• FINANCE La reprise fait suite à trois semaines de chute des cours...

    Chine: La Bourse de Shanghai repart à la hausse

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> Un homme suit les cours de la Bourse à la jumelle, dans la province du Hubei, en Chine, le 28 mars 2008. <figcaption>Un homme suit les cours de la Bourse à la jumelle, dans la province du Hubei, en Chine, le 28 mars 2008. - REUTERS/Stringer</figcaption> </figure>

    20 Minutes avec agences

    La Bourse de Shanghai a clôturé en hausse ce vendredi, confirmant ainsi son rebond de la veille après trois semaines de débâcle.

    Dans le détail, l’indice composite shanghaïen a grimpé de 4,54 % (soit 168,47 points) à atteignant 3.877,80 points, dans un volume d’échanges de 680,4 milliards de yuans (100,4 milliards d’euros). La Bourse de Shenzhen a quant à elle terminé sur une progression de 4,09 %, à 2.035,26 points, dans des échanges de 247 milliards de yuans.

    Chine : La chute des cours provoque la panique à la Bourse de Shanghai

    Une reprise en partie due au renforcement de la législation

    « Le marché n’est certes pas entièrement tiré d’affaire, mais le rebond est engagé. La résistance des valeurs vedettes aide à la stabilisation », a précisé Zhang Qi, analyste chez Haitong Securities.

    Pour Chen Xingyu, analyste du courtier Phillip Securities, cette reprise est due aux succès des « mesures prises par les autorités ». En effet, les régulateurs ont interdit aux actionnaires possédant plus de 5 % dans une entreprise cotée de vendre leur participation au cours des six prochains mois. Par ailleurs, une centaine de grands groupes étatiques chinois ne pourront plus vendre les actions de leurs filiales cotées.

    De son côté, la banque centrale chinoise (PBOC) a assuré qu’elle fournirait des liquidités abondantes pour stabiliser les Bourses, via le financement des « opérations sur marge » (achats d’actions par endettement), alors que les 21 principales maisons de courtage chinoises s’étaient déjà engagées à investir au moins 19 milliards de dollars supplémentaires sur les marchés.

    Chine : Tout comprendre de la débâcle du marché boursier

    « Il y a encore un risque de voir les fonds se retirer à nouveau des marchés »

    Pour autant, les titres de plus de 1.400 entreprises restaient toujours suspendus ce vendredi, ce qui a paralysé la moitié de la cote à Shanghai et à Shenzhen, selon l’agence Bloomberg News. Une façon d’éviter tout nouveau décrochage.

    La prudence restait donc de mise : « Il y a encore un risque de voir (les fonds) se retirer à nouveau des marchés » pour empocher quelques bénéfices « après une hausse aussi impressionnante », avertissait Chen Xingyu. Celui-ci nuance néanmoins son propos : « Mais cela ne sera pas une correction aussi prolongée et sévère (que le plongeon des dernières semaines) ».


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  • Les conséquences de l'effondrement

    de la bourse chinoise

    <section class="signature"> Par John Plassard  |  <time datetime="2015-07-10CEST11:36:00+0200" itemprop="datePublished"> 10/07/2015, 11:36 </time>  |  1588  mots </section>

    <aside class="sharelinks" data-href="http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/les-consequences-de-l-effondrement-de-la-bourse-chinoise-491286.html" data-lang="fr" data-lead="La chute de la bourse de Shangai fait suite à un engouement exagéré, notamment de la part des particuliers (100 millions d'investisseurs privés). Elle a été largement provoquée par les autorités, qui ont pris de nouvelles mesures. Par John Plassard, directeur adjoint de Mirabaud Securities" data-nomsource="La Tribune" data-title="Les conséquences de l'effondrement de la bourse chinoise" data-twittervia="latribune">

    </aside> <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre=""> <figcaption class="legend ta-l"> (Crédits : DR) </figcaption> </figure> <section class="chapo"> La chute de la bourse de Shangai fait suite à un engouement exagéré, notamment de la part des particuliers (100 millions d'investisseurs privés). Elle a été largement provoquée par les autorités, qui ont pris de nouvelles mesures. Par John Plassard, directeur adjoint de Mirabaud Securities </section>

     Après une hausse de plus de 100% des indices de Shanghai et de Shenzhen entre novembre 2014 et début juin 2015, les indices chinois se sont effondrés pour revenir à leurs niveaux d'il y a cinq mois et laissent craindre un mouvement de panique irrationnel comme le confirme le gouvernement chinois. D'où vient cette volatilité et y a-t-il un risque systémique comme certains investisseurs semblent le penser ? Analyse sous forme de questions-réponses.

    1. Quel est l'historique de l'ouverture des marchés financiers chinois ?

    Le lundi 17 novembre 2014, un pas important avait été fait vers l'une des plus grandes intégrations du marché financier chinois à l'international. S'il est vrai que le gouvernement chinois en parlait depuis 2007, c'est bien à cette date que tout a débuté.
    Les Bourses de Shanghai et de Hong Kong ont commencé à travailler conjointement. Tous les investisseurs étrangers ont pu, depuis cette date et pour la première fois, acheter des actions de sociétés cotées uniquement en Chine, via la plateforme Connect.
    En parallèle, les fonds institutionnels de Chine continentale ont aussi pu directement investir sur le marché financier de Hong Kong. Cependant, seul un nombre restreint de banques et fonds étrangers pouvaient investir en yuan à la Bourse de Shanghai. Cependant, ils devaient être présélectionnés par le régulateur chinois et leurs investissements étaient limités par un quota individuel défini par Pékin : un programme baptisé « Investisseurs institutionnels étrangers qualifiés » (ou QFII en anglais).

    2. Que recherchent les autorités avec le développement de la Bourse ?

    Si la Chine a récemment accéléré l'accès et le développement de son marché boursier, c'est dans trois buts bien précis. Considéré comme un élément central de son programme de réformes économiques, le gouvernement chinois a tout d'abord la volonté de libéraliser ses marchés de capitaux. Ensuite, le deuxième but est d'amener certaines grandes entreprises chinoises à dépendre moins de l'endettement public, mais davantage des capitaux privés.

