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Par marialis2.2 le 10 Juillet 2015 à 17:40
FINANCE La reprise fait suite à trois semaines de chute des cours...
Chine: La Bourse de Shanghai repart à la hausse
<figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> <figcaption>Un homme suit les cours de la Bourse à la jumelle, dans la province du Hubei, en Chine, le 28 mars 2008. - REUTERS/Stringer</figcaption> </figure>
La Bourse de Shanghai a clôturé en hausse ce vendredi, confirmant ainsi son rebond de la veille après trois semaines de débâcle.
Dans le détail, l’indice composite shanghaïen a grimpé de 4,54 % (soit 168,47 points) à atteignant 3.877,80 points, dans un volume d’échanges de 680,4 milliards de yuans (100,4 milliards d’euros). La Bourse de Shenzhen a quant à elle terminé sur une progression de 4,09 %, à 2.035,26 points, dans des échanges de 247 milliards de yuans.
Chine : La chute des cours provoque la panique à la Bourse de Shanghai
Une reprise en partie due au renforcement de la législation
« Le marché n’est certes pas entièrement tiré d’affaire, mais le rebond est engagé. La résistance des valeurs vedettes aide à la stabilisation », a précisé Zhang Qi, analyste chez Haitong Securities.
Pour Chen Xingyu, analyste du courtier Phillip Securities, cette reprise est due aux succès des « mesures prises par les autorités ». En effet, les régulateurs ont interdit aux actionnaires possédant plus de 5 % dans une entreprise cotée de vendre leur participation au cours des six prochains mois. Par ailleurs, une centaine de grands groupes étatiques chinois ne pourront plus vendre les actions de leurs filiales cotées.
De son côté, la banque centrale chinoise (PBOC) a assuré qu’elle fournirait des liquidités abondantes pour stabiliser les Bourses, via le financement des « opérations sur marge » (achats d’actions par endettement), alors que les 21 principales maisons de courtage chinoises s’étaient déjà engagées à investir au moins 19 milliards de dollars supplémentaires sur les marchés.
Chine : Tout comprendre de la débâcle du marché boursier
« Il y a encore un risque de voir les fonds se retirer à nouveau des marchés »
Pour autant, les titres de plus de 1.400 entreprises restaient toujours suspendus ce vendredi, ce qui a paralysé la moitié de la cote à Shanghai et à Shenzhen, selon l’agence Bloomberg News. Une façon d’éviter tout nouveau décrochage.
La prudence restait donc de mise : « Il y a encore un risque de voir (les fonds) se retirer à nouveau des marchés » pour empocher quelques bénéfices « après une hausse aussi impressionnante », avertissait Chen Xingyu. Celui-ci nuance néanmoins son propos : « Mais cela ne sera pas une correction aussi prolongée et sévère (que le plongeon des dernières semaines) ».
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Par marialis2.2 le 10 Juillet 2015 à 16:35
Les conséquences de l'effondrement
de la bourse chinoise
<section class="signature"> | <time datetime="2015-07-10CEST11:36:00+0200" itemprop="datePublished"> 10/07/2015, 11:36 </time> | 1588 mots </section><aside class="sharelinks" data-href="http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/les-consequences-de-l-effondrement-de-la-bourse-chinoise-491286.html" data-lang="fr" data-lead="La chute de la bourse de Shangai fait suite à un engouement exagéré, notamment de la part des particuliers (100 millions d'investisseurs privés). Elle a été largement provoquée par les autorités, qui ont pris de nouvelles mesures. Par John Plassard, directeur adjoint de Mirabaud Securities" data-nomsource="La Tribune" data-title="Les conséquences de l'effondrement de la bourse chinoise" data-twittervia="latribune">
</aside> <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre=""> <figcaption class="legend ta-l"> (Crédits : DR) </figcaption> </figure> <section class="chapo"> La chute de la bourse de Shangai fait suite à un engouement exagéré, notamment de la part des particuliers (100 millions d'investisseurs privés). Elle a été largement provoquée par les autorités, qui ont pris de nouvelles mesures. Par John Plassard, directeur adjoint de Mirabaud Securities </section>Après une hausse de plus de 100% des indices de Shanghai et de Shenzhen entre novembre 2014 et début juin 2015, les indices chinois se sont effondrés pour revenir à leurs niveaux d'il y a cinq mois et laissent craindre un mouvement de panique irrationnel comme le confirme le gouvernement chinois. D'où vient cette volatilité et y a-t-il un risque systémique comme certains investisseurs semblent le penser ? Analyse sous forme de questions-réponses.
