• Locarno: l’actrice française Ariane Lebed remporte le prix d’interprétation

    lien Créé le 16/08/2014 à 18h05 -- Mis à jour le 16/08/2014 à 18h11

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    <aside>Ariane Lebed dans Fidelio, l'odyssée d'Alice

    Ariane Lebed dans Fidelio, l'odyssée d'Alice APSARA/WHY NOT/ARTE

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    FESTIVAL - Le Léopard d’or du 67e festival du film de Locarno est philippin, mais la meilleure interprète est française…

    Comme à Cannes, Locarno a attribué son Léopard d’or à un film long (5h38) et radical: From what is before, tourné en noir et blanc dans la forêt tropicale alors que la loi martiale instaurée par Marcos au début des années 1970 sème le trouble parmi la population.

    Si cette œuvre fleuve a plu aux critiques présents à Locarno, un autre film qui a fait forte impression se retrouve au palmarès: Fidelio, l’odyssée d’Alice. L’actrice française Ariane Lebed remporte en effet le prix d’interprétation féminine pour son rôle de marin dans ce premier film signé Alice Borleteau.

    Face à son premier grand amour

    Elle y incarne une jeune femme qui embarque sur le Fidelio, un vieux cargo, comme second mécanicien et qui va découvrir que non seulement son prédécesseur vient de mourir, mais que le commandant n’est autre que son premier grand amour, incarné par Melvil Poupaud…

    Encore peu connue en France, parce qu’elle a surtout vécu et joué en Grèce, Ariane Labed n’en est pas à sa première palme festivalière: la jeune femme avait déjà reçu la Coupe Volpi de la meilleure actrice à la Mostra de Venise en 2010 pour son rôle dans Attenberg, de la cinéaste grecque Athina Rachel Tsangari. A Locarno, elle était également à l’affiche d’un autre film, Love island, comédie burlesque de la réalisatrice bosniaque Jasmila Zbanic (Sarajevo, mon amour).

    Les autres récompenses

    L’acteur russe Artem Bystrov a reçu le prix d’interprétation masculine pourDourak (L’Idiot), de Yuri Bykov, le prix de la mise en scène est revenu au Portugais Pedro Costa pour Cavalo Dinheiro. Le Prix du jury a été décerné àListen up Philip de l’Américain Alex Ross Perry et une mention spéciale du Jury décernée au film brésilien Ventos de Agosto de Gabriel Mascaro.


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    Mort de Robin Williams, le génie comique disparu

    LE MONDE | <time datetime="2014-08-12T10:55:16+02:00" itemprop="datePublished">12.08.2014 à 10h55</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-08-12T17:58:34+02:00" itemprop="dateModified">12.08.2014 à 17h58</time> |Par Thomas Sotinel   lien 

     

    Capable de toutes les imitations, improvisateur de génie, vedette de comédies familiales (Madame Doubtfire) et de thrillers inquiétants (Insomnia), disc-jockey subversif (Good Morning, Vietnam) et professeur de rêve (Le Cercle des poètes disparus), Robin Williams a été retrouvé sans vie à son domicile de Tiburon (Californie), lundi 11 août. Le bureau du shérif du comté de Marin « soupçonne un décès dû à un suicide par asphyxie ». L'attachée de presse de Robin Williams a publié un communiqué précisant que l'acteur « combattait une dépression sévère ». Il avait 63 ans.

    Robin Williams avait séjourné l'été dernier dans une clinique afin d'« effectuer quelques réglages sur sa sobriété ». En 2006, il avait déjà passé du temps dans un établissement spécialisé après avoir interrompu une période de vingt ans d'abstinence. Dans les années 1980, Robin Williams a souvent évoqué saconsommation de cocaïne, expliquant : « Un produit qui vous rend paranoïaque et impuissant ? Bien sûr que je prends. »

    Sa disparition a suscité une très grande émotion aux Etats-Unis. Le présidentBarack Obama a salué un homme qui « offrait sans compter son incommensurable talent à ceux qui en avaient le plus besoin – de nos troupes stationnées à l'étranger aux marginaux de nos rues ».