    En effet, le poids de la dette des sociétés qui se finançaient surtout en empruntant de l'argent aux banques nationales commençait à se faire sentir dans les finances publiques. L'État espérait (et espère toujours) donc, avec cette nouvelle liaison boursière entre Shanghai et Hong Kong, assainir quelque peu ses comptes. Et finalement, il y a aussi une volonté non-dissimulée de concurrencer les deux premières places financières mondiales, soit le New York Stock Exchange et la Nasdaq.

    3. Quel est le problème des effets de levier ?

    On estime aujourd'hui qu'environ 8,5% des actions cotées à Shanghai ou à Shenzhen (non détenues par l'Etat) ont été achetées à crédit. À titre de comparaison, aux États-Unis, c'est moins de 3%. Depuis que la bourse s'est « démocratisée » en Chine, les sociétés de brokerage et les banques proposent des effets de leviers très importants aux nouveaux investisseurs, dans le but de les attirer (certaines entreprises financières permettent aux emprunteurs d'investir jusqu'à dix fois leur capital de départ). Les investissements financés par effet de levier auprès des sociétés de courtage représenteraient 2.200 milliards de yuans (320 milliards d'euros) fin juin, mais le montant global lié au marché gris pourrait être plus élevé encore.

    Généralement, les banques coopèrent avec des sociétés d'investissements et des sociétés de Bourse pour lever des capitaux en émettant des "produits de gestion de patrimoine" (WMP) vendus aux clients des banques. Ces produits permettent de lever des capitaux souvent consacrés au financement d'investissements boursiers avec un important effet de levier. On compte environ 100 millions d'investisseurs privés en Chine qui se ruent (ou se ruaient) sur les actions cotées et sur les nouvelles introductions en Bourse. Une bonne partie de la baisse des indices est donc imputée à ce phénomène et notamment les appels de marge.

    4. Quelles sont les classes d'actions principales ?

    Il y a plusieurs types de classe d'actions en Chine. Les titres des sociétés chinoises cotés sur le continent (classes A) et à Hong Kong (classes H). Début novembre 2014, les classes A et H traitaient à peu près à parité mais, dès les baisses des taux directeurs de la banque centrale chinois, les actions de classe A se sont envolées et valent désormais entre 20 et 40% de plus que leurs homologues de classe H.

    5. Quelles sont les mesures adoptées ?

    Le dégonflement des indices chinois s'est fait en deux mouvements. Le premier tout d'abord, oublié par les investisseurs, s'est fait le 12 juin 2015, lorsque le gendarme de la bourse chinoise a voulu calmer la hausse vertigineuse des indices en freinant l'explosion des comptes sur marge. Ce mouvement fut quelque peu dévastateur et marqua le début de la correction. Pour inverser la tendance, et calmer la baisse cette fois-ci, la banque centrale chinoise a alors pris plusieurs mesures (sur plusieurs jours) :

    - Assouplissement des restrictions sur les opérations de marge, alors que celles-ci donnent lieu ces jours-ci à des appels de marge importants qui accélèrent mécaniquement la baisse.

    - Mise en place d'un comité d'enquête pour scruter le marché et combattre toute manipulation des cours.

    - Nouvelles réductions des taux directeur à 4.85% tout en abaissant le taux de réserves obligatoires que la banque centrale impose aux banques commerciales pour les inciter à maintenir le crédit à leurs clients.

    - Nouvelles injections de liquidité ciblées pour les banques commerciales.

    - Interdiction aux fonds de pensions de vendre des titres « short » (le fameux shortban).

    - Interdiction aux actionnaires détenant des participations supérieures 5% dans des sociétés chinoises cotées en Bourse de vendre leurs titres pendant une période de six mois.

    - Suspension de 1.249 titres des bourses de Shanghai et de Shenzhen, soit 43% des sociétés cotées et environ un tiers de la capitalisation du marché des cotations

    6. Quels secteurs impactés?

    Si la majeure partie des secteurs peuvent être impactés par un potentiel ralentissement de la vigueur économique chinoise, la baisse des indices a une influence directe sur trois secteurs en particuliers :

    a. L'automobile

    Un phénomène récent, mais évident, a pris place en Chine : la sensibilité du consommateur à l'évolution de la bourse lorsqu'il s'agit d'acheter un véhicule. On l'a constaté récemment : d'une part, l'acheteur chinois préfère investir en bourse plutôt que de remplacer son véhicule et d'autre part, en cas de baisse de l'indice, il est enclin à annuler sa commande. Il faut rappeler ici que le leasing en Chine est très faible par rapport aux paiements cash, largement privilégiés par les consommateurs.

    Si le lien peut faire sourire, il se traduit cependant par des ventes de véhicules en baisse depuis deux mois. En janvier 2015, la Fédération des constructeurs automobiles s'attendait à voir progresser les ventes de voitures de tourisme et de véhicules commerciaux en Chine de 7% à 25,1 millions d'unités au cours de l'année. En mai, la production de véhicules avait en réalité chuté de 4,4 % avec en base mensuelle 1,98 million d'unités, tandis que les ventes avaient reculé de 4,6 % à 1,91 million d'unités. Au mois de juin 2015, les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 3,2%. Une situation qui constitue la pire performance mensuelle dans le pays depuis plus de deux ans, soit février 2013 et marquant le troisième déclin en base mensuelle consécutif.

    b. Les semi-conducteurs

    La baisse des ventes de voitures en Chine a bien évidemment une influence importante sur des sociétés de semi-conducteurs qui produisent des composants dédiés à l'automobile.

    c. Les matières premières

    Le secteur des matières premières a été fortement impacté ces dernières semaines par les inquiétudes sur les conséquences de l'essoufflement économique de la Chine. Le minerai de fer par exemple s'est littéralement effondré en atteignant ses niveaux de 2009. Rappelons cependant ici, que c'est un faux débat, car les bourses chinoises sont largement déconnectées de l'économie réelle. Finalement, le secteur du luxe pourrait aussi en souffrir, mais le lien direct avec les évolutions des indices boursiers est encore à confirmer.

    7. Quels impacts sur le secteur financier?

    S'il est trop tôt aujourd'hui pour conclure que nous sommes en train d'assister au dégonflement dramatique d'une bulle, nous pouvons tout même confirmer que cette baisse a déjà des impacts financiers. Tout d'abord, la société MSCI, au mois de juin 2015, a remis à plus tard l'inclusion des valeurs cotées en Chine continentale dans l'un de ses indices internationaux de référence, en raison de « difficultés persistantes ». Ensuite, plus 3000 milliards de dollars (3.200 pour être précis) en valeur ont déjà fondu à cause de la récente baisse des indices asiatiques.

