• Désormais, le nombre de stagiaires par entreprise

    sera plafonné

     
     
    Le décret encadre aussi le nombre de stagiaires par tuteur: trois maximum.
    Le décret encadre aussi le nombre de stagiaires par tuteur: trois maximum. © Fotolia

    Un décret, paru mercredi au Journal officiel, plafonne le nombre de stagiaires pouvant être accueillis au même moment dans une même entreprise, et renforce les moyens d'identifier et de sanctionner les abus.

    Désormais, les entreprises de moins de 20 salariés ne pourront accueillir plus de trois stagiaires « pendant une même semaine ».

    Quant aux entreprises de 20 salariés et plus, elles pourront engager, au maximum, un nombre de stagiaires égal à « 15% de (son) effectif arrondis à l'entier supérieur ». En clair, une entreprise de 100 salariés devra se contenter de 15 stagiaires.

    Ces plafonds pourront néanmoins être dépassés pour les « périodes de formation en milieu professionnel obligatoires ». Dans ce cas, les académies pourront relever la limite à cinq stagiaires dans les entreprises de moins de 30 salariés et à 20% des effectifs des entreprises de 30 salariés et plus.

    Trois stagiaires par tuteur

    Le décret encadre aussi le nombre de stagiaires par tuteur: trois maximum. Pour contrôler l'application de ces mesures, le décret prévoit que les agents de contrôle de l'inspection du travail puissent obtenir « une copie des conventions de stage sur demande à l'établissement d'enseignement ou à l'organisme d'accueil ». Le texte précise aussi les « modalités de mise en oeuvre des sanctions administratives ».
     

    « Pour fixer le montant de l'amende », la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) devra prendre en compte le « caractère répété » de l'infraction, la « proportion de stagiaires » et, le cas échéant, si l'entreprise a commis « d'autres infractions ».

    L'encadrement des stages a été adopté en juin 2014 par le Parlement. Cette loi, proposée par les députés socialistes, prévoyait aussi une revalorisation de la rémunération des stages de plus de deux mois - passée de 3,30 € à 3,60 € de l'heure au 1er septembre -, des autorisations d'absence et de congés, ou encore un alignement du temps de présence des stagiaires sur celui des salariés.


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    General Motors rappelle plus de 1,4 million

    de voitures pour risque d'incendie

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    <figure class="cover trigger_scroll"> General Motors va rappeller plus de 1,4 million de voitures pour des risques d'incendie <figcaption>

    General Motors va rappeller plus de 1,4 million de voitures pour des risques d'incendie

    REUTERS/Mark Blinch

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    GM a annoncé mardi rappeler plus de 1,4 million de véhicules produits de 1997 à 2004, dont la grande majorité se trouve aux Etats-Unis, pour un risque d'incendie dans le compartiment du moteur suite à une fuite d'huile.

    Nouveau rappel massif dans l'automobile. General Motors a annoncé mardi rappeler plus de 1,4 million de véhicules produits de 1997 à 2004, dont la grande majorité se trouve aux Etats-Unis, pour un risque d'incendie dans le compartiment du moteur suite à une fuite d'huile. Ce problème mécanique est à l'origine de 19 blessés lors des six dernières années mais le groupe automobile affirme ne pas avoir recensé de décès pour l'instant. 

    <figure class="media_content">General Motors rappelle plus de 1,4 million de voitures pour risque d'incendie<figcaption>

    afp.com/Joe Raedle

    </figcaption></figure>

    Troisième fois que GM fait revenir ces voitures

    C'est la troisième fois que GM fait revenir ces voitures chez les concessionnaires, après 2008 et 2009, parce que les précédentes réparations n'ont pas fonctionné a expliqué un porte-parole. 

    Les véhicules concernés sont la Pontiac Grand Prix modèles 1997 à 2004, la Chevrolet Impala (2000 à 2004), la Chevrolet Lumina 1998 à 1999, la Chevrolet Monte Carlo (1998-2004), l'Oldsmobile Intrigue (1998 à 1999) et la Buick Regal (1997 à 2004). 

    Environ 1,283 million de ces voitures sont aux Etats-Unis, le reste au Mexique, au Canada et ailleurs, ajoute GM sans donner les chiffres par pays touché. Ces berlines et coupés de milieu de gamme sont équipés d'un moteur de 3,8 litres de cylindrée, selon GM.


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  • Areva va supprimer 2 700 postes en France

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-10-19T17:02:30+02:00" itemprop="datePublished">19.10.2015 à 17h02</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-10-20T20:10:18+02:00" itemprop="dateModified">20.10.2015 à 20h10</time> | Par

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    Le site de l'EPR de Flamanville, construit par Areva, en novembre 2014.

    Le site de l'EPR de Flamanville, construit par Areva, en novembre 2014. CHARLY TRIBALLEAU / AFP

    Le spécialiste du nucléaire Areva a annoncé, mardi 20 octobre, qu’il va supprimer 2 700 postes en France d’ici à 2017, conformément à l’objectif de 3 000 à 4 000 suppressions de postes annoncé en avril, du fait des départs déjà enregistrés depuis le début de l’année.

