• <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Jack Lang devient le nouveau président de l'Institut du Monde Arabe

    lien

    Partagergoogle +linkedin

    <figure class="illustration_haut">

    L'ancien ministre de la culture, Jack Lang.

    </figure>

    L'ancien ministre socialiste de la culture Jack Lang a été "désigné à l'unanimité" président de l'Institut du Monde Arabe (IMA), a annoncé, vendredi 25 janvier, l'institution culturelle.

    Proposée le 8 janvier par les autorités françaises, la désignation de Jack Lang à la tête de l'IMA a été entérinée par le Conseil d'administration et par le Haut conseil de l'IMA, où sont représentés les membres fondateurs, à savoir la France et les pays arabes.

    PRÉSIDENCE UNIQUE

    "Conformément aux souhaits des autorités françaises et de la partie arabe, le mode de gouvernance de l'IMA, doté depuis 2009 de deux présidences, vient d'être réformé et le principe de la présidence unique rétabli", a indiqué l'institut.

    Jack Lang succède donc à la fois à Renaud Muselier, ancien député UMP des Bouches-du-Rhône qui a présidé le Haut conseil depuis septembre 2011, et à Bruno Levallois, président du conseil d'administration depuis le 9 décembre 2009.

    Agrégé de droit public et de sciences politiques, Jack Lang, 73 ans, "a mené, parfois de front, une triple carrière, universitaire, culturelle et politique. Il fut notamment pendant quelque dix ans le ministre de la culture de François Mitterrand", rappelle l'IMA.

    Lire : Jack Lang finit par se poser à l'Institut du Monde Arabe

    </article>

    votre commentaire
  • Benjamin Millepied: Le héros de Black Swan prend la tête de l'Opéra de Paris

    Publié le 24 janvier 2013 par Marine Poyer
    Benjamin Millepied, chorégraphe de Black Swan devient directeur de la danse de l'Opéra de Paris

    Inconnu du grand public il y a encore quelques années, Benjamin Millepied se paye aujourd'hui le luxe de prendre la tête de la troupe de l'Opéra de Paris.

    Homme mystérieux, Benjamin Millepied n'en reste pas moins un danseur d'exception. Celui qui s'est fait connaitre du grand public avec le film Black Swan (le partenaire masculin de danse, c'est lui, mais il a également chorégraphié les scènes de ballet du long-métrage) vient d'être aujourd'hui nommé directeur de la danse à l'Opéra de Paris.

    Si la décision a été annoncée ce matin, le danseur ne prendra ses fonctions qu'en octobre 2014, moment où il succèdera à Brigitte Lefèvre, directrice du ballet depuis 1995. Comme le rapporte Libération, c'est Nicolas Joel, le directeur de l'Opéra qui a pris cette décision avec son successeur (en 2015), Stéphane Lissner, sous la houlette de la ministre de la culture, Aurélie Filippetti. 

    Benjamin Millepied n'a pas encore réagi à cette annonce.


    votre commentaire
  • <nav class="breadcrumb" role="breadcrumb">

    </nav>

    EN IMAGES. Françoise Giroud, les visages de sa vie

    Par et , publié le <time datetime="2013-01-18 11:14:00" itemprop="startDate" pubdate="">18/01/2013 à 11:14</time><time datetime="2013-01-18 17:55:40" itemprop="dateModified">, mis à jour à 17:55  </time>
    lien

    Dur destin pour une femme dure. France Gourdji, alias Françoise Giroud, créatrice de L'Express, a connu de grandes joies et des douleurs plus grandes encore. Leur souvenir, en photos.

     

    IMAGES


    votre commentaire
  • 20/01/2013 à 10:55 
    lien

    Les Archives ouvrent à Pierrefitte et se rappellent aux Français

    La mémoire de la France loge désormais en banlieue nord: le nouveau site des Archives nationales, érigé à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), ouvre ses portes lundi et convie les visiteurs à découvrir une petite partie de cette masse de documents.

    photo : Pierre Verdy, AFP

    Dans le cadre d'une opération sur deux semaines baptisée "Aux Archives, citoyens !", le public va pouvoir découvrir gratuitement les coulisses de ce bâtiment imposant qui accueille les documents de l'Etat postérieurs à l'Ancien Régime mais aussi des fonds privés.

    L'original de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (septembre 1789) sera mis en vedette et diverses animations (slam, danse, cirque, concerts) se dérouleront jusqu'au 3 février.

