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Par marialis2.2 le 21 Mai 2015 à 20:06
Avec la prise de Palmyre, le groupe
EI contrôlerait plus de
50% de la Syrie
Les djihadistes de l'EI contrôlent la totalité de la cité antique de Palmyre Le Journal du matin / 1 min. / Aujourd'hui à 07:00Les djihadistes du groupe Etat islamique se sont emparés entièrement jeudi de la ville antique de Palmyre dans le désert syrien, contrôlant désormais la moitié du territoire syrien, selon l'OSDH.L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et des militants ont affirmé que les troupes du régime syrien s'étaient retirées de toutes leurs positions dans et à la périphérie de Palmyre, notamment des renseignements militaires de toute la Badiya (désert syrien), l'aéroport militaire et la prison dans lesquels les jihadistes de l'EI se sont introduits dans la nuit.
Les djihadistes étaient déjà entrés sur le site classé au patrimoine mondial de l'Unesco le week-end dernier, avant d'être repoussés par les forces gouvernementales.
Habitants en fuite
Selon l'OSDH, "un grand nombre de soldats se sont repliés vers le sud de la ville et de "nombreux habitants fuyaient vers la ville de Homs ou vers Damas".
Un militant originiaire de Palmyre, Mohamed Hassan al Homsi, a indiqué via internet qu"un grand nombre de forces du régime ont été vus en train de se rassembler près de la section des renseignements militaire et se retirer".
Il a aussi fait état de raids de l'armée de l'air sur Palmyre ville, après la chute de la majeure partie de la ville.
La carte de la situation en Syrie après la chute de Palmyre. En noir: territoire sous contrôle du groupeEtat islamique, en rouge contrôle du régime, en vert les rebelles, en jaune les Kurdes.[Wikimedia Commons - DR]Offensive repoussée près de Ramadi
L'armée irakienne dit avoir repoussé dans la nuit de mercredi à jeudi une troisième attaque des combattants de l'EI à l'est de Ramadi. Le chef-lieu de la province d'Anbar est tombé dimanche entre les mains de l'organisation djihadiste.
De violents échanges de tirs d'armes automatiques et de mortiers ont éclaté sur la nouvelle ligne de front, située à Houssaiba al-Charkiya. Les troupes gouvernementales ont creusé des tranchées pour bloquer la progression de l'EI en direction de Falloujah, contrôlée depuis plus d'un an par les djihadistes, et, au-delà, de Bagdad.
Les Etats-Unis, à la tête d'une coalition internationale anti-djihadiste, procèdent eux à un "réexamen" de leur stratégie en Irak, promettant qu'ils "aideraient" les autorités à reprendre cette ville "dès que possible".
agences/sbad
Réunion prévue à Paris le 2 juin
Une réunion internationale pour évoquer "l'ensemble de la situation en Syrie et en Irak" aura lieu le 2 juin à Paris. Le gouvernement français a annoncé mercredi que le secrétaire d'Etat américain John Kerry participera aux discussions.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius "a indiqué qu'il y aurait une réunion à Paris sur l'ensemble de la situation en Syrie et en Irak" qui s'est "dégradée", a déclaré le porte-parole du gouvernement Séphane Le Foll à l'issue du Conseil des ministres.
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Par marialis2.2 le 20 Mai 2015 à 19:41
Deux chefs djihadistes abattus
par l'armée française au Mali
Le ministère de la Défense vient d'annoncer la mort de quatre "terroristes" dont deux des principaux chefs d'Al-qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et d'Ansar Dine, tués par l'armée française dans le nord du Mali. Un des chefs abattu, "Abdelkrim le Touareg", est lié à l'enlèvement et au meurtre des journalistes de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal, en 2013.
L'opération des forces spéciales a été menée dans la nuit du 17 au 18 mai, selon le ministère. "Quatre terroristes ont été tués au cours des combats", indique la Défense française dans un communiqué. "Parmi eux figurent Amada Ag Hama alias 'Abdelkrim le Touareg' et Ibrahim Ag Inawalen alias 'Bana', deux des principaux chefs d'Aqmi et d'Ansar Eddine".