1. Quel est l'historique de l'ouverture des marchés financiers chinois ?
Le lundi 17 novembre 2014, un pas important avait été fait vers l'une des plus grandes intégrations du marché financier chinois à l'international. S'il est vrai que le gouvernement chinois en parlait depuis 2007, c'est bien à cette date que tout a débuté.
Les Bourses de Shanghai et de Hong Kong ont commencé à travailler conjointement. Tous les investisseurs étrangers ont pu, depuis cette date et pour la première fois, acheter des actions de sociétés cotées uniquement en Chine, via la plateforme Connect.
En parallèle, les fonds institutionnels de Chine continentale ont aussi pu directement investir sur le marché financier de Hong Kong. Cependant, seul un nombre restreint de banques et fonds étrangers pouvaient investir en yuan à la Bourse de Shanghai. Cependant, ils devaient être présélectionnés par le régulateur chinois et leurs investissements étaient limités par un quota individuel défini par Pékin : un programme baptisé « Investisseurs institutionnels étrangers qualifiés » (ou QFII en anglais).2. Que recherchent les autorités avec le développement de la Bourse ?
Si la Chine a récemment accéléré l'accès et le développement de son marché boursier, c'est dans trois buts bien précis. Considéré comme un élément central de son programme de réformes économiques, le gouvernement chinois a tout d'abord la volonté de libéraliser ses marchés de capitaux. Ensuite, le deuxième but est d'amener certaines grandes entreprises chinoises à dépendre moins de l'endettement public, mais davantage des capitaux privés.
En effet, le poids de la dette des sociétés qui se finançaient surtout en empruntant de l'argent aux banques nationales commençait à se faire sentir dans les finances publiques. L'État espérait (et espère toujours) donc, avec cette nouvelle liaison boursière entre Shanghai et Hong Kong, assainir quelque peu ses comptes. Et finalement, il y a aussi une volonté non-dissimulée de concurrencer les deux premières places financières mondiales, soit le New York Stock Exchange et la Nasdaq.
3. Quel est le problème des effets de levier ?
On estime aujourd'hui qu'environ 8,5% des actions cotées à Shanghai ou à Shenzhen (non détenues par l'Etat) ont été achetées à crédit. À titre de comparaison, aux États-Unis, c'est moins de 3%. Depuis que la bourse s'est « démocratisée » en Chine, les sociétés de brokerage et les banques proposent des effets de leviers très importants aux nouveaux investisseurs, dans le but de les attirer (certaines entreprises financières permettent aux emprunteurs d'investir jusqu'à dix fois leur capital de départ). Les investissements financés par effet de levier auprès des sociétés de courtage représenteraient 2.200 milliards de yuans (320 milliards d'euros) fin juin, mais le montant global lié au marché gris pourrait être plus élevé encore.
Généralement, les banques coopèrent avec des sociétés d'investissements et des sociétés de Bourse pour lever des capitaux en émettant des "produits de gestion de patrimoine" (WMP) vendus aux clients des banques. Ces produits permettent de lever des capitaux souvent consacrés au financement d'investissements boursiers avec un important effet de levier. On compte environ 100 millions d'investisseurs privés en Chine qui se ruent (ou se ruaient) sur les actions cotées et sur les nouvelles introductions en Bourse. Une bonne partie de la baisse des indices est donc imputée à ce phénomène et notamment les appels de marge.
