• <header id="titre_article">

    La Réserve fédérale américaine

    moins optimiste pour 2015

    Elsa Conesa / Correspondante à New-York | <time datetime="2015-06-17T20:54:49+02:00">Le 17/06 à 20:54, mis à jour à 22:50</time>
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    La Réserve fédérale américaine

    moins optimiste pour 2015

    Elsa Conesa / Correspondante à New-York | <time datetime="2015-06-17T20:54:49+02:00">Le 17/06 à 20:54, mis à jour à 22:50  lien </time>
    Janet Yellen ici en avril 2015 - Somodevilla/Getty Images/AFP
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    • <figure itemid="/medias/2015/06/17/1129286_la-reserve-federale-americaine-moins-optimiste-pour-2015-web-tete-021145456557_660x440p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

       

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      Janet Yellen ici en avril 2015 - Somodevilla/Getty Images/AFP

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    La réunion du comité de politique monétaire de la Fed n’a pas débouché sur une hausse des taux. Celle-ci a revu ses projections macro-économiques pour 2015 à la baisse.

    Toujours pas de hausse des taux mais quelques indications sur les perspectives des prochains mois. «  L’activité économique s’est développée de façon modérée après avoir stagné au premier trimestre. Les créations d’emplois ont augmenté mais le taux de chômage est resté stable », a expliqué la Réserve fédérale américaine, pour justifier le maintien des taux à leur niveau actuel.

    Ses nouvelles projections macroéconomiques pour le reste de l’année, moins optimistes que celles de mars, expliquent en partie sa prudence. Elle a tenu compte du coup de froid sur l’économie américaine en début d’année et prévoit que le PIB ne progressera que de 1,8 % à 2 % sur un an au dernier trimestre 2015 (contre 2,3 à 2,7 % lors de ses dernières prévisions).

    Le taux de chômage devrait quant à lui s’établir entre 5,2 % et 5,3 % (contre 5 à 5,2 % précédemment). « Le comité veut voir des preuves tangibles d’amélioration avant de juger opportun de relever les taux », a insisté Janet Yellen. Ses projections pour 2016 et 2017 sont en revanche inchangées.

    Hausse très graduelle

    La majorité des économistes parient actuellement sur un relèvement des taux en septembre, ces derniers ayant été maintenus proches de zéro depuis l’éclatement de la crise en 2008. Une hausse cette année reste très probable, 15 des 17 membres du comité de politique monétaire étant favorables à un geste dans l’année.

    Mais celui-ci sera sans doute plus modeste qu’attendu : le comité de politique monétaire situe l’évolution des taux entre 0,25 % et 1 % d’ici à la fin de l’année. Plus aucun membre du comité ne table sur des taux au-dessus de 1 % cette année, alors qu’ils étaient encore quatre en mars.

    « Nous tablons toujours sur une première hausse en septembre, affirme Satyam Panday, économiste chez Standard & Poor’s. La Fed est restée prudente car elle veut préparer les marchés à une hausse très graduelle, mais ses prévisions montrent qu’elle voit le mauvais démarrage de début d’année comme un point très conjoncturel ».

    Toute hausse éventuelle sera « graduelle »

    La succession d’indicateurs publiés ces derniers mois a en effet soufflé le chaud et le froid, retardant une décision de politique monétaire que beaucoup attendaient à l’été. Le mauvais démarrage de l’économie américaine – avec un PIB en recul de 0,7 % au premier trimestre – ainsi que la faiblesse persistante de l’inflation (0,1 % en avril) ont même conduit le FMI, il y a dix jours, à plaider en faveur d’une hausse en 2016 plutôt que cette année.

    Depuis, les bons chiffres des créations d’emplois en mai ont quelque peu rassuré et de nombreux économistes estiment désormais que le ralentissement de début d’année était temporaire. Très prudente, Janet Yellen s’est toutefois bien gardée de donner un calendrier, s’en remettant inlassablement aux indicateurs de conjoncture publiés d’ici là.

    « Le comité n’a pris aucune décision sur le moment approprié, a-t-elle répété. Cela dépendra des données macro-économiques des prochains mois. » Toute hausse éventuelle sera « graduelle », et ne suivra aucun « schéma mécanique ». Et même après une première hausse, la politique monétaire pourrait rester « très accommodante pendant un bon moment ».

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      Janet Yellen ici en avril 2015 - Somodevilla/Getty Images/AFP

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    La réunion du comité de politique monétaire de la Fed n’a pas débouché sur une hausse des taux. Celle-ci a revu ses projections macro-économiques pour 2015 à la baisse.

