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    Qualité de vie : Paris dégringole,

    Melbourne caracole en tête

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    <time>Publié le 19-08-2015 à 08h38</time>

    La ville Lumière chute de la 20e à la 29e place des villes où il fait le plus bon vivre en raison des attentats de janvier, selon une étude britannique. En tête : Melbourne, pour la 5e fois. Devant Vienne et Vancouver.

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    Paris chute de la 20e à la 29e place des villes où l'on vit le mieux. (SIPA/ Xavier Francolon)
    Paris chute de la 20e à la 29e place des villes où l'on vit le mieux. (SIPA/ Xavier Francolon)
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    Paris dégringole. La capitale française chute de la 20e à la 29e place des villes où l'on vit le mieux, selon le dernier classement annuel de 140 villes publié mardi 18 août par le cabinet britannique The Economist Intelligence Unit (EIU), section recherches du magazine "The Economist". Principale cause de cette baisse selon l'étude : les attentats de janvier.

    Les menaces pour la sécurité personnelle, que ce soit sous forme de criminalité, de troubles ou de conflit, ont une influence négative sur les autres aspects de la qualité de vie", explique à l'AFP Jon Copestake, en charge de l'étude, citant notamment le conflit en Ukraine, les attaques terroristes à Paris et l'austérité en Grèce.

    La capitale ukrainienne Kiev a ainsi expérimenté la plus forte chute au classement par rapport à l'an dernier, tombant à la 132e place, parmi les dix villes les moins agréables à vivre dans le monde. Quant à Athènes, placée en 72e position, elle est désormais selon cette étude la seule ville d'Europe occidentale à ne pas figurer dans le premier tiers du classement.

    Dans le top 10 (ci-dessous, le classement tel que publié sur le site de "The Economist"), seules deux villes d'Europe : Vienne et Helsinki.

    En tête, caracole pour la cinquième fois consécutive Melbourne (Australie), suivie de la capitale de l'Autriche, Vienne, et de Vancouver (Canada).

    Celles qui ont le score le plus élevé ont tendance à être des villes de taille moyenne dans les pays riches avec une faible densité de population", explique par ailleurs le rapport.

    Parmi la trentaine de critères qui entrent en ligne de compte pour ce classement : la stabilité sociale et politique, le taux de criminalité, l'accès à des soins médicaux de qualité, la vie culturelle, l'environnement, la scolarité et les infrastructures.

    Ainsi, New York (55e), Londres (53e), Paris (29e) et Tokyo (15e) sont toutes des hubs prestigieux avec beaucoup d'activités de loisir mais toutes souffrent de niveaux de criminalité plus élevés, de congestion et de problèmes de transports publics", indique également l'EIU.

    Tout en bas du classement se trouve Damas, la capitale de la Syrie, pays en guerre depuis plus de quatre ans.

    "Les conflits sont responsables de beaucoup des scores les plus faibles", note l'étude, alors que la capitale de la Libye et celle du Nigeria, deux pays déstabilisés par des groupes armés, se classent respectivement en 136e et 137e position.

    (avec AFP)


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    La Californie menacée par une version

    géante d’El Niño

    Selon le service de prévisions météorologiques et climatiques américain, une version extrêmement puissante du phénomène météorologique El Niño, un courant saisonnier chaud au large des côtés, pourrait toucher la Californie dès le début de l'hiver. Un phénomène qui s'accompagne de nombreuses anomalies climatiques.

    Atlantico Green

    Publié le <time datetime="2015-08-16T09:25:33+02:00" itemprop="datePublished">16 Août 2015</time>
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    Atlantico : Qu'est-ce que le phénomène El Nino ? Comment fonctionne-t-il ? 

    Serge Planton : A l’origine, il s’agit du nom donné par les pêcheurs péruviens à un courant saisonnier chaud au large de leurs côtes associé à une pêche moins abondante."El Niño", cela signifie pour eux l’enfant Jésus parce que le phénomène se produit aux environs de Noël. Mais le nom a ensuite été réservé aux épisodes les plus chauds se produisant tous les 2 à 7 ans, années au cours desquelles non seulement les rendements de pêche s’effondrent, mais où des perturbations climatiques affectent tout le Pacifique tropical et même d’autres régions réparties sur toute la planète.