4. Quelles sont les classes d'actions principales ?
Il y a plusieurs types de classe d'actions en Chine. Les titres des sociétés chinoises cotés sur le continent (classes A) et à Hong Kong (classes H). Début novembre 2014, les classes A et H traitaient à peu près à parité mais, dès les baisses des taux directeurs de la banque centrale chinois, les actions de classe A se sont envolées et valent désormais entre 20 et 40% de plus que leurs homologues de classe H.
5. Quelles sont les mesures adoptées ?
Le dégonflement des indices chinois s'est fait en deux mouvements. Le premier tout d'abord, oublié par les investisseurs, s'est fait le 12 juin 2015, lorsque le gendarme de la bourse chinoise a voulu calmer la hausse vertigineuse des indices en freinant l'explosion des comptes sur marge. Ce mouvement fut quelque peu dévastateur et marqua le début de la correction. Pour inverser la tendance, et calmer la baisse cette fois-ci, la banque centrale chinoise a alors pris plusieurs mesures (sur plusieurs jours) :
- Assouplissement des restrictions sur les opérations de marge, alors que celles-ci donnent lieu ces jours-ci à des appels de marge importants qui accélèrent mécaniquement la baisse.
- Mise en place d'un comité d'enquête pour scruter le marché et combattre toute manipulation des cours.
- Nouvelles réductions des taux directeur à 4.85% tout en abaissant le taux de réserves obligatoires que la banque centrale impose aux banques commerciales pour les inciter à maintenir le crédit à leurs clients.
- Nouvelles injections de liquidité ciblées pour les banques commerciales.
- Interdiction aux fonds de pensions de vendre des titres « short » (le fameux shortban).
- Interdiction aux actionnaires détenant des participations supérieures 5% dans des sociétés chinoises cotées en Bourse de vendre leurs titres pendant une période de six mois.
- Suspension de 1.249 titres des bourses de Shanghai et de Shenzhen, soit 43% des sociétés cotées et environ un tiers de la capitalisation du marché des cotations
6. Quels secteurs impactés?
Si la majeure partie des secteurs peuvent être impactés par un potentiel ralentissement de la vigueur économique chinoise, la baisse des indices a une influence directe sur trois secteurs en particuliers :
a. L'automobile
Un phénomène récent, mais évident, a pris place en Chine : la sensibilité du consommateur à l'évolution de la bourse lorsqu'il s'agit d'acheter un véhicule. On l'a constaté récemment : d'une part, l'acheteur chinois préfère investir en bourse plutôt que de remplacer son véhicule et d'autre part, en cas de baisse de l'indice, il est enclin à annuler sa commande. Il faut rappeler ici que le leasing en Chine est très faible par rapport aux paiements cash, largement privilégiés par les consommateurs.
Si le lien peut faire sourire, il se traduit cependant par des ventes de véhicules en baisse depuis deux mois. En janvier 2015, la Fédération des constructeurs automobiles s'attendait à voir progresser les ventes de voitures de tourisme et de véhicules commerciaux en Chine de 7% à 25,1 millions d'unités au cours de l'année. En mai, la production de véhicules avait en réalité chuté de 4,4 % avec en base mensuelle 1,98 million d'unités, tandis que les ventes avaient reculé de 4,6 % à 1,91 million d'unités. Au mois de juin 2015, les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 3,2%. Une situation qui constitue la pire performance mensuelle dans le pays depuis plus de deux ans, soit février 2013 et marquant le troisième déclin en base mensuelle consécutif.
b. Les semi-conducteurs
La baisse des ventes de voitures en Chine a bien évidemment une influence importante sur des sociétés de semi-conducteurs qui produisent des composants dédiés à l'automobile.
c. Les matières premières
Le secteur des matières premières a été fortement impacté ces dernières semaines par les inquiétudes sur les conséquences de l'essoufflement économique de la Chine. Le minerai de fer par exemple s'est littéralement effondré en atteignant ses niveaux de 2009. Rappelons cependant ici, que c'est un faux débat, car les bourses chinoises sont largement déconnectées de l'économie réelle. Finalement, le secteur du luxe pourrait aussi en souffrir, mais le lien direct avec les évolutions des indices boursiers est encore à confirmer.