    Enfin, potentiellement, les appels de marges et resserrements de liquidité pourraient coûter très cher aux investisseurs chinois et aux entreprises financières ayant des expositions aux bourses chinoises. La banque centrale chinoise fait actuellement face à une certaine limite de son pouvoir face à un marché ouvert au public. S'il est possible d'influencer le moral des investisseurs, il est difficile de contrôler la direction du marché. Rappelons finalement, ce qui constitue le point positif, que les bourses chinoises sont déconnectées de l'économie réelle et donc qu'une baisse des indices ne signifie pas une baisse de la vigueur économique du pays.


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    La panique sur les actions chinoises gagne l’Asie

    Pierrick Fay / Chef de service adjoint Marchés | <time datetime="2015-07-08T16:23:38+02:00">Le 08/07 à 16:23, mis à jour à 18:11  lien </time>
    La chute sans fin de la Bourse chinoise commence à inquiéter les autres places financière asiatiques -
    Shutterstock
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    La chute de la Bourse de Shanghai, - 32 % en un mois, fait tâche d’huile. Les entreprises suspendent leur cotation pour se prémunir de la panique

    Si l’Europe ne pense qu’à la Grèce, une bonne partie du reste du monde a les yeux rivés sur la déroute des actions chinoises. L’indice CSI 300 qui regroupe les principales valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen, a chuté mercredi de 6,75 %, portant son repli à 32 % depuis le 12 juin. Une chute qui commence à rendre nerveux les marchés voisins. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong a plongé mercredi de 5,8 %, sa plus forte chute depuis novembre 2008, au début de la crise financière. Taiwan a perdu de son côté près de 3  %. Même la bourse japonaise a flanché de 3,14%, sa pire séance depuis mars 2014, dans le sillage des valeurs jugées sensibles à la croissance chinoise, comme Komatsu (-5,8%), Hitachi Construction Machinery (-4 %) ou Sumitomo (5,2 %) . Même l’Inde n’est pas épargnée. L’indice Sensex a cédé 1,72% et des valeurs comme Vedanda (cuivre) ou Tata Motors ont plongé de 9,2 % et 6,4 %. Ce dernier souffre des craintes de baisse des ventes de ses marques Jaguar et Land Rover. Il réalise plus de 50 % de son bénéfice d’exploitation en Chine selon Sanford C Bernstein.

    Entreprises dépassées

    La crainte est d’autant plus forte que rien ne semble devoir ralentir la correction du marché chinois, pas même les nombreuses mesures prises par les autorités. Conséquence, les entreprises, dépassées, n’ont plus d’autre choix que de demander au régulateur une suspension de leur cotation pour tenter d’échapper à la curée. «Une tentative désespérée de mettre un terme à la chute », constate Aurel BGC.Sur le CSI 300, 85 actions de grands groupes industriel, énergétique, de transport, de media, de santé, n’ont donné lieu à aucune cotation mercredi. Deux fois plus que mardi . Au total, selon Bloomberg, les échanges seraient impossibles sur 1.249 titres de sociétés chinoises, soit 43 % de la cote. Des valeurs qui pèsent près d’un tiers de la capitalisation boursière chinoise. Sur l’indice ChiNext des valeurs innovantes et de croissance, qui a plongé de 40 % depuis le 3 juin, seulement 23 valeurs ont été cotées... pour 76 suspendues ! Des valeurs dont les investisseurs locaux étaient très friands.

    « Les gens vendent tout ce qu’ils peuvent sur le marché pour avoir du cash, car ils ont besoin de couvrir leurs pertes lors des appels de marge », explique à Bloomberg un gestionnaire d’actifs local. C’est ce qui explique un mouvement de baissé généralisée qui touche aussi les grandes entreprises de la cote. La chute de la bourse est en effet liée en grande partie à l’explosion du système du trading sur marge qui permettait à des millions de particuliers de spéculer en Bourse avec de l’argent emprunté… Quand aux autres investisseurs, « ils sont tétanisés par la peur que l’économie chinoise soit touchée par cette crise ».

    Marché immature

    Une crise qui montre bien l’immaturité de la bourse chinoise et le manque criant d’investisseurs institutionnels capables d’avoir une vision de plus long terme et de stabiliser le marché en cas de panique. «La suspension de cotation de la moitié des valeurs chinoises est un signal désastreux qui a renforcé le mouvement de baisse », estime Tangui Le Liboux chez Aurel BGC. S’en suit une panne de confiance qui trouve aussi sa source dans l’incapacité des autorités chinoises à inverser la tendance. « Les investisseurs sont déçus et effrayés par le fait que les pouvoirs publics chinois aient perdu le contrôle » explique Mari Oshidari, stratégiste chez Okasan Securities.

    Selon NN Investment Partners, même après cette correction, le marché chinois « n’est pas donné. Le PER (rapport cours bénéfice) des actions A est encore de 60 fois, un niveau de bulle et doit être replacé dans une perspective de ralentissement économique. Nous craignons que la correction se poursuive, avec le risque que les marchés se concentrent plus sur les problèmes structurelles du pays ». D’autant que selon Citigroup, seulement un quart des positions de trading sur marge auraient été débouclées. Elles représentaient récemment 9,4 % du flottant, un doublement en un an.

    Confiance

    Dans ce concert très négatif, HSBC estime que le plus dur n’est pas loin d’être passé. Roger Xie, stratégiste de la banque, qui avait choisi en avril de diminuer son exposition aux grandes valeurs chinoises (A Shares) vient de relever son opinion à neutre. « Le montant du financement sur marge a chuté d’environ 22 % depuis le pic de juin, et le pire du désendettement des ménages sur ce sujet est derrière nous. Les ventes des « initiés », qui travaillent dans les grandes sociétés cotées ont aussi diminué drastiquement ces dernières semaines », selon lui. Surtout, Roger Xie maintient sa confiance dans le régulateur, « qui a encore des options à sa disposition pour stabiliser le marché et restaurer la confiance », même si c’est au prix d’une plus grande volatilité. Il remonte donc son objectif sur le CSI 300 à 4.200 points à la fin d’année, contre 3.800 points auparavant.