    Lire le compte rendu en vidéos : Huit films qui ont marqué la carrière de Robin Williams

    <figure>Robin Williams, en 2009. </figure>

    DES DÉBUTS À LA TÉLÉVISION

    Robin Williams est né le 21 juillet 1951 à Chicago, dans une famille aisée. Sa mère est issue d'une dynastie politique du Sud, son père est cadre supérieur chez Ford. Il a raconté avoir passé une enfance solitaire, jusqu'à ce qu'il découvre le théâtre, au lycée. A cette époque, sa famille s'est installée en Californie.

    En 1973, il est admis à la Juilliard School, à New York, où il a pour condisciple Christopher Reeve, futur Superman. En 1978, deux ans après avoir quitté la prestigieuse école, Robin Williams décroche un petit rôle dans la série « Happy Days », celui d'un extraterrestre nommé Mork. Le personnage rencontre un succès immédiat au point que la chaîne NBC met en chantier une série, « Mork and Mindy », qui sera diffusée de 1978 à 1982. Les audiences décollent aussitôt et font de Robin Williams une star aux Etats-Unis (en France, la série est restée inédite jusqu'en 2008).

    Les téléspectateurs découvrent ce que savait déjà le public des spectacles que Robin Williams donnait depuis le début de la décennie : ils ont sous les yeux un homme capable de toutes les expressions, de toutes les imitations, doué d'un sens de la répartie hors du commun. Les scénarios de « Mork and Mindy » sont construits pour faire place à ce talent subversif, qui dynamite les conventions avec une gentillesse confondante.

    Cette oscillation entre les bons sentiments et la provocation donne le mouvement de toute la carrière de Robin Williams, qui s'apprête à devenir une star de cinéma.

    En 1980, Robert Altman lui offre le rôle de Popeye, dans une adaptation de labande dessinée produite par Disney. Si le film est un échec, il démontre que Williams n'a pas plus de mal à habiter le grand écran que le petit. En 1982, il est Garp, dans Le Monde selon Garp, adaptation par George Roy Hill (1921-2002) du best-seller de John Irving et se glisse dans l'univers cruel et comique de l'écrivain.

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      « Mork & Mindy » - 

      A 28 ans, l'acteur - ici déguisé en pom-pom girl - joue dans la sitcom « Mork & Mindy », qui lance sa carrière.

       Crédits : AP/Bierman facebook twitter google + linkedinpinterest
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      « Popeye » - 

      Aux côtés de Shelley Duvall, il a interprété le rôle de Popeye, en 1981, dans une comédie musicale.

       Crédits : AFP facebook twitter google + linkedin pinterest
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      « Le Monde selon Garp » - 

      L'un des premier grands rôles de Robin Williams, Le Monde selon Garp, adapté du roman éponyme de John Irving, dans un film sorti en 1982. L'acteur a alors 31 ans.

       Crédits : AP facebook twitter google + linkedinpinterest
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    UN IMMENSE SUCCÈS POUR « GOOD MORNING, VIETNAM »

    En 1987, Robin Williams endosse l'uniforme d'Adrian Cronauer, disc-jockey auxarmées, situé à Saïgon pendant l'escalade militaire américaine au Vietnam. Sagement antimilitariste, Good Morning, Vietnam, réalisé par Barry Levinson est un immense succès, qui vaut à Robin Williams sa première nomination à l'Oscar.

    Deux ans plus tard, c'est le versant sentimental de son talent qui lui vaut la seconde, pour Le Cercle des poètes disparus, de Peter Weir. Telle que la compose Robin Williams, la figure du professeur John Keating, qui tente avec succès d'inculquer le sens du beau à une bande de philistins dans un pensionnat américain, est à la limite du sentimentalisme. L'acteur l'en préserve grâce à quelques éclairs d'absurdité comique.

    En 1992, Robin Williams prête sa voix au génie dans Aladdin, le dessin animé qui parachève la restauration de la suprématie du studio Disney sur le marché du cinéma familial. Le personnage protéiforme correspond exactement aux capacités d'imitateur et d'inventeur de voix de l'acteur dont les improvisations sont ensuite mises en images par les équipes de Disney. Mais ce succès artistique est suivi d'une violente querelle entre Robin Williams et le studio – qui avait pourtant produitGood Morning, Vietnam. Le comédien reproche à la multinationale d'employer « son » personnage pour vendre des produits dérivés, alors qu'il l'avait interdit dans le contrat.

