• Bigard et la Cooperl absents de la table ronde

    sur la crise de la filière porcine

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-08-17T16:09:23+02:00" itemprop="datePublished">17.08.2015 à 16h09</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-17T16:12:23+02:00" itemprop="dateModified">17.08.2015 à 16h12  lien </time>

    Les éleveurs de porc réclament la reprise de la cotation au marché du porc breton de Plérin (Côtes d'Armor).

    Les éleveurs de porc réclament la reprise de la cotation au marché du porc breton de Plérin (Côtes d'Armor). PHILIPPE HUGUEN / AFP

    La réunion des acteurs de la filière porcine a commencé lundi 17 août dans l’après-midi au ministère de l’agriculture, en présence de Stéphane Le Foll, mais sans Bigard et la Cooperl, les principaux acheteurs du secteur, qui seront reçus séparément mardi et mercredi au ministère. Cette table ronde est destinée à trouver un accord pour une reprise de la cotation au marché du porc breton (MPB) de Plérin (Côtes-d’Armor).

    Lire aussi : La « survie » du marché du porc de Plérin suspendue à une réunion ministérielle lundi

    La cotation est suspendue depuis une semaine, car la Cooperl et Bigard-Socopa refusent de payer aux éleveurs le prix préconisé par le gouvernement, fixé à 1,40 euro le kilo. Les deux entreprises d’abattage avancent que ce tarif est déconnecté de la réalité économique du marché européen.

    Lire aussi : Prix du porc : comprendre le rôle du marché de Plérin

    Lundi matin, avant la tenue de la table ronde, les syndicats agricoles des principales régions productrices de porc ont exigé que la cotation reprenne dès mardi et que l’Etat intervienne afin de pouvoir continuer à abattre et à stocker les cochons, car les animaux s’entassent dans les porcheries depuis la suspension des ventes.

    Les Fédérations régionales et départementales des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA et FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs, réunis lundi matin à Rennes, dressent un bilan alarmiste de toutes les filières d’élevage, porcine, bovine et laitière. Le président de la FRSEA de Basse-Normandie, Pascal Ferey, n’exclut pas de nouvelles actions des agriculteurs en cas de statu quo.

    « On attend un résultat concret de la table ronde. S’il n’y a pas de résultat concret ce soir, il y a de fortes chances que des tracteurs sortent. »

    Lire aussi : « L’éleveur de porcs mérite-t-il un salaire, et si oui de combien ? »


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  • Airbus : commande record

    de 23,9 milliards d’euros

    pour des A320neo

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2015-08-17T09:31:45+02:00" itemprop="datePublished">17.08.2015 à 09h31</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-17T12:05:45+02:00" itemprop="dateModified">17.08.2015 à 12h05</time>

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    La compagnie aérienne indienne IndiGo a confirmé l’achat de 250 monocouloirs de la famille A320neo. </figure>

    Airbus a annoncé, lundi 17 août, la confirmation par la compagnie indienne à bas coûts IndiGo de l’achat de 250 monocouloirs (les avions dont la cabine mesure entre 3 et 4 mètres de large) de la famille A320neo, la plus importante de l’avionneur européen en nombre d’appareils. Le montant de la transaction est de plus de 26,5 milliards de dollars (23,9 milliards d’euros), si l’on se fie au prix catalogue.

    Cela constitue une commande record en nombre d’appareils pour le constructeur aéronautique européen. Depuis 2005, IndiGo, première compagnie aérienne du pays en termes de part de marché, a commandé 530 appareils de la famille A320. Elle s’était engagée sur cette dernière commande en 2014, selon Airbus.

    L’A320neo comprend de nombreuses innovations permettant de réaliser une économie de carburant de 15 %, qui pourra s’élever jusqu’à 20 % d’ici à 2020, estime Airbus, qui précise que « cela correspond à une réduction des émissions de CO2 de 5 000 tonnes par an et par appareil ».

    Airbus, Boeing… qui livrera le plus ?