    Pierrick Fay
    </section>

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  • Référendum en Grèce :

    «Le Grexit

    n'est pas pour demain»

    • Home ECONOMIE Conjoncture
      • Par
      • Mis à jour <time datetime="2015-07-05T15:41:25+02:00" itemprop="dateModified">le 05/07/2015 à 15:41</time>
      • Publié <time datetime="2015-07-05T06:25:00+00:00" itemprop="datePublished"> le 05/07/2015 à 08:25</time>
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    <figure class="fig-photo fig-photo-norwd"> </figure>

    Posez-nous vos questions sur Twitter @Le_Figaro avec le hashtag #VosQuestions. Christopher Dembik, économiste, vous répond en direct dans ce Live. Ce dimanche, près de 10 millions de Grecs sont appelés à voter pour ou contre les réformes voulues par les créanciers du pays. L'issue du référendum est totalement incertaine.

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    EN COURS : Mis à jour à 15:53

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    à 15:52
    #VosQuestions - Si la Grèce était une banque, elle serait sauvée depuis longtemps
    Dans un commentaire, Marie France H a dit: "Ah si la Grèce était une banque...Elle serait sauvée depuis bien longtemps ! Et sans débat !".

    Ce n'est pas faux. Surtout s'il s'agissait d'une banque systémique, c'est-à-dire une banque dont la faillite pourrait faire peser un risque énorme sur le système financier mondial. On le sait, aujourd'hui, les politiques sont dans une logique du zéro mort lorsqu'il s'agit des banques. On ne peut pas se permettre qu'elles fassent faillite car le risque pour l'économie mondiale serait bien trop élevé. Nous sommes dans une situation ubuesque où le bilan de certaines banques est parfois plus important que le PIB de grands Etats européens. 
    à 15:52
    Reportage : à Corinthe, «les partisans du non sont les plus bruyants»
    Cette ville moyenne située à une heure à peine d'Athènes, aux portes du Péloponèse, est profondément divisée, comme le reste de la Grèce, entre rejet de nouvelles mesures de rigueur et peur des conséquences d'une victoire du non. Recueil de témoignages par notre journaliste en Grèce, Marie Bartnik.

     >> Découvrez ici l'intégralité de notre reportage

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    à 15:41
    Des Espagnols manifestent pour le "non"
    A Madrid, des centaines de partisans de Podemos, parti de gauche radicale allié de Syriza, et d'autres partis de gauche ont marché dimanche dans le centre, exprimant leur soutien au non. Les politiques d'austérité ont été très mal vécues par les Espagnols, victimes d'un fort taux de chômage - encore 23,78% actuellement.

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    "Nous sommes tous la Grèce", ont-ils scandé avant de se rassembler devant la mairie sur la place de Cibeles où une grande banderole affichant "OXI" (non) blanche et bleue (couleurs du drapeau grec) a été déployée. "Aujourd'hui "une décision historique sera prise, pas seulement pour la Grèce, aussi pour toute l'Europe", a déclaré Marta Ferrer, du parti Izquierda unida (écolo-communiste).
     
    "Je suis là pour dire non à la troika (BCE, UE et FMI), en Grèce, en Espagne et dans toute l'Europe", a expliqué à l'AFP une militante de ce parti créé en 2014, Concepcion Montes Rubio. Le référendum, c'est "un premier pas pour casser les politiques" de la troika, a, lui, estimé Rommy Arce, conseillère municipale de Madrid, également issue de Podemos.

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     En Espagne, le débat sur la Grèce fait rage, à moins de six mois des législatives où Podemos entend renverser la droite au pouvoir, comme son allié Syriza en Grèce fin 2014.
    à 15:38
    #VosQuestions - Pourquoi l'UE a oublié certaines taxes dans ses propositions ?

    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-26"></figure>Ces taxes pourraient rapporter quelques centaines de millions d'euros, au moins, par an. C'est insuffisant. Aujourd'hui, la piste évoquée est d'engranger des montants bien plus importants, et plus rapidement, c'est pourquoi une hausse de la TVA a été souvent évoquée. Il n'y a pas de solution facile car, en augmentant les taxes, on pénalise la consommation qui est aujourd'hui déjà largement en berne en Grèce. Reste bien-sûr la question des armateurs et de l'Eglise orthodoxe. C'est là justement où il faudrait aller de l'avant mais ce n'est pas aisé. Le statut fiscal privilégié des armateurs est par exemple inscrit dans la Constitution. 
    à 15:29
    #VosQuestions - Quel secteur d'activité économique développer en Grèce ?
    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-22"></figure>
    Tout à fait ! Aujourd'hui, la Grèce n'est pas compétitive. Certains soulignent qu'une dévaluation monétaire pourrait justement lui donner plus de marge de manoeuvre. C'est faux. La balance commerciale grecque est structurellement en déficit. Le volume des importations est trois fois supérieur au volume des exportations. Même le secteur agricole, qui affichait avant la crise un excédent commercial, est aujourd'hui en déficit. Cela veut dire qu'une dévaluation ne ferait qu'appauvrir encore plus la population en renchérissant le coût des importations. 

    Pour que la Grèce s'en sorte à long terme, il faut aussi permettre de développer de nouveaux secteurs d'activité. Il y a eu des tentatives depuis 2009 dans le domaine des jeux d'argent en ligne mais l'impact économique reste faible. La Grèce devrait également tirer des revenus de transit grâce au gazoduc russe Turkish Stream mais, là encore, les retombées attendues sont marginales. On parle de 380 millions d'euros de revenus directs par an et d'environ 10 000 créations d'emplois. 

    Il n'y a pas, dans l'approche comptable des créanciers de la Grèce, de réflexion sérieuse sur l'avenir économique du pays. C'est pourtant une urgence si on veut que la Grèce ne soit pas économiquement dépendante de l'UE pendant les prochaines décennies. C'est malheureusement le scénario vers lequel on se dirige aujourd'hui. 
    à 15:25
    Les transports gratuits à Athènes

    Ce weekend encore, les transports en commun et les autoroutes sont gratuits dans l'agglomération d'Athènes, pour les Grecs comme pour les touristes. La tarification normale devrait reprendre demain, une fois le vote clos. "Une mesure démagogique qui va encore coûter cher à la Grèce", déplorent les anti-Tsipras.