    Toujours pas de hausse des taux mais quelques indications sur les perspectives des prochains mois. «  L’activité économique s’est développée de façon modérée après avoir stagné au premier trimestre. Les créations d’emplois ont augmenté mais le taux de chômage est resté stable », a expliqué la Réserve fédérale américaine, pour justifier le maintien des taux à leur niveau actuel.

    Ses nouvelles projections macroéconomiques pour le reste de l’année, moins optimistes que celles de mars, expliquent en partie sa prudence. Elle a tenu compte du coup de froid sur l’économie américaine en début d’année et prévoit que le PIB ne progressera que de 1,8 % à 2 % sur un an au dernier trimestre 2015 (contre 2,3 à 2,7 % lors de ses dernières prévisions).

    Le taux de chômage devrait quant à lui s’établir entre 5,2 % et 5,3 % (contre 5 à 5,2 % précédemment). « Le comité veut voir des preuves tangibles d’amélioration avant de juger opportun de relever les taux », a insisté Janet Yellen. Ses projections pour 2016 et 2017 sont en revanche inchangées.

    Hausse très graduelle

    La majorité des économistes parient actuellement sur un relèvement des taux en septembre, ces derniers ayant été maintenus proches de zéro depuis l’éclatement de la crise en 2008. Une hausse cette année reste très probable, 15 des 17 membres du comité de politique monétaire étant favorables à un geste dans l’année.

    Mais celui-ci sera sans doute plus modeste qu’attendu : le comité de politique monétaire situe l’évolution des taux entre 0,25 % et 1 % d’ici à la fin de l’année. Plus aucun membre du comité ne table sur des taux au-dessus de 1 % cette année, alors qu’ils étaient encore quatre en mars.

    « Nous tablons toujours sur une première hausse en septembre, affirme Satyam Panday, économiste chez Standard & Poor’s. La Fed est restée prudente car elle veut préparer les marchés à une hausse très graduelle, mais ses prévisions montrent qu’elle voit le mauvais démarrage de début d’année comme un point très conjoncturel ».

    Toute hausse éventuelle sera « graduelle »

    La succession d’indicateurs publiés ces derniers mois a en effet soufflé le chaud et le froid, retardant une décision de politique monétaire que beaucoup attendaient à l’été. Le mauvais démarrage de l’économie américaine – avec un PIB en recul de 0,7 % au premier trimestre – ainsi que la faiblesse persistante de l’inflation (0,1 % en avril) ont même conduit le FMI, il y a dix jours, à plaider en faveur d’une hausse en 2016 plutôt que cette année.

    Depuis, les bons chiffres des créations d’emplois en mai ont quelque peu rassuré et de nombreux économistes estiment désormais que le ralentissement de début d’année était temporaire. Très prudente, Janet Yellen s’est toutefois bien gardée de donner un calendrier, s’en remettant inlassablement aux indicateurs de conjoncture publiés d’ici là.

    « Le comité n’a pris aucune décision sur le moment approprié, a-t-elle répété. Cela dépendra des données macro-économiques des prochains mois. » Toute hausse éventuelle sera « graduelle », et ne suivra aucun « schéma mécanique ». Et même après une première hausse, la politique monétaire pourrait rester « très accommodante pendant un bon moment ».

    </section>
    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/021145456489-la-reserve-federale-americaine-moins-optimiste-pour-2015-1129286.php?Torw8K4WMZRsOpeU.99

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    Macron se rêve en "révolutionnaire"

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    <time>Publié le 16-06-2015 à 13h38</time>

    En petit comité, devant une vingtaine de grands patrons internationaux, le ministre de l'Economie a trouvé ses slogans:"France is back" and "we will deliver". Sa prochaine cible: le code du travail.

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    Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, compte accélérer le rythme des réformes. (FREDERICK FLORIN / AFP)Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, compte accélérer le rythme des réformes. (FREDERICK FLORIN / AFP)
    <aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside>

    « Vous vous rendez compte, dans mon pays, il était interdit de se déplacer en car d'une ville à l'autre, c'est fou non ? ». En prélude du troisième sommet de l'attractivité, qui se tenait aujourd’hui à l’Elysée autour de François Hollande, Emmanuel Macron recevait à dîner le 15 juin une vingtaine de très grands patrons internationaux dont ceux de Samsung, Siemens, Intel ou Barilla. Flanqué de quelques start-upper, symboles des succès de la French Tech, il a bien sûr vanté les mérites de sa loi qui va « déverrouiller une économie sur-réglementée » et leur ouvrir de nouveaux marchés.