    Après une année 2014 record concernant les livraisons – 629 appareils -, Airbus a l’objectif de dépasser ce seuil et aimerait aussi dépasser son rival américain Boeing, qui comptabilisait 723 appareils vendus en 2014.

    Si Boeing est le champion des livraisons, Airbus est, lui, le leader incontesté des prises de commandes. En 2014, il a enregistré 1 456 commandes nettes, contre 1 432 à son concurrent. L’année 2015 semblait bien mal engagée pour l’avionneur européen, avec un premier trimestre décevant : Boeing avait déjà livré 184 avions, contre 130 pour Airbus, et enregistré 110 commandes de plus, contre 101 pour Airbus.

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    Un A320neo, près de Toulouse. </figure>

    La concurrence acharnée à laquelle se livrent les deux avionneurs pour être le champion des livraisons est loin d’être seulement symbolique. Elle a d’importantes conséquences financières pour les deux rivaux. En effet, c’est à la livraison que les avionneurs empochent l’argent des commandes. Dans l’entourage d’Airbus, on signale que ce différentiel est lié, pour une part, « aux capacités de production plus grandes de Boeing, qui peut s’adapter à la hausse comme à la baisse ».

    En clair, l’américain peut embaucher ou licencier plus facilement en fonction de son carnet de commandes. Une souplesse interdite à Airbus, « compte tenu des législations du travail en France et en Europe ».

    Un troisième acteur d’ici à vingt ans ?

    A long terme, les deux constructeurs se rejoignent pour estimer que la flotte mondiale d’avions va doubler d’ici à 2034. Et Airbus mise sur le développement des appareils monocouloirs, un secteur dans lequel il détient 70 % de part de marché, grâce notamment à l’A320neo.

    L’Asie devrait être au cœur de ce marché dans les prochaines années, comme le prouve le contrat signé avec IndiGo. John Leahy, le directeur commercial d’Airbus, prévoit que « les économies émergentes représenteront six milliards d’habitants au cours de cette période et seront donc le moteur de la croissance du trafic passager mondial ».

    Selon Airbus, la progression du trafic dans cette région du monde sera de 5,8 % par an, contre seulement 3,8 % par an en Occident. L’autre conséquence du développement du continent asiatique sera l’émergence de puissants groupes industriels chinois, capables de concurrencer le couple Airbus-Boeing.


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  • Biographie de Pierre Rabhi

    Agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l'agriculture biologique et l’inventeur du concept "Oasis en tous lieux". Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous et notamment aux plus démunis, tout en préservant les patrimoines nourriciers. Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d'Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Il est aujourd'hui reconnu expert international pour la sécurité alimentaire et a participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Il est l’initiateur du Mouvement pour la Terre et l’Humanisme. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Paroles de Terre, du Sahara aux Cévennes, Conscience et Environnement ou Graines de Possibles, co-signé avec Nicolas Hulot.

    				

    Auteur, philosophe et conférencier, il appelle à l'"insurrection des consciences" pour fédérer ce que l'humanité a de meilleur et cesser de faire de notre planète-paradis un enfer de souffrances et de destructions. Devant l'échec de la condition générale de l'humanité et les dommages considérables infligés à la Nature, il nous invite à sortir du mythe de la croissance indéfinie, à réaliser l'importance vitale de notre terre nourricière et à inaugurer une nouvelle éthique de vie vers une « sobriété heureuse ».

    Son dernier ouvrage Graines de Possibles est co-signé avec Nicolas Hulot.

    "De ses propres mains, Pierre Rabhi a transmis la Vie au sable du désert... Cet homme très simplement saint, d'un esprit net et clair, dont la beauté poétique du langage révèle une ardente passion, a fécondé des terres poussiéreuses avec sa sueur, par un travail qui rétablit la chaîne de vie que nous interrompons continuellement".

    Yehudi Menuhin

    1938 : Fils d’un forgeron du sud algérien, Pierre est confié à l’âge de 5 ans, après le décès de sa mère, à un couple d’Européens. Il reçoit une éducation française tout en conservant l’héritage de sa culture d’origine.

