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    Deauville 2014 : Whiplash domine le palmarès, Mick Jagger enflamme le tapis rouge (PHOTOS)

    Dimanche 14 septembre 2014 à 17h16 - par Télé 2 Semaines  lien 
     

    Le 40e Festival du film américain de Deauville aura été marqué par le double sacre du film de Damien Chazelle et le passage sur les planches de la star des Rolling Stones.

    Remarqué au dernier Festival de Cannes, Whiplash, le premier film de Damien Chazelle aura eu droit à sa consécration ce week-end à Deauville. Et plutôt deux fois qu’une !

    Non content de rafler le Grand Prix, Whiplash s’est également offert le Prix du public. Le film, qui raconte les brimades subies par un jeune batteur de jazz (incarné par Miles Teller), avait déjà réalisé le même doublé en début d’année au Festival de Sundance.

    Le Prix du jury a pour sa part été remis à The Good Lie, premier film hollywoodien du Québécois Philippe Falardeau. Reese Witherspoon y incarne une travailleuse sociale prenant la défense d’immigrés aux Etats-Unis.

    Parmi les autres primés de cette 40e édition, citons Elle l’adore, qui a reçu le prix Michel d’Ornano, réservé aux premiers films français. Réalisée par Jeanne Herry (fille de Miou-Miou et Julien Clerc), cette comédie a pour héroïne Sandrine Kiberlain ; l’actrice joue ici une groupie mêlée malgré elle à un meurtre.

    Côté tapis rouge, l’événement du cru 2014 aura sans conteste été la présence de Mick Jagger.Le leader des Rolling Stones est venu promouvoir le biopic Get On Up. Ce film sur James Brown, qu’il coproduit, était projeté hors compétition.

    Une avant-première très courue : Clémence PoésyJulie Gayet, Ana Girar­dot ou encore Axelle Laffont ont rivalisé d’élégance sur le tapis rouge. Des images que nous vous proposons de découvrir dans notre diaporama.

    >>> Mick Jagger, Clémence Poésy, Julie Gayet… Les stars à l’assaut de Deauville (PHOTOS)

    Le palmarès complet du 40ème Festival du film américain de Deauville :

    Grand prix : Whiplash, de Damien Chazelle

    Prix du jury : The Good Lie, de Philippe Falardeau

    Prix du public : Whiplash, de Damien Chazelle

    Prix de la critique internationale : It Follows, de David Robert Mitchell

    Prix de la révélation Cartier : A Girl Walks Home Alone at Night, d’Ana Lily Amirpour

    Prix Michel d’Ornano : Elle l’adore, de Jeanne Herry

    Prix du 40e anniversaire : Things People Do, de Saar Klein

    Anne-Laure Deparis

     

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  • Mostra de Venise: Le Lion d'or décerné à Roy Andersson

     

    Créé le 06/09/2014 à 20h27 -- Mis à jour le 06/09/2014 à 21h22
    <aside>Le réalisateur suédois Roy Andersson a remporté le Lion d'Or à la Mostra de Venise, le 6 septembre 2014.

    Le réalisateur suédois Roy Andersson a remporté le Lion d'Or à la Mostra de Venise, le 6 septembre 2014.  GABRIEL BOUYS / AFP

    </aside>

    CINEMA - Le réalisateur suédois a été récompensé pour son film «Un pigeon assis sur une branche, réfléchissant sur l'existence»...

    Le film suédois Un pigeon assis sur une branche, réfléchissant sur l’existence du réalisateur Roy Andersson, a remporté samedi le Lion d’or à la Mostra du cinéma de Venise, a constaté l’AFP.

    Le premier prix de cette 71ème édition de la Mostra récompense un film à sketchs humoristiques, tentant d’explorer la condition humaine dans toute sa diversité.

    «Grand honneur»

    «C'est un grand honneur de recevoir ce prix et particulièrement ici, en Italie, pays qui a donné tant de chefs-d'oeuvres au cinéma», a déclaré Roy Andersson en recevant son trophée sur la scène du Palais du cinéma, sur le Lido.

    Le cinéaste a retenu un film parmi ces chefs-d'oeuvres, Le voleur de bicyclettes, de Vittorio de Sica (1948), et dans ce film, une scène, «celle du mari de ce couple dans le besoin qui est obligé de porter son vélo au mont de piété et qui se rend compte que beaucoup de pauvres comme lui y apporte leur vélo».

