meilleur acteur (Jean-Louis Trintignant), meilleure actrice (Emmanuelle Riva), meilleur réalisateur (Michael Haneke) et donc... meilleur film. Ce qu'on appelle un hold-up ! Avec son récit terminal d’une lutte pour la dignité de deux vieux amants, Michael Haneke avait déjà terrassé la Croisette et remporté la Palme d’or de Cannes 2012. Puis le film s’est progressivement taillé une place parmi la très short list des nommés à l’Oscar du meilleur film. Mais les César viennent d'abord de couronner ce film intense, qui, objectivement, survolait la compétition et ses concurrents. Honnêtement, quoiqu'on pense des autres nommés (le Audiard était un superbe mélo et les outsiders avaient fière allure), aucun, en terme de cinéma, n'arrivait à la cheville du mélo Hanekien.   

    Et pour cause. Comme nous le disions au moment de la sortie du film : "Amour a l’évidence des chefs-d’oeuvre. Derrière les atours austères d’un mélodrame rance au goût de formol se cache un grand film d’amour à mort. Sans que l’on sache comment ni pourquoi, on est saisis, dès les premières images, par la dramaturgie qui lie les deux personnages et donc les deux acteurs, sublimes : Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, qui font passer à travers eux des pans entiers de cinéma. Pour la première fois désarmé face aux deux monstres de cinéma qu’il dirige, le cinéaste autrichien n’a plus besoin de se cacher derrière la démonstration lourde, la manipulation formelle, la provocation de surface. Au gré d’un scénario quasi linéaire, il chemine admirablement vers la simplicité, même secrète. À l’instar de son précédent Ruban blanc, déjà palmé d’or, Amour est un film fantastique – au propre comme au figuré – sur l’inconsolable proximité des fantômes". Avec son film le plus simple, le plus "doux" (les guillemets, parce que ça reste du Haneke quand même) et le plus sentimental, Haneke a mis tout le monde dans sa poche et décroché la récompense suprême. C'est mérité et on attend désormais de savoir où va s'arrêter le triomphe de l'Amour.


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  • César 2013 : Amour sacré meilleur film et grand vainqueur de la cérémonie

    Mis en ligne le 22 février 2013 à 20h30 par , mis à jour le 23 février 2013 à 00h17lien

    <figure class="visuel">Haneke, César 2013 du meilleur réalisateur.<figcaption class="sz11 c2 tshadow2">Haneke, César 2013 du meilleur réalisateur. / Crédits : Canal +</figcaption></figure>

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    </section> Vainqueurs, battus, discours, polémiques, people... Retrouvez le déroulé de la 38e cérémonie des César qui a vu le sacre de Amour de Michael Haneke qui repart avec cinq prix.

    00:00 : C'est une nouvelle fois la productrice Margaret Menegoz qui vient recevoir le César du meilleur film à la place de Michael Haneke qui, avec cinq trophées sort vainqueur de cette 38e cérémonie. Avec quatre César, De rouille et d'os se contente de la deuxième place au palmarès. Les Adieux à la Reine repart avec trois prix tandis que Le Prénom se contente de deux César. Nommé à douze reprise, Camille redouble repart bredouille, comme le pressentait sa réalisatrice.

    23h58 : Amour de Michael Haneke reçoit le César du meilleur film

    23h55 : C'est l'heure de remettre le César du meilleur film. C'est Jamel Debbouze qui monte sur la scène du théâtre du Chatelet. Nous avons droit aux commentaires de l'acteur sur l'annonce des nommés.

    23h53 : C'est par téléphone que Vincent Trintignant, son fils, tente de joindre Jean-Louis Trintignant actuellement à Bruxelles où il joue au théâtre. Par téléphone, l'acteur déclare "être très content". "Je suis confus et un peu ému... Il paraît que vous avez pris du retard, je vous donne l'occasion de vous rattraper. Je vous embrasse". 

    23h51 : Le César du meilleur acteur est attribué à Jean-Louis Trintignant dans Amour. C'est son premier César. Il avait été nommé à trois reprises dans cette catégorie. C'est Vincent Trintignant qui vient recevoir le trophée.

    23h47 : Bérénice Bejo vient remettre le César du meilleur acteur

    23h43 : Standing ovation pour Emmanuelle Riva qui aura 86 ans dans deux jours et qui reçoit son premier César. Ca m'est difficile d'être toute seule avec cette récompense, c'est tellement cher, tellement précieux... J'aurais beaucoup aimé que Michael Haneke soit là, que Jean-Louis Trintignant soit là"... "J'ai eu beaucoup de chance de rencontrer une telle merveille à ce moment de ma vie"... "C'est une grande émotion pour la première fois que je suis reçue chez monsieur César. Ce métier est une invitation à la vie"... "Il est plus lourd que moi" dit-elle en quittant la scène en parlant de son César.