    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-25"></figure><figure data-twttr-id="twttr-sandbox-19"></figure>

    Par notre journaliste en Grèce, Marie Bartnik

    à 15:20
    #VosQuestions - Pourquoi la Grèce organise-t-elle un référendum alors qu'elle n'a pas d'argent pour rembourser ses dettes ?
    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-18"></figure>
    C'est un choix démocratique...et stratégique ! Le gouvernement grec ne parvenait pas à faire aboutir ses revendications au sein de l'Eurogroupe donc il a fait appel à la vox populi pour bénéficier d'un levier politique plus important. 

    A maintes reprises, depuis plusieurs semaines, la Grèce a essayé de mobiliser l'opinion publique européenne, sans réel succès toutefois.

    Le référendum est une décision très risquée évidemment puisqu'elle a eu pour conséquence de bloquer toute perspective d'avancée des négociations. Toutefois, ce sera peut-être un pari gagnant pour la Grèce. Dans les prochains jours, nous pourrons très rapidement tirer un bilan. 
    à 15:19
    Les Grecs votent la peur au ventre
    A voir les larmes que Nadia, une professeur d'anglais à la retraite, cache derrière d'épaisses lunettes de soleil, on comprend que le bulletin non qu'elle a mis dans l'urne à Poros, une île près d'Athènes, ne la soulage guère, raconte l'AFP: "On vote non, mais on a peur. Mais quand on vote oui, on a peur aussi. Des deux côtés on a peur", dit cette femme de 63 ans qui a "pleuré toute la journée". 

    Les indécis sont d'ailleurs légion à quelques mètres des urnes: "Je ne sais pas encore. Je vote non avec le coeur, oui avec la tête", dit sur l'île de Poros Nadia, vendeuse dans un supermarché, en désignant tristement son coeur, puis son front.


    Et à Pangrati, Katerina, 56 ans, qui a voté en janvier pour la formation de gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras, hésite encore: "D'habitude, je sais quoi voter, mais là, l'époque est très difficile, nous sommes anxieux, je ne sais pas".

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    à 15:10
    #VosQuestions - Un Grexit va-t-il provoquer un exode massif des Grecs vers l'Europe du Nord ?

    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-2"></figure>
    Incontestablement. Déjà beaucoup de Grecs sont partis vers l'Europe du Nord, notamment l'Allemagne.
    On peut d'ailleurs faire le parallèle avec l'Espagne. Souvent, on souligne que l'austérité a permis à l'Espagne de retrouver la croissance.

    On oublie juste de dire également que cette croissance espagnole repose en partie sur un exode massif de la population. Moins de personnes donc un gâteau plus grand à partager...
    à 15:09
    Un Grexit plomberait le budget allemand
    Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a averti le gouvernement d'Angela Merkel qu'une sortie de la Grèce de la zone se traduirait par un trou de plusieurs milliards d'euros dans le budget de la République fédérale, rapporte dimanche le quotidien économique Handelsblatt en citant des sources gouvernementales.
     
    Un "Grexit" amputerait les bénéfices de la banque centrale nationale, dont une part importante est reversée au budget. Dans un tel scénario, les pertes subies par la Bundesbank dépasseraient le montant de 14,4 milliards d'euros de provisions déjà passées au titre de la crise de la zone euro, car la banque centrale subirait des pertes sur les titres grecs qu'elle détient. "Cela ne serait pas suffisant dans le cas d'un Grexit", rapporte le journal, sans préciser sa source.
     
    Un porte-parole de la Bundesbank s'est refusé à tout commentaire, de même que des porte-parole du gouvernement allemand et du ministère des Finances.
    à 15:03
    Yanis Varoufakis a voté sous les projecteurs
    Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a voté devant une foule de photographes ce dimanche pour ce qui est déjà considéré comme un "référendum historique".  
    <figure></figure><figure></figure><figure></figure>
    Le ministre a réaffirmé dans une interview au quotidien Bild qu'il démissionnerait si le résultat du référendum était un "oui", mais qu'il n'y aurait "pas de majorité pour le oui". 

    <figure></figure>
    à 15:02
    #VosQuestions - Quand les Grecs vont-ils nous rembourser ?

    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-30"></figure>Les montants les plus importants sont prévus à partir de 2023.
    Pour l'instant, la Grèce rembourse essentiellement la BCE et le FMI, et non pas les prêts bilatéraux octroyés.
    Les deux institutions sont des emprunteurs senior, c'est-à-dire qu'ils sont remboursés en priorité. 
    à 15:02
    Infographie - Qui détient les 312 milliards d'euros de dette grecque ?
    Voici, dans les détails, à qui la Grèce doit rembourser 284 milliards d'euros, sur des centaines d'échéances pendant 40 ans. Jusqu'en 2054, précisément.

    Pour avoir accès à l'infographie interactive qui permet de voir toutes les dates des échéances, c'est
    ici.<figure></figure>
    <figure></figure>
    à 14:59
    #VosQuestions - Alexis Tsipras démissionnera-t-il en cas de victoire du OUI ?


    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-11"></figure>La logique voudrait qu'il démissionne. 
    On aurait toutefois tort de croire qu'il s'agit du meilleur des scénarios. Une démission ouvrirait une nouvelle période d'incertitude politique. Il faudrait que des élections législatives aient lieu rapidement pour qu'un nouveau gouvernement soit en mesure de négocier un accord avec les créanciers européens avant le 20 juillet prochain, date à laquelle la Grèce devra rembourser 3,5 milliards d'euros à la BCE. Contrairement au FMI, la BCE n'octroiera pas de délai de grâce. Sans paiement le 20 juillet, la Grèce sortira certainement de la zone euro.
    Il y a donc une très étroite fenêtre de tir, entre une démission et la mise en place d'un nouveau gouvernement.
    Il est certainement préférable pour l'avenir de l'euro et de l'UE d'avoir un Premier ministre grec renforcé qu'une nouvelle crise politique. 
    à 14:55
    #VosQuestions - Pourquoi la Grèce ne rembourse pas l'argent emprunté ?

    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-10"></figure>Faux. Il est essentiel de rappeler que plus de 90% de l'aide attribuée à la Grèce a, en fait, bénéficié au secteur bancaire européen selon une étude de Bruegel. Elle a permis d'éviter que les grandes banques qui avaient dans leur bilan des créances de l'Etat grec ne soient exposées aux difficultés financières du pays. En fait, seulement une partie infime de l'aide a été donnée réellement à la Grèce. Aujourd'hui, nous sommes dans une situation aberrante: l'Europe fournit une aide financière à la Grèce pour qu'elle les rembourse. On le comprend vite, on peut continuer longtemps ainsi. C'est un puits sans fond...

    LIRE AUSSI : INFOGRAPHIE - Qui détient les 312 milliards d'euros de dette grecque ?
    à 14:51
    Des Grecs expatriés reviennent par "devoir civique"

    Markos, trentenaire Grec vivant à Paris, est arrivé hier soir à Athènes et reprendra dès cet après-midi l'avion pour la France. "J'ai un mémoire à rendre mardi, mais mon devoir civique est beaucoup plus important", explique ce farouche partisan du oui, ancien élève de l'ENA. Pour lui comme pour de nombreux expatriés, le vote électronique n'était pas possible. Ce qui le désole, étant donné le nombre important de Grecs ayant émigré en Europe ces dernières années. "Beaucoup ne pourront pas forcément rentrer pour voter - cet aller-retour imprévu me coûte par exemple 500EUR. C'est autant de voix en moins pour le oui...", regrette-t-il. 

    De notre journaliste Marie Bartnik, à Corinthe

    à 14:47
    #VosQuestions - Quelles conséquences pour l'avenir de l'UE ?
    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-29"></figure>En cas de victoire du oui au référendum, il y aura certainement un accord politique entre Athènes et ses créanciers très rapidement. Mais il n'est pas pour autant certain que le dossier grec soit résolu. Sans effacement partiel de la dette grecque, on sait que le niveau d'endettement n'est pas soutenable et que de nouvelles aides financières seront à attendre.
    Si c'est le non qui l'emporte, le gouvernement Tsipras bénéficiera d'un levier politique formidable pour faire aboutir ses revendications, notamment la question de l'effacement de la dette, auprès des créanciers. 
    Dans les deux cas de figure, l'avenir de l'Europe est incertain. 
    Après la crise grecque, il faudra sérieusement que l'UE fasse un examen de conscience. Il faudra notamment tirer les leçons des divergences de point de vue au sein de l'UE qui sont apparues sur la question grecque. Pour aller de l'avant et être crédible, l'Europe a besoin de parler d'une seule voix et d'aller plus de l'avant en matière d'intégration institutionnelle. 
    à 14:44
    L'Espagne espère que la Grèce "restera" dans l'euro
    Le chef du gouvernement conservateur espagnol Mariano Rajoy a espéré dimanche que la Grèce reste membre de la zone euro, tout en se disant persuadé que l'avenir dans la région "ne sera pas facile".

    Lors du discours de clôture d'un campus organisé par la Faes, un think tank conservateur, le chef du gouvernement a insisté sur le fait que "l'Europe a toujours été solidaire et le restera". "Mais l'euro n'est pas et ne peut pas être un club à la carte, il y a des normes et des règles destinées à assurer sa survie", a-t-il affirmé. "La solidarité européenne est fondée sur la responsabilité de tous et sans la deuxième la première ne peut s'exercer", a encore martelé M. Rajoy, très critique d'Alexis Tsipras,

    Il a cependant estimé que l'économie espagnole était suffisamment solide pour encaisser un éventuel départ de la Grèce de la zone euro. "Ce qui se passe en Grèce, peut, sans doute, toucher l'Espagne et d'autres pays européens. Mais bien moins que si nous n'avions pas fait les réformes," imposées après l'éclatement de la bulle immobilière en Espagne, en 2008.


    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-23"></figure>
    à 14:41
    #VosQuestions - Qu'est-ce qui provoquerait un Grexit ?
    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-4"></figure>Un Grexit pourrait être provoqué uniquement en cas d'arrêt par la BCE de la fourniture de liquidité aux banques grecques (on parle de procédure ELA). C'est ce qui permet aujourd'hui d'éviter leur faillite. Dans ce cas de figure, le gouvernement grec serait contraint de nationaliser en urgence les banques pour empêcher un effondrement du système financier, ce qui provoquerait un alourdissement encore plus important de la dette grecque. Pour y faire face, Athènes n'aurait pas d'autre choix que d'introduire une monnaie parallèle, en l'occurrence probablement des titres de créance du gouvernement. Ce serait le chemin inéluctable vers une sortie du pays de la zone euro.
    C'est toutefois un scénario assez peu probable à court terme. Peu importe l'issue du référendum ce soir, la BCE ne prendra pas la décision politique de laisser couler les banques grecques lors de sa réunion de demain. Pas tant que les discussions entre Athènes et ses créanciers se poursuivent.
    Une catastrophe n'est pas pour demain.
    à 14:35
    Hollande "n'a pas joué son rôle" (Pierre Laurent)
    Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a jugé dimanche que François Hollande n'avait "pas joué son rôle" dans la crise grecque et l'a accusé de "mollesse".
     
    "Quand la décision a été prise par les créanciers de refuser l'accord qui avait portant été conclu, il aurait dû au nom de la France s'opposer à ce coup de force et dire extrêmement clairement qu'il refusait toute solution de mise au ban de la Grèce et de son gouvernement", a déclaré Pierre Laurent à la presse en marge du congrès du Parti de gauche où il a rendu une "visite d'amitié".
     
    "Une fois de plus, la France a manqué de la voix forte qu'on attend d'elle. C'est dommage pour la France, c'est dommage pour la Grèce, pour l'Europe", a-t-il ajouté. "Elle est affaiblie par cette incapacité à faire preuve du courage nécessaire face aux pouvoirs des marchés financiers", a-t-il fustigé.

    Pierre Laurent s'est également déclaré pro "oxi" sur son compte Twitter.