    Au même moment, Robin Williams trouve ses plus beaux rôles. Dans Fisher King ; Le Roi pêcheur, de Terry Gilliam (1991), il est un clochard psychotique qui prend les rues de New York pour l'Angleterre du Cycle de la Table ronde. La même année, il joue un Peter Pan adulte dans Hook, de Steven Spielberg face au capitaine crochet de Dustin Hoffman. Comme ce dernier dans Tootsie, Robin Williams s'essaie bientôt au travestissement. Madame Doubtfire (1993), de Chris Columbus, lui offre le rôle d'un père de famille qui se déguise en nounou quinquagénaire pour rester près de ses enfants. Si la performance ne brille pas par sa subtilité, elle permet à Madame Doubtfire de rester un élément indispensable à toutes les vidéothèques enfantines.

    Toujours immensément populaire, Robin Williams ne trouve pourtant pas les rôles à la mesure de son talent. Lorsqu'il rencontre Woody Allen, pour Harry dans tous ses états (1998), le personnage reste secondaire. Et lorsqu'il devient Patch Adams, clown et médecin au chevet des enfants malade dans Docteur Patch Adams (1998), de Tom Shadyac, le critique Roger Ebert (1942-2013) lui reproche, à juste titre, d'« extraire les larmes une à une, par liposuccion, sans anesthésie ».

    <figure>L'acteur américain Robin Williams recevant un Oscar pour son rôle dans "Will Hunting", en 1998.<figcaption data-caption="L'acteur américain Robin Williams recevant un Oscar pour son rôle dans "Will Hunting", en 1998. | AFP/HAL GARB">L'acteur américain Robin Williams recevant un Oscar pour son rôle dans "Will Hunting", en 1998. | AFP/HAL GARB</figcaption></figure>

    UN OSCAR DANS LA CATÉGORIE SECOND RÔLE MASCULIN

    Heureusement, en 1997, Gus Van Sant lui a confié le personnage de Sean Maguire, le professeur qui remet Will Hunting sur le bon chemin. Bien dirigé, Robin Williams reprend en mode mineur son personnage de mentor du Cercle des poètes disparus, et décroche enfin un Oscar, dans la catégorie second rôle masculin.

    On le voit ensuite dans quelques thrillers – Insomnia, de Christopher Nolan, Photo Obsession, de Mark Romanek, tous deux sortis en 2002 et souvent en président des Etats-Unis. Il est Teddy Roosevelt dans la série « La Nuit au musée » (il venait de tourner le quatrième épisode, dont la sortie est prévue pour Noël) et Ike Eisenhower dans Le Majordome (2013), de Lee Daniels.

    S'il n'avait jamais abandonné sa carrière de comique sur scène (sa dernière tournée américaine remonte à 2009), Robin Williams n'a guère fréquenté les théâtres. A une exception près : il avait été Estragon, face au Vladimir de Steve Martin, dans la mise en scène d'En attendant Godot, de Samuel Beckett, par Mike Nichols.

     

     

    </article><aside>Un talent polymorphe

     

    21 juillet 1951 Naissance à Chicago

    1978 Débuts à l’écran dans la série télévisée « Happy Days »

    1987 Première nomination aux Oscars pour son interprétation dans « Good Morning, Vietnam »

    1989 Deuxième nomination, pour « Le Cercle des poètes disparus »

    1993 « Madame Doubtfire »

    1997 Oscar du second rôle masculin pour « Will Hunting »

    11 août 2014 Mort à Tiburon (Californie)

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  • Télévision : l'avenir très sombre de LCI et Paris Première

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-07-29T19:09:27+02:00" itemprop="datePublished">29.07.2014 à 19h09</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-07-29T22:21:48+02:00" itemprop="dateModified">29.07.2014 à 22h21     </time>lien 

     
    <figure>Les propriétaires du groupe Le Monde ont confirmé leur intérêt pour la reprise de LCI.</figure>

    Il est « probable » que la chaîne LCI n'émettra plus après le 31 décembre 2014, a déclaré le patron du groupe TF1, Nonce Paolini, après le refus, mardi 29 juillet, du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) d'autoriser son passage sur la TNT gratuite.

    M. Paolini a souligné que TF1 ne soumettra probablement pas de nouvelle demande au CSA à l'avenir, même s'il étudiait « toutes les voies de recours »contre cette décision. Il a en revanche répété que la chaîne ne sera pas vendue.