    Un ministre qui se veut disruptif et révolutionnaire

    Plus généralement, le ministre de l'économie a détaillé, chiffres à l'appui, comment le gouvernement auquel il appartient réduit à la fois les dépenses publiques et le coût du travail, au point de rendre désormais la France plus compétitive que l'Allemagne. Dixit Macron, qui s'exprimait dans un anglais parfait, un des piliers de la mutation en cours est la réforme du marché du travail, qui va introduire à la fois de la « flexibilité » et de la « sécurité ».

    Affichant sa volonté d'être « disruptif et révolutionnaire », le ministre –devant un auditoire qui n'a sans doute jamais entendu parler des subtilités de l'usage de l'article 49.3 ou de la Motion A du congrès socialiste de Poitiers–, a poussé les feux du social -libéralisme : « Il faut utiliser le momentum économique plutôt favorable pour accélérer les réformes et délivrer ».

    Délivrer, délivrer, délivrer : le mot–un barbarisme–revient sans cesse dans la bouche de l’ex-banquier d'affaires pour qui il convient d'être « les meilleurs d'une façon durable» afin de mériter la confiance de ses visiteurs. Promis, une fois votée sa loi, Emmanuel Macron mettra son énergie pour continuer de faire bouger le pays d'ici 2017. A discuter avec un de ses proches, off the record cette fois, on apprend que le ministre ne craint pas de brûler ses vaisseaux, prenant date pour l’avenir.

    Macron prêt  à se lancer dans la bataille du Code du Travail

    En attendant poursuit notre source : « il a la confiance pleine et entière de François Hollande ». Et à la rentrée, le ministre a l’intention de préempter deux dossiers : l'intégration européenne et la réforme du code du travail. Sur le premier sujet, Macron a cosigné une tribune dans Le Figaro il y a quelques jours avec son homologue allemand Sigmar Gabriel. Sur le second, ce sont Robert Badinter et Antoine Lyon-Caen qui s'en sont chargés dans un texte publié par Le Monde en provoquant, sans surprise, des réactions autrement plus nombreuses. Le terrain est balisé, et l’ambitieux ministre de l'économie compte bien s’y engouffrer.

    Dans une ambiance de business lunch comme on les pratique à Davos–dont tous les convives sont des habitués–, le ministre s'est enflammé : « We are on the track, France is back and we will deliver ». Ce qui peut se traduire par : « la France est sur la bonne voie, elle est de retour et nous allons tenir nos objectifs ». Les dirigeants des multinationales n’ont pas été invités à s'exprimer à la suite de la tirade pro-business du wonder boy de l'équipe gouvernementale. Il était prévu qu'ils le fassent aujourd'hui à l'Élysée après avoir écouté le président de la République. À huis clos.


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  • Areva accusé de procéder à des licenciements secs

    <figure class="fig-photo"> Le 2 juin, les salariés ont manifesté pour protester contre les suppressions de postes annoncées par la direction (Crédit: Charly TRIBALLEAU/AFP) <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

    </figcaption> </figure>

    Les syndicats du groupe nucléaire français ont dénoncé lundi une cinquantaine de procédures en cours dans la branche «énergies renouvelables» du groupe. La direction assure vouloir «tout faire» pour éviter les départs contraints.

     

    Emmanuel Macron devra-t-il se désavouer? Les syndicats d'Areva ont dit lundi redouter une cinquantaine de «licenciements secs» dans la division énergies renouvelables, alors que le ministre de l'Économie a assuré mi-mai «qu'aucun licenciement n'est envisagé en France». Areva avait annoncé début mai jusqu'à 6000 suppressions de postes, dont 3000 en France. Ce lundi, le groupe nucléaire a pour sa part assuré «tout faire» pour éviter les départs contraints.

    Dans un communiqué, l'intersyndicale d'Areva a dénoncé des «licenciements secs en cours sur au moins une société du groupe» en difficulté, sans préciser laquelle. Areva va mettre fin à «une partie des activités ‘renouvelables' en France», ce qui se traduira par «une cinquantaine» de licenciements secs, a indiqué à l'AFP Jean-Pierre Bachmann (CFDT). Sollicité, le groupe nucléaire a confirmé à l'AFP qu'une procédure de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) était «en cours de lancement» concernant les activités «de biomasse et de torréfaction», soit 47 personnes. L'entreprise, détenue à 87% par l'État, assure vouloir «tout faire pour éviter des départs contraints», sachant que «tous les salariés recevront une proposition de reclassement dans le groupe».

