•  

    Décès de l'acteur français Louis Jourdan à l'âge de 93 ans à Los Angeles

    • Résultat de recherche d'images pour "louis jourdan"
    • Résultat de recherche d'images pour "louis jourdan"
    • Résultat de recherche d'images pour "louis jourdan"
    • Résultat de recherche d'images pour "louis jourdan"
    • Résultat de recherche d'images pour "louis jourdan"
    • Résultat de recherche d'images pour "louis jourdan"
    • Résultat de recherche d'images pour "louis jourdan"
    • Résultat de recherche d'images pour "louis jourdan"
    • Résultat de recherche d'images pour "louis jourdan"
    Louis Jourdan

    lien


    Paris - L'acteur français Louis Jourdan, qui a fait presque toute sa carrière aux Etats-Unis, est décédé samedi à l'âge de 93 ans à Los Angeles, a déclaré à l'AFP dimanche son biographe officiel, Olivier Minne.

    Il s'est éteint samedi de mort naturelle dans sa maison de Beverly Hills, a affirmé à l'AFP Olivier Minne (BIEN : MINNE), également animateur à France Télévisions, joint par téléphone.

    L'acteur était le dernier +french lover+ d'Hollywood comme l'ont été Maurice Chevalier et Jean-Pierre Aumont, selon ce spécialiste, qui travaille avec la famille de l'acteur à une biographie et un documentaire.

    Il incarnait l'élégance française et Hollywood lui a proposé des rôles sur ce registre, a-t-il ajouté.

    C'était un homme orchestre, acteur mais aussi animateur de télévision avec de grands shows avec Judy Garland et Franck Sinatra et Jerry Lewis. Il a joué aussi au théâtre et a été mannequin notamment pour Pierre Cardin, a-t-il poursuivi.

    Né Louis Robert Gendre à Marseille, l'acteur était un habitué des rôles de beau gosse dans les films d'Hollywood où il personnifiait le french lover, mais il avait aussi joué le méchant dans Octopussy en 1983, de la série des James Bond.

    Il avait fait ses débuts à l'écran en France en 1939, enchaînant les comédies romantiques avant que ne survienne la Seconde guerre mondiale. Il arrête alors sa carrière et entre dans la Résistance.

    Appelé par le producteur David O. Selnick à Hollywood, il entre au casting d'un film d'Alfred Hitchcock, Le procès Paradine (The Paradine Case) en 1947 et décide de rester aux Etats-Unis.

    Il y joue dans nombre de long-métrages dont le plus célèbre, Gigi de Vicente Minnelli en 1958, aux côtés de Leslie Caron et Maurice Chevalier.


    votre commentaire
  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Mort de José Artur, animateur du « Pop Club »

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-01-24T13:02:35+01:00" itemprop="datePublished">24.01.2015 à 13h02</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-01-24T15:21:17+01:00" itemprop="dateModified">24.01.2015 à 15h21</time> | Par

    lien

    José Artur en 2011.

    Une voix reconnaissable entre toutes, au timbre ironique et doux, vient de s'éteindre. Compagnon de générations d'auditeurs, homme de radio après avoir été comédien, José Artur, mort samedi 24 janvier, à l'âge de 87 ans, fut avant tout l'homme du « Pop Club », qu'il produisit et anima sur France Inter de 1965 à 2005. Une émission-culte, diffusée en direct et en soirée tardive, cocktail de musiques et de dialogues dont il fut, éternelle écharpe blanche autour du cou, l'inlassable ordonnateur.

    Lire aussi : José Artur, l’accoucheur verbal

    Quarante ans durant, il reçut à son Micro de nuit (Stock, 1974) des milliers d'invités, souvent déjà célèbres, souvent en passe de l'être, tant sa capacité de détection – des talents, des tendances, de l'air du temps… – était affûtée. La longévité inégalée du « Pop Club » n'est pas le fait d'un manque d'idées de son créateur, au contraire. Professionnel au large spectre, José Artur créa et anima parallèlement d'autres émissions de radio et collabora à différents programmes de télévision. Il était le père de la comédienne Sophie Artur et de l'animateur de radio et de télévision David Artur.