    1960 : La guerre d’Algérie accentue le clivage. Il est alors ouvrier dans une entreprise parisienne et met en cause les valeurs de compétition de la modernité. Avec sa femme Michèle, une parisienne, il quitte la capitale pour s’installer en Ardèche. Ouvrier agricole, il récuse déjà fortement la logique productiviste appliquée à l’agriculture dont les conséquences dévastatrices révèlent aujourd’hui leur ampleur.

    1972 : Après avoir fait la découverte de l’agriculture biologique et écologique, il applique avec succès ces méthodes sur sa petite ferme, dans l’agriculture et l’élevage, sur cette terre aride et rocailleuse où grandiront leurs cinq enfants.

    1978 : Pierre Rabhi est chargé de formation à l'agro-écologie par le CEFRA (Centre d'études et de formation rurales appliquées)

    A partir de 1981 Pierre Rabhi commence à transmettre son expérience agroécologique et met au point divers programmes de formation en France, en Europe et en Afrique. Sur l’invitation du Burkina Faso, Pierre Rabhi organise le premier programme d’agroécologie qu’il propose comme alternative aux paysans confrontés au marasme écologique (sécheresses) et économique (cherté des engrais et pesticides). Il fonde en collaboration avec l’association du Point Mulhouse le premier Centre africain de Formation à l’Agroécologie.

    1985 : Création du centre de formation à l'agro-écologie de Gorom Gorom, avec l'appui de l'association "Le Point-Mulhouse".

    1988 : Pierre Rabhi est reconnu comme expert international pour la sécurité alimentaire et la lutte contre la désertification, comprise comme tout processus qui porte atteinte à l’intégrité et à la vitalité de la biosphère, et ses conséquences humaines. Il participe à des programmes d’échelle mondiale y compris sous l’égide des Nations-Unies.

    1989 : Fondation du Carrefour International d’Echanges et de Pratiques Appliquées au Développement (CIEPAD) avec l'appui du Conseil général de l'Hérault : mise en place d'un " module optimisé d'installation agricole ", de programmes de sensibilisation et de formation, lancement de nombreuses actions de développement à l'étranger (Maroc, Palestine, Algérie, Tunisie, Sénégal, Togo, Bénin, Mauritanie, Pologne, Ukraine...)

    1992 : Lancement du programme de réhabilitation de l'oasis de Chenini-Gabès en Tunisie.

    1997-98 : Pierre intervient à la demande de l'ONU dans le cadre de l'élaboration de la Convention de lutte contre la désertification (CCD) et est appelé à formuler des propositions concrètes pour son application.

    1999-2000 : Création de l'association Terre & Humanisme pour la transmission de l'éthique et de la pratique agroécologique. Installation au Mas de Beaulieu en Ardèche comme base logistique des activités et lieu de démonstration, d'expérimentation et de formation. Lancement de nouvelles actions de développement au Niger (région d'Agadez), au Mali (région de Gao) et au Maroc (Kermet BenSalem, Dar Bouaza, Taroudant).

    2002 : Encouragé par de nombreux amis, Pierre se lance dans une campagne éléctorale "non conventionnelle" en proposant de replacer l'Homme et la Nature au coeur de la logique. Sa campagne a en très peu de temps suscité une mobilisation exceptionnelle, récolté la signature de nombreux élus et donné naissance à plus de 80 comités départementaux de soutien: les colibris.

    2004: Naissance du projet de création d'un centre agroécologique à la Roche / Grâne dans la Drôme, lieu d'accueil, d'hébergement et de pédagogie voué à l'écologie et porteur des valeurs de Terre et Humanisme de sa conception à sa gestion.

    2006: Lancement du Mouvement pour la Terre et l'Humanisme

     
    Samedi 15 Ao�t 2015
     

    Publications

    Du Sahara aux Cévennes ou la reconquête du songe
    Albin Michel, Paris, 1983, réédition 1995 Pierre Rabhi est un homme en marche. Vers plus de solidarité, plus de fraternité. Vers ce point d'équilibre où l'humanité et le cosmos, les peuples du Nord et ceux du Sud, les sociétés qui meurent de leur gaspillage et celles qui s'éteignent dans la misère, devraient retrouver l'harmonie. De sa naissance au Sahara à son arrivée dans les Cévennes, ce témoignage autobiographique est pour tous ceux qui refusent l'aberration de la civilisation technicienne et désirent avec une passion tranquille contribuer à l'avènement d'un monde digne d'intelligence.