    «C'est une scène pleine d'empathie. (...). On devrait suivre l'exemple de De Sica», a conclu Roy Andersson, cinéaste au style très personnel basé sur la comédie et l'absurde.

    Voir un extrait de Nous les vivants, film de Roy Andersson:

     A.D. avec AFP

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  • La Mostra de Venise prend son envol avec « Birdman »

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-08-27T21:39:23+02:00" itemprop="datePublished">27.08.2014 à 21h39</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-08-27T22:35:30+02:00" itemprop="dateModified">27.08.2014 à 22h35</time> |Par Isabelle Regnier (Venise, envoyée spéciale)

    lien Amy Ryan et Michael Keaton dans le film d'Alejandro Gonzalez Iñarritu, "Birdman", présenté en compétition.
    <figure></figure>

    Thierry Frémaux le voulait pour Cannes, mais il n'était pas prêt. C'est donc à Venise que Birdman a déployé ses ailes, en grand : en ouverture de la 71e Mostraet en compétition. Le nouveau film d'Alejandro Gonzalez Iñarritu a en effet de quoi épater : réalisé par un auteur que les festivals s'arrachent et que le public plébiscite, réunissant une fabuleuse brochette d'acteurs (Michael Keaton, Edward Norton, Zach Very Bad Trip Galifianakis, Naomi Watts, Emma Stone…), il s'empare d'un des plus grands mythes des années 1990 : le Batman de Tim Burton.

    Pour des raisons faciles à imaginer, Batman est devenu Birdman, mais c'est le même genre : un grand type avec un masque qui lui couvre la moitié supérieure du visage, de grandes ailes de corbeau en lieu et place de la cape de chauve-souris, une voix caverneuse… Et le même acteur, Michael Keaton, pour l'incarner. Ou plus exactement pour l'avoir incarné, dans les années 1990. Depuis, il n'a pas fait grand-chose.

    Après un premier plan sur une météorite qui chute, on le découvre en lévitation, dans une chambre miteuse (« qui pue le slip », commente la voix de l'acteur, en off) qui s'avère être la loge d'un théâtre de Broadway. Nous sommes à quelques jours de la première de Parlez-moi d'amour de Raymond Carver, une pièce qu'il met lui-même en scène, et avec laquelle il espère se remettre en selle et donnerun sens à sa vie.

    Rien ne va comme il faudrait, à commencer par un des acteurs, dont la nullité lui paraît tellement irrécupérable qu'il se débrouille pour lui faire tomber un projecteur sur la tête et recruter, pour le remplacer, une vedette de théâtre. Interprétée par Edward Norton (ex-Hulk), celle-ci va apporter son génie pervers à la pièce tout en volant la vedette au metteur en scène.

    « Les 1990's, c'est fini ! Tu n'existes pas ! Tu n'as même pas une page Facebook! », lui répète sa fille (Emma Stone, ex-girlfriend de Spider-Man), qui sort de cure de réhabilitation. « Tu n'es qu'une rature ! », hurle dans sa tête la voix grave qui ne le quitte jamais, et se matérialise lorsqu'il est seul dans sa loge sous la forme deBirdman : « Tu n'aurais jamais dû refuser Birdman 4 ! Tu étais une vedette decinéma ! ».

    <figure>Alejandro Gonzalez Iñarritu (à gauche de la caméra) et son chef opérateur Emmanuel Lubezki sur le plateau de "Birdman".</figure>

    « OPENING NIGHT » À L'HEURE D'INTERNET

    Le film se déroule presque entièrement à l'intérieur du théâtre, ce lieu où, on le sait, la vie se déchaîne toujours avec l'intensité la plus folle. Sur ce plan, il ne manque pas d'efficacité. Ça court, ça se bat, ça se drague, ça pleure, ça joute verbalement… Le duel entre Keaton et Norton, qui lui vole la vedette non seulement en tant que personnage mais aussi en tant qu'acteur, un peu comme Jack Nicholson le faisait du temps de Batman, est sans doute ce que le film offre de plus savoureux.