    23h41 : Le César de la meilleure actrice est attribué à Emmanuelle Riva pour Amour

    23h37 : Omar Sy, en dansant, vient remettre le César de la meilleure actrice. 

    23h34 : Le César du meilleur réalisateur est attribué à Michael Haneke pour Amour. Et c'est une nouvelle fois Margaret Menegoz, sa productrice qui vient chercher le prix.

    23h32 : Charlotte Gainsbourg vient remettre le César du meilleur réalisateur. L'actrice en profite pour rendre hommage à son "père de cinéma", Claude Miller avec qui elle a tournée dans L'Effrontée et La Petite Voleuse.

    23h29 : Le César du meilleur court métrage est attrribué à Le Cri du homard de Nicolas Guiot inspiré par la vision d'un documentaire sur de jeunes soldats russes revenus détruits de Tchétchénie. Un film sur l'impossibilité de la parole.

    23h27 : Aïssa Maïga vient remettre le César du meilleur court métrage 

    23h21 : Le César des meilleurs costumes est attribué à Christian Gasc pour les Adieux à la reine, dont c'est le troisième prix.Christian Gasc en profite pour dédier le prix à Marie-France Pisier.

    23h15: François Damiens vient remettre le César des meilleurs costumes et se lance dans un long discours sur les costumes avant que le président Debbouze n'intervienne sans que cela ne semble déranger l'acteur belge qui en rajoute une couche en provoquant l'acteur français, le traitant de "petit monsieur"... "C'est ça un président ?... un skecth interminable s'en suit entre les deux comédiens.

     

    Kévin Costner reçoit un César d'honneur lors de la 38e cérémonie des César, le 22 février 2013.
    23h02 : Le moment est venu de décerner l'Oscar d'honneur à Kevin Costner. C'est Michel Hazanavicius, l'auteur de "The Artist" qui vient lui remettre. "Ca doit être super cool d'être Kevin Costner" déclare notamment le réalisateur avant qu'un montage de ses principaux films ne soit diffusé. Après une longue ovation, Kevin Costner déclare que cet honneur lui va droit au coeur. "Pas de mystère je suis Américain. Pas de mystère je fais des films de cowboys". Kevin Costner vient de terminer le tournage d'un film en France sous la direction de McG. "Merci de m'accepter pour ce que je suis, je suis honoré. Vous nous avez offert à ma femme et à moi une soirée fantastique. Merci beaucoup" termine-t-il en français. La classe internationale déclare Antoine de Caunes.

    23h00 : Le César du meilleur montage est attribué à Juliette Welfling pour De rouille et d'os, la monteuse de Jacques Audiard depuis son premier film. Quatrième César pour le film.

    22h59 : Audrey Lamy reste pour le César du meilleur montage et tente la même chanson avant d'être coupée par Antoine de Caunes

    22h57 : Le César des meilleurs décors est attribué à  Katia Wyszkop pour Les Adieux à la reine dont c'est le deuxième prix

    22h55 : Audrey Lamy vient remettre le César des meilleurs décors qui fait son discours sur l'air de "My Heart Will Go On" de Céline Dion.

    22h53 : Antoine de Caunes salue la misnitre de la Culture, Aurélie Filippetti, auteure de deux ouvrages dont le livre Un homme dans ma poche qui pourrait provoquer des palpitations chez certains membres séniors de l'académie, déclare le maître de cérémonie.

    22h50 : Michael Haneke remplace J.J. Abrams à la réalisation du prochain Star Wars... Un petit film où l'on découvre François Berléand en Luke donnant à manger à son père Darth Vador. "Star Wars Episode 7 : le côté obscur de la Force"

    22h47 : Le César du meilleur documentaire est attribué à Les Invisibles de Sébastien Lifshitz, documentaire sur un groupe de seniors gays et lesbiennes qui n'ont jamais eu peur de s'aimer même pendant des temps difficiles.

    22h44 : C'est l'heure de la vengeance pour Antoine de Caunes envers José Garcia, qui donne le numéro de téléphone privé et fixe de l'acteur. Ce denrier avait révélé lors de NRJ Music Awards le numéro de carte bancaire de son ami

      Valérie Benguigui, César 2013 du meilleur second rôle féminin.

    22h42 : JoeyStarr demande à Valérie Benguigui de se calmer... L'émotion... Elle se lance dans un discours un peu long remerciant producteurs, acteurs, sa famille, ses deux fils, son amoureux... Heureusement le téléphone rouge du président Jamel Debbouze vient remettre de l'ordre.