    Quatre syndicats (CFDT, CFE-CGC, FO, Unsa-Spaen) avaient signé, lundi, le projet d’accord encadrant ces suppressions d’emplois déjà annoncées, auxquelles s’ajouteront quelque 2 000 emplois à l’étranger, surtout en Allemagne et aux Etats-Unis.

    Ces organisations représentent « plus de 75 % des salariés » , indique la direction, et leur signature ouvre la voie au processus d’ information-consultation des employés dans chaque entreprise. Le plan est ouvert pour deux ans, jusqu’en octobre 2017.

    Le dialogue social semble mieux fonctionner chez Areva qu’à Air France, malgré une situation financière bien plus dégradée. Est-ce précisément parce qu’il y a le feu à la maison ? Mais aussi que Philippe Varin et Philippe Knoche, le président et le directeur général du groupe nucléaire, se sont engagés à ce qu’il n’y ait « aucun départ contraint » parmi les 18 000 salariés concernés par ce plan en France, sur un effectif total de 44 000 salariés dans le monde ?

    Seule la CGT a décidé de ne pas le parapher, refusant de « cautionner la suppression » de ces postes. Au moment où quatre syndicats signaient, François Hollande ouvrait à Paris la quatrième conférence sociale – boycottée par la CGT – en dénonçant l’attitude globale de la centrale de Philippe Martinez. « Il est commode de ne jamais s’engager à signer le moindre accord en espérant que d’autres le feront à leur place, tout en dénonçant les insuffisances du dialogue social », a souligné le président de la république.

    Lire aussi : L’Etat prêt à injecter 3 milliards d’euros dans Areva

    Le maintien des compétences « dans la durée »

    Négocié entre juillet et septembre, ce plan contribuera pour plus de la moitié au 1 milliard d’euros d’économies d’ici à 2017 inscrites dans le « plan de compétitivité » annoncé le 4 mars, après la publication d’un exercice 2014 marqué par une perte de 4,8 milliards d’euros. Le projet concerne six entreprises du groupe, notamment Areva NP, l’activité réacteurs et services, dont EDF prendra le contrôle à 51 % dans un an.

    D’autres activités sont touchées, comme le combustible et le traitement-recyclage (Areva NC), l’enrichissement de l’uranium (Eurodif Production) ou son extraction (Areva Mines). Les détails des suppressions de postes par filiales et par site n’ont pas été communiqués. Des interrogations portent, par exemple, sur Areva NP. Interrogé dimanche au Grand Rendez-vous Europe 1-Le Monde-i-Télé, le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a indiqué qu’« EDF va faire en sorte que nous maintenions des compétences dans la durée ».

    Cette question de leur maintien était d’ailleurs un des points sensibles de la négociation, pour la direction comme pour les syndicats. Dans son communiqué, Areva affirme que l’accord assure « la protection et le transfert des compétences-clés du groupe » et que « la priorité a été donnée à la production et à la sûreté ». Ce dernier point est particulièrement surveillé par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui a invité Areva à ne pas baisser la garde sur la qualité de ses équipements et de ses process industriels.

    Un « socle minimum » pour FO

    François Nogué, le directeur général adjoint en charge des ressources humaines, s’est félicité de « la qualité du dialogue social » et de « l’esprit de responsabilité des partenaires sociaux ». L’ex-DRH de la SNCF estime que l’accord sécurise les départs et les fins de carrière. Il prévoit, en effet, que les cessations anticipées d’activités sont « conditionnées à la liquidation d’une retraite à taux plein » et qu’Areva veillera à ce que ceux qui restent en activité aient « un projet professionnel validé ».

    Pour la CFDT, cet accord « permet une meilleure protection des salariés dans le cadre de départs volontaires en retraite ou pour reclassement externe ». Il offre aussi « des dispositions substantielles en faveur de la mobilité interne, géographique et/ou professionnelle ». La CFE-CGC et FO ont approuvé le dispositif de mobilité interne, qui se fera sans perte de rémunération. Même si, pour FO, il s’agit d’un « socle minimum » dans le cadre de l’application de l’accord entreprise par entreprise et site par site.


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  • Inondations : une facture de 550 à
    650 millions d’euros pour les assureurs
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    Laurent Thevenin / Journaliste | <time datetime="2015-10-09T14:40:12+02:00" itemprop="datePublished">Le 09/10 à 14:40, mis à jour à <time datetime="2015-10-09T16:03:55+02:00" itemprop="dateModified"> 16:03   lien </time></time>
     
    Montant de la facture pour les assureurs ? Entre 550 et 650 millions d’euros. - Lionel Cironneau/AP/SIPA
    </header> <section class="left" id="gauche_article">
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       </figure>

    Les inondations qui ont frappé les Alpes-Maritimes le week-end dernier vont coûter entre 550 et 650 millions d’euros aux assureurs, selon une première estimation de l’Association française de l’assurance.