    « TRISTESSE, COLÈRE, ÉCŒUREMENT »

    Peu après la décision du CSA, les propriétaires du groupe Le Monde ont tout de même confirmé leur intérêt pour la reprise de la chaîne, « complémentaire des activités du Monde et en cohérence avec la transformation en cours du groupe »,écrit Louis Dreyfus, au nom de Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, qui viennent de racheter Le Nouvel Observateur et Rue89.

    Depuis plusieurs semaines, les salariés du groupe se sont mobilisés sur lesréseaux sociaux. Le présentateur du journal de 13 heures de TF1, Jean-Pierre Pernaut, et la directrice de l'information, Catherine Nayl, ont ainsi apporté leur soutien aux équipes de LCI.

    Tristesse, colère, écœurement... Cette décision condamnant LCI m'inspire le plus profond dégoût ...et "à bulletins secrets" en plus. Beurk.

    En revanche, Xavier Couture, l'ancien directeur général de TF1, accuse Patrick Le Lay, PDG du groupe de 1998 à 2008, sans le citer nommément, d'avoir refusé le passage de la chaîne en gratuit quand il en avait l'occasion. Si iTélé et BFMTV sont accessibles gratuitement depuis 2005, le groupe TF1 n'a jamais proposé sa chaîne d'information en continu lors des différents appels à candidatures pour la TNT gratuite lancés par le CSA. 

    Si @LCI met la clef sous la porte, les responsabilités seront faciles à identifier. Comme pour TPS: que des mauvais choix. Triste pour @TF1


    PARIS PREMIÈRE ÉGALEMENT CONDAMNÉE ?

    Concernant Paris Première, dont le passage en gratuit a également été refusé, le groupe M6 a réagi en « désapprouvant » ce refus. Son PDG, Nicolas de Tavernost, conteste en particulier que sa chaîne « offr(e) un format et s'adress(e) à un auditoire présentant des analogies » avec d'autres chaînes, comme l'écrit le CSA.

    Le groupe réfléchit aussi à un recours devant le Conseil d'Etat qu'il pourraitformaliser dans quelques semaines. Et si la situation reste en l'état, la chaîne pourrait aussi mettre la clé sous la porte si « elle n'est plus viable ».

    Interrogé par Le Monde, Olivier Schrameck, président du CSA, a expliqué que « la décision [du CSA] est le résultat d'une analyse de la situation telle qu'elle se présente à nous à travers des études d'impact. Nous avons fait ce que le législateur nous a prescrit, c'est-à-dire une analyse à un moment donné ».

    Concernant le sort de Paris Première et LCI :

    « Il appartient à TF1 de prendre librement ses décisions. Le CSA n'a aucune observation publique à faire sur ce point. Je pense que TF1 sera conduite à prendre en compte l'environnement qui est le sien, l'effet que peut avoir, pour le groupe lui-même, la suppression d'une chaîne, et l'ouverture qui est faite pour l'avenir par la décision du CSA. Il s'agira de sa décision, et non pas de la décision du CSA, qui ne fait quelaisser la situation telle qu'elle est à la suite des décisions précédentes de TF1. »

    Lire l'intégralité de l'entretien avec Olivier Schrameck, président du CSA (édition abonnés) : « Tous les clignotants sont orange pour la télévision gratuite »


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    "Lucy" de Luc Besson en tête du box office

    américain pour sa sortie

    <time>Publié le 27-07-2014 à 19h45Mis à jour à 21h55</time>

     

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    Le réalisateur français Luc Besson à Rust en Allemagne, le 9 décembre 2013(c) Afp
                   Le réalisateur français Luc Besson à Rust en Allemagne, le 9 décembre 2013 (c) Afp
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    Los Angeles (AFP) - Le dernier film de Luc Besson, "Lucy", avec la pulpeuse Scarlett Johansson, a décroché dès son premier week-end en salles la tête du box-office nord-américain, selon les chiffres provisoires publiés dimanche par Exhibitor Relations.

    Nous n'utilisons qu'une infime partie de notre cerveau. Qu'arriverait-il si nous y avions entièrement accès? C'est la question explorée dans le visuellement délirant "Lucy".

    Incarnée par l'Américaine Scarlett Johansson, le film du réalisateur de "Nikita" et du "Cinquième élément" récolte quelque 44 millions de dollars pour son premier week-end d'exploitation.