    Blagueur, allergique à toute gravité

    Né le 20 mai 1927 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), José Artur est issu d'une famille d'origine bretonne et de stricte tradition catholique, mère au foyer, père officier de marine puis sous-préfet. Dès l'âge de 12 ans il est en pension chez les frères maristes. Il poursuit ses études secondaires durant l'Occupation, principalement dans différents établissements catholiques où il endosse le personnage de l'élève capable mais rétif à toute discipline.

    Auteur de plusieurs livres de souvenirs (notamment Parlons de moi y a que ça qui m'intéresse, Robert Laffont, 1988), José Artur n'y est pas très disert sur sa vie privée et familiale. On y apprend qu'il a huit frères et sœurs, qu'il a été – outre de nombreuses liaisons – marié plusieurs fois, qu'il s'est séparé en 1962 de l'actrice Colette Castel, mère de Sophie Artur et s'est remarié en 1971 avec Marie-Christine, mère de David. Sur son enfance, une seule certitude émerge, par défaut : c'est qu'elle a produit un adulte allergique à toute gravité, blagueur impénitent, friand de citations caustiques et se conformant à cette maxime de La Bruyère, mise en exergue du même livre : « Il faut rire avant d'être heureux ».

    Des débuts au théâtre et au cinéma

    A 17 ans, après avoir été témoin de la Libération de Paris et s'être senti lui-même libéré de toute obligation scolaire, il commence à voler de ses propres ailes. Son rêve est d'être comédien. Tout en occupant un premier emploi de grouillot chez un courtier il prend des cours de théâtre. Par l'intermédiaire d'une amie de son père, c'est sa rencontre avec le célèbre comédien François Périer, dont il devient le secrétaire particulier et avec qui il se lie d'amitié qui l'introduit vraiment dans ce milieu. C'est cependant à 19 ans et comme acteur de cinéma que José Artur obtient son premier succès public en 1946 dans Le Père tranquille, film de René Clément où il incarne un jeune résistant beau gosse. Deux ans plus tard, il joue au théâtre dans Le Voleur d'enfants, de Jules Supervielle, dans une mise en scène de Raymond Rouleau. Sa carrière sur les planches, notamment aux côtés du comédien et metteur en scène Pierre Brasseur, devenu un proche, durera une dizaine d'années, jusqu'en 1959 et ne connaîtra pas d'épisode ultérieur.

    Au cinéma, en revanche, il continuera d'apparaître même une fois devenu homme de radio. Il totalise une quinzaine de contributions, essentiellement des petits rôles pour des cinéastes amis. On l'aperçoit en journaliste homosexuel dans Z de Costa-Gavras (1969), il joue un commissaire de police dans Bel Ordure de Jean Marbeuf (1973), un prêtre dans Monsieur Balboss (1975) du même cinéaste, un travesti burlesque dans Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, de Jean Yanne (1982)… Son dernier rôle sera celui d'un marchand de journaux dans Tombés du ciel, de Philippe Lioret (1994).

    C'est au début des années 1960 que José Artur fait ses premières armes sur les ondes – qui seront toujours pour lui celles de France Inter – dans la tranche matinale ainsi que dans une émission magazine pour les jeunes. En février 1964, il est déjà assez connu pour devenir directeur artistique des croisières sur le paquebot France, fonction qu'il assumera jusqu'en 1968. Mais son vrai lancement – plutôt son décollage fulgurant – date du 4 octobre 1965 aux commandes du premier « Pop Club».

    Un passage obligé des stars

    Le mot même, « pop », est alors inconnu en France. Au service d'un contenu culturel éclectique, à la fois grand public et défricheur, José Artur installe avec cette émission un ton absolument nouveau pour l'époque, « branché » et « people » avant la lettre, mélange d'insolence, d'élégance et de désinvolture. Il y laisse libre cours à un humour pince-sans-rire, parfois ravageur, qui ne l'empêche pas d'installer sans vulgarité une certaine intimité avec ses interlocuteurs. Le tout avec la tension particulière et l'authenticité du direct.