    Le Gardien du Feu
    Editions de Candide, Lavilledieu, 1986 Réédition Albin Michel, 2003 Dans ce récit à la fois historique et mythique, Pierre Rabhi nous présente comment les coutumes traditionnelles se heurtent avec force au danger présent de la désertification et à l'arrivée de la modernité. Il faut écouter ce "message de sagesse des peuples traditionnels" qui nous parle de notre histoire à tous. Il faut écouter l'appel de Pierre Rabhi, cet homme qui infatigablement, sans jamais élever le ton de la voix, tente de hausser le niveau de notre humanité.

    L'offrande au Crépuscule
    Editions L'Harmattan, 1989, réédition 2001. Ce livre est le récit de l'aventure extraordinaire qui a conduit Pierre Rabhi en 1981 à la rencontre du Burkina Faso, où la création puis l'animation du centre de formation de Gorom-Gorom lui ont permis d'oeuvrer à une large diffusion de l'agroécologie auprès des paysans les plus pauvres. Hymne à la vie et à la terre-mère, dédié à toutes les femmes de la planète, L'Offrande au Crépuscule a obtenu en 1989 le prix des sciences sociales agricoles Michel Auge-Laribé, décerné par le Ministère de l'Agriculture.

    Le Recours à la Terre
    Editions Terre du Ciel, Lyon, 1995 A travers ces textes issus de transcriptions de conférences, d'entretiens et de chroniques et réunis par Alain Chevillat, Pierre Rabhi exprime sa conviction selon laquelle la terre sera l'un des grands recours pour demain, au Nord comme au Sud. " La nature reste une constante, une référence porteuse de certains signes et de lois rigoureuses susceptibles de nous aider à retrouver un peu d'équilibre. L'accélération et l'efficacité sans limite sont incompatibles avec la réalité vivante cadencée par des cycles biologiques et cosmiques. La nature nous rappelle enfin que nous sommes faits de ce qu'elle est, garante de notre vie et de notre survie..."

    Parole de Terre
    Editions Albin Michel, Paris, 1996 (préface de Yehudi Menuhin) Parole de Terre dresse le bilan d'une civilisation qui, voulant dominer la Terre, la mutile, la torture et la désacralise. A travers Tyemoro, le personnage principal, s'expriment la souffrance et l'abandon dont sont victimes les peuples traditionnels du Sud, soumis à la logique désastreuse du productivisme agricole. Cette initiation africaine, d'une portée universelle, veut nous ouvrir les yeux et alerter les consciences sur notre lien irrévocable au destin de la Terre...

    Pierre Rabhi, le chant de la Terre
    de Rachel et Jean-Pierre Cartier, éditions de la Table Ronde, Paris 2002. Rachel et Jean-Pierre Cartier retracent ici avec une très belle sensibilité la vie, l'oeuvre et la pensée de Pierre Rabhi.

    Graines de Possibles, Regards croisés sur l'écologie
    Pierre Rabhi et Nicolas Hulot éditions Calmann Levy, 2005 Au fil de ce dialogue passionné et passionnant, Pierre et Nicolas, parcourant des domaines aussi variés que la science, la politique, l’éducation ou la religion, se questionnent sur notre relation à la nature et sur le sens que nous donnons à la vie.Devant la spirale infernale du productivisme et de la surconsommation et devant l’épuisement accéléré des ressources de la planète, ils nous invitent à réfléchir aux menaces qui pèsent sur l’avenir de l’humanité et à prendre conscience de nos responsabilités.