    Il dépasse ainsi une autre nouveauté, "Hercule", péplum de Brett Ratner sur le demi-dieu, qui récolte 29 millions de dollars.

    "La Planète des singes: l'affrontement" tombe du coup à la troisième place, après avoir dominé le box-office nord-américain, engrangeant encore 16,4 millions de dollars, soit plus de 172 millions en trois semaines sur les écrans.

    Il est suivi de "American Nightmare 2: Anarchy", suite du film sorti en 2013 dont il poursuit le concept initial: dans un futur proche, pour garder des taux de criminalité et de chômage bas, le gouvernement instaure une "purge" annuelle -- douze heures pendant lesquelles tous les crimes sont permis et aucune assistance n'est fournie. Il amasse 9,9 millions (51,3 en deux semaines).

    Cinquième, le film d'animation des studios Disney "Planes 2" gagne 9,3 millions de dollars (35,1 en deux semaines), suivi par "Sex Tape", où Cameron Diaz et Jason Segel incarnent un couple en perte de vitesse, qui s'adjuge presque 6 millions de dollars de recettes (26,9 en deux semaines).

    "Transformers: l'âge de l'extinction" poursuit sa dégringolade et tombe à la septième position avec 4,6 millions et un total de quelque 236,4 millions en cinq semaines.

    Arrive ensuite une nouveauté, "And So It Goes", avec Michael Douglas et Diane Keaton, sur un vieil agent immobilier égocentrique qui voit sa vie tourneboulée avec l'irruption de sa petite-fille dont il ne soupçonnait pas l'existence. Le film récolte 4,6 millions pour son premier week-end.

    Neuvième, "Tammy", où la comédienne Melissa McCarthy joue une chômeuse partant en "road trip" avec sa grand-mère alcoolique incarnée par Susan Sarandon, grappille encore 3,4 millions (78,1 millions en quatre semaines).

    Enfin, une autre nouveauté, "Un Homme très recherché", avec l'acteur récemment décédé Philip Seymour Hoffman, ferme la marche et gagne 2,7 millions de dollars.


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    France: six spectacles annulés ce samedi à Avignon
    en raison de la grève des intermittents

     lien

    Belga | 12 Juillet 2014 14h41   lien          

     

     

     Au moins six spectacles sur les 13 prévus pour ce samedi au prestigieux festival de théâtre d'Avignon (sud de la France) ont été annulés en raison du mouvement de grève des intermittents (artistes, techniciens, régisseurs), a annoncé le directeur du festival. 


    Cinq représentations, dont "Le Prince de Hombourg" qui avait été annulé en ouverture le 4 juillet, devraient en revanche avoir lieu, éventuellement dans une forme amoindrie, a ajouté Olivier Py au cours d'une conférence de presse. Le doute subsistait sur les deux derniers spectacles au programme de la journée, selon le patron du festival (128.000 spectateurs l'an dernier). Le personnel du festival, consulté vendredi, s'est prononcé à 65% en faveur de la grève, mais la participation au scrutin n'a pas dépassé 46%, et c'est spectacle par spectacle que les salariés se prononçaient ce samedi, journée marquée par un appel à la grève national du syndicat CGT Spectacle. Les perturbations dans la programmation dues au mouvement des intermittents, dont le Festival d'Avignon est devenu la principale caisse de résonance, ont pour le moment engendré 138.500 euros de pertes, a souligné Olivier Py. "Je ne pense pas que la grève soit une bonne stratégie, c'est plutôt une tragédie", a-t-il commenté. Parmi les spectacles emblématiques annulés figure le "Mahabharata" de Satoshi Miyagi. Les interprètes japonais "considérant que jouer est un acte sacré ont décidé de donner des extraits devant le Petit Palais (près du Palais des papes) gratuitement", a précisé M. Py. Le "Prince de Hombourg", autre spectacle important du festival, risque d'être donné dans une version allégée si des techniciens se déclarent en grève. Le metteur en scène Giorgio Barberio Corsetti a en effet annoncé que les artistes avaient décidé de jouer mais que la moitié des techniciens s'étaient prononcés pour la grève. Les intermittents, qui exercent leur activité en alternant périodes d'emploi et de chômage, dénoncent leur nouvelle convention de chômage qui durcit les conditions d'indemnisation des périodes d'inactivité, dans un secteur où l'emploi précaire est la règle. (Belga)

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