    Au rez-de-chaussée, la spacieuse salle de lecture commencera à fonctionner dès lundi. En France, depuis la Révolution, tout un chacun peut demander à consulter des archives en s'inscrivant préalablement.

    La création du nouveau bâtiment a été décidée par l'ancien président Jacques Chirac en 2004, pour désengorger le site parisien des Archives totalement saturé et garantir une bonne conservation des documents.

    L'Etat français a mis le prix pour se doter de cet outil moderne, qui dispose de 360 kilomètres de rayonnage, ce qui en fait le plus grand centre d'archives en Europe.

    Bâti sur une ancienne zone maraîchère, au pied du terminus de la ligne 13 du métro, l'édifice, conçu par l'architecte italien Massimiliano Fuksas, a coûté 195 millions d'euros. Avec les chantiers scientifiques connexes, notamment informatiques, et le déménagement, le montant des frais s'élève à 244 millions d'euros.

    Pourtant le bâtiment, qui a été livré en juin, attend toujours d'être inauguré par le président François Hollande. Une première date, fixée en octobre, a été repoussée. L'Elysée évoque à présent une possible inauguration "début février".

    Monolithe

    Interrogée par l'AFP, la directrice des Archives nationales, Agnès Magnien, reconnaît qu'elle serait "ravie d'avoir une date fixée". "Mais nous allons démontrer à partir de la semaine prochaine que cette institution publique créée à la Révolution mérite toute l'attention nécessaire et que c'est vraiment un équipement public dont l'Etat peut se glorifier puisqu'il est mis à disposition de la population toute entière", a-t-elle ajouté.

    "Je prends une part de responsabilité dans le fait que ce projet n'a peut-être pas complètement été appréhendé. Les archivistes ne savent sans doute pas très bien parler d'eux, se valoriser", confie Mme Magnien, nommée à ce poste en février 2011, en pleine polémique sur le dossier de la Maison de l'histoire de France.

    Ce projet de Nicolas Sarkozy, qui a été annulé par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, prévoyait d'installer un musée d'histoire dans une partie des locaux parisiens des Archives, au grand dam des syndicats.

    Les Archives nationales sont désormais réparties sur trois sites, au lieu de deux auparavant. Les documents de l'Ancien régime restent dans le Marais et le site de Fontainebleau conserve les archives audiovisuelles et numériques et certains documents volumineux.

    Le coeur du site de Pierrefitte est un bloc "monolithe" sobre et fonctionnel de 38 mètres de haut. Sa façade opaque est recouverte d'une peau d'aluminium et de verre, découpée en losanges, qui prend des tonalités séduisantes sous le soleil.

    Il comporte 220 magasins d'archives, sur onze niveaux et la salle de lecture. Un autre bâtiment comprend plusieurs "satellites" plus aériens reliés par des passerelles, et qui abritent les espaces d'accueil, des salles d'exposition et de conférence ainsi que les locaux administratifs.

    La CGT-Archives, qui avait vivement combattu la Maison de l'histoire de France, prédit désormais dans ses tracts une "catastrophe" pour l'ouverture du site, en soulignant notamment qu'il manque du personnel.

    Dans l'atelier de restauration par exemple, cinq postes sont encore vacants. "Nous sommes sept à Pierrefitte et nous aimerions être plus. Mais pour certains, c'est moins glamour que le centre de Paris. Dommage. La ligne 13 n'est pas si terrible que ça", déclare un restaurateur.


    votre commentaire
  • Django Unchained, Tarantino enchaîné

     

    Par Olivier Delcroix Publié <time datetime="15-01-2013T20:05:00+02:00;" pubdate="">le 15/01/2013 à 20:05</time> lien
    Le maître (Christopher Waltz) et l'esclave (Jamie Foxx), unis pour se venger.
    Le maître (Christopher Waltz) et l'esclave (Jamie Foxx), unis pour se venger. Crédits photo : Andrew Cooper / 2012 Columbia Pictures Industries, Inc
     

    Toujours aussi virtuose, le cinéaste n'arrive pourtant pas à dépasser ses modèles et son western spaghetti tourne à l'autoparodie.