    Conscience et Environnement, La symphonie de la vie
    Editions du Relié, 2006 Comprenons-nous la terre sur laquelle nous marchons tous les jours ? Vivons-nous pour travailler ou travaillons-nous pour vivre ? L’argent peut-il nous offrir la joie, la pleine satisfaction d’être en vie, ou seulement des plaisirs superficiels et éphémères ? A quel prix l’utopie d’un monde meilleur peut-elle advenir ? Telles sont, entre autres, les questions abordées dans ce nouvel ouvrage qui réunit un ensemble de lettres et textes écrits par Pierre Rabhi ces dernières années. Loin de pointer du doigt tel ou tel « coupable » des dérives de notre monde, il nous interpelle chacun dans notre for intérieur pour réaliser que nous sommes inclus dans la symphonie de la vie et qu’il est de notre responsabilité d’en prendre soin.

    Terre Mère, homicide volontaire ?
    Nouvel ouvrage de Pierre Rabhi. Entretiens avec Jacques-Olivier Durand. Editions le Navire. "De quoi manque le plus notre monde? D'humain ! ... Humain, humanisme, humanité... autant de termes qui ont la même racine qu'humus, cette vitamine indispensable à la mince couverture de terre qui,à la surface de notre planète, assure notre survie." Dans cet ouvrage, Pierre Rabhi en appelle aux consciences, particulièrement à celles des jeunes, pour que l'humain se réconcilie avec la nature. Pour que chacun cultive, là où il vit, une "oasis d'humain dans ce désert d'inhumanité".

    Ressources vidéos et audios

    Vidéos :

    Planète en danger
    Retranscription de la conférence de Pierre Rabhi et Nicolas Hulot à Mornant en avril 2005 Organisée par l’association de Sauvegarde des Côteaux du Lyonnais Format DVD ou VHS

    Les objecteurs de croissance
    Un film d’Hélène Lioult, écrit avec Hervé-René Martin, Airelles Vidéo, 2005. Différentes rencontres avec ceux qui questionnent le discours dominant et tentent de résister par des alternatives concrètes à l'emprise de la croissance économique. Format DVD, 54 min.

    Ecologie et Spiritualité
    Reportage sur le forum organisé à Karma Ling en octobre 2004 Réalisé par Chrystèle Marie et Fabien Berquez, Editions Prajna. Format DVD, 70 min.

    Pierre Rabhi à Gorom Gorom
    Documentaire de Martine Mauléon et de Francis Bouchet, 1986 Réalisé à Gorom Gorom, au Burkina Faso. Emission "Aujourd'hui, la vie", Antenne 2 Format VHS, 20 min

    Pierre Rabhi, l'ardéchois du Tiers-monde
    Collection Mémoires, FR3 Rhônes-Alpes, 1990 Interview de Pierre Rabhi tournée sur sa ferme à Montchamp. Format VHS, 60 min.

    Hymne pour une terre humaine
    Documentaire réalisé par VAL (vidéo animation languedoc), 1992 Présentation des actions de Pierre Rabhi au CIEPAD, témoignage et concert de Yehudi Menuhin. Format VHS.

    Les Artisans de la terre, Des Cévennes au Sahel
    Documentaire de Anne-Sophie Boisgallais et de Christian Lascaux, 1990 Production ARCADIE. Format VHS, 26 min.

    Audios :

    Interview de Pierre Rabhi, 2005 Emission "Recto Verso" , Radio suisse romande Thèmes: insurrection des consciences, croissance - décroissance...

    Interview de Pierre Rabhi, 2005 Emission "Visages" de Thierry Lyonnet, RCF, 50 min Thèmes: parcours de Pierre Rabhi, modernité, retour à la terre, Terre-Mère, croissance, sobriété, relocalisation...

    Interview de Pierre Rabhi, 2005 Emission "Les vivants et les dieux" de Michel Cazenave, France Culture, 56 min Thèmes: spiritualité, enchantement, conscience, réconciliation de l'humain et de la terre, mystère et beauté de la création...

    Interview de Pierre Rabhi, 2005 Emission "Le monde change" de Caroline Lachowski, RFI, 19 min Thème: comment penser autrement le développement et l'agriculture?


