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Par marialis2.2 le 21 Juillet 2011 à 23:31Dernière modification : 21/07/2011
EDF reporte de deux ans la constructiondu réacteur nucléaire de FlamanvilleLe réacteur EPR de Flamanville, dans le département de la Manche, sera mis en service en 2016, soit avec deux années de retard supplémentaires. L'installation nucléaire aurait initialement dû fonctionner en 2012.AFP - Le réacteur EPR de Flamanville (Manche) devrait être mis en service en 2016, avec deux ans de retard supplémentaires sur le calendrier initial, a annoncé mercredi EDF, qui évoque désormais un coût total de 6 milliards d'euros, soit près de double des estimations initiales.
Initialement, l'EPR de Flamanville devait démarrer en 2012 et coûter 3,3 milliards d'euros. Dorénavant, EDF évoque dans un communiqué "un projet actualisé de l'ordre de 6 milliards d'euros" et souligne que le groupe "commercialisera les premiers kilowattheures produits par l'EPR de Flamanville en 2016".
"Ce retard est lié à des raisons tant structurelles que conjoncturelles. Flamanville 3 est la première centrale nucléaire construite en France depuis 15 ans. C’est également le premier EPR. En termes de maîtrise industrielle, EDF a dû revoir son appréciation de l’ampleur des travaux à mener, notamment en matière de génie civil", explique l'électricien.
En outre, rappelle le groupe, le chantier a été frappé par deux accidents graves au cours des derniers mois. Deux salariés sont décédés sur le chantier depuis le début de l'année.
EDF évoque enfin pour justifier ce nouveau retard les analyses qui doivent être menées dans le cadre des audits lancés après la catastrophe de Fukushima au Japon. Celles-ci seront soumises à l'Autorité de sûreté nucléaire en septembre, promet le groupe.
Le ministre de l'Energie Eric Besson s'est lui aussi attaché à relativiser l'annonce d'EDF, évoquant dans un communiqué une "mesure technique" pour tenir compte des événements "imprévus" sur le chantier et de la "réévaluation des travaux de génie civil" et assurant que le chantier se poursuivait "dans des conditions optimisées".
"Nous sommes confrontés à des exigences exceptionnelles sur ce grand chantier et nous avons dû reconstituer un tissu industriel adapté nous permettant de mener ce projet ambitieux", expliquent Hervé Machenaud, directeur exécutif groupe en charge de la production et de l’ingénierie d’EDF et Philippe Bonnave, directeur général délégué de Bouygues Construction, qui pilote le génie civil sur le chantier.
"C’est ce qui nous conduit à instaurer dès aujourd’hui une nouvelle organisation du chantier", ajoutent-ils.
De fait, EDF annonce par ailleurs une nouvelle organisation avec ses partenaires, passant notamment par "un nouveau calendrier industriel fiabilisé", "l'instauration de nouvelles pratiques dans le pilotage et la conduite du chantier" ou "le renforcement des exigences en matière de sûreté".
"La réussite de l’EPR Flamanville est un enjeu majeur pour le savoir-faire de l'industrie nucléaire", poursuivent M. Machenaud et Claude Jaouen, directeur des activités réacteurs et services d’Areva, concepteur de l'EPR.
Dans un contexte bouleversé par la catastrophe de Fukushima au Japon, la réussite de l'EPR revêt d'autant plus d'importance pour la filière nucléaire française.
L'échec d'un consortium français portant l'EPR dans un gigantesque appel d'offres à 20 milliards de dollars à Abou Dhabi fin 2009 avait déjà été un coup dur pour ce réacteur de 3e génération.
Cet échec Dhabi avait suscité des questions sur l'EPR, au coeur de la stratégie d'exportation de la filière nucléaire française, notamment sur son coût élevé, justifié par le concepteur Areva par des critères de sûreté très élevés, ou sur sa puissance (1.650 mégawatts), trop importante pour certains clients potentiels.
L'accumulation de retards et de surcoûts sur les deux premiers chantiers EPR, à Flamanville et à Olkiluoto en Finlande --un chantier mené par Areva--, suscite également des inquiétudes, même si EDF et Areva s'attachent à rappeler fréquemment la difficulté à construire pour la première fois un tel réacteur.
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Par marialis2.2 le 11 Juillet 2011 à 16:59
L'Etat donne le coup d'envoi de l'éolien en mer
LEMONDE.FR | 11.07.11 | 10h54 • Mis à jour le 11.07.11 | 12h28
L'appel d'offres éolien offshore attendu depuis huit mois est enfin lancé par l'Etat, rapporte La Tribune. Ses modalités, soumises à la consultation des industriels depuis février, doivent être précisées lundi 11 juillet. Les opérateurs espèrent des tarifs de rachat plus élevés qu'annoncé initialement.
Cet appel d'offres vise à construire quelque 600 éoliennes au large des côtes françaises d'ici à 2015 et représente un investissement de 10 milliards d'euros qui portera sur l'installation de 3 000 MW. A l'horizon 2020, le gouvernement entend porter la puissance totale de l'énergie éolienne en mer à 6 000 MW, soit un investissement "de 15 à 20 milliards d'euros", si on prend en compte les réductions de coût à venir, selon le ministère de l'écologie.
"Mon objectif, c'est de créer des emplois en France", a déclaré lundi la ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. "Les industriels nous en promettent plusieurs dizaines de milliers, mais moi, je suis conservatrice et je dis plus de 10 000. Je ne veux pas qu'on crée de fausses espérances", a-t-elle ajouté.
RATTRAPER LE RETARD
Les industriels intéressés ont jusqu'au 11 janvier 2012 pour déposer leur dossier de candidature auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) pour l'un ou plusieurs des cinq sites sélectionnés au large des côtes de la Manche et de l'Atlantique.
Plusieurs consortiums se sont constitués en préparation de ce marché. Cinq "zones propices" ont été définies en amont : Dieppe-Le-Tréport (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Une seconde phase de même volume devrait être lancée dès avril 2012.
Le découpage en deux phases du projet des 1 200 éoliennes prévues dans le Grenelle de l'environnement a été décidé en raison du manque de sites initialement prévus pour le projet. "Cela permet aussi de réajuster éventuellement l'appel d'offres pour la deuxième phase", selon la ministre de l'écologie.
Ce programme vise à rattraper le retard de l'Hexagone : malgré ses 5 800 kilomètres de côtes pour la seule métropole, la France ne compte aucune éolienne offshore, quand on en dénombrait, fin juin, quelque 950 chez ses voisins européens. Il ambitionne aussi de favoriser la constitution de filières industrielles créatrices d'emplois.
Le Monde.frEolien en mer
Point de vue Il faut un nouveau mode de financement des énergies renouvelables
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Par marialis2.2 le 10 Juillet 2011 à 18:29
Saint-Brieuc ville
Algues vertes. «Parties pour rester»
9 juillet 2011 -
La qualité de l'eau des fontaines n'est pas bonne. Tel est le constat dressé par les membres d'Halte aux marées vertes, pas franchement confiants quant à la disparition rapide des algues vertes.
Un taux de nitrates de 69mg/l d'eau. Là où la loi française interdit la consommation d'eau au-dessus du seuil de 50mg/l. Et, là où les algues vertes continueront de proliférer au-delà de 10mg/l. Hier, les militants de l'association Halte aux marées vertes ont rendu public les résultats de l'analyse réalisée sur l'eau de la Fontaine Saint-Guimont, à Hillion, en mai dernier. Des résultats tout sauf encourageants. «En plus des nitrates, cette analyse, que nous avons financée nous-même, a mis en évidence la présence de produits dérivés d'un désherbant bien connu», déplore le présidentde l'association MichelGuillemot. «Tout ceci alors qu'il y a 30 ans, les gens faisaient la queue pour venir chercher de l'eau de très bonne qualité à cet endroit. Aujourd'hui, il y a une grille pour les empêcher de s'empoisonner».
Faire disparaître «eau non potable»
Pour les membres d'Halte aux marées vertes, réaliser des analyses d'eau au niveau des fontaines permet de mesurer le chemin à parcourir pour reconquérir une bonne qualité d'eau. «Notre objectif, c'est que les actuels écriteaux "eau non potable" soient remplacés par "eau potable"», poursuit Michel Guillemot. Hier, après Hillion, les militants écologiques sont donc venus jusqu'à Plérin et la fontaine de la rue des Pêcheurs (*). Avec toujours le même objectif: rendre public les pollutions d'eau lorsqu'elles existent.
«Nous allons continuer à payer»
Et sur ce sujet, l'optimisme n'estpas franchement de rigueurau sein de l'association. «Le plan Algues Vertes du gouvernement est un énième plan qui va coûter des millions et des millions d'euros. Mais, sans diminuer le cheptel breton. Seulement, sans une diminution du nombre de bêtes, il n'y a pas d'espoir de voir disparaître les alguesvertes», estime MichelGuillemot. Le président d'Halte aux marées vertes poursuit: «Dans ce plan, il n'y a pas d'obligation de résultats. Dans dix ans, nous serons encore là en train de nous bagarrer. Les algues sont parties pour rester et nous allons continuer à payer».
* Les résultats des analyses sur lesprélèvements réalisés, hier, seront connus dans quelques semaines.
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Par marialis2.2 le 19 Juin 2011 à 20:16Pesticide: le ministère de l'Agriculture autorise le Cruiser OSR
PARIS — Le ministère de l'Agriculture a confirmé avoir autorisé la mise sur le marché du pesticide Cruiser OSR, destiné au traitement du colza, controversé pour ses effets potentiels sur la santé des abeilles.
Sa décision avait été dévoilée jeudi par l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) qui avait dénoncé un "nouveau coup porté" aux abeilles.
"Cette autorisation fait suite à l?avis favorable de l?Agence nationale de sécurité sanitaire du 15 octobre 2010 qui conclut que l?usage de la préparation Cruiser OSR sur (les) semences (de crucifères) satisfait à l?ensemble des conditions de sécurité requises", précise le ministère dans un communiqué publié jeudi soir.
Toutefois, prévient-il, cette autorisation pourrait faire l'objet d'une "suspension en cas d'incident".
Commercialisé par le groupe suisse Syngenta Agro, le Cruiser OSR contient deux fongicides et un insecticide, le thiaméthoxam, qui inquiète les apiculteurs car, selon eux, il se retrouve dans la sève et jusque dans les fleurs des plantes, et reste dans la terre pendant trois ans, contaminant les cultures suivantes.
"C'est un nouveau coup porté à nos abeilles. Nous constatons avec dégoût le désintérêt du ministère pour notre cause et nous redoutons un printemps silencieux dans les plaines du colza", avait déclaré le président de l'Unaf, Olivier Belval, dans un communiqué jeudi.
Selon le ministère, le Cruiser OSR est déjà utilisé dans l'Union européenne sur plus de 2.800.000 hectares, soit 2 hectares sur 5, et il a permis de "supprimer un à deux traitements insecticides des feuilles de plein champ".
Un autre pesticide de la famille Cruiser, le Cruiser 350 utilisé pour la protection des cultures de maïs, a donné lieu à des cas avérés d'empoisonnement des abeilles.
Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés. Plus »
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Par marialis2.2 le 19 Juin 2011 à 14:03Publié par La rédaction le 19 juin 2011 – 9:161 commentaire |
L’huile d’olive protègerait des AVC
Les bienfaits de l’huile d’olive pour la santé sont de notoriété publique. Plus précisément, une étude scientifique vient de démontrer qu’elle protégerait des attaques cérébrales. Les acides gras insaturés, les polyphénols et d’autres antioxydants présents en quantité dans l’huile d’olive seraient à l’origine de ses bienfaits. Les personnes de plus de 65 ans qui en consomment régulièrement ont ainsi moins de risques de faire un AVC que les autres, selon une étude française. La revue scientifique américaine, « Neurology », en a publié les résultats, selon le site de France 3.
L’étude a été menée durant 5 ans, sur un échantillon de plus de 7’500 Français de 65 ans et plus par l’institut national de la santé et de la recherche médicale de Bordeaux (Inserm). Pendant ce laps de temps, 148 attaques cérébrales ont été recensées. Elles toucheraient 40% moins souvent les personnes qui consomment régulièrement de l’huile d’olive. Il s’agit de la première étape de l’étude, les chercheurs vont maintenant procéder à des essais cliniques.
« Notre étude tend à montrer qu’une nouvelle série de recommandations alimentaires devrait être publiée pour prévenir les attaques chez les personnes de 65 ans et plus », a confié une des scientifiques, Cécilia Samieri, au journal France Soir. Selon les résultats des expériences, les autorités françaises pourraient recommander la consommation d’huile d’olive. De quoi réjouir les producteurs du Sud de la France !
T. Tissot
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