7. Quels impacts sur le secteur financier?
S'il est trop tôt aujourd'hui pour conclure que nous sommes en train d'assister au dégonflement dramatique d'une bulle, nous pouvons tout même confirmer que cette baisse a déjà des impacts financiers. Tout d'abord, la société MSCI, au mois de juin 2015, a remis à plus tard l'inclusion des valeurs cotées en Chine continentale dans l'un de ses indices internationaux de référence, en raison de « difficultés persistantes ». Ensuite, plus 3000 milliards de dollars (3.200 pour être précis) en valeur ont déjà fondu à cause de la récente baisse des indices asiatiques.
Enfin, potentiellement, les appels de marges et resserrements de liquidité pourraient coûter très cher aux investisseurs chinois et aux entreprises financières ayant des expositions aux bourses chinoises. La banque centrale chinoise fait actuellement face à une certaine limite de son pouvoir face à un marché ouvert au public. S'il est possible d'influencer le moral des investisseurs, il est difficile de contrôler la direction du marché. Rappelons finalement, ce qui constitue le point positif, que les bourses chinoises sont déconnectées de l'économie réelle et donc qu'une baisse des indices ne signifie pas une baisse de la vigueur économique du pays.
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Par marialis2.2 le 10 Juillet 2015 à 00:12<header id="titre_article">
La panique sur les actions chinoises gagne l’Asie
</header> <section class="left" id="gauche_article">La chute de la Bourse de Shanghai, - 32 % en un mois, fait tâche d’huile. Les entreprises suspendent leur cotation pour se prémunir de la panique
Si l’Europe ne pense qu’à la Grèce, une bonne partie du reste du monde a les yeux rivés sur la déroute des actions chinoises. L’indice CSI 300 qui regroupe les principales valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen, a chuté mercredi de 6,75 %, portant son repli à 32 % depuis le 12 juin. Une chute qui commence à rendre nerveux les marchés voisins. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong a plongé mercredi de 5,8 %, sa plus forte chute depuis novembre 2008, au début de la crise financière. Taiwan a perdu de son côté près de 3 %. Même la bourse japonaise a flanché de 3,14%, sa pire séance depuis mars 2014, dans le sillage des valeurs jugées sensibles à la croissance chinoise, comme Komatsu (-5,8%), Hitachi Construction Machinery (-4 %) ou Sumitomo (5,2 %) . Même l’Inde n’est pas épargnée. L’indice Sensex a cédé 1,72% et des valeurs comme Vedanda (cuivre) ou Tata Motors ont plongé de 9,2 % et 6,4 %. Ce dernier souffre des craintes de baisse des ventes de ses marques Jaguar et Land Rover. Il réalise plus de 50 % de son bénéfice d’exploitation en Chine selon Sanford C Bernstein.
Entreprises dépassées
La crainte est d’autant plus forte que rien ne semble devoir ralentir la correction du marché chinois, pas même les nombreuses mesures prises par les autorités. Conséquence, les entreprises, dépassées, n’ont plus d’autre choix que de demander au régulateur une suspension de leur cotation pour tenter d’échapper à la curée. «Une tentative désespérée de mettre un terme à la chute », constate Aurel BGC.Sur le CSI 300, 85 actions de grands groupes industriel, énergétique, de transport, de media, de santé, n’ont donné lieu à aucune cotation mercredi. Deux fois plus que mardi . Au total, selon Bloomberg, les échanges seraient impossibles sur 1.249 titres de sociétés chinoises, soit 43 % de la cote. Des valeurs qui pèsent près d’un tiers de la capitalisation boursière chinoise. Sur l’indice ChiNext des valeurs innovantes et de croissance, qui a plongé de 40 % depuis le 3 juin, seulement 23 valeurs ont été cotées... pour 76 suspendues ! Des valeurs dont les investisseurs locaux étaient très friands.
« Les gens vendent tout ce qu’ils peuvent sur le marché pour avoir du cash, car ils ont besoin de couvrir leurs pertes lors des appels de marge », explique à Bloomberg un gestionnaire d’actifs local. C’est ce qui explique un mouvement de baissé généralisée qui touche aussi les grandes entreprises de la cote. La chute de la bourse est en effet liée en grande partie à l’explosion du système du trading sur marge qui permettait à des millions de particuliers de spéculer en Bourse avec de l’argent emprunté… Quand aux autres investisseurs, « ils sont tétanisés par la peur que l’économie chinoise soit touchée par cette crise ».
Marché immature
Une crise qui montre bien l’immaturité de la bourse chinoise et le manque criant d’investisseurs institutionnels capables d’avoir une vision de plus long terme et de stabiliser le marché en cas de panique. «La suspension de cotation de la moitié des valeurs chinoises est un signal désastreux qui a renforcé le mouvement de baisse », estime Tangui Le Liboux chez Aurel BGC. S’en suit une panne de confiance qui trouve aussi sa source dans l’incapacité des autorités chinoises à inverser la tendance. « Les investisseurs sont déçus et effrayés par le fait que les pouvoirs publics chinois aient perdu le contrôle » explique Mari Oshidari, stratégiste chez Okasan Securities.
Selon NN Investment Partners, même après cette correction, le marché chinois « n’est pas donné. Le PER (rapport cours bénéfice) des actions A est encore de 60 fois, un niveau de bulle et doit être replacé dans une perspective de ralentissement économique. Nous craignons que la correction se poursuive, avec le risque que les marchés se concentrent plus sur les problèmes structurelles du pays ». D’autant que selon Citigroup, seulement un quart des positions de trading sur marge auraient été débouclées. Elles représentaient récemment 9,4 % du flottant, un doublement en un an.
Confiance
Dans ce concert très négatif, HSBC estime que le plus dur n’est pas loin d’être passé. Roger Xie, stratégiste de la banque, qui avait choisi en avril de diminuer son exposition aux grandes valeurs chinoises (A Shares) vient de relever son opinion à neutre. « Le montant du financement sur marge a chuté d’environ 22 % depuis le pic de juin, et le pire du désendettement des ménages sur ce sujet est derrière nous. Les ventes des « initiés », qui travaillent dans les grandes sociétés cotées ont aussi diminué drastiquement ces dernières semaines », selon lui. Surtout, Roger Xie maintient sa confiance dans le régulateur, « qui a encore des options à sa disposition pour stabiliser le marché et restaurer la confiance », même si c’est au prix d’une plus grande volatilité. Il remonte donc son objectif sur le CSI 300 à 4.200 points à la fin d’année, contre 3.800 points auparavant.
Pierrick Fay
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Par marialis2.2 le 5 Juillet 2015 à 16:09
Référendum en Grèce :
«Le Grexit
n'est pas pour demain»
<figure class="fig-photo fig-photo-norwd"> </figure>Posez-nous vos questions sur Twitter @Le_Figaro avec le hashtag #VosQuestions. Christopher Dembik, économiste, vous répond en direct dans ce Live. Ce dimanche, près de 10 millions de Grecs sont appelés à voter pour ou contre les réformes voulues par les créanciers du pays. L'issue du référendum est totalement incertaine.
<header>
EN COURS : Mis à jour à 15:53
</header>à 12:42Le référendum grec en dessins De nombreux dessinateurs ont partagé leur vision du référendum et du choix proposé aux Grecs. Revue de presse.
<article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr">
</article>Référendum en Grèce. Dessin de Vadot paru dans L'Echo du 4 juillet 2015.