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    Entretien avec Pierre Rabhi: La croissance est un problème, pas une solution

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    « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire »

    ~Pierre Rabhi

    La croissance est devenue une idole devant laquelle économistes, médias et politiques se prosternent. C’est pourtant une croyance irréaliste et dangereuse. Une croissance matérielle infinie sur une planète aux ressources limitées est bien sûr impossible. Le culte de la croissance économique est à la base de la plupart des maux dont nous souffrons. En fait, la croissance n’est pas le remède, elle est le problème. Ce principe produit un système qui fait de chaque nation une entreprise compétitive en guerre économique contre les autres nations et de chaque individu un ennemi de son voisin. Cette guerre, aux conséquences humaines et écologiques catastrophiques, touche d’abord les plus faibles, par la précarité puis par l’exclusion. Elle augmente l’injustice dans les pays riches et encore bien davantage dans les pays pauvres au sud de la planète. 20% de la population de la planète, les pays riches, consomment 80 % des ressources naturelles de la Terre.

    Les changements climatiques, liés aux activités humaines, sont maintenant scientifiquement démontrés. La capacité de notre Terre d’absorber la pollution atteint sa dernière limite.

    D’autres façons de penser et de pratiquer les échanges et l’économie existent, et sont mises en pratique avec succès dans de nombreuses contrées du globe.

    Tel est le devoir d’espérance et de responsabilité auquel nous convie l’engagement politique de Pierre Rabhi. C’est la ligne d’horizon la plus réaliste qui soit parce qu’elle est la plus poétique et la plus politique qui puisse être !


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  • Consommation, exportations, croissance...

    le coup d’arrêt de l’économie en graphiques

    LE MONDE ECONOMIE | <time datetime="2015-08-14T10:59:00+02:00" itemprop="datePublished">14.08.2015 à 10h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-14T12:10:27+02:00" itemprop="dateModified">14.08.2015 à 12h10</time> | Par

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    Malgré le coup d’arrêt qu’essuie l’économie française, Michel Sapin maintient l’objectif de 1 % à la fin de l’année <figcaption class="legende" data-caption="Malgré le coup d’arrêt qu’essuie l’économie française, Michel Sapin maintient l’objectif de 1 % à la fin de l’année">Malgré le coup d’arrêt qu’essuie l’économie française, Michel Sapin maintient l’objectif de 1 % à la fin de l’année LE MONDE</figcaption> </figure>

    L’économie française essuie un sérieux coup de mou au deuxième trimestre. Selon les chiffres de l’Insee publiés vendredi 14 août, le produit intérieur brut (PIB) a stagné : 0,0 % après une progression de 0,7 % au premier trimestre, le chiffre de la précédente publication, en mai, des résultats au premier trimestre ayant été réévalué.

    L’acquis de croissance au milieu de l’année atteint 0,8 %. Le ministre des finances, Michel Sapin, estime de ce fait que l’objectif de 1 % à la fin de l’année est conforté.

    Les résultats trompeurs du premier trimestre

    Il n’empêche : en dépit des indicateurs conjoncturels qui laissaient anticiper un ralentissement de la croissance, un coup d’arrêt aussi brutal n’était pas attendu. Cela témoigne de la fragilité de la reprise dont François Hollande, le 14 juillet, assurait qu’elle « [était] là » et dont Manuel Valls, début août, voyait qu’elle « se précis [ait] ».

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    En fait, les résultats du premier trimestre étaient trompeurs. Ils étaient tirés par une accélération de la consommation (+ 0,9 %) due pour partie au rebond des dépenses d’énergie pour le chauffage. Au deuxième trimestre, la consommation ralentit fortement (0,1 %).

    Les dépenses d’énergie reculent (- 2,2 %) et les dépenses en biens se replient de + 1,7 % à - 0,1 %. La baisse de l’investissement des ménages s’accentue : - 1,6 % après - 1,2 % au premier trimestre. Surtout, l’investissement en construction de logements connaît une nouvelle baisse significative (- 1,3 %) pour le huitième trimestre consécutif.