    Alejandro Gonzalez Iñarritu a voulu transposer Opening Night à l'ère du cinéma de super-héros, d'Internet, de l'accélération du temps, de la dématérialisation des rapports humains, de la guerre de tous contre tous pour une minute de notoriété… Pari ambitieux, dont la réussite aurait sans doute demandé un peu plus de finesse dans la mise en abyme, un peu plus d'inspiration dans les scènes fantastiques, mais surtout, de l'amour pour ses personnages.

    Et cela, le cinéaste mexicain qui n'a jamais cessé, depuis Amours Chiennes, dedépeindre une humanité viciée, cynique, dont aucun individu ne mérite véritablement d'être sauvé, n'en semble pas capable. La cruauté dépourvue de toute empathie avec laquelle il filme Michael Keaton, affalé dans la rue au petit matin, au milieu des poubelles, résume bien sa démarche – en tout point opposée à celle de John Cassavetes. En réduisant ses personnages d'acteurs – et les autres avec, puisque, avec Internet plus que jamais, le monde est une scène – à la figure de monstres narcissiques racornis par leurs névroses, il interdit que l'on s'intéresse à eux.

    <figure>"The Smell of Us", de et avec Larry Clark.</figure>

    UN AUTOPORTRAIT CARICATURAL DE LARRY CLARK

    Le vieux corps de Michael Keaton gisant à même le bitume rappelait celui d'une autre gloire passée, vu deux heures plus tôt dans une autre salle du Lido : celui de Larry Clark, qui s'est lui-même mis en scène, une fois n'est pas coutume, dansThe Smell of Us, le film qu'il a tourné l'été dernier à Paris. Il y campe une vieille épave, alcoolique au dernier stade, ignoblement libidineuse, qui paye les jeunes skateurs du 16e arrondissement pour leur sucer les doigts de pieds et plus si affinités – un autoportrait caricatural, suintant la haine de soi, est-on tenté depenser en voyant le film.

    Fruit d'un tournage réputé apocalyptique, le film reconduit, en effet, le regard concupiscent de ce personnage sur ses jeunes compagnons, en montrant plus volontiers leur entrejambe et leurs tétons que leurs visages. Calée sur une intrigue ultra-minimaliste, sous-tendue par une morale bidon, cette esthétique qui a toujours fait la signature de Larry Clark semble n'avoir plus d'autre justification qu'elle-même. Les plans sont toujours très beaux, mais leur enchaînement n'a jamais été si embarrassant.

    Voir aussi  notre sélection de 11 films présentés à la Mostra

     

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    Richard Attenborough: ses grands films devant et derrière la caméra

    • HOME CULTURE CINÉMA
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      • Par Bertrand Guyard
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      • Publié <time data-ago="il y a 4 heures" data-original=" le 25/08/2014 à 16:41" datetime="2014-08-25T16:41:48+02:00" itemprop="datePublished">le 25/08/2014 à 16:41        </time>lien
    <figure>Richard Attenborough ( à droite) est arrêté par un officier nazi dans <i>La Grande Évasion </i>(1963) de John Sturges.<figcaption itemprop="description">

     

    </figcaption></figure>

    VIDÉOS - L'acteur et réalisateur britannique, décédé ce dimanche, a marqué de son empreinte deux monuments du cinéma: La grande Évasion et Jurassic Park. En tant que réalisateur, il a reçu la récompense suprême avec huit Oscars pour Gandhi.

     

    Richard Attenborough appartient au cercle fermé des figures du septième art qui ont réussi à mener de front une double carrière devant et derrière la caméra. Sous son habit de comédien il fut à l'affiche de deux films cultissimes: La Grande Évasion de John Sturges en 1963 et Jurassic Park deSteven Spielberg en 1993. Il retrouve Steve McQueen en 1966 dans La Canonnière du Yang-Tse de Robert Wise. La justesse de son jeu est récompensée par le Golden Globe du meilleur second rôle.

    En 1969, il débute sa carrière de réalisateur avec un film antimilitariste sur la première guerre mondiale: Ah Dieu! que la guerre est jolie. En 1977, Il explore à nouveau le genre du film de guerre avec Un pont trop loin ( A Bridge Too Far), une adaptation du fameux livre éponyme de Cornelius Ryan. En 1982 avec son œuvre maîtresse Gandhi, qui retrace le combat pour la paix du légendaire leader politique indien, il entre de son vivant au panthéon du septième art en recevant pas moins de huit oscars dont le plus prestigieux celui du meilleur film.