    L’addition sera lourde, mais loin d’être insurmontable pour les assureurs. D’après un premier bilan communiqué vendredi par l’Association française de l’assurance, les inondations qui ont frappé les Alpes-Maritimes le week-end dernier vont coûter entre 550 et 650 millions d’euros aux assureurs. Selon elle, il faut s’attendre à plus de 60.000 déclarations de sinistres. De son côté, la Caisse centrale de réassurance (CCR) CR estime le montant des dommages assurés centre 500 et 650 millions d’euros. « Du fait des contrats qui la lient à ses clients assureurs, CCR prendra environ 50% de ce montant à sa charge », indique le réassureur public.

    Il s’agit des inondations les plus coûteuses depuis celles du Var en juin 2010 (700 millions d’euros à la charge de assureurs). Alors que le secteur avait payé un lourd tribut aux intempéries en 2014 (2,2 milliards d’euros), l’année 2015 avait jusque-là été plutôt bénigne, exceptions faites des orages qui avaient touché fin août le Sud-Ouest, et le Tarn-et-Garonne en particulier.

     

    « Enormément d’épaves »

    « Il est encore très difficile d’avoir une idée du coût moyen », a souligné vendredi Thierry Derez, le PDG de Covéa (MMA, MAAF, GMF) lors d’une rencontre avec l’Association nationale des journalistes de l’assurance. « Il y a énormément d’épaves » rendues totalement hors d’usage par la boue, a-t-il notamment précisé. Sur la base des déclarations de sinistres déjà reçues, le numéro un français de l’assurance de biens et de responsabilité en est à 16.000 sinistres estimés (7.000 en habitation, 8.000 en automobile et 1.000 pour les entreprises et les commerçants).

    Reste à voir comment ces inondations influeront sur les prix de l’assurance pour 2016. « Elles feront partie des éléments tarifaires, évidemment », a indiqué Thierry Derez. Pour l’heure, seuls deux assureurs ont déjà arrêté leurs politiques pour l’an prochain. La Maif a annoncé qu’elles n’augmentera pas ses tarifs en assurance-dommages, tandis que la Matmut en fera de même pour l’assurance auto. Malgré une charge climatique en 2014 supérieure à la moyenne des vingt dernières années, les hausses tarifaires avaient été dans l’ensemble plutôt modérées en 2015 en auto comme en habitation.

    Laurent Thévenin
    </section>

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  • Uber baisse ses tarifs de 20% à Paris

    • Home ECONOMIE Entreprises
      • Par
      • Mis à jour <time datetime="2015-10-07T22:37:08+02:00" itemprop="dateModified">le 07/10/2015 à 22:37</time>
      • Publié <time datetime="2015-10-07T22:00:06+02:00" itemprop="datePublished"> le 07/10/2015 à 22:00     lien </time>
    <figure class="fig-photo"> <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    INFO LE FIGARO - La société américaine abaisse les tarifs de ses services UberX et UberPool, dans un contexte de reconquête et d'extrême concurrence.

    La bataille des transports urbains à Paris rebondit. Cette fois, ce n'est ni dans le domaine réglementaire, ni devant les tribunaux, mais sur le terrain commercial. «Dès ce vendredi, à Paris, nous abaissons les tarifs de notre service de VTC UberX de 20 %, révèle au Figaro Thibaud Simphal, directeur général d'Uber France. Pour notre service UberPool, qui permet à plusieurs passagers de partager un trajet en tout ou partie, nous ajoutons une baisse supplémentaire de 25 % de 20 heures à 6 heures tous les jours.»

    La société américaine, bête noire des taxis à Paris et ailleurs dans le monde, dit avoir programmé cette offensive dès le printemps. Mais elle en annonce le lancement à un moment clé. L'image d'Uber a pâti, à la rubrique des faits divers, de la chronique de sa bataille pour imposer son service UberPop de chauffeurs non professionnels. Il a été finalement suspendu mais vaut à ses dirigeants un procès en correctionnelle renvoyé à début 2016.

    L'entreprise relance sa conquête via son service UberX de VTC professionnels destinés au marché de masse. «En baissant les prix, nous nous adressons à des clientèles auxquelles le marché offre peu de solutions, qu'il s'agisse des jeunes, des trajets de nuit, des trajets vers la banlieue ou de banlieue à banlieue», explique Thibaud Simphal. La démarche d'Uber est aussi une riposte à une concurrence qui s'aiguise à Paris, qu'il s'agisse des offres des autres sociétés de VTC, des nouvelles plateformes comme Heetch, mais aussi des taxis, qui proposent désormais des forfaits aéroports ou des forfaits nocturnes à 10 euros (Taxis bleus).

    Selon Uber, la demande, très sensible au prix, devrait augmenter. La plateforme américaine garantit donc à ses chauffeurs le maintien de leur chiffre d'affaires pendant six semaines. L'exemple de New York crédibilise l'hypothèse, puisque le revenu horaire des chauffeurs est passé de 26,36 à 39,30 dollars entre 2012 et aujourd'hui, au fil de quatre opérations de baisses de prix, et leur temps «à vide» a chuté de moitié.


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