    Du côté des entreprises, l’investissement enregistre lui aussi une décélération : 0,2 % après 0,6 % au premier trimestre. Malgré le redressement de leurs marges grâce aux effets du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et aux premières mesures du Pacte de responsabilité, les entreprises restent frileuses alors que les carnets de commande ne s’étoffent que très légèrement.

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    La loi sur la croissance et l’activité a bien prévu un coup de pouce supplémentaire en intégrant un avantage fiscal exceptionnel. Cette mesure de suramortissement, qui s’applique aux investissements réalisés entre le 15 avril 2015 et le 15 avril 2016, n’a pas encore produit ses effets. Cependant, dans l’enquête réalisée en avril par l’Insee, les chefs d’entreprises relevaient leurs prévisions de janvier dans ce domaine et anticipaient une progression de 7 % pour 2015. De quoi, peut-être, redynamiser l’activité dans la seconde partie de l’année.

    Le seul point positif dans les derniers chiffres de la croissance est fourni par la bonne tenue des exportations. Elles ont enregistré une nouvelle accélération de 1,7 % après 1,3 % au trimestre précédant, malgré le repli des exportations de produits pétroliers raffinés (- 7,5 %) favorisées par la baisse de l’euro. Alors que, dans le même temps, les importations ralentissent (+ 0,6 % après 2,2 %), du fait du fort recul des achats d’hydrocarbures bruts et du ralentissement des matériels de transport. Le commerce extérieur contribue ainsi pour 0,3 point de PIB au soutien de l’activité au deuxième trimestre.

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    Persistance du chômage de masse

    Reste que, globalement, les éléments ponctuels qui avaient contribué à doper la croissance du premier trimestre se sont, pour la plupart, volatilisés. Certes, la croissance sur le début de l’année reste la plus élevée en moyenne depuis le printemps 2011. Et elle se situe à un niveau identique à celle de l’Allemagne.

    Mais elle demeure à la merci des aléas de la consommation d’énergie ou autres facteurs conjoncturels, sans pouvoir s’appuyer sur un redémarrage de la production industrielle ni sur le dynamisme de la consommation des ménages. Faute de moteur puissant, la croissance navigue dans une zone de basses eaux, caractérisée par des à-coups, en légère augmentation par rapport aux trois dernières années mais sans vrai redémarrage. La persistance d’un chômage de masse n’incline pas à penser que la tendance pourrait durablement s’infléchir.

    Intérim en hausse

    Le gouvernement n’entend pas, pour autant, changer d’orientation. « La première des priorités, c’est de maintenir le cap », a redit M. Sapin, vendredi sur France Inter. L’exécutif est convaincu que les mesures mises en œuvre en faveur des entreprises vont finir par porter leurs fruits et compte sur les premiers effets de la loi Macron pour dynamiser l’activité. Mais il adresse une fin de non-recevoir aux recommandations formulées lors du dernier congrès du PS, lequel appelait à un infléchissement de la ligne économique et à une « réorientation » d’une partie des efforts du pacte de responsabilité vers les ménages et les collectivités territoriales. « Je ne suis pas favorable à ce qu’on transforme ce qui était destiné aux entreprises en baisses d’impôt pour les ménages » , a réaffirmé le ministre des finances, pour ceux qui ne l’auraient pas compris. La prochaine loi de finances, qui sera présentée en septembre et viendra ensuite devant le Parlement, devrait donc confirmer les choix de politique économique engagés par le gouvernement depuis le début de l’année 2014.

    Dans cet environnement morose, une timide éclaircie sur le front de l’emploi vient, toutefois, atténuer le bilan. Selon l’estimation publiée également vendredi 14 août par l’Insee, l’emploi salarié dans les secteurs marchands a enregistré une légère progression de 0,2 % au deuxième trimestre (+ 27 300 postes), après une stabilité au premier trimestre. Sur un an, il est quasiment stable (- 4 200 postes). Ce résultat est dû, notamment, à la hausse de l’intérim. Mais, pour que le chômage recule, il faudra que la croissance retrouve, au minimum, un niveau de 1,5 %. « On est sur le chemin. Nous serons sur ce rythme à la fin de l’année », veut croire M. Sapin.


     

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