    22h40 : Le César de la meilleure actrice dans un second rôle est attribué àValérie Benguigui dans Le Prénom 

    22h38 : JoeyStarr et Virginie Ledoyen viennent remettre le César de la meilleure actrice dans un second rôle

    22h36 : Antoine de Caunes refait allusion à la polémique lancée par Vincent Maraval sur un ton humoristique parlant du corps qui tremble encore de Catherine Deneuve ou de la louche à caviar de Dany Boon...

    22h30 : Michael Haneke n'est pas présent dans la salle et c'est sa productrice qui vient recevoir le prix. Antoine de Caunes lance la séquence dédiée aux disparus de l'année 2012.

    22h28 : Le César du meilleur scénario original est attribué à Michael Haneke pour Amour

    22h26 : Laurent Lafitte vient remettre le César du meilleur scénario original

    22h24 : Le César de la meilleure musique originale est attribué à Alexandre Desplat pour De rouille et d'os dont c'est la troisième récompense. En son absence, car à Hollywood pour les Oscars, c'est Jacques Audiard qui monte sur scène.  

    22h22 : Emilie Simon et Thomas Dutronc entrent sur scène en musique pour remettre le César de la meilleure musique

    22h20 : Après un discours d'éloge à Omar Sy, qui est LA France selon Antoine de Caunes, les Chœurs de l'Armée rouge entonnent la Marseillaise. Le clin d'œil à Gérard Depardieu est évident.

    22h18 : Une représentante de Warner Bros France, distributeur du film chez nous, vient chercher le prix de Ben Affleck et lit un court message de l'acteur réalisateur.

    22h17 : Le César du meilleur film étranger est attribué à  Argo de Ben Affleck (un film dont TF1 News est partenaire)

    22h14 : Olga Kurylenko vient remettre  le César du meilleur film étranger

    22h11 : Antoine de Caunes entame un discours absolument « sans accent » à l'adresse de Kev, Kevin Costner qui est présent pour recevoir un César d'honneur... « Ici en France on prend l'argent des riches pour le donner aux acteurs car ils sont très pauvres »... « De nombreux enfants en France s'appellent Kevin, grâce à vous et Kevin Spacey mais surtout grâce à vous »... Il lui fait un cadeau avant son trophée, une vache ! C'est en fait un cheval, « a cow from Roumania ». Elle s'appelle « trouve nous », vous la trouverez dans votre chambre d'hôtel...

    22h09 : Pendant le discours de remerciements un peu long des trois lauréats, Antoine de Caunes fait un peu de trotinette !

    22h06 : Le César du meilleur son est attribué à Antoine Deflandre, Germain Boulay et Eric Tisserand pour Cloclo de Florent-Emilio Siri  

    22h04 : Franck Gastambide, qui a signé Les Kaïra, est rejoint par ses complices du film pour remettre le César du meilleur son. Tous trois simulent une dispute.

    22h01 : Le César de la meilleure photo est attribué à Romain Winding pour Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot 

    21h58 : Antoine de Caunes explique comment sont sélectionnés les remettants, le drôle en quête de buzz comme Elie Seimoun, l'accro comme Berléand, le gaffeur comme Balibar ou Seigner. Frank Gastambide vient remettre le César de la meilleure photo.

      Matthias Schoenaerts, César 2013 du meilleur espoir masculin.

    21h56 : Matthias Schoenaerts remercie Jacques Audiard pour cette histoire puissante et inoubliable...  Il dédie notamment le prix à son père décédé il y a longtemps. (Lire aussi : César 2013 : Matthias Schoenaerts, un meilleur espoir masculin "De Rouille et d'os")

    21h55 : Le César du meilleur espoir masculin est attribué à Matthias Schoenaerts dans De rouille et d'os dont c'est le deuxième César

    21h52 : Marina Fois vient remettre le César du meilleur espoir masculin après une plaisanterie d'Antoine de Caunes sur le rachat par le Qatar des César qui auront lieu l'année prochaine au Parc des Princes.

    21h49 : Le César de la meilleure adaptation est attribué à Jacques Audiard et Thomas Bigedain pour De rouille et d'os

    21h46 : Antoine de Caunes fait un parallèle entre le droit d'adapter et le droit de se marier ou d'adopter pour tous... pour le César de la meilleure adaptation remis par Céline Salette.

    21h44 : Pas moins de six personnes  sur scène pour recevoir le César à Ernest et Célestine qui a réalisé 827.000 entrées.

    21h42 : Le César du meilleur film d'animation est attribué à Ernest et Célestine de Benjamin Renner

    21h38 : Manu Payet entre sur scène par le sol mais la machinerie tombe en panne... Un problème technique et il demande de l'aide à Kevin Costner qui se prête au jeu...