    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-24"></figure><figure data-twttr-id="twttr-sandbox-21"></figure>
    à 14:26
    #VosQuestions - Pourquoi la Grèce n'a jamais été sanctionnée ?
    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-15"></figure>En fait, la Grèce, comme de nombreux autres pays européens, a été mise en procédure de déficit excessif par la Commission Européenne. Il y a donc eu une procédure engagée mais, ce qu'il est important de souligner, c'est que dans le même temps, des pays comme la France ou encore l'Allemagne ne respectaient pas les objectifs de déficit et de dette publique. Il y a eu un laissez-aller coupable de la part de tous les acteurs, la Commission Européenne mais aussi les grands pays.
    Politiquement, il est difficile de demander des pénalités à un Etat qui ne respecte pas ses engagements. C'est franchir une étape extrêmement grave.
    Si on le fait pour la Grèce, il faut aussi le faire pour l'Allemagne et la France. C'est tout simplement inimaginable. 
    à 14:26
    Les organisateurs du scrutin seront-ils payés ?

    Le jeune Georgios est payé 30EUR pour aider son oncle, assis à ses côtés, à organiser le scrutin dans les bureaux de vote de Corinthe. Ce dernier sera de son côté rémunéré 300EUR. Mais seront-ils bien payés ? Une avocate réquisitionnée pour le vote souligne que son indemnité n'a pas été versée par avance, comme c'est pourtant l'usage lors des élections grecques. "Le signe que le pays n'a pas les moyens de ce référendum?", s'inquiète-t-elle.

    <figure></figure>De notre journaliste Marie Bartnik, à Corinthe
    à 14:12
    Une Grexit "plomberait les comptes allemands"
    Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, a averti le gouvernement d'Angela Merkel qu'une sortie de la Grèce de la zone se traduirait par un trou de plusieurs milliards d'euros dans le budget de la République fédéral, rapporte le quotidien économique Handelsblatt en citant des sources gouvernementales.
     
    Le journal précise que dans un tel scénario, les pertes subies par la Bundesbank dépasseraient le montant de 14,4 milliards d'euros de provisions déjà passées au titre de la crise de la zone euro, car la Banque centrale subirait des pertes sur les titres grecs qu'elle détient.
    à 14:06
    "Il faut empêcher l'expulsion de la Grèce de la zone euro"
    Jean-Luc Mélenchon a appelé la France a "empêcher l'expulsion de la Grèce de la zone euro", quel que soit le résultat du référendum dimanche soir. (...) La France doit reformuler les conditions de survie à l'intérieur de ces deux entités (l'Union européenne et la zone euro, ndlr) qui permettent à la Grèce de vivre", a déclaré Jean-Luc Mélenchon lors du discours de clôture du congrès du Parti de gauche à Villejuif (Val-de-Marne).
    "Sinon, alors il faut commencer à poser la question de savoir ce qu'on fait là", a-t-il dit. "La souveraineté nationale, c'est la souveraineté populaire, la République fonde la Nation, rien n'est au-dessus du droit du peuple", a-t-il ajouté.
    à 13:51
    Posez-nous vos questions sur Twitter
    Le Figaro vous propose de nous poser des questions sur le référendum en Grèce et sur les enjeux de ce scrutin pour l'Europe. Connectez vous à Twitter et envoyez-nous toutes vos questions @Le_Figaro avec le hashtag #VosQuestions. 

    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-28"></figure>

    Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, vous répondra, en direct, de 14 heures à 15h30. À vos claviers !
    à 13:32
    Ce que la Grèce doit rembourser... jusqu'en 2054
    Dans ce graphique, découvrez tout ce que le doit la Grèce, et à qui. Parmi les créanciers de la Grèce, figurent en premier lieu, le FESF, ce fonds européen de stabilité financière qui avait été créé en pleine crise de la dette en Europe en 2010. Les échéances s'étalent, pour le moment, sur encore 40 ans.<figure></figure>
    à 13:14
    Les Européens ne vont "pas laisser tomber" les Grecs
    Les Européens ne vont "pas laisser tomber" les Grecs même si le référendum en cours ce dimanche se solde par un non, et pourraient accorder rapidement à Athènes des crédits d'urgence, a déclaré le président du Parlement européen Martin Schulz. "Peut-être que nous devrons accorder des crédits d'urgence à Athènes pour que les services publics continuent de fonctionner et que les gens dans le besoin reçoivent l'argent nécessaire pour survivre", a-t-il ajouté.

    "Il y aurait des fonds mobilisables à Bruxelles pour cela", selon lui. "Le gouvernement à Athènes a mené le pays dans une impasse et les gens n'y peuvent rien, nous allons les aider", a-t-il expliqué. Mais de telles aides d'urgence ne constituent "pas une solution sur la durée", a prévenu l'Allemand.
    à 13:08
    La lune de miel d'un couple grec tourne au cauchemar
    Le "voyage de rêve" aux Etats-Unis d'un couple grec s'est achevé en cauchemar à New York lorsqu'ils se sont retrouvés sans le sou du jour au lendemain, raconte l'agence Associated Press. Dans le cadre des mesures du gouvernement grec pour empêcher une panique bancaire et la fuite des capitaux, leurs cartes de crédit et de débit, grecques, ont été soudainement refusées et bloquées.

    "Nous avions faim, et j'ai pleuré pendant des jours", raconte la jeune épouse, Valasia Limnioti. Le couple a sauté plusieurs repas avant de consacrer ses derniers dollars à un dîner chez McDonald's. Des membres de deux églises orthodoxes leur sont finalement venus en aide, leur avançant de l'argent liquide pour survivre avant de reprendre l'avion pour la Grèce. 


    <figure></figure>
    à 13:07
    Un dimanche à la plage
    Qu'ils votent "oui" ou "non" au référendum grec ce dimanche, ou qu'ils s'abstiennent, les Grecs profitent de l'été et de la plage.<figure></figure>
    à 13:04
    PHOTO - Une peinture au coeur d'Athènes
    L'artiste de rue Wild Drawing a peint ce dimanche 5 juillet une oeuvre intitulée "Pas de terre pour le pauvre", en plein coeur d'Athènes.<figure></figure>
    à 12:55
    Il y a 122 ans, la Grèce faisait faillite
    La Grèce a déjà fait faillite, en 1893. Le petit État qui a arraché son indépendance à l'empire ottoman en 1822 n'a alors que 71 ans d'existence. Il a vu les bonnes fées du capitalisme de l'Europe de l'Ouest se pencher sur son berceau. Qui l'ont couvert de prêts en guise de cadeaux de naissance... Mais aussi de dettes.