"Ces deux groupes sont responsables de nombreuses attaques terroristes contre les forces internationales, ainsi que d'exactions répétées à l'encontre des populations maliennes", ajoute-t-il.
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Par marialis2.2 le 19 Mai 2015 à 23:54
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Quel avenir pour le groupe Etat islamique?
Publié le <time datetime="2015-05-19 14:13:29" title="mardi 19 mai 2015 Ã 14h13"> mardi 19 mai 2015 à 14h13 </time> - Mis à jour le <time datetime="2015-05-19 19:10:25" title="mardi 19 mai 2015 Ã 19h10"> mardi 19 mai 2015 à 19h10 </time>
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</aside>International
Le groupe jihadiste État islamique (EI) a remporté récemment quelques succès spectaculaires en Syrie et en Irak, en dépit des frappes de la coalition conduite par les États-Unis.
Quelles sont les récentes avancées de l'EI?
Après Raqa en Syrie et Mossoul en Irak, les jihadistes de l'EI se sont emparés dimanche d'une troisième capitale provinciale, Ramadi, chef-lieu de la province sunnite d'Anbar en Irak.
Il s'agit de leur plus grande victoire depuis le début de leur offensive en Irak l'été dernier et d'un coup dur pour le gouvernement irakien qui annonçait avec éclat il y a un mois avoir repris Tikrit aux jihadistes.
En Syrie, l'EI a aussi progressé à la lisière de la ville antique de Palmyre, qui abrite de magnifiques ruines gréco-romaines et une terrible prison. Cette oasis représente un important verrou vers Homs et Damas.
En outre, dans la province centrale de Homs, il a pris le contrôle de deux importants champs gaziers, Arak et al-Hél, qui alimentent les centrales électriques du pays. Pour remplir ses coffres, l'EI a prouvé qu'il était capable d'exploiter les ressources pétrolières et gazières en Syrie comme en Irak.
Jessica Lewis, de l'Institut américain pour l'étude de la guerre (IEG), assure que les deux offensives sont liées pour permettre à l'EI de consolider son territoire dans l'est de la Syrie et l'ouest de l'Irak, sur lequel il a proclamé un "califat" islamique.
Que fait la coalition menée par les Etats-Unis?
Dans les plus de 3.000 raids menés en Irak et en Syrie depuis la fin de l'été 2014, les avions de la coalition ont ciblé l'équipement militaire de l'EI, les champs pétroliers et les raffineries utilisés par cette organisation et frappé ses combattants sur le terrain.
Ces raids ont été parfois des succès en empêchant par exemple l'EI d'avancée vers Erbil, la capitale du Kurdistan irakien.
Ils ont aussi permis de repousser en Syrie l'EI qui encerclait la ville kurde de Kobané et d'aider les forces gouvernementales irakiennes à reprendre Tikrit, berceau de l'ex-dictateur Saddam Hussein.
Pourquoi l'EI avance-t-il encore?
Les analystes notent que les victoires de la coalition ne sont possibles que lorsque les raids sont menés en parallèle au déploiement de forces alliées au sol.
"C'est un truisme en matière de contre-insurrection que le succès nécessite des bottes sur le terrain", affirme Max Abrahms, professeur de Sciences politiques à l'université Northeastern.
A Kobané, la coalition a ainsi agi en coordination avec les combattants kurdes tandis qu'elle venait renforcer à Tikrit l'armée irakienne et les groupes paramilitaires.
A Ramadi, la dynamique est différente car dans ce bastion sunnite les milices chiites pro-gouvernementales n'étaient pas présentes pour défendre la ville.
Ramadi est au coeur "du fief sunnite ... où les habitants n'ont pas complètement rejeté l'EI. Cela ne veut pas dire qu'ils l'approuvent mais ils ne soulèvent pas contre lui soit par peur soit pour se couvrir", explique Ayham Kamel, directeur pour le Moyen-Orient et l'Afrique du nord du groupe de réflexion Eurasia.