    Selon José Montes (FO), le plan social concerne l'ensemble des salariés du centre technique bioénergie, près de Bordeaux, spécialisé dans la torréfaction de biomasse (production de charbon à partir de bois et de déchets végétaux). Le centre en question emploie 27 salariés, selon Jean-Pierre Bachmann. Les autres collaborateurs concernés travaillent à Paris, précise José Montes.

    <aside class="fig-embed fig-exergue">

    «Il y a des ministres qui sont sérieux et d'autres pas.»

    Jean-Pierre Bachmann, délégué CDFT
    </aside>

    Depuis qu'Areva a annoncé début mai jusqu'à 4.000 suppressions d'emplois dans l'Hexagone, le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a répété qu'il n'y aurait «aucun licenciement» en France. Pour les syndicats CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et UNSA d'Areva, le plan social porte ainsi «un sérieux coup de canif au peu de confiance qu'il restait dans la capacité de nos dirigeants à sortir correctement le groupe de la grave crise qu'il traverse».

    Rappelant «les engagements publics des ministères et même de la présidence de la République», l'intersyndicale dit ne pas pouvoir «accepter un tel manque de loyauté, de respect et de responsabilité qui bafoue toutes les promesses alors que les négociations ne font que commencer». Cette annonce «en dit long sur la question de la garantie» offerte sur l'emploi par l'exécutif, a relevé Jean-Pierre Bachmann. Interrogé sur l'engagement pris par Emmanuel Macron, le syndicaliste ironise: il y a «des ministres qui sont sérieux et d'autres pas sérieux», dit-il.

    Après avoir essuyé en 2014 une perte nette record de près de 5 milliards d'euros, Areva a lancé un plan d'économies d'un milliard d'euros d'ici à 2017 qui devrait se traduire par la suppression de 6.000 postes dans le monde, dont 3.000 à 4.000 en France. Dans le cadre de ce plan, le spécialiste du nucléaire entend se désengager de la division énergies renouvelables, lancée en 2007 et centrée sur la biomasse, le solaire et l'éolien. Il souhaite cependant conserver sa coentreprise dans l'éolien offshore avec l'espagnol Gamesa.


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  • La direction d'Air France déclare

    la guerre à ses pilotes

    • Home ECONOMIE Entreprises
      • Par
      • Mis à jour <time datetime="2015-06-15T18:47:31+02:00" itemprop="dateModified">le 15/06/2015 à 18:47</time>
      • Publié <time datetime="2015-06-15T16:34:33+02:00" itemprop="datePublished"> le 15/06/2015 à 16:34</time>
      • lien
    <figure class="fig-photo"> En septembre dernier, le mouvement de grève des pilotes d'Air France avait duré quatorze jours. <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

    </figcaption> </figure>

    INFO LE FIGARO - Air France engage une procédure judiciaire contre le principal syndicat de pilotes pour non respect des accords sociaux prévoyant 20% de gains de compétitivité.

     

    La guerre est désormais déclarée entre le principal syndicat de pilotes d'Air France, le SNPL, et la direction de la compagnie. Air France vient en effet d'engager un recours en référé contre le syndicat majoritaire chez les pilotes pour non respect des engagements pris dans le cadre du plan Transform 2015.

    En effet, le plan de restructuration de la compagnie déclenché en 2012 prévoyait que chaque catégorie de personnel (personnels au sol, personnels navigants commerciaux et pilotes) réalise 20% de gains de productivité en 2015. Un montant global d'économies avait ainsi été chiffré. Or, contrairement aux autres catégories de personnel, les pilotes auraient atteint seulement 12% de «gain économique», cumulant réductions de coûts et gains de productivité soit 130 millions d'euros sur les 200 prévus. Un niveau très inférieur aux personnels au sol qui ont dépassé les 20% prévus et aux hôtesses et stewards qui s'approchaient de l'objectif à la fin de l'année 2014 soit 200 millions sur les 224 millions visés.

    La totalité du plan sera appliquée

    Les représentants des personnels avaient publiquement dénoncé le comportement des pilotes lors de leur grève en septembre dernier. Ces derniers avaient ruiné les efforts de leurs collègues et se montraient incapables de respecter leurs engagements... Depuis, le SNPL d'Air France a indiqué que si certaines mesures n'avaient pas été appliquées, la direction de la compagnie en était responsable.

    De son côté, Air France avait affirmé que la totalité du plan Transform serait respectée. «Les discussions avec le SNPL sont infructueuses, souligne aujourd'hui un cadre de la compagnie. Nous allons donc demander au tribunal de prendre une décision sur une clause de l'accord prévoyant qu'en cas de blocage, le président d'Air France tranche».

    «Le dialogue ne sera pas rompu pour autant avec les pilotes, affirme pourtant un dirigeant de la compagnie. Mais nous avons besoin d'avancer vite».