    En sept extraits, nous vous proposons de parcourir la riche carrière cinématographique de Richard Attenborough.

    ● La Grande Évasion (1963) de John Sturges

    Richard Attenborough incarne le commandant Roger Bartlett, surnommé Big X. Au coté de Steve McQueen il est parfait dans la peau d'un officier britannique qui sait mêler autorité et humanisme. Un grand film de guerre à voir et à revoir sans modération.

    ● La Canonnière du Yang-Tse (1966) de Robert Wise

    Une fois encore le décor épique de la guerre - après La Grande Évasion - sert le talent d'Attenborough. Il partage de nouveau l'affiche avec son ami Steve McQueen.

    ● L'Étrangleur de la Place Rillington (1971) de Richard Fleischer

    Le scénario est inspiré de l'histoire, réelle, du tueur en série John Christie. Richard Attenborough incarne avec une justesse presque inquiétante ce terrible criminel qui sema la panique au cœur de londres dans les années quarante. Le tout filmé par la caméra chirugicale d'un Richard Fleischerau sommet de son art.

    ● Dix Petits Nègres (1974) de Peter Collinson

    Les romans d'Agatha Christie ont fait l'objet de nombreuses adaptations cinématographiques. Pour son film Peter Collinson le réalisateur a réuni une incroyable distribution. Charles Aznavour, Alberto de Mendoza, Stéphane Audran, Gert Fröbe, Richard Attenborough et Orson Welles - Qui prête sa voix au narrateur - donnent un cachet unique à cette œuvre policière au suspense impeccable.

    ● Un pont trop loin (1977) de Richard Attenborough

    Le Maréchal Montgomery voulait écourter La Seconde Guerre Mondiale en montant une formidable action aéroportée, l'opération Market Garden. Sous la direction de Richard Attenborough, Dirk Bogarde, James Caan, Michael Caine, Anthony Hopkins, Robert Redford et Sean Connery nous livrent ici une trépidante leçon d'héroïsme.

    ● Gandhi (1982) de Richard Attenborough

    Huit oscars pour ce film magistral qui retrace le parcours de l'un des hommes les plus charismatiques du XXe siècle, Mohandas Karamchand Gandhi, incarné avec justesse et conviction par Ben Kingsley.

    ● Chaplin (1992) de Richard Attenborough

    Cette biographie filmée est un hommage à l'un des plus grands acteurs du XXe siècle, Charlie Chaplin.Une œuvre qui tenait à cœur à Richard Attenborough qui vouait une admiration sans borne à ce géant du cinéma, et qui offrit à Robert Downey Jr. son premier rôle d'envergure.

    </article>
     

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  • VIDEO. Mort de Pierre Vassiliu: Le chanteur souffrait de la maladie de Parkinson

     

    Créé le 17/08/2014 à 14h18 -- Mis à jour le 17/08/2014 à 16h17
    <aside>Pierre Vassiliu en 1989 sur le plateau de Champs-Élysées.

    Pierre Vassiliu en 1989 sur le plateau de Champs-Élysées. AFP

    </aside>

    CHANSON - Décédé à l'âge de 76 ans, il était l'interprète de «Qui c'est celui là»...

    Le chanteur Pierre Vassiliu est mort ce dimanche matin à l'âge de 76 ans. Il est l'interprète de l'inoubliable ube «Qui c'est celui là», sorti en 1973.

    Voir la vidéo:

    Mais Pierre Vassiliu s'est fait connaître en 1962 avec son premier album Armand, un succès immédiat qui lui permettra notamment de faire l'Olympia mais aussi la première partie des Beatles. Il a aussi tourné avec François Hardy et Johnny Halliday.

    Atteint de la maladie de Parkinson, diagnostiquée en 2006, l'artiste d'origine roumaine était très affaiblie ces dernières semaines. A tel point que son épouse, en juin dernier, prédisait un décès rapide à France Dimanche. «Cette fois, c'est la fin. Si Pierre ne meurt pas cette semaine, ce sera la semaine prochaine...», expliquait Laura.

    Depuis trois ans, il ne pouvait plus se déplacer et vivait dans une maison médicalisée de Sète (Hérault).

     M.P. avec AFP

    Plus d'informations sur ce sujet en vidéo

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