     

    Dans les conditions normales, les vents alizés soufflent de l’Est vers l’Ouest en entraînant avec eux les eaux de surface océanique. Il en résulte une remontée d’eaux profondes plus froides au large des côtes du Pérou pour compenser le transport de l’eau vers l’Ouest. Cela explique les eaux plus chaudes à l’Ouest du bassin Pacifique tropical, favorables au déclenchement des précipitations notamment au-dessus de l’Indonésie. Dans les conditions d’un épisode El Niño, tout s’inverse. Les alizés s’affaiblissent et peuvent même souffler vers l’est dans la partie ouest du bassin. Les courants de surface s’écoulent alors vers l’est entraînant avec eux les eaux plus chaudes et les précipitations vers le centre et l’est du bassin. Autre conséquence au large du Pérou, les eaux profondes riches en nutritifs ne remontent plus vers la surface ce qui entraîne l’effondrement des rendements de pêche. Ces anomalies culminent vers la fin de l’année mais peuvent se maintenir pendant environ 9 mois.

    Quels sont les risques pour les populations que ce phénomène pourrait potentiellement toucher ? 

    Les risques pour les populations sont directement liés aux anomalies climatiques qui accompagnent le phénomène. Pour l’Indonésie, l’est de l’Australie ou la Nouvelle Calédonie, il s’agit de sécheresses qui affectent la production agricole et augmentent le risque d’incendies. Les incendies indonésiens ont été particulièrement importants au cours des mois de septembre à novembre 1997, l’année d’un des épisodes El Niño record du XXe siècle. Pour la partie est du Pacifique, et en particulier les régions côtières péruviennes ou de l’Equateur, ce sont au contraire les pluies diluviennes qui sont à l’origine de catastrophes naturelles comme des glissements de terrain. Le phénomène s’accompagne aussi d’une modification du risque cyclonique avec des trajectoires inhabituelles qui peuvent dans certains cas extrêmes s’approcher de la Polynésie française comme cela a été le cas en 1982, une autre année record pour le phénomène.

    Mais les populations vivant dans ces îles du Pacifique ou dans ces régions continentales qui l’entourent ne sont pas les seules à être affectées par les risques climatiques liés à ces épisodes. Les études statistiques ont montré que d’autres régions tropicales pouvaient subir des sécheresses importantes comme l’Afrique du Sud ou le Nordeste brésilien. A l’inverse, ces années-là, des pluies intenses touchent notamment certaines régions d’Afrique de l’Est. Des régions des moyennes et hautes latitudes comme l’Alaska, le Québec ou le Japon peuvent elles connaître des hivers particulièrement doux. Les conséquences humaines et économiques d’El Niño peuvent donc être considérables.


    Read more at http://www.atlantico.fr/rdv/atlantico-green/californie-menacee-version-geante-el-nino-serge-planton-2283615.html#3oczakjqDzfWxkc8.99

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  • Réveil en Équateur du volcan Cotopaxi, l'un des plus dangereux au monde

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    EN IMAGES - Face au réveil du volcan Cotopaxi, l'Équateur a fait évacuer plusieurs localités menacées en cas d'éruption.

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    Des explosions, un panache de cendres s'élevant à des kilomètres au-dessus du cratère... Le volcan Cotopaxi, en Équateur, s'est réveillé vendredi 14 août. Les autorités ont pris leurs dispositions pour protéger la population en cas d'éruption de ce volcan.

    Situé à 45 km au sud de la capitale Quito, le Cotopaxi culmine à 5.897 mètres d'altitude et est considéré comme l'un des plus dangereux du monde. Des explosions se sont fait entendre vendredi, des fragments solides et incandescents ont été expulsés, et une colonne de cendres s'est élevée jusqu'à 8 km de hauteur.

    Des centaines de personnes évacuées

    L'Équateur a décrété, samedi 15 août, l'état d'exception et a ordonné l'évacuation de plusieurs localités, les plus exposées si le Cotopaxi venait à entrer en éruption. Quelque 400 personnes sont concernées dans les provinces de Cotopaxi et Pichincha, a précisé le président Rafael Correa lors de son intervention hebdomadaire à la radio et à la télé équatoriennes.

    "Nous rassemblons quelques affaires pour partir dès qu'ils nous le disent. Mais nous ne nous sentons pas prêts" à faire face à une urgence majeure, a témoigné Fernanda Mejia, un habitant de la commune de Lasso qui s'est réfugié dans une école.

    Danger avec la fonte des neiges

    L'institut national de géophysique a précisé que le volcan avait provoqué des coulées d'eau, provenant de la fonte des neiges sur les flancs du volcan, avec de la boue, mais par de lahars, ces dangereuses coulées de boue d'origine volcanique.

    Le Cotopaxi, un des huit volcans actifs que compte l'Équateur, n'a pas connu de véritable éruption depuis 1877 et a été modérément actif depuis. Il est considéré comme l'un des plus dangereux au monde à cause de la grande quantité de neige présente à son sommet et de l'importante population qui vit à proximité, et donc très exposée en cas de coulées boueuses volcaniques.


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    Taiwan Catastrophes naturelles Climat
    <time datetime="15-08-08"> Publié le 08-08-2015 </time> <time datetime="15-08-08"> Modifié le 08-08-2015 à 15:16 lien </time>

    Après avoir balayé Taïwan, le typhon Soudelor

    frappe la Chine

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    Le typhon a fait plusieurs morts et privé d'électricité des millions de foyers taïwanais, avant de frapper la Chine. Ici, dans la province
    du Zhejiang le 7 août 2015. REUTERS/Stringer

    A Taïwan, le typhon Soudelor – qui s'est abattu sur l'île les 7 et 8 août – a fait au moins six morts, selon un dernier bilan du ministère taïwanais de l'Intérieur et cinq disparus. Par ailleurs, près de trois millions de foyers étaient toujours privés d'électricité dans ce pays de 23 millions d'habitants, ce samedi midi. Considéré comme le typhon le plus puissant de l'année, Soudelor se dirige désormais vers la Chine. Les régions côtières de l'Est ont pris leurs précautions, en évacuant des habitants avant l'arrivée des vents et des fortes pluies dans la nuit de samedi à dimanche.

    Avec notre correspondante à Shanghaï,  Delphine Sureau

    Sur la côte est de la Chine, 250 000 habitants des provinces du Fujian et du Zhejiang ont dû évacuer leur domicile. Soudelor n'est plus un super typhon, il a perdu de sa puissance – ses vents ne devraient pas dépasser les 95 km/heures – mais il reste encore dangereux. C'est le plus puissant typhon que la région ait connu cette année.

    A Taïwan, Soudelor a soufflé des vents de 200 km/h, accompagnés de pluies torrentielles. Il est tombé jusqu'à 1,20 mètre d'eau par endroits. Des rivières sont sorties de leur lit et la boue a recouvert un village de montagne au nord dont les habitants avaient été mis à l'abri, par précaution. Les fortes vagues ont notamment entrainé la mort d'une mère et de sa fillette de huit ans dans le nord-est de l'île. Des chutes d'arbres, et de panneaux ont fait d'autres victimes.

    Au plus fort du typhon, près de trois millions de foyers ont été privés d'électricité. La pluie qui tombait encore sur l'île ce samedi en début d'après-midi ralentit les réparations. Près de deux millions de foyers devraient passer une nouvelle nuit sans électricité.


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    Grande barrière de corail en Australie:

    la justice bloque le projet minier indien

    <time>Publié le 05-08-2015 à 12h42Mis à jour à 13h47  lien </time>
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    Sydney (AFP) - La justice australienne a porté un coup d'arrêt mercredi à un gigantesque projet minier du groupe indien Adani qui menace d'après les défenseurs de l'environnement la Grande barrière de corail classée au patrimoine de l'Humanité.

    Cette décision a été saluée par les écologistes mais le groupe indien a immédiatement fait part de sa détermination à aller de l'avant dans la réalisation de ce projet de 16,5 milliards de dollars australiens (11,08 milliards d'euros).

    "Avec le consentement des parties, la Cour fédérale a officiellement mis de côté le feu vert accordé" par les autorités au projet Carmichael, a annoncé le ministère de l'Environnement.

    Le projet, auquel l'Australie avait donné son aval en juillet 2014, prévoit l'exploitation d'une mine de charbon dans l'Etat du Queensland, qui deviendrait l'une des plus vastes au monde. Il prévoit aussi la construction de 189 kilomètres de chemin de fer pour acheminer la matière première et l'extension d'un port de charbon à Abbot Point, à proximité de la Grande barrière de corail, afin de l'exporter.

    La mine doit produire chaque année 60 millions de tonnes de charbon thermique. En contrepartie, Canberra avait exigé de sévères restrictions environnementales.

    Mais des associations de défense de l'environnement avaient contesté ce feu vert, faisant valoir que le projet allait générer d'importantes émissions de gaz à effet de serre, ses conséquences négatives sur des espèces vulnérables et "le piètre bilan environnemental" du groupe indien.

    Elles avaient également jugé que le projet menaçait la Grande barrière de corail du fait de l'exportation du charbon via Abbot Point et dénoncé son impact en termes de réchauffement climatique.

    - Un lézard et un serpent-

    La Cour n'a pas rendu publics ses attendus. Mais selon le ministère de l'Environnement, elle a jugé qu'il existait une possibilité que l'argumentaire fourni au ministre Greg Hunt avant sa prise de décision n'ait pas répondu à l'ensemble des critères techniques requis.

    "Il s'agit d'un problème technique et administratif", selon le ministère, qui souligne que le feu vert devrait être "reconsidéré" mais que cela ne "nécessitait pas de revoir la procédure dans son entier".

    D'après Sue Higginson, avocate du groupe Mackay Conservation, l'association à l'origine du recours, la Cour s'est demandé si les conseils relatifs à deux espèces vulnérables de reptiles -l'Egernia rugosa, qui ressemble à un lézard, et le serpent Denisonia maculata-, avaient bien été pris en compte. Ces espèces ne vivent que dans le Queensland.

    La ministre n'aurait également pas tenu compte "des émissions globales à effet de serre résultant de la combustion du charbon et du bilan environnemental d'Adani", a ajouté l'avocate. "Mais ces questions n'ont pas été tranchées par la Cour".

    Le ministère a expliqué qu'un nouvel argumentaire serait prêt dans six à huit semaines.

    Plusieurs banques internationales, dont les françaises Société Générale, BNP Paribas et le Crédit agricole, avaient renoncé à investir dans ce programme, qui doit fournir de l'électricité à une centaine de millions d'Indiens et créer des milliers d'emplois en Australie.

    Adani s'est dit déterminé à mener à bien le projet dans le respect des lois australiennes, y compris environnementales.

    "Il est regrettable qu'une erreur technique et légale du ministère fédéral de l'Environnement ait exposé le feu vert à une décision contraire", estime le groupe indien dans un communiqué.

    Adani ajoute qu'il attendrait que le gouvernement révise la procédure tout en se disant certain que les éléments ayant motivé l'approbation initiale de son programme étaient toujours valables et appropriés.

    En 2013, l'Unesco s'était inquiétée des menaces croissantes pesant sur la Grande barrière, le plus grand site corallien du monde, d'une très grande richesse marine, inscrit depuis 1981 au patrimoine de l'Humanité.

    L'Australie a présenté fin mars un plan de préservation sur 35 ans qui interdit, de manière totale et définitive, tout déversement de déchets de dragage aux abords de la Grande barrière, et fixe des objectifs en matière d'amélioration de la qualité de l'eau et de protection de la vie marine.

    En juillet, l'Unesco a décidé de ne pas inscrire cette attraction touristique majeure sur sa liste du patrimoine en péril.


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