    Faute d'obtenir gain de cause en négociant avec les pilotes, la direction de la compagnie engage donc un bras de fer judiciaire qui pourrait réveiller les réflexes de certains d'entre eux.


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  • Salon de l'aéronautique du Bourget :

    vers une envolée des commandes

    G.Z. | 15 Juin 2015, 10h03 | MAJ : 15 Juin 2015, 11h37
     
    <figure> ILLUSTRATION. Avant l'ouverture au public, le salon du Bourget qui vient d'ouvrir ses portes devrait être le théatre d'importantes commandes <figcaption class="articleChapeau ">ILLUSTRATION. Avant l'ouverture au public, le salon du Bourget qui vient d'ouvrir ses portes devrait être le théatre d'importantes commandes (AFP)</figcaption> </figure>

    Inauguré ce lundi par François Hollande avant l'ouverture au public à partir de vendredi, le 51ème Salon de l'aéronautique et de l'espace du Bourget devrait montrer la bonne santé de ce secteur avec l'annonce de grands contrats à la fois dans le civil et peut-être dans le militaire avec le Rafale.

     
    <aside class="bloc m10t" id="complements">

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    <figure> L'A400M fera des démonstrations en vol au salon du Bourget </figure>
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    <figure> VIDEO. Avant le Bourget, Boeing fait décoller son 787-9... à la verticale ! </figure>
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    <figure> EN IMAGES. Le premier vol d'essais de l'Airbus A-350 </figure>
    </article> <article class="article_list article76x45 img16-9 sansImage"> </article>
    </aside>

    Alors que le chef de l'Etat a découvert ce lundi matin le cockpit du nouvel Airbus A 350 lors d'un petit vol entre Orly et Le Bourget, c'est une nouvelle fois le match Airbus-Boeing qui va retenir l'attention. Ces derniers jours, l'européen Airbus et l'américain Boeing ont nettement relevé leurs prévisions de croissance pour les 20 années à venir.

    Lors de cette visite, le président de la République  a tenu à saluer «l'excellence française». «C'est un rendez-vous mondial. Ce rendez-vous peut nous permettre d'avoir confiance», a-t-il expliqué en ajoutant : «Le secteur aéronautique a créé 10 000 emplois l'année dernière et"nous avons l'espoir d'en créer presque autant à l'horizon 2017. Nous aurons des bonnes nouvelles tout au long de ce salon.» 

    Déjà des commandes. A peine les portes du salon ouvertes, les commandes commencent à tomber : la compagnie saoudienne Saudi Arabian vient de signer pour 20 Airbus A330-300 Regional, le premier contrat pour cet appareil, et 30 monocouloirs A320ceo, pour un montant catalogue d'environ 8 milliards de dollars. De son côté, le loueur d'avions Air Lease Corp a passé une commande ferme pour un  A350-900, un A321ceo et trois A320ceo. Chez Boeing, la compagnie Garuda (Indonésie) a signé une lettre d'intention pour 60 Boeing. C'est aussi la compagnie EVA Airways qui a annoncé vouloir acheter cinq 777. 

    Même enthousiasme chez l'avionneur franco-italien ATR, qui vient de recevoir une commande ferme pour 46 appareils et 35 options, soit des contrats de 1,98 milliard de dollars

    Sept milliards de passagers dans vingt ans. Selon Fabrice Brégier, patron de la branche aviation civile d'Airbus, les besoins des compagnies aériennes devraient être d'environ 32 600 appareils sur les vingt prochaines années, soit 4 % de mieux que sa précédente prévision. L'américain Boeing avait dévoilé jeudi ses propres prévisions, en hausse de 3,5 %, à 38 050 unités, pour une valeur estimée à 5 600 milliards de dollars. Il y a deux ans, Airbus avait enregistré pour 39,3 milliards de dollars de commandes fermes alors que son rival de Seattle en engrangeait 38 milliards avec un total de 115 milliards d'euros de commandes pour l'ensemble de la filière aéronautique. Dans ce contexte, Fabrice Brégier table déjà sur un bon salon avec «plusieurs centaines de commandes.» «Nous avons beaucoup de choses dans les tuyaux, sur les moyen et long-courriers», a affirmé de son côté Randy Tinseth, vice-président chargé du marketing chez Boeing.



    Le secteur s'appuie sur la forte croissance du trafic aérien mondial, passé de 100 millions de passagers en 1960 à un peu plus de 3 milliards en 2013. Ce trafic devrait être de sept milliards de passagers dans une vingtaine d'années.


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