<article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr">
En #Grece les indécis (11,8%, selon un sondage) se tâtent encore. (dessin de Bertrams)
- 21 21 Retweets
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<article class="MediaCard
MediaCard--mediaForward
customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr">
</article>
Greek Referendum - © Chappatte in The International New York Times
- 17 17 Retweets
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<article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr">
</article>#GreekReferendum â–¡ Austérité â–¡ Banqueroute "Quelle sorte de pauvreté préfères-tu ?" #Grèce Dessin Chappatte #Cagle
<article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr">
</article>#grece Ah la sagesse des dieux grecques. Tout est dit en un dessin !
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Par marialis2.2 le 5 Juillet 2015 à 15:32
Chine : l'État accusé de "fausser"
le jeu dans le secteur bancaire
<figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre="Financement">
Financement lien
<figcaption class="legend ta-l"> "Contrairement aux autres pays, la Chine maintient une présence étatique envahissante dans ses banques et ses autres institutions financières", rappelle la Banque mondiale. (Crédits : © China Daily China Daily Infor) </figcaption> </figure> <section class="signature"> | <time datetime="2015-07-01CEST19:05:00+0200" itemprop="datePublished"> 01/07/2015, 19:05 </time> - 426 mots </section> <section class="chapeau"> En Chine, les établissements bancaires contrôlés par le pouvoir sont accusées de former un État dans l'État en vampirisant l'économie nationale. La Banque mondiale appelle l'État à plus de régulation. </section> <section class="contenu-article" itemprop="articleBody"> <aside class="img-links-wrapper">sur le même sujet</aside></section>- La Chine confirme son objectif de réduction des émissions de CO2
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- Le Japon prêt à investir 100 milliards de dollars pour peser face à la Chine
La Banque mondiale a exhorté mercredi 1er juillet la Chine à redoubler d'efforts pour réformer son secteur financier dominé par les sociétés d'Etat, en avertissant qu'un échec en la matière pourrait sonner le glas de "trois décennies de performance météorique" de la deuxième économie mondiale.
Pour l'institution basée à Washington, l'omniprésence de l'État chinois "fausse" le jeu dans le secteur bancaire en Chine. Il faut notamment corriger "le gaspillage opéré par certains investissements, les situations de surendettement, et un système de finance de l'ombre faiblement régulé", a jugé la banque mondiale dans un rapport.
Un État dans l'État qui néglige les PME et favorise le "shadow banking"
En Chine, les établissements bancaires contrôlés par le pouvoir, dont les dirigeants sont nommés par les hautes autorités communistes, sont accusées de former un État dans l'État en vampirisant l'économie nationale.
Ces banques d'État préfèrent prêter généreusement aux grands groupes publics et se voient accuser d'ignorer les petites et moyennes entreprises, jugées moins fiables et ayant moins d'entregent parmi les cadres de l'administration.
Privés d'accès à ce crédit, une très importante partie des entrepreneurs se tournent vers le privé, sous la forme d'instruments financiers non régulés (sociétés fiduciaires et officines de micro-crédit). Ce système parallèle de "shadow banking" (ou finance de l'ombre) a connu un essor spectaculaire ces dernières années.
Des emprunts trop importants, déconnectés de l'économie réelle
Soucieuses de gonfler à tout prix l'activité face à une conjoncture morose, les autorités locales ont par ailleurs emprunté de vastes sommes, les investissant notamment dans de grands projets d'infrastructures -parfois déconnectés de l'économie réelle et sans véritable rentabilité- et édifiant de fastueux bâtiments officiels. Une situation très préjudiciable alors que le gouvernement tente justement de relancer l'activité.
"Contrairement aux autres pays, la Chine maintient une présence étatique envahissante dans ses banques et ses autres institutions financières", rappelle la Banque mondiale, en précisant que l'État contrôle ainsi directement 65% des actifs des banques commerciales, et indirectement 95% de ces actifs.
La Chine a vu sa croissance économique trébucher brutalement au premier trimestre, à 7%, après avoir enregistré en 2014 sa plus faible performance depuis presque un quart de siècle, à 7,4%. La Banque mondiale a prévu que la Chine enregistrerait 7% de croissance en 2016 et 6,9% en 2017.
(Avec AFP)
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