    Pour lire l'intégralité de l'histoire, consultez notre article : 

    Et la Grèce se déclara en faillite...

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    à 12:55
    A Corinthe, le maire appelle à voter "non"

    A Corinthe, ville moyenne de 30.000 habitants située à une petite heure d'Athènes, les habitants se pressent dans la grande école du centre-ville pour mettre leur bulletin dans l'urne. 

    <figure></figure>

    Comme dans la majorité du pays, c'est le parti du premier ministre, Syriza, qui est arrivé en tête des dernières élections. Le maire de la ville, pourtant indépendant, a appelé les habitants à voter non ce dimanche. "Il faut dire non à l'austérité, la Grèce a déjà assez souffert!" martèle un militant de Syriza, présent à l'entrée du bureau de vote pour aider les votants. A midi, les organisateurs se félicitaient d'un taux de participation satisfaisant, autour de 65%.

    <figure></figure>

    De notre journaliste, Marie Bartnik, à Corinthe

    à 12:50
    Delors: "Ne pas considérer la crise grecque que sous l'angle économique"

    Pour Pascal Lamy, Antonio Vitorino et Jacques Delors, les trois dirigeants de l'Institut Jacques Delors, "ne considérer la crise grecque que sous l'angle des conséquences économiques et financières d'une sortie de la Grèce de l'union monétaire serait une erreur", dans Le Monde. Pour eux, il ne faut pas regarder la Grèce avec "les seules lunettes" du FMI, "c'est-à-dire comme un pays appartenant à des Balkans dont l'instabilité n'a guère besoin d'être encouragée en ces temps de guerre en Ukraine et en Syrie et de défi terroriste, sans oublier la crise migratoire". 

    à 12:48
    Yanis Varoufakis réaffirme qu'il démissionnera en cas de "oui"
    Le ministre grec des finances Yanis Varoufakis a réaffirmé dans le quotidien Bild qu'il démissionnera si les Grecs votent "oui" au référendum. « Absolument », a-t-il confirmé, avant d'ajouter : « Il n'y aura pas de majorité pour le oui ».<figure></figure>
    à 12:42

    Le référendum grec en dessins De nombreux dessinateurs ont partagé leur vision du référendum et du choix proposé aux Grecs. Revue de presse.

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr">

    </article>

    Référendum en Grèce. Dessin de Vadot paru dans L'Echo du 4 juillet 2015.

     

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr">

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    </article>

    En les indécis (11,8%, selon un sondage) se tâtent encore. (dessin de Bertrams)

     

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr">

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    </article>

    â–¡ Austérité â–¡ Banqueroute "Quelle sorte de pauvreté préfères-tu ?" Dessin Chappatte

     

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr">

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    </article>

    Ah la sagesse des dieux grecques. Tout est dit en un dessin !


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  • Chine : l'État accusé de "fausser"

    le jeu dans le secteur bancaire

    <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre="Financement">

    Financement  lien  "Contrairement aux autres pays, la Chine maintient une présence étatique envahissante dans ses banques et ses autres institutions financières", rappelle la Banque mondiale.

    <figcaption class="legend ta-l"> "Contrairement aux autres pays, la Chine maintient une présence étatique envahissante dans ses banques et ses autres institutions financières", rappelle la Banque mondiale. (Crédits : © China Daily China Daily Infor) </figcaption> </figure> <section class="signature"> latribune.fr  |  <time datetime="2015-07-01CEST19:05:00+0200" itemprop="datePublished"> 01/07/2015, 19:05 </time>  -  426  mots </section> <section class="chapeau"> En Chine, les établissements bancaires contrôlés par le pouvoir sont accusées de former un État dans l'État en vampirisant l'économie nationale. La Banque mondiale appelle l'État à plus de régulation. </section> <section class="contenu-article" itemprop="articleBody"> <aside class="img-links-wrapper"> </aside></section>

    La Banque mondiale a exhorté mercredi 1er juillet la Chine à redoubler d'efforts pour réformer son secteur financier dominé par les sociétés d'Etat, en avertissant qu'un échec en la matière pourrait sonner le glas de "trois décennies de performance météorique" de la deuxième économie mondiale.

    Pour l'institution basée à Washington, l'omniprésence de l'État chinois "fausse" le jeu dans le secteur bancaire en Chine. Il faut notamment corriger "le gaspillage opéré par certains investissements, les situations de surendettement, et un système de finance de l'ombre faiblement régulé", a jugé la banque mondiale dans un rapport.

    Un État dans l'État qui néglige les PME et favorise le "shadow banking"

    En Chine, les établissements bancaires contrôlés par le pouvoir, dont les dirigeants sont nommés par les hautes autorités communistes, sont accusées de former un État dans l'État en vampirisant l'économie nationale.

    Ces banques d'État préfèrent prêter généreusement aux grands groupes publics et se voient accuser d'ignorer les petites et moyennes entreprises, jugées moins fiables et ayant moins d'entregent parmi les cadres de l'administration.

    Privés d'accès à ce crédit, une très importante partie des entrepreneurs se tournent vers le privé, sous la forme d'instruments financiers non régulés (sociétés fiduciaires et officines de micro-crédit). Ce système parallèle de "shadow banking" (ou finance de l'ombre) a connu un essor spectaculaire ces dernières années.

    Des emprunts trop importants, déconnectés de l'économie réelle

    Soucieuses de gonfler à tout prix l'activité face à une conjoncture morose, les autorités locales ont par ailleurs emprunté de vastes sommes, les investissant notamment dans de grands projets d'infrastructures -parfois déconnectés de l'économie réelle et sans véritable rentabilité- et édifiant de fastueux bâtiments officiels. Une situation très préjudiciable alors que le gouvernement tente justement de relancer l'activité.

    "Contrairement aux autres pays, la Chine maintient une présence étatique envahissante dans ses banques et ses autres institutions financières", rappelle la Banque mondiale, en précisant que l'État contrôle ainsi directement 65% des actifs des banques commerciales, et indirectement 95% de ces actifs.

    La Chine a vu sa croissance économique trébucher brutalement au premier trimestre, à 7%, après avoir enregistré en 2014 sa plus faible performance depuis presque un quart de siècle, à 7,4%. La Banque mondiale a prévu que la Chine enregistrerait 7% de croissance en 2016 et 6,9% en 2017.

    (Avec AFP)


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