    Musiciens, chanteurs, acteurs, plasticiens, cinéastes, gens de théâtre, journalistes, intellectuels défilent au micro dans un coq à l'âne permanent. L'émission devient vite un point de passage obligé et une première marche sur l'échelle du succès. « Pipelette de luxe», comme il se désigne, José Artur accueille alors des inconnus qui s'appellent Barbara, Paco Ibanez, Robert Charlebois, Michel Berger, Julien Clerc, Véronique Sanson, Régine Deforges, Armand Gatti… La liste occuperait un annuaire ! La musique, surtout le rock et le jazz, tient une place déterminante dans le programme, non seulement à travers les invités mais aussi par le disque pop de la semaine, lancé en ouverture de l'émission. L'archétype du disque pop que l'auditeur découvre ? Hotel California, des Eagles, en 1976. Le « Pop club » est aussi le tremplin ou le lieu de l’affirmation d'une ribambelle de grands professionnels de l'audiovisuel, assistants du maître de cérémonie. Enumération garantie non exhaustive : Claude Villers, Patrice Blanc-Francard, Pierre Lattès, Eve Ruggieri, Gérard Klein, Bernard Lenoir…

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

    image: http://s1.lemde.fr/image/2015/01/24/534x0/4562893_6_bd1b_le-comedien-et-animateur-de-radio-jose-artur_41c5be26588d80cfcc1e4f20093f9ece.jpg

    Le comédien et animateur de radio José Artur, l'acteur Yves Montand, le peintre Lignon et le sculpteur César discutent dans les rues de Saint-Paul-de-Vence en 1977. </figure>

    En 1971, José Artur est écarté de l'antenne pendant six mois, accusé de publicité clandestine pour avoir cité au micro une marque de vodka. Les confrères et l'intelligentsia pétitionnent et il est finalement rétabli dans ses fonctions. D'une décennie à l'autre, à des horaires plus ou moins tardifs et sur des durées variant au gré des circonstances et des directions, le « Pop Club » va persister et se renouveler. L'émission est dotée d'inoubliables et changeants génériques, notamment le fameux « 24 heures sur 24, la vie serait bien dure… » par Les Parisiennes sur une musique de Claude Bolling et, dans les années 1980, celui de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, « Pour oublier le passé, le futur, voici le Pop Club de José Artur… »


    Serge Gainsbourg, générique du Pop Club de José... par ATTACHEE-PRESSE13

    Les lieux de sa réalisation changent aussi : d'abord le bar du théâtre Le Ranelagh, puis le Bar noir, au cœur de la Maison de la radio ; puis le Fouquet's aux Champs-Elysées, sans oublier l'hôtel Palm Beach de Cannes en été, une infinité de studios installés en reportage et, jusqu'à la fin de l'émission en 2005, le Drugstore Publicis.

    Une série d’émission aux noms « arturiens»

    « Tous les jours, note José Artur dans un de ses livres, je travaille en m'amusant au bord de la nuit, à la limite de l'insolence souriante et de la décontraction apparente qui frise l'indifférence. » Il ne travaille pas qu'au bord de la nuit car, toujours imaginatif et sans lâcher son « Pop Club », il inscrit à son palmarès une série d'autres émissions à succès, aux noms très « arturiens » : « Qu'il est doux de ne rien faire » ; « Flirtissimo » ; « Avec ou sans sucre » ; « Table ouverte » ; « Au niveau du vécu »… Dans « A qui ai-je l'honneur ? », il doit, à l'aide de la graphologue Noëlle Robert examinant une lettre manuscrite, deviner qui est son invité dont il est séparé par un rideau et dont la voix est déformée. Le Tout-Paris des années 1980 a défilé derrière le rideau. Parmi les émissions plus récentes, il faut citer « C'est pas dramatique » (de 1996 à 2007), consacrée à l'actualité théâtrale, et la bien nommée « Inoxydable», de 2006 à 2007.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

    image: http://s2.lemde.fr/image/2015/01/24/534x0/4562895_6_30c7_jose-artur-lors-d-une-des-emissions-a-la_5019cee2ed8243ea2da8bef724db57f7.jpg