     

    Guillaume de Tonquedec, César 2013 du Second rôle masculin.
    21h35 : Le César du meilleur acteur dans un second rôle est attribué à Guillaume de Tonquedec dans Le Prénom

     

    21h32 : Isabelle Carré vient remettre le César du meilleur second rôle masculin

    21h29 : Antoine de Caunes plaisante sur l'envoi de K7 VHS aux acteurs de Amour alors que les films sont envoyés en DVD aux votants. Il se lance dans des statistiques comme 1% des votants qui regardent les films dans le plus simple appareil comme Vincent Lindon. Le film préféré d'Isabelle Huppert serait "La Vérité si je mens ! 3" qu'elle aurait visionné 6 fois ! Vincent Maraval est aussi cité : "mais quel est le con qui finance des films aussi chers... Ah ben c'est moi"

    21h25 : "Louise Wimmer" est l'un des films remarqués de l'année 2012 avec 166.000 entrées et déjà lauréat du Louis-Delluc du premier film. C'est très ému, les larmes aux yeux que le jeune réalisateur monte sur la scène pour son discours de remerciements. Il remercie l'actrice principale du film, Corinne Masiero, « c'est quoi ce délire... il est à toi aussi ».

    21h24 : Le César du meilleur premier film est attribué à Louise Wimmer de Cyril Menneguin  

    21h23 : Ludivine Sagnier vient remettre le César du meilleur premier film

    21h19 : Izia Higelin remercie le réalisateur Patrick Mille, la musique, le cinéma et annonce aller danser seule dans un coin. Elle repart aussi avec les talons aiguilles de Lambert Wilson.

    21h18 : Le César du meilleur espoir féminin est attribué à  Izia Higelin pour Mauvaise fille (Lire aussi : CESAR 2013 Izia Higelin, "mauvaise fille" et meilleur espoir féminin)

    21h17 : Le César du meilleur espoir féminin est remis par Lambert Wilson qui arrive en talons aiguilles... Il se dit vexé de ne pas être dans la liste des nommées au César du meilleur espoir féminin.

    21h15 : Antoine de Caunes entame son discours sur le cinéma français qui nous a fait rêver, notamment avec les réactions à l'article de Vincent Maraval...et de lancer quelques jeux de mots style "pourquoi a-t-on retrouvé les jambes de Marion Cotillard en Roumanie dans une barquette de lasagne".

    21h05 : Le discours de Jamel Debbouze est suivi d'un petit montage mêlant des scènes issues des films nommés cette année et mettant en scène Antoine de Caunes : De rouille et d'os, Amour, Astérix et Obélix : au service secret de sa Majesté, Cloclo, Sur la piste du Marsupilami et la fameuse scène quand Lambert Wilson fait une chorégraphie sur I'm Alive de Céline Dion.

    21h00 : Jamel Debbouze arrive sur la scène et remercie Alain Terzian, président des César et démarre son discours, celui de Guillaume Cante l'année dernière ! Le ton est donné... "Je suis le président de la cérémonie des César ! Sa mère ! Oh my god ça fait plaisir"... "Moi président des César je serai le président de tous les nommés..." déclare l'acteur en référence à François Hollande. Il veut même former son gouvernement du cinéma avec Sami Nacéri à la Justice, Gérard Depardieu au Tourisme, Vincent Maraval et Thomas Langmann à la Justice, Jérôme Seydoux au Travail et à l'emploi et Basile Boli à la Défense.

    20h50 : Qui ressortira vainqueur de cette 38e cérémonie des César ? "Camille Redouble" de Noémie Lvovsky et ses treize nominations ou plus surement "Amour" de Michael Haneke, "De rouille et d'os" de Jacques Audiard, "Les Adieux à la reine" de Benoît Jacquot ou "Holy Motors" de Leos Carax... Bienvenue sur TF1 News pour vivre en direct cette nouvelle nuit du cinéma français.

    La plupart des nommés ainsi que les personnalités chargées de remettre les trophées mais surtout le tout cinéma sont installés dans la salle du Théâtre du Chatelet à Paris dasn l'attente de l'ouverture des hostilités. Antoine de Caunes est pour la neuvième fois le maître de cérémonie tandis que Jamel Debbouze est le président de la soirée. Un gage de bonne humeur dans le contexte très polémique entourant le salaire des acteurs français.