    Finalement, ne trouve-t-on pas tout Tarantino dans les bacs du vidéo club californien des années 1980 qui employait le jeune Quentin? Le futur cinéaste de Pulp Fiction aura peut-être passé les plus décisives années de sa vie dans cet antre d'Hermosa Beach à louer et regarder en cassettes VHS les films les plus importants mêlés aux plus improbables: des polars de Jean-Pierre Melville à ceux de la Blaxplotation en passant par les films de Kung-Fu, Jean-Luc Godard, les «slashers» les plus horribles, les délires décalés des films Grindhouse, en passant par les films de guerre de Jack Lee Thompson et leurs remakes italiens ou bien évidemment le western spaghetti.

    La cinéphilie boulimique et autodidacte de l'auteur de Reservoir Dogs s'est ainsi développée comme du chiendent, en toute liberté, tous azimuts. Ses films touffus, tout fous, ont bluffé la planète par leur énergie, leur irrévérence et leur violence sauvage, esthétique, référentielle. Django Unchained n'échappe pas à cette règle «tarantinienne». Après avoir accouché dans la douleur d'Inglourious Basterds, une relecture du film de guerre où il assassinait Hitler dans l'incendie d'un cinéma, Tarantino s'attaque à un autre genre: le western spaghetti. On l'attendait avec d'autant plus d'impatience que le précédent film, un peu décousu, au scénario fouilli et à l'ambition démesurée, n'avait pas tout à fait convaincu.

    Avec Django Unchained Tarantino réussit son pari… Mais en partie seulement. Alors qu'il a bâti tout son cinéma sur une structure narrative non linéaire, il opte cette fois-ci pour un déroulé très classique. Le film reprend la trame d'un buddy movie, où deux personnages en rupture de ban s'allient pour accomplir leur vengeance. Alors que s'annonce la guerre de Sécession un chasseur de primes allemand (excellent Christoph Waltz) achète un esclave nommé Django (Jamie Foxx, tellement en retenue qu'il finit par en être transparent) pour mieux traquer les frères Brittle. En chemin, les deux hommes apprennent à se connaître et projettent de délivrer le grand amour de Django: Broomhilda (Kerry Washington), jeune esclave rebelle qui sert dans l'immense plantation de Calvin Candie (Leonardo DiCaprio qui jubile littéralement dans le rôle du méchant). Au carrefour du western spaghetti et du film de blaxploitation, Django Unchained métisse ses influences avec tout le savoir-faire de Tarantino. Dans la défroque du film de genre, il glisse un sujet sérieux: l'esclavagisme aux États-Unis. Toujours irrévérencieux, il va jusqu'à injecter plus d'une centaine de fois dans les dialogues le terme péjoratif de «nigger».

    Le sang gicle

    Pourtant après 2 h 44 de Django Unchained, autant bercé par les mélodies d'Ennio Morricone que par le hip-hop de Ricky Rozay ou le Freedom très seventies de Richie Havens, Tarantino donne l'impression d'avoir tourné en rond comme un poisson rouge dans son bocal. Lui qui voulait «plonger son spectateur au milieu de l'histoire de l'esclavage, en brisant le verre qui entourent la plupart des films historiques qui traite du sujet», il l'effleure à peine. Django Unchained est l'œuvre d'un gamin de 49 ans qui, de film en film, ne se lasse de son jouet - le cinéma - alors qu'il a fini par perdre son innocence.

    Il ne surprend plus et - c'est plus gênant - s'autoparodie. Le sang gicle toujours par seaux entiers. Il ne se lasse toujours pas de la «violence d'opéra» depuis qu'il a lu tout jeune son premier ouvrage sur le cinéma intitulé Le Western spaghetti. Un opéra de violence. Les «gunfights» ressemblent toujours à des irruptions cutanées incontrôlables. Les clins d'œil à Sergio Corbucci et Franco Nero -qui joue dans le film - sont attendrissants mais n'apportent rien à l'intrigue. Quelques fulgurances telles l'hilarante séquence de la chevauchée du Ku Klux Klan ou l'apparition explosive de Quentin Tarantino lui-même, sont magistrales. Pourtant, il ne s'est toujours pas affranchi de ses marottes. S'il libère son Django, Tarantino est resté enchaîné dans l'antre maternelle et créative de son vidéo club. À quand La Grande Évasion ?

    LIRE AUSSI:

    » La bande-annonce

    » Django Unchained: Quentin Tarantino répond aux critiques

    » Quentin Tarantino boudé par le Syndicat des réalisateurs

    » Django Unchained: une version longue déjà dans les tuyaux


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique