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Par marialis2.2 le 2 Août 2011 à 17:27
Niveau record de radiations mesuré à Fukushima
LEMONDE.FR avec AFP | 01.08.11 | 18h43
Un niveau de radiations anormalement élevé a été mesuré, lundi 1er août, entre les bâtiments de deux réacteurs de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a indiqué la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), exploitante du site mis à mal par le séisme et le tsunami du 11 mars.
Selon Tepco, le niveau de rayonnement atteint au moins 10 sieverts par heure à proximité de débris accumulés entre les réacteurs un et deux de cette centrale endommagée par le violent tremblement de terre et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon il a près de cinq mois.
Le précédent niveau le plus élevé de radiations dans l'enceinte de la centrale Fukushima Dai-Ichi avait été relevé le 3 juin : il était de trois à quatre sieverts par heure à l'intérieur du réacteur numéro un.
TEPCO INCAPABLE D'EXPLIQUER LA HAUSSE
"Nous sommes toujours en train de vérifier la cause de tels niveaux élevés de radioactivité", a expliqué une porte-parole de Tepco.
Le gouvernement et Tepco prévoient toujours de stabiliser la situation à Fukushima en conduisant les réacteurs vers un état dit d'"arrêt à froid" d'ici au mois de janvier. Diverses actions se poursuivent depuis l'accident pour faire progressivement baisser la température du combustible, notamment grâce à la mise en place d'un système de circulation d'eau de refroidissement.
Environ 80 000 personnes, résidant précédemment à moins de 20 kilomètres de la centrale ou dans des localités ayant été particulièrement contaminées, ont été forcées de quitter leur domicile en raison de risques pour la santé.
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Par marialis2.2 le 31 Juillet 2011 à 20:07
La Martinique envahie par les algues sargasses
Rédigé par Benoit - Samedi 30 juillet 2011
Depuis quelques jours les côtes martiniquaises sont envahies par des algues sargasses particulièrement malodorantes et dont les émanations de sulfure d’hydrogène inquiètent les martiniquais, qui se sont vu déconseillé la fréquentation de certaines plages publiques.
S’échouants sur les plages de la Martinique avec les courants, les algues sargasses rejettent en se décomposants une odeur d’oeuf pourri particulièrement forte. Par ailleurs, le gaz émanant des algues est le même qui est incriminé dans l’affaire des algues vertes en Bretagne. Néanmoins, les émanations en Martinique seraient nettement inférieures à celles observées sur les plages bretonnes, de 0 à 3 ppm en Martinique contre plusieurs centaines de ppm en Bretagne.
Toutefois l’Agence Régionale de Santé (ARS) a déconseillé quatre sites au sud de l’île aux femmes enceintes, aux nourrissons, aux personnes agées et aux personnes souffrants de pathologies respiratoires comme l’asthme. Pour l’heure, les autorités n’ont cependant fermé aucune plage publique.
Yvan Sobesky, responsable du Comité Martiniquais du Tourisme (CMT), n’a pas fait état d’inquiétude de son côté. Il appel à ne pas dramatiser la situation et a indiqué que les plages touchées par ces algues, seront nettoyées et ne sont pas affectées au point de repousser les touristes.
Par l’intermédiaire de son Président, Daniel Chomet, le Conseil Régional a indiqué de son côté avoir débloqué une enveloppe d’un montant de 100 000 euros pour le nettoyage de ces algues. Daniel Chomet a toutefois précisé que les modalités dans lesquelles seront utilisés ces fonds restent à définir, l’objectif étant de les exploiter en tenant compte des enjeux environnementaux, sociaux et sanitaires. Il a expliqué que dans le sud de l’île, une opération de nettoyage est en cours d’élaboration et devra être réalisée avec des moyens légers pour tenir compte des enjeux liés à la préservations des espèces. En effet, à cette période de l’année les tortues viennent pondre sur les plages, ce qui rend délicates les opérations de nettoyages à l’aide de gros engins.
Credit Photo: Flickr
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Par marialis2.2 le 30 Juillet 2011 à 00:58
ociété
Selon une étude universitaire dévoilée cette semaine
Les vaches des Albères, une protection contre les incendies de forêt
Vendredi 29.7.2011. 16:30h
La race de vaches autochtones du massif des Albères, décriée ces dernières années par mésentente avec les humains, n'est reste pas moins utile. Hiver comme été, cette variété unique au monde assure un nettoyage spontané des sous-bois. Cette garantie anti-incendie est en réalité vieille de plusieurs siècles.
Depuis 2008, à la faveur de la progressive mutation de la montagne en espace de loisirs, les vaches autochtones du massif des Albères sont mal-aimées. Auteurs involontaires d'incidents, dont une attaque envers plusieurs personnes et des frayeurs de randonneurs, ces bêtes à cornes dénommées "fagines", "negres" ou "massaneses", ont fait l'objet, il y a 3 ans, d'un abattage partiel ordonné par la préfecture des Pyrénées-Orientales. Mais une étude dévoilée mercredi par l'Université Autonome de Barcelone révèle le côté positif de ces bêtes, qui ont cohabité de longs siècles avec les humains. Selon une série d'observations effectuées auprès de plusieurs spécimens parmi les 400 derniers exemplaires de l'espèce visée, il s'agit d'une variété animale spécialement utile en matière de prévention contre les incendies, notamment dans les sous-bois.
Cette race bovine, habituée à paître dans les forêts du massif des Albères, présente la particularité de suivre un régime alimentaire à forte proportion d'éléments ligneux, c'est-à-dire proches du bois. Lors de la saison hivernale, elle se nourrit très largement de bruyères, réputées très combustibles. L'étude universitaire qui justifie le rôle anti-incendies des bovides des Albères est fondée sur l'analyse d'échantillons de selles menée de juin 2002 à juin 2004. La preuve selon laquelle les chênes, chênes verts et bruyères, constituent à 89% l'alimentation estivale des animaux incriminés, pour 67% en été, fournit un argument au crédit de leur protection, à l'heure où la préservation des espaces naturels et des diversités devient essentielle.
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Par marialis2.2 le 29 Juillet 2011 à 18:08
Où en est le Plan algues vertes?
Par Emilie Brouze, publié le 29/07/2011 à 16:44
Un an et demi après le lancement du plan gouvernemental contre les algues vertes, LEXPRESS.fr dresse le bilan.
FRED TANNEAU/AFP
Les dizaines de cadavres de sangliers retrouvés sur une plage bretonne relancent la polémique sur les algues vertes. Il y a un an et demi, le gouvernement avait lancé un plan pour lutter contre ces végétaux qui verdissent le littoral. Résultats mitigés.
Il y a deux ans, presque jour pour jour, ce ne sont pas des sangliers, mais un cheval qui mourait en quelques minutes sur la plage de Saint-Michel-en-Grève (Côtes d'Armor). L'animal avait été asphyxié par de l'hydrogène sulfuré émanant des algues vertes tandis que son cavalier était sauvé in extremis. Quelques jours plus tard, François Fillon se rendait sur place, reconnaissait le "danger pour la santé" de cette pollution et annonçait un plan de lutte contre les algues vertes, qui sera finalement lancé en février 2010. Un plan en cinq points, dont on peut dresser un premier bilan aujourd'hui. En demi-teinte. Revue de détail.
Créer un groupement de recherche: 0/10
Ce projet porté par le ministère du Développement durable vise à améliorer les connaissances scientifiques. Aujourd'hui, il ne fonctionne pas encore. "Depuis l'état des lieux complet réalisé par la mission interministérielle en 2009, de nouvelles questions sur les algues émergent", pointe Claire Espalieu, de la Mission interdépartementale et régionale de l'eau (Mire) qui chapeaute le plan en Bretagne. Elle l'assure: la structure devrait être rapidement créée pour approfondir les recherches. Mais sans donner aucune date.
Assurer la sécurité sanitaire des personnes: 9/10
"Avant, c'était le Moyen-âge : les gens travaillaient sans masques, sans protections..., note Gilles Huet, délégué régional de Eau et rivières de Bretagne, une association en pointe dans la lutte contre les Algues vertes. Depuis, c'est incontestable: il y a eu des progrès pour garantir la santé des travailleurs". Un premier rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), publié en 2010, a été complété le 7 juillet dernier. Des panneaux d'information ont aussi été installés sur les plages, lesquelles sont fermées en cas de marées vertes.
Collecter et traiter les algues: 5/10
En saison, des camions ramassent désormais tous les jours les algues vertes pour éviter leur putréfaction et donc l'émanation de sulfure d'hydrogène. "Un travail de titan, sur des centaines d'hectares", observe Gilles Huet. Objectif: traiter le maximum de végétaux sur des plates-formes de compostage confiné, via la construction ou l'agrandissement de centres de traitement sur les deux départements les plus touchés: les Côtes-d'Armor et le Finistère. Problème: un seul a pour l'instant entièrement été mis sur pied à Lantic (Côte d'Armor), en plus de ceux déjà en fonctionnement. Six autres structures devraient être opérationnelles en 2012. " Leur capacité permettra de traiter la totalité des algues ramassées", assure Claire Espalieu.
"Mais quels que soient les efforts, on n'arrivera jamais à éliminer tous les dépôts", alerte Gilles Huet. Certaines parties de côte sont en effet inaccessibles, d'autres sont dangereuses pour les conducteurs d'engins, qui risquent l'envasement. Il est par ailleurs illusoire d'espérer interdire l'accès de tous les sites menacés au public - et a fortiori aux animaux.
Réduire les flux d'azote provenant des installations de traitement des eaux usées: 10/10
C'est fait. Sauf... qu'il s'agit d'une goutte d'eau : l'azote responsable des marées vertes est à plus de 90 % d'origine agricole. On n'a donc résolu moins de 10 % du problème.