    Toutes les nominations :

    Meilleur film
    Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot
    Amour de Michael Haneke
    Camille redouble de Noémie Lvovsky
    Dans la maison de François Ozon
    De rouille et d'os de Jacques Audiard
    Holy Motors de Léos Carax
    Le Prénom de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière

    Meilleur réalisateur
    Benoît Jacquot pour Les Adieux à la reine
    Michael Haneke pour Amour
    Noémie Lvovsky pour Camille redouble
    François Ozon pour Dans la maison
    Jacques Audiard pour De rouille et d'os
    Léos Carax pour Holy Motors
    Stéphane Brizé pour Quelques heures de printemps

    Meilleur acteur
    Jean-Pierre Bacri pour Cherchez Hortense
    Patrick Bruel pour Le Prénom
    Denis Lavant pour Holy Motors
    Vincent Lindon pourQuelques heures de printemps
    Fabrice Luchini pour Dans la maison
    Jérémie Renier pour Cloclo
    Jean-Louis Trintignant Amour

    Meilleure actrice
    Marion Cotillard pour De rouille et d'os
    Catherine Frot pour Les Saveurs du palais
    Noémie Lvovsky pour Camille redouble
    Corinne Masiero pour Louise Wimmer
    Emmanuelle Riva pour Amour
    Léa Seydoux pour Les Adieux à la reine
    Hélène Vincent pour Quelques heures de printemps

    Meilleur acteur dans un second rôle
    Guillaume de Tonquédec pour Le Prénom
    Samir Guesmi pour Camille redouble
    Benoît Magimel pour Cloclo
    Claude Rich Cherchez Hortense
    Michel Vuillermoz pour Camille redouble
     
    Meilleure actrice dans un second rôle
    Valérie Benguigui pour Le Prénom
    Judith Chemla pour Camille redouble
    Isabelle Huppert pour Amour
    Yolande Moreau pour Camille redouble
    Edith Scob pour Holy Motors

    Meilleur espoir masculin
    Félix Moati pour Télé gaucho
    Kacey Mottet Klein L'Enfant d'en haut
    Pierre Niney pour Comme des frères
    Matthias Schoenaerts pour De rouille et d'os
    Ernst Umhauer pour Dans la maison

    Meilleur espoir féminin
    Alice de Lencquesaing Au galop
    Lola Dewaere pour Mince alors !
    Julia Faure pour Camille redouble
    India Hair pour Camille redouble
    Izia Higelin pour Mauvaise fille

    Meilleur scénario original
    Adieu Berthe - Bruno Podalydès et Denis Podalydès
    Amour - Michael Haneke
    Camille redouble - Noémie Lvovsky, Florence Seyvos, Maud Ameline et Pierre-Olivier Mattei
    Holy Motors - Léos Carax
    Quelques heures de printemps - Florence Vignon et Stéphane Brizé

    Meilleure adaptation
    38 témoins - Lucas Belvaux, adapté du roman Est-ce ainsi que les femmes meurent ? de Didier Decoin
    Les Adieux à la reine - Gilles Taurand et Benoît Jacquot, adapté du roman Les Adieux à la reine de Chantal Thomas
    Dans la maison - François Ozon, adapté du roman Le Garçon du dernier rang de Juan Mayorga
    De rouille et d'os - Jacques Audiard et Thomas Bidegain, adapté du recueil de nouvelles Rust and Bone de Craig Davidson
    Le Prénom - Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, adapté de la pièce Le Prénom de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière

    Meilleurs décors
    Les Adieux à la reine - Katia Wyszkop
    Amour - Jean-Vincent Puzos
    Cloclo - Philippe Chiffre
    Holy Motors - Florian Sanson
    Populaire - Sylvie Olivé

    Meilleurs costumes
    Les Adieux à la reine - Christian Gasc
    Augustine - Pascaline Chavanne
    Camille redouble - Madeline Fontaine
    Cloclo - Mimi Lempicka
    Populaire - Charlotte David

    Meilleure photographie
    Les Adieux à la reine - Romain Winding
    Amour - Darius Khondji
    De rouille et d'os - Stéphane Fontaine
    Holy Motors - Caroline Champetier
    Populaire - Guillaume Schiffman

    Meilleur montage
    Les Adieux à la reine - Luc Barnier
    Amour - Monika Willi
    Camille redouble - Annette Dutertre et Michel Klochendler
    De rouille et d'os - Juliette Welfling
    Holy Motors - Nelly Quettier

    Meilleur son
    Les Adieux à la reine - Brigitte Taillandier, Francis Wargnier et Olivier Goinard
    Amour - Guillaume Sciama, Nadine Muse, Jean-Pierre Laforce
    Cloclo - Antoine Deflandre, Germain Boulay, Eric Tisserand
    De rouille et d'os - Brigitte Taillandier, Pascal Villard et Jean-Paul Hurier
    Holy Motors - Erwan Kerzanet, Josefina Rodriguez, Emmanuel Croset

    Meilleure musique
    Les Adieux à la reine - Bruno Coulais
    Camille redouble - Gaëtan Roussel et Joseph Dahan
    Dans la maison - Philippe Rombi
    De rouille et d'os - Alexandre Desplat
    Populaire - Rob et Emmanuel d'Orlando

    Meilleur premier film
    Augustine d'Alice Winocour
    Comme des frères d'Hugo Gélin
    Louise Wimmer de Cyril Mennegun
    Populaire de Régis Roinsard
    Rengaine de Rachid Djaïdani

    Meilleur film d'animation
    Edmond était un âne de Franck Dion
    Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier
    Kirikou et les hommes et les femmes de Michel Ocelot
    Oh Willy de Emma de Swaef et Marc Roels
    Zarafa de Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie

    Meilleur film documentaire
    Bovines ou la vraie vie des vaches d'Emmanuel Gras
    Duch, le maître des forges de l'enfer de Rithy Panh
    Les Invisibles de Sébastien Lifshitz
    Journal de France de Claudine Nougaret et Raymond Depardon
    Les Nouveaux Chiens de garde de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat

    Meilleur film étranger
    Argo de Ben Affleck ( États-Unis)
    Bullhead (Rundskop) de Michaël R. Roskam (Belgique)
    Laurence Anyways de Xavier Dolan (Canada)
    Oslo, 31 août (Oslo, 31. august) de Joachim Trier (Norvège)
    La Part des anges (The Angels' Share) de Ken Loach (Royaume-Uni)
    Royal Affair (En kongelig affære) de Nikolaj Arcel(Danemark/Suède/République tchèque)
    A perdre la raison de Joachim Lafosse (Belgique)

    Meilleur court-métrage
    Ce n'est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent
    Ce qu'il restera de nous de Vincent Macaigne
    Le cri du homard de Nicolas Guiot
    Les meutes de Manuel Schapira
    La Vie parisienne de Vincent Dietschy


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  • Une comédie douce amère, "Camille redouble", et le bouleversant "Amour", pour lequel Emmanuelle Riva, 85 ans, pourrait rafler le prix d'interprétation, sont les grands favoris de la 38e cérémonie des César, vendredi soir au théâtre du Châtelet à Paris.
(c) Afp

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    38e César: "Camille redouble" ou "Amour", le suspense à son comble

    • 22/02/13
    •  

    PARIS (AFP) - Une comédie douce amère, "Camille redouble", et le bouleversant "Amour", pour lequel Emmanuelle Riva, 85 ans, pourrait rafler le prix d'interprétation, sont les grands favoris de la 38e cérémonie des César, vendredi soir à Paris.

    Sur le papier, avec treize nominations, "Camille redouble" de Noémie Lvovsky, film sur une quadragénaire qui revit ses 16 ans, fait course en tête.

    Mais voilà, "Amour", nommé dix fois dont les catégories meilleurs actrice et acteur, meilleur réalisateur et meilleur film, pourrait lui damer le pion malgré un sujet grave, sur la vieillesse et la mort.

    Depuis sa Palme d'or au dernier Festival de Cannes, le film de Michael Haneke a déjà accroché de nombreux prix en attendant les Oscars dimanche, où le film est nommé dans cinq catégories.

    Le réalisateur autrichien est d'ailleurs déjà parti à Los Angeles. Jean-Louis Trintignant étant sur scène actuellement à Bruxelles, ce sont la productrice du film Margaret Menegoz et Emmanuelle Riva qui seront présentes au Théâtre du Châtelet.

    L'actrice, 86 ans dimanche, se disait encore vendredi matin sur RTL "très honorée" car il "pleut des prix de partout" pour le film, mais tout cela était "très fatigant".

    "Camille redouble", belle surprise de l'année 2012, pourrait toutefois permettre à Noémie Lvovsky, à la fois réalisatrice et actrice principale du film, de ne pas repartir les mains vides.

    Une seule femme a reçu le César de la meilleure réalisatrice depuis la création du prix. C'était Tonie Marshall en 2000 pour "Venus Beauté (Institut)".

    "Les Adieux à la reine" de Benoît Jacquot, sur un Versailles à son crépuscule, est cité dix fois également (notamment dans la catégorie meilleure actrice pour Léa Seydoux, meilleur film et meilleur réalisateur).

    D'autres films espèrent jouer les trouble-fête parmi lesquels l'ovni "Holy Motors" de Leos Carax (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur notamment) ou encore "De rouille et d'os" de Jacques Audiard, neuf nominations également (dont meilleure actrice pour Marion Cotillard, meilleur film, meilleur réalisateur).

    Pour le César du meilleur film deux autres longs métrages sont en lice: "Dans la maison" de François Ozon, sorte de thriller littéraire, et la comédie à succès "Le prénom" de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière.

    Côté réalisateur, Stéphane Brizé espère aussi accrocher le graal pour son émouvant "Quelques heures de printemps", l'histoire d'un ex-taulard handicapé des sentiments obligé de retourner vivre chez sa mère, murée dans sa maladie.

    Hélène Vincent, dans le rôle de la mère, est nommée dans la catégorie meilleure actrice. Tout comme Corinne Masiero, impressionnante de force dans "Louise Wimmer". Elle y incarne une quinquagénaire qui vit de petits boulots et dort dans sa voiture. Catherine Frot ("Les saveurs du palais") est également en lice.

    Chez les acteurs, Jean-Louis Trintignant, 83 ans,fait figure de grand favori aux côtés de Jérémie Renier ("Cloclo") et Denis Lavant qui interprète 11 personnages différents dans "Holy Motors".

    Les autres nommés sont Vincent Lindon ("Quelques heures de printemps"), nommé pour la cinquième fois mais jamais couronné, Patrick Bruel pour "Le prénom", Fabrice Luchini ("Dans la maison"), et Jean-Pierre Bacri ("Cherchez Hortense").

    Dans la série "fille et fils de", la soirée permettra de savoir si Lola Dewaere ("Mince alors") et Izia Higelin ("Mauvaise fille) emportent un César du meilleur espoir, tout comme Félix Moati ("Télé gaucho").

    Un César d'honneur sera remis à l'acteur américain Kevin Costner, 58 ans, à l'occasion d'une cérémonie qui permettra de voir si la tension est retombée au sein de la "grande famille" du cinéma français après la polémique sur le cachet des stars et le financement du cinéma français.

    Le président de la soirée, l'acteur et humoriste Jamel Debbouze a promis début février d'essayer de camper son rôle "avec toute le sérieux qu'on ne me connaît pas".

    La soirée, qui débutera à 21h00, sera animée par Antoine de Caunes et retransmise en direct sur Canal+.


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-02-21T12:58" itemprop="datePublished" pubdate=""> 21/02/2013 à 12:58</time> - Modifié le <time datetime="2013-02-21T13:09" itemprop="dateModified"> 21/02/2013 à 13:09</time>

    Libraire, Jean-Baptiste Alméras a pourtant eu une scolarité compliquée. Il publie toutes les annotations portées sur ses bulletins. Hilarant et consternant.

    Jean-Baptiste Alméras.

    Jean-Baptiste Alméras. © Bastien Aubert


     

    Le constat le plus amer n'est pas pour celui qu'on croit. Dans Peut mieux faire, sous-titré habilement "Mon enfance vue par l'Éducation nationale", Jean-Baptiste Alméras était, selon ses enseignants, futur homme sans avenir. Il est pourtant devenu directeur d'une grande librairie parisienne pendant vingt ans. Il se consacre désormais à son groupe de rock, à la sculpture et au dessin. Aujourd'hui, il se venge !

    Sa mère avait eu l'idée de récupérer le dossier scolaire de son fils auprès du rectorat. Jean-Baptiste Alméras s'est contenté de publier, sans autre commentaire, ce que ses maîtres disaient de lui. Et le résultat est à la fois hilarant et consternant. Car c'est bien le corps professoral qui pâtit le plus de cette juxtaposition crue. Fautes de syntaxe, voyance hasardeuse, jugement à la hache et champ lexical plus que réduit : le manque d'imagination et le systématisme des enseignants lorsqu'il s'agit de remplir un bulletin sautent aux yeux. Florilège.

    À l'école primaire : "Aime beaucoup à s'amuser", "Attention !", "Indiscipliné", "Taquin", "Devrait mieux réussir", "Beaucoup d'étourderies", "Il est déjà en classe de neige !", "Malheureusement, Jean-Baptiste est toujours prêt à s'exciter", "Il peut sûrement mieux faire".

    Au collège : "Sensible mais véritable girouette", "Ne fait plus rien", "Jean-Baptiste réussira encore mieux en se concentrant plus sur son travail", "Jean-Baptiste peut sûrement mieux faire", "Insuffisant", "Aucun travail", " Baisse inquiétante", "Baisse très nette", "Peut mieux faire", "Travail insuffisant", "Le latin peut l'aider à se structurer", "En l'état actuel, il est difficile d'envisager un cycle long", "La même attitude désastreuse que l'année dernière", "nul".

    Au lycée : "On attend mieux", "L'expression vous pénalise", "Pourrait mieux faire", "Difficile d'avoir une idée d'ensemble", "Peut très bien faire quand il ne bavarde pas", "Le nombre insuffisant des résultats ne permet pas d'apprécier les acquisitions de cet élève, assez bon, semble-t-il", "J'attends mieux", "Travail satisfaisant, mais pourrait donner plus de lui-même".

    Le dernier commentaire est, lui, sans appel : "Refusé."

    Peut mieux faire de Jean-Baptiste Alméras, Attila, sortie le 28 février, 48 pages, 5 euros.


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  • Accueil > Culture > Berlinale : l'Ours d'or à la Roumanie, l'argent au Chili et aux Roms

    Berlinale : l'Ours d'or à la Roumanie, l'argent au Chili et aux Roms

    Créé le 16-02-2013 à 20h15 - Mis à jour à 23h15    lien

     

     

    Le drame roumain "Child's Pose" de Calin Peter Netzer, qui raconte l'histoire d'une mère de famille aisée qui cherche à protéger son fils responsable d'un accident de la route mortel, a remporté samedi l'Ours d'or à la Berlinale.
(c) Afp

    Le drame roumain "Child's Pose" de Calin Peter Netzer, qui raconte l'histoire d'une mère de famille aisée qui cherche à protéger son fils responsable d'un accident de la route mortel, a remporté samedi l'Ours d'or à la Berlinale. (c) Afp

    BERLIN (AFP) - La 63ème Berlinale a récompensé samedi un film roumain, "Pozitia Copilului" (Child's pose) de Calin Peter Netzer de l'Ours d'or du meilleur film tandis que les Ours d'argent des meilleurs interprètes ont été attribués à une Chilienne et à un Rom de Bosnie jouant son propre rôle.

    L'Ours d'or a couronné "Pozitia Copilului" (Child's pose) de Calin Peter Netzer, un film porté par son actrice principale Luminita Gheorghiu, une mère faisant partie des nouveaux riches roumains qui va tout faire pour sauver de la prison son fils coupable d'avoir tué un adolescent au volant de sa voiture.

    Ce film, qui traite d'abord d'une relation pathologique mère-enfant, offre une vision sans concession de la Roumanie post-communiste et de la corruption qui règne dans les institutions et certains milieux.

    "Je suis encore sous le choc (...), c'est une récompense importante pour moi", a déclaré le réalisateur, au cours d'un point de presse après la cérémonie.

    L'Ours d'argent de la meilleure actrice est revenu à la Chilienne Paulina Garcia, protagoniste de "Gloria" qui a ensoleillé la Berlinale. Ce film du Chilien Sebastian Lelio, 38 ans, raconte l'histoire d'une presque sexagénaire divorcée qui travaille et vit seule, et qui met à profit sa maturité pour se réinventer.

    Le prix de la meilleure interprétation masculine a été attribué à Nazif Mujic, Rom de Bosnie pour son interprétation dans "An episode in the life of an iron picker" de Danis Tanovic, également récompensé par le Grand prix du jury.

    Oscarisé pour "No man's land", le réalisateur bosnien raconte cette fois la vie désespérée d'un couple de Roms, privés de toute assistance médicale dans un long métrage tourné en neuf jours avec un appareil photo numérique au budget très modeste et avec des acteurs non professionnels qui interprètent leurs propres rôles.

    "Je suis tombé amoureux de ces gens, ce sont vraiment des gens biens... Ils méritent mieux que leur sort actuel et j'espère que (ce film) va les aider", a déclaré Tanovic.

    L'Ours d'argent du meilleur réalisateur a été décerné au jeune David Gordon Green (37 ans) pour "Prince Avalanche", remake du film islandais de 2011 "Either Way". Le film dépeint Alvin (Paul Rudd) et Lance (Emile Hirsch), dont le métier monotone consiste à tracer des lignes jaunes sur des routes apparemment sans fin, dans les paysages sauvages du Texas. Avec ce trophée, le jury a récompensé la seule vraie comédie parmi les 19 films de la sélection officielle.

    Des films engagés

    Le réalisateur chinois Wong Kar Wai, qui présidait le jury cette année, a expliqué avoir voulu récompenser des films engagés "qui montrent que la vision du cinéma fait la différence".

    Il a annoncé deux mentions spéciales : l'une à un film sud-africain "Layla Fourie" de la réalisatrice Pia Marais et l'autre à "Promised Land" de l'Américain Gus Van Sant avec Matt Damon, sur la société américaine contemporaine confrontée, à travers une petite communauté rurale, à l'exploitation des gaz de schiste et aux effets du capitalisme effréné.

    Une production québécoise, "Vic + Flo ont vu un ours" de Denis Côté, un drame surréaliste avec Romane Bohringer et Pierrette Robitaille, a obtenu un Ours d'argent récompensant "un film ouvrant de nouvelles perspectives".

    Fidèle à sa tradition de festival politique, la Berlinale a aussi récompensé d'un Ours d'argent du meilleur scénario le réalisateur iranien Jafar Panahi pour "Pardé" (Closed Curtains), un huis clos et un appel à la liberté pour deux personnages. Assigné à résidence dans son pays et interdit d'exercer son métier, le cinéaste a tourné ce film sous le manteau avec Kambozia Partovi (co-scénariste du Cercle, lion d'Or de la Mostra de Venise 2000).

    Parallèlement, le festival a remis cette année un ours d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière au cinéaste français Claude Lanzmann, auteur de "Shoah". Les trois films français en compétition sont en revanche repartis bredouille.


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