    José Artur lors d'une des émissions à la Maison de la radio, en 2000. </figure>

    En 2008, à 81 ans et toujours sur France Inter, au micro de Stéphane Bern qui, plus tard, l'accueillera aussi dans « Le Fou du roi », José Artur, ce « bavard qui sait écouter », comme il s'était défini, égrenait ses souvenirs d'homme de radio pendant cinq minutes tous les matins. Le nom de cette ultime série : « C'est pas croyable ».

    </article>

    votre commentaire
  • <article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle"> <header>

    Houellebecq, apôtre en Allemagne d'une liberté

    d'expression absolue

    - Publié le <time datetime="2015-01-19T21:48" itemprop="datePublished" pubdate=""> 19/01/2015 à 21:48</time> - Modifié le <time datetime="2015-01-19T23:01" itemprop="dateModified"> 19/01/2015 à 23:01</time>

    </header>

    L'écrivain français Michel Houellebecq, qui présentait lundi son roman "Soumission" en Allemagne, s'est défendu d'avoir "écrit un livre islamophobe" mais a estimé qu'on en avait le droit, se faisant l'apôtre d'une liberté d'expression absolue.

    L'auteur qui avait interrompu, après le massacre de Charlie Hebdo, la promotion de ce livre dans lequel il imagine une France dirigée par le chef d'un parti musulman, participait à une soirée du festival international de littérature de Cologne (ouest), dans un pays où l'admiration qu'il suscite dépasse de loin les polémiques françaises sur son éventuelle islamophobie.

    En ouverture de la soirée, il a tenu à livrer une "explication" aux journalistes venus assister à l'unique présentation à l'étranger de son nouveau roman.

    "Le début de mes interviews sur +Soumission+ a été pénible car j'ai eu le sentiment de répéter en boucle: mon livre n'est pas islamophobe", a expliqué l'auteur.

    Après les attaques terroristes qui ont fait 17 victimes en France, l'auteur estime qu'elles risquent d'être "encore plus pénibles" car il va devoir répéter "1) que le livre n'est pas islamophobe, et 2) qu'on a parfaitement le droit d'écrire un livre islamophobe".

    Pour lui, les manifestations de masse qui ont suivi les attentats islamistes, ont moins montré un désir d'unité nationale que "quelque chose de plus simple: les Français sont massivement attachés à la liberté d'expression".

    Le romancier a estimé que pour devenir un héros, il suffisait parfois de n'être qu'une "tête de lard". "Les dessinateurs de Charlie Hebdo étaient typiquement des têtes de lard", a-t-il déclaré.

    Dans un contexte de tensions autour des menaces jihadistes en Europe qui ont par exemple conduit le mouvement allemand anti-islam Pegida à annuler lundi à Dresde (est) sa manifestation hebdomadaire, la soirée Houellebecq n'a été perturbée par aucun incident et seule une poignée de policiers étaient présents sur le lieu de l'évènement.

    "Soumission" ("Unterwerfung" en allemand) est déjà un best-seller en Allemagne, alors qu'il n'est en vente que depuis le milieu de la semaine dernière.

    L'éditeur allemand de Houellebecq, DuMont, a effectué un premier tirage de 100.000 exemplaires mais un retirage de 50.000 exemplaires est prévu à partir de lundi.

    Si les controverses suscitées par l'auteur en France lui ont valu ses premiers échos médiatiques en Allemagne, Houellebecq y jouit depuis d'une véritable aura.