A Palmyre, les forces présentes sur le terrain sont loyales au président Bachar al-Assad. Or Washington a affirmé à plusieurs reprises qu'il était hors de question de coordonner ses raids avec les forces du régime et encore moins d'envoyer des troupes au sol.
Quel avenir pour l'EI?
Les avancées du groupe contredisent les affirmations américaines sur le fait que l'EI serait "sur la défensive" après la perte de Tikrit et son échec à conquérir le camp palestinien de Yarmouk, dans le sud de Damas.
Si la coalition ne peut pas s'appuyer sur des forces au sol, il y a de grandes chances que l'EI, qui dispose de plusieurs milliers de combattants, dont un grand nombre sont prêts au martyre, remporte de nouveaux succès.
Pour l'EI, même de petites conquêtes lui permettent de crier victoire, constate Ayman Jawad al-Tamimi, du groupe de recherches Forum du Moyen-Orient. "Le slogan du groupe est 'baqiya wa tatamaddad' (rester et s'étendre). Il ne va peut-être toujours s'étendre mais il va certainement rester".
Max Abrahms constate que la coalition est surtout réactive, c'est à dire qu'elle utilise sa puissance de feu une fois que le secteur est tombé aux mains de l'EI.
Tout en qualifiant la perte de Ramadi de "revers", le Pentagone a affirmé lundi que la guerre antijihadistes continuerait à être faite "d'avancées et de reculs".
Syrie: 170 membres de l'EI tués en 48 heures par les raids de la coalition
Au moins 170 combattants du groupe Etat islamique (EI) ont été tués en 48 heures par des frappes aériennes de la coalition dirigée par Washington sur le nord-est de la Syrie, rapporte mardi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Ces djihadistes ont été tués au cours des dernières 48 heures dans la province de Hassaké, en très grande majorité par les frappes très intenses de la coalition internationale qui aide les forces kurdes dans cette zone", a indiqué l'OSDH, précisant que ces forces kurdes ont pu reprendre une vingtaine de villages dans la région.
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Par marialis2.2 le 19 Mai 2015 à 23:36<article><header>
L'Etat islamique, un million de dollars de revenus quotidiens
Le groupe terroriste engrange chaque jour d'énormes rentrées d'argent. Grâce, en partie, au pétrole. Mais aussi et surtout grâce aux taxes et à l'extorsion.
</header>Des combattants de l'EI (image d'illustration) (AY-Collection / Sipa)<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside></article>Selon les dernières recherches du très sérieux think tank américain Rand Corporation, l'État islamique (EI) a des revenus et des actifs plus que suffisants, et répartis sur un large éventail de "ressources", pour couvrir ses dépenses courantes. Et ce malgré les nombreuses frappes aériennes de la coalition et la baisse des prix du pétrole.
Ainsi, l'étude dont le "New York Times" se fait l'écho, explique que les salaires des employés du gouvernement irakien sont imposés à hauteur de 50% et les entreprises peuvent être imposées à hauteur de 20% par l'organisation terroriste, qui engrangerait ainsi plus d'un million de dollars par jour. L'EI a ainsi rééquilibré ses finances, touchées par la baisse des activités dans le secteur du pétrole et des banques.
Le pétrole n'est pas la première source d'argent
L'infrastructure pétrolière de l'EI, en particulier les raffineries, a été prise pour cible par les raids aériens, faisant tomber les revenus du pétrole à environ 2 millions de dollars par semaine. Cependant, le groupe djihadiste ne dépend pas de la rente pétrolière, la plus grande partie de la production étant utilisée pour sa propre consommation.
Selon les chiffres de Rand Corporation et du département du Trésor américain, sur lesquels s'appuie le "NYT" pour donner une estimation des principaux revenus de l'organisation, le pétrole ne représentait en 2014 que 100 millions de dollars sur une manne globale estimée à plus d'un milliard et dont plus de la moitié (600 millions) provient des taxes et de l'extorsion.
Les salaires, principale dépense
Concernant les dépenses, l'institut américain estime que la majeure partie se fait sur les salaires : entre 3 et 10 millions de dollars par mois. "L'État islamique investit également dans des institutions de l'Etat-policier, comme les comités, les médias, les tribunaux et la régulation du marché, mais offre relativement peu de services", apprend-on.
Daech investit dans l'humain mais, en revanche, pas question d'investir dans des infrastructures. "L'organisation évite les investissements dans les infrastructures, car ils peuvent être des cibles faciles pour les attaques, et le territoire qu'elle détient peut changer rapidement."
S. D.
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Par marialis2.2 le 16 Mai 2015 à 14:55
L’Etat islamique exécute 23 civils près de la cité antique de Palmyre en Syrie
Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-05-15T18:37:39+02:00" itemprop="datePublished">15.05.2015 à 18h37</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-05-16T12:16:07+02:00" itemprop="dateModified">16.05.2015 à 12h16 lien </time>
Le groupe Etat islamique (EI) continue de semer la terreur à proximité de la cité antique de Palmyre, dans le désert syrien. Vingt-trois civils, dont neuf enfants, ont été exécutés par les djihadistes, vendredi 15 mai, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Cela porte à 49 le nombre de personnes tuées en deux jours près de la ville classée au Patrimoine de l’Unesco. Jeudi, 26 civils avaient été exécutés aux abords de Palmyre, dont 10 par décapitation, pour « collaboration avec le régime ».
Vendredi, l’armée syrienne avait lancé une offensive pour empêcher que l’EI n’atteigne la ville caravanière, étape de la route de la soie, dont elle n’était plus qu’à « 1 kilomètre » selon l’OSDH. Le gouverneur de la province de Homs, dont fait partie Palmyre, avait ainsi assuré que la situation était « sous contrôle » : « L’armée a envoyé des renforts et l’armée de l’air bombarde les positions » de l’EI, ce que confirme l’OSDH.
La « perle du désert »
Toutefois, l’offensive de l’EI, qui est par ailleurs sur le point de prendre la ville de Ramadi en Irak, n’a rien pour rassurer quand au sort du site antique, baptisé la « Perle du désert », l’un des foyers culturels les plus importants du monde antique, célèbre pour la résistance de l’une de ses reines, Zénobie, qui tint tête à l’Empire romain.
Lire aussi : Les vestiges monumentaux de Palmyre à nouveau en danger
Hostile à toute architecture préislamique, les djihadistes pourraient en effet lui faire subir le même sort que Nimroud et Hatra en Irak, où ils ont mis en scène la destruction de statues d’une valeur historique inestimable, au nom d’une prétendue lutte contre l’idolâtrie. Les pillages consécutifs à la prise de ces sites pourraient aussi alimenter un trafic d’œuvres d’art très lucratif pour les terroristes.
<figure class="illustration_haut " style="width: 534px">image: http://s1.lemde.fr/image/2015/05/15/534x0/4634452_6_0917_les-sites-d-irak-et-de-syrie-menaces-par_fb317fe0b4022faf782f12e4559dcf6c.jpg
</figure>Voir en plus grand l'infographie interactive : Les sites de la Mésopotamie antique menacés par la guerre et le terrorisme
Risque de « crime contre la civilisation »
Maamoun Abdelkarim, directeur des antiquités et des musées syriens, a ainsi répété, vendredi, son appel à la communauté internationale pour empêcher une « une catastrophe internationale », tandis que la coalition de l’opposition syrienne en exil a mis en garde contre un « crime contre la civilisation ».
Selon Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco, cette menace révèle la nécessité de lutter « contre l’extrémisme, contre cette stratégie de supprimer […] notre mémoire commune », alors que Palmyre, comme le reste du pays, a déjà subi de nombreux pillages et dommages depuis le début du conflit en Syrie.
Lire le récit : L'autre drame syrien
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