Faire évoluer les pratiques agricoles: 3/10
C'est le plus gros morceau du plan. Et aussi le plus intéressant. Il doit permettre de diminuer les concentrations de nitrate de 30% d'ici 2015, lesquelles sont, pour l'essentiel, la conséquence des pratiques agricoles. Chacune des huit baies concernées doit mettre sur pied son propre schéma. Du sur-mesure: "On ne pouvait pas imposer des projets similaires pour des territoires différents", justifie Claire Espalieu.
Les deux baies pilotes, les grèves de Saint-Michel et Saint-Brieuc, ont validé leur plan en juin 2011. Celui de Concarneau est sur les rails, les projets des cinq autres baies seront sur pied dans un an. Si Gilles Huet est "dubitatif" sur la qualité de celui de Saint-Brieuc, il approuve celui de Saint-Michel: "Il va permettre de faire évoluer les exploitations agricoles. C'est un bon projet".
Mais le vrai souci est ailleurs. Premièrement, tout repose sur la bonne volonté des agriculteurs. Que se passera-t-il si elle n'est pas à la hauteur, comme c'est probable? Le préfet pourra "réglementer dans les deux ans à venir", prévoit le plan. Sachant la puissance du lobby agricole en Bretagne, surtout auprès de l'UMP, on souhaite bien du courage au représentant de l'Etat.
Deuxièmement et surtout, les objectifs du plan sont trop peu ambitieux. Il s'attaque surtout aux conséquences (les algues), pas suffisamment aux causes (le rejet de nitrate par les activités agricoles). "Il faut nous laisser du temps ", plaide Claire Espalieu. Bien forcée pourtant de l'admettre: "Ce plan ne va pas éradiquer les algues".
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Par marialis2.2 le 28 Juillet 2011 à 00:54
"Les algues vertes représentent un risque mortel pour les hommes"
Par LEXPRESS.fr, publié le 27/07/2011 à 17:09
Ramassage des algues vertes à Saint Michel-en-Grève, le 8 juillet 2010.
REUTERS/Stephane Mahe
La découverte de sangliers morts sur une plage bretonne relance le débat sur les algues vertes. Claude Lesné, médecin, spécialiste de la toxicité des polluants aériens, rappelle que ces "laitues de mer" sont aussi dangereuses pour les animaux que pour les hommes.
On vient de retrouver 31 sangliers morts sur une plage bretonne couvertes d'algues vertes. Les résultats d'autopsie ne sont pas encore tombés mais on impute déjà leur mort à ces algues. En quoi sont-elles dangereuses?
Lorsque les algues vertes pourrissent et se décomposent, elles dégagent beaucoup de sulfure d'hydrogène, un gaz nocif dont l'inhalation provoque des intoxications aigües qui peuvent être mortelles. Cette dangerosité est propre à cette espèce car elle contient beaucoup de soufre, une molécule qui entre dans la composition du sulfure d'hydrogène.
Par ailleurs, la manière dont ces algues se décomposent participe également à leur toxicité. Lorsqu'ils échouent sur une plage, ces végétaux forment des tas sur le sable. Le soleil et la chaleur, en agissant sur les couches superficielles de l'amas, créent une croûte sèche et imperméable qui enveloppe le reste des algues. Celles qui sont à l'intérieur du tas entrent donc en putréfaction sans oxygène, un état favorable à la production du sulfate d'hydrogène.
Ces algues sont-elles dangereuses pour les hommes?
On s'est rendu compte des méfaits de ces "laitues de mer" en 2008
Le dégagement de sulfure d'hydrogène dû à la décomposition des algues vertes représente un risque très sérieux pour l'homme. On s'est rendu compte des méfaits de ces "laitues de mer" en 2008, après la mort de deux chiens et après avoir pris connaissance du grave coma d'un ramasseur sur une plage en Bretagne. Cette analyse a été confortée en 2009 à la suite de la mort d'un transporteur d'algues vertes. L'homme était âgé de 48 ans et avait des antécédents cardiaques. L'intoxication par le sulfure d'hydrogène, qu'il a inhalé lors du ramassage des algues, lui a été fatal. Cette même année, un cheval est mort d'une intoxication aigüe foudroyante sur une plage. Son cavalier, un homme sportif, a pu être secouru à temps. Il souffrait lui aussi d'une intoxication aigüe, il avait perdu connaissance et était pris de convulsions.
Pourquoi ce phénomène des algues vertes est-il particulièrement présent en Bretagne?
De nombreuses baies en Bretagne réunissent toutes les conditions nécessaires -la chaleur, l'eau transparente et le sable fin- pour la prolifération des algues vertes. De plus, la Bretagne est une région pilote en matière d'agriculture. Une activité dont l'industrialisation a augmenté massivement la teneur en nitrates des sols et des cours d'eau, un engrais qui a favorisé la multiplication des algues vertes.
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