    "On a perçu Houellebecq dès le début beaucoup plus comme un intellectuel alors qu'en France, il a d'abord été considéré comme un auteur à scandale", a expliqué à l'AFP l'universitaire Christian van Treeck, auteur d'une thèse sur "La réception de Michel Houellebecq dans les pays germanophones".

    En Allemagne, Houellebecq a fait l'objet de cours universitaires, de recherches et ses romans sont adaptés à l'écran, à la scène, sous forme d'émissions de radio.

    L'auteur est même devenu, sous la plume de l'écrivain Bodo Kirchhof dans son livre "Schundroman" ("Roman de pacotille", 2002), un personnage rebaptisé "Ollenbeck", raconte M. van Treeck.

    "Ce sont tout autant les facteurs que des signes d'un début de canonisation", souligne l'universitaire.

    Et la réception de "Soumission" par la critique allemande tranche avec les jugements dont Houellebecq fait l'objet en France.

    "La France, ça n'est pas Michel Houellebecq" et "ça n'est pas l'intolérance, la haine, la peur", a déclaré au lendemain de l'attaque de Charlie Hebdo le Premier ministre français Manuel Valls.

    "Je suis Houellebecq", a titré en français le quotidien allemand de gauche Tageszeitung pour parler d'"Unterwerfung".

    "Celui qui qualifie Houellebecq d'auteur à scandale qui ne fait que provoquer intentionnellement, celui-là devrait retirer Sade, Rimbaud, Baudelaire, Balzac de sa bibliothèque ou les lire une fois", y écrit la critique Doris Akrap.

    Elle accuse ceux qui voient en Houellebecq un pourvoyeur d'idées du Front national ou de Pegida de n'avoir rien compris.

    Et son avis est loin d'être isolé. Le prestigieux hebdomadaire Die Zeit, de centre gauche, voit en "Soumission" "une satire pleine d'humour" tandis que le quotidien conservateur Die Welt affirme: "on ne le dira jamais assez fort: +Soumission+ n'est en aucun cas un roman raciste ou islamophobe".

    Pour le critique de ce journal, Jan Küveler, "plus que tout autre écrivain européen actuel, Houellebecq a la sensibilité et le courage d'identifier des conflits larvés (de nos sociétés) et d'en faire la folle trame de ses récits".

     

    19/01/2015 23:01:18 - Cologne (Allemagne) (AFP) - Par Eloi ROUYER - © 2015 AFP

    </article>

    votre commentaire
  • <header>

    Marion Cotillard, la "Môme" star, nominée

    une nouvelle fois aux Oscars

    <time>Publié le 15-01-2015 à 21h10Mis à jour à 23h50   lien </time>
    </header>

    Les réalisateurs belges Luc Dardenne (g), Jean-Pierre Dardenne (d) entourent Marion Cotillard lors de la sortie à Londres de "Deux jours, une nuit" le 7 août 2014
 (c) Afp
    Les réalisateurs belges Luc Dardenne (g), Jean-Pierre Dardenne (d) entourent Marion Cotillard lors
    de la sortie à Londres de "Deux jours, une nuit" le 7 août 2014 (c) Afp

    <aside class="top-outils"> </aside> <aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"> <section class="social-buttons js-share-tools">

     

    </section> </aside>

    Paris (AFP) - Marion Cotillard, sélectionnée une nouvelle fois aux Oscars, à 39 ans, pour "Deux jours, une nuit" des frères Dardenne, est l'une des rares actrices françaises à connaître une carrière internationale, courtisée en France mais aussi par les plus grands noms d'Hollywood.

    Son jeu physique s'était révélé à travers sa performance dans "La Môme" d'Olivier Dahan, rôle où elle interprétait Edith Piaf et qui lui valut, en 2008, d'être la deuxième française à rafler l'Oscar de la meilleure actrice après Simone Signoret en 1960.

    L'actrice a connu depuis une carrière internationale, marquée notamment par son rôle de dresseuse d'orques amputée des deux jambes dans "De Rouille et d'os" de Jacques Audiard, et par des films américains grand public comme le dernier Batman, "The Dark Knight Rises".

    Dans "Deux jours, une nuit", qui avait été présenté en compétition lors du Festival de Cannes, elle incarne une bouleversante ouvrière dépressive, qui n'a qu'un week-end pour aller frapper à la porte de chacun de ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime de 1.000 euros pour qu'elle puisse garder son emploi.

    Sa prestation avait été largement saluée sur la Croisette.

    Née le 30 septembre 1975 à Paris, celle qui est aujourd'hui l'égérie de Dior a baigné très jeune dans l'univers du théâtre, ses parents Jean-Claude Cotillard et Niseema Theillaud étant metteurs en scène, comédiens et pédagogues.

    - La "Môme" l'a habitée -

    Elle obtient le premier prix d'art dramatique au Conservatoire d'Orléans en 1994, l'année de son premier long métrage, "Histoire d'un garçon qui voulait qu'on l'embrasse" de Philippe Harel.

    Après des apparitions dans "Comment je me suis disputé..." d'Arnaud Desplechin ou "La belle verte" de Coline Serreau, sa carrière décolle avec "Taxi" de Gérard Pirès (1998). Elle apparaîtra dans deux autres des quatre volets de cette série de films à succès produits par Luc Besson.

    Elle joue ensuite dans "Les jolies choses" (2001), de Gilles Paquet-Brenner, d'après le livre de Virginie Despentes, endossant le double rôle de jumelles, dans "Jeux d'enfants" avec Guillaume Canet et "Big Fish" de Tim Burton, son premier film aux Etats-Unis.

    Son rôle de Tina Lombardi dans "Un long dimanche de fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet lui vaut le César du meilleur second rôle féminin en 2005.

    Puis viendra "La Môme", sorti en 2007, qui lui apportera une pluie de récompenses: César de la meilleure actrice, Oscar, Golden Globe et Bafta.

    Ce personnage de Piaf, dont elle a souvent dit qu'il l'avait habitée, lui donne aussi une visibilité internationale en même temps qu'il lui ouvre grand les portes d'Hollywood où elle joue dans "Public Enemies" (2009) de Michael Mann, avant de retrouver, dans "Le Dernier Vol" (2009) de Karim Dridi, Guillaume Canet, son compagnon avec qui elle a eu en 2011 un petit garçon.

    Egalement musicienne, elle a accompagné comme bassiste le groupe Yodelice sur scène sous le pseudonyme de Simone, lors d'une tournée du groupe en 2010.

    L'actrice tourne ensuite dans deux films de Christopher Nolan, "Inception" (2010) et le dernier Batman, "The Dark Knight Rises" (2012).

    En 2011, elle joue aux muses dans "Minuit à Paris" de Woody Allen et au scientifique dans "Contagion" de Steven Soderberg. Deux ans plus tard, elle tient le rôle titre dans "The immigrant" de James Gray, présenté à Cannes.

    Elle a aussi tourné à deux reprises sous les ordres de son partenaire à la ville, Guillaume Canet, dans "Les Petits Mouchoirs" (2010) et "Blood Ties" (2013).


    votre commentaire
  • <header>

    Guy Béart fera ses adieux à la scène

    samedi à l'Olympia

    <time>Publié le 15-01-2015 à 16h00Mis à jour à 23h50</time>

     

    </header>

    Guy Béart, dans une photo prise le 12 mars 2008 à Paris
 (c) Afp
    Guy Béart, dans une photo prise le 12 mars 2008 à Paris (c) Afp

    <aside class="top-outils"> </aside> <aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"> <section class="social-buttons js-share-tools">

     

    </section> </aside>

    Paris (AFP) - Auteur de l'intemporelle "L'eau vive" apprise par des générations de Français sur les bancs de l'école, Guy Béart, 84 ans, fera samedi ses adieux à la scène lors d'un concert à l'Olympia qu'il voit comme "un coup de chapeau avant de partir dans l'autre monde".

    "C'est le tout dernier" récital, a juré jeudi à l'AFP ce "troubadour" de la chanson française, en rappelant qu'il n'était plus monté sur scène depuis une série de concerts à Bobino, il y a quinze ans.

    "On va chanter avec le public en première partie, ils connaissent pratiquement toutes mes chansons. En deuxième partie, il va y avoir de grands artistes contemporains, plus jeunes que moi, qui vont venir chanter avec moi: Julien Clerc, Emmanuelle Béart, Patrick Sébastien", raconte l'artiste, qui attend encore les réponses d'Alain Souchon et Laurent Voulzy, également conviés.

    "J'ai voulu ça comme un coup de chapeau avant de partir dans l'autre monde. J'ai bientôt 85 ans", souligne-t-il d'une voix vive, écartant tout concert supplémentaire après l'Olympia: "Même si le public me donnait beaucoup d'amour, il n'y a pas que l'amour, il y a la raison", assure celui qui incarne depuis plus cinquante ans une chanson française poétique et atemporelle.

    Rien ne prédestinait pourtant Guy Béart à cette longue carrière, faite de succès mais aussi de longues éclipses.

    Né Béhart le 16 juillet 1930 au Caire, il est arrivé à Paris à l'âge de 17 ans où il obtient un diplôme d'ingénieur des ponts-et-chaussées, spécialiste des cristaux et de la fissuration du béton. Mais ce sont les clubs parisiens qui l'attirent, et où il chante de plus en plus, sa guitare en bandoulière.

    Il commence aussi à écrire pour d'autres, comme Zizi Jeanmaire ("Il y a plus d'un an"), Patachou ("Bal chez Temporel"), Juliette Gréco ("Chandernagor"), Yves Montand mais aussi pour Tino Rossi, Marcel Amont ou Maurice Chevalier.

    - Toujours voulu être 'anonyme' -

    C'est la chanson "L'eau vive" qui fait de lui un chanteur populaire, en 1958, une mélodie que des générations de Français ont fredonnée. D'autres chansons deviendront des succès, comme "Qu'on est bien", "Les couleurs du temps", "Il n'y a plus d'après" ou "La vérité".

    "J'ai toujours voulu être un anonyme et que les oeuvres demeurent. C'est ce qui se passe d'ailleurs: beaucoup de gens connaissent mes chansons sans savoir que c'est moi qui les ai faites", dit Guy Béart à la veille de son concert de l'Olympia.

    "Pour les politiques comme pour un ingénieur, c'est ce qu'on fait qui compte, ce n'est pas la gueule qu'on a. Or, aujourd'hui, c'est une époque un peu détestable où c'est surtout la gueule qu'on a qui prime et qui fait le buzz", estime cet amoureux du verbe, auteur de plus de 200 chansons que ses détracteurs ont parfois qualifiées de naïves.

    Personne n'a oublié son altercation verbale avec Serge Gainsbourg, en 1986 sur un plateau de télévision. "Gainsbarre" estimant que la chanson n'était qu'un "art mineur" et insultant Guy Béart qui tentait de lui démontrer le contraire.

    Dans son dernier album en date, paru en 2010, celui qui avait combattu un cancer pendant de longues années dans les années 1980 et 1990, portait un regard plus acerbe sur la société actuelle.

    "Aujourd'hui, la musique, c'est assez vociférant, on dirait que les paroles sont noyées par le bruit de l'orchestre, on ne comprend plus rien", reprend Guy Béart. Pour sa part, il chantera samedi "tranquillement", "avec un tout petit orchestre, dirigé par un vieux complice à moi, Roland Romanelli, qui a beaucoup joué avec Barbara".

    Récemment distingué par plusieurs prix, comme le prix Méditerranée, Guy Béart préfère s'en amuser: "Je suis très inquiet (...), quand les honneurs pleuvent, c'est que la mort est proche. Et après la mort, c'est pire."


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique