• Le fonds souverain norvégien

    se désengage du charbon

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-06-05T15:16:20+02:00" itemprop="datePublished">05.06.2015 à 15h16   lien </time>

     
    Etant donné la taille gigantesque du fonds norvégien, il s'agit d'une victoire importante pour la campagne internationale qui prône une sortie du charbon.

    La Norvège a entériné vendredi 5 juin la décision de retirer son fonds souverain, le plus gros au monde, du charbon. A l'unanimité, le Parlement norvégien a décidé que le fonds de près de 7 000 milliards de couronnes (793 milliards d'euros), qui contrôle 1,3 % de la capitalisation boursière mondiale, devrait se désengager des entreprises minières ou des groupes d'énergie pour lesquels le charbon représente plus de 30 % de l'activité ou du chiffre d'affaires.

    La décision de retrait, qui fait suite à un compromis trouvé au sein de la commission des finances le 27 mai, devrait concerner entre cinquante et soixante-quinze entreprises internationales, représentant des participations comprises entre 35 et 40 milliards de couronnes (entre 4 et 4,5 milliards d’euros), selon les calculs du ministère des finances.

    Mais, selon les défenseurs de l'environnement, l'impact pourrait être encore plus important, certaines estimations faisant état de cent vingt-deux entreprises représentant 67,2 milliards de couronnes (7,6 milliards d’euros).

    Trente-cinq groupes américains affectés

    Le nom des entreprises dont le fonds — investi dans plus de neuf mille sociétés — est appelé à se retirer d'ici au 1er janvier 2016 n'a pas été officiellement fourni.

    Mais, selon une étude réalisée par un trio d'organisations non gouvernementales, la mesure affectera trente-cinq groupes américains, dont Duke Energy, une douzaine de chinois, huit japonais, les géants allemands EON et RWE, le britannique SSE, l'indien Reliance Power, l'italien Enel, l'espagnol Endesa, le portugais EDP, le sud-africain Sasol, le sud-coréen Korea Electric Power, le suédois Vattenfall ou encore le danois Dong.

    Etant donné la taille gigantesque du fonds norvégien, il s'agit d'une victoire importante pour la campagne internationale qui prône une sortie du charbon, énergie fossile particulièrement polluante, à quelques mois de la conférence internationale sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre.


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    Les pastilles anti-pollution de Ségolène Royal : comment ça marche ?

    <time>Publié le 02-06-2015 à 08h30</time>

    A partir du 1er janvier 2016, les automobilistes pourront se procurer une pastille de couleur. Si leur véhicule n'est pas trop polluant, ils bénéficieront d'avantages.

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    Vue sur la tour Montparnasse, à Paris, en plein pic de pollution. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
    Vue sur la tour Montparnasse, à Paris, en plein pic de pollution. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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    À lire aussi

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    La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal annonce mardi 2 juin la mise en place, à partir du 1er janvier 2016, de certificats "pour favoriser les véhicules moins polluants, afin de lutter contre la pollution en ville".

    L'objectif, explique-t-elle dans 'Le Parisien', n'est pas de faire de l'écologie punitive en pointant du doigt les propriétaires de véhicules polluants mais de les inciter à opter pour des véhicules moins polluants. Ils ont tout à y gagner. Grâce à ce système, les maires pourront par exemple autoriser le stationnement gratuit pour les véhicules électriques et d'autres mesures avantageuses pour les véhicules les moins polluants." 

    Les voitures seront donc divisées en catégories auxquelles correspondront des pastilles de couleur que les automobilistes afficheront sur leur pare-brise afin d'être aisément identifiables.

    # Quelle sera la couleur de votre pastille ?

    - Il y a six catégories, auxquelles correspondent six couleurs :

    • Pastille verte, catégorie 1 : les véhicules essence immatriculés après le 1er janvier 2011
    • Pastille jaune, catégorie 2 : les  véhicules essence immatriculés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 et les diesel immatriculés après le 1er janvier 2011.
    • Pastille orange, catégorie 3 : les  véhicules essence immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005 et les diesel immatriculés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010.
    • Pastille rouge, catégorie 4 : les  véhicules diesel immatriculés entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005.
    • Pastille bordeaux, catégorie 5 : les  véhicules diesel immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000.
    • Pastille grise, catégorie 6 : les véhicules essence et diesel immatriculés avant le 31 décembre 1996.

    # De quels avantages ou restrictions bénéficierez-vous ?

    1. Les catégories les plus polluantes ne pourront pas circuler dans les zones de circulation restreinte.
    2. Les catégories les moins polluantes bénéficieront de conditions de stationnement plus favorables : on pense à un prix avantageux, mais pourquoi pas également à une durée de stationnement plus longue dans les zones à stationnement courts.
    3. Certaines catégories auront également des facilités de circulation, éventuellement via des voies réservées.

    # Comment se procurer sa pastille ?

    - Le dispositif entrera en vigueur le 1er janvier 2016.

    - Il sera gratuit les six premiers mois, et il coûtera ensuite 5 euros.

    - La commande se fera par internet, le certificat étant ensuite envoyé par la poste.

    - A noter : la pastille est facultative. Autrement dit, ceux qui ne souhaitent pas la commander ou l'afficher ne seront pas sanctionnés. Mais ils ne bénéficieront d'aucun avantage et subiront les mêmes restrictions que les véhicules les plus anciens, les plus polluants.

    D.H.


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  • Mort mystérieuse de 120 000 antilopes saïgas,

    en voie d'extinction au Kazakhstan

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-05-31T09:18:29+02:00" itemprop="datePublished">31.05.2015 à 09h18</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-05-31T11:23:48+02:00" itemprop="dateModified">31.05.2015 à 11h23</time>

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    En 1993, la population des saïgas, qui vivent dans les steppes du Kazakhstan, dans l'ouest de la Mongolie et en Russie près de la mer Caspienne, était estimée à un million d'individus, avant de chuter de manière catastrophique. </figure>

    Plus de 120 000 saïgas, des antilopes menacées d'extinction, ont été trouvées mortes ces deux dernières semaines au Kazakhstan, ex-république soviétique d'Asie centrale, « soit plus d'un tiers de la population globale », s'est alarmé cette semaine le Programme des Nations unies pour l'environnement (UNEP). Il s'agit d'un phénomène « catastrophique » pour ces animaux facilement reconnaissables par leur museau allongé qui a l'aspect d'une courte trompette, souligne-t-il.

    La mort était inattendue et rapide : « Les premiers 117 cadavres de saïgas ont été découverts le 10 mai. Onze jours plus tard, il y en avait déjà 28 000 », selon l'antenne russe du Fonds mondial pour la nature (WWF). « Cette perte est un coup majeur porté aux efforts de préservation des saïgas au Kazakhstan et dans le monde entier, dans la mesure où 90 % de la population globale des saïgas vit dans notre pays », a déploré le vice-ministre kazakh de l'agriculture, Erlan Nyssanbaïev. « Nous sommes résolus à identifier la cause de ces décès et prendre toutes les mesures possibles pour empêcher la répétition de tels évènements », a-t-il assuré.

    « Maladie infectieuse »

    Le premier ministre Karim Massimov a ordonné de créer une commission gouvernementale et sollicité l'aide d'experts internationaux afin d'éclaircir la raison de la mort des antilopes, qui s'est produite en même temps dans trois régions du pays. Ces morts en masse sont dues à une « combinaison de facteurs biologiques et écologiques », selon les experts du secrétariat de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS) qui a dépêché une mission au Kazakhstan. Les animaux ont apparemment été tués par une maladie infectieuse causée par des bactéries du type Pasteurella ou Clostridium, expliquent les experts de la CMS dans un communiqué.

    Mais ces « bactéries sont mortelles uniquement pour un animal dont le système immunitaire est déjà affaibli » par des facteurs écologiques comme les pluies abondantes survenues en mai au Kazakhstan, qui auraient pu influer de manière néfaste sur la qualité de l'herbe, précisent-ils. Le fait qu'aucun animal n'ait survécu dans les troupeaux affectés rend perplexes les scientifiques qui étudient depuis des années le mode de vie et le comportement de ces antilopes dont les ancêtres vivaient déjà dans cette région à l'ère glaciaire. « La mortalité de 100 % pour les troupeaux affectés est tout à fait extraordinaire », estime Richard Kock, professeur au collège vétérinaire royal à Londres, qui s'est rendu récemment au Kazakhstan. Même si les antilopes saïgas, dont la durée de vie oscille en général entre six et dix ans, sont des « créatures avec une résistance très faible », ajoute-t-il.

    En 1993, la population des saïgas, qui vivent dans les steppes du Kazakhstan, dans l'ouest de la Mongolie et en Russie près de la mer Caspienne, était estimée à un million d'individus, avant de chuter de manière catastrophique. Les autorités du Kazakhstan se targuaient jusqu'ici d'avoir réussi à porter la population de cette antilope de quelque 20 000 têtes en 2003 à plus de 250 000 en 2013.


     

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    Municipales en Espagne : Podemos bien placé

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-05-24T21:54" itemprop="datePublished" pubdate=""> 24/05/2015 à 21:54</time>

    Les Espagnols se sont rendus aux urnes pour les élections régionales et municipales. Le Parti populaire risque de perdre la municipalité de Madrid.    lien

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Le leader du parti Podemos, Pablo Iglesias. <figcaption>Le leader du parti Podemos, Pablo Iglesias. © Senhan Bolelli / ANADOLU AGENCY </figcaption> </figure>
     
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    Va-t-on assister à un séisme politique en Espagne ? D'après deux sondages réalisés à la sortie des urnes, le parti anti-austérité Podemos serait assez bien placé aux élections municipales, à Madrid et à Barcelone. Les sondages donnaient dimanche soir des résultats serrés aux élections municipales dans les deux villes, où les listes issues du mouvement des "indignés" se disputeraient la première place avec la droite et les nationalistes.

    Le Parti Populaire du président du gouvernement Mariano Rajoy aurait donc perdu la municipalité de Madrid. Mais ce n'est pas tout, le parti sortant risque également d'être battu dans la région de la capitale espagnole, un de ses bastions électoraux.

    Aucun parti ne s'approcherait toutefois de la majorité absolue dans la capitale et la deuxième ville d'Espagne, ce qui laisse prévoir des tractations délicates entre les conseillers municipaux pour choisir un maire selon les sondages de TNS Demoscopia et GAD3.

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    Des milliers de manifestants défilent contre Monsanto

    - Publié le <time datetime="2015-05-23T18:04" itemprop="datePublished" pubdate=""> 23/05/2015 à 18:04</time> - Modifié le <time datetime="2015-05-23T20:25" itemprop="dateModified"> 23/05/2015 à 20:25</time>

     
     
     
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    Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi en France contre le géant américain de la biotechnologie agricole Monsanto, et plus spécialement contre les OGM, pesticides et autres produits chimiques, dans le cadre d'une mobilisation mondiale.

    Des appels à manifester avaient été lancés dans 35 villes françaises au total, mais également dans de nombreuses villes à travers le monde (plus de 400 dans une quarantaine de pays).

    A Paris, de 2.000 à 3.000 personnes ont effectué une marche entre la place Denfert-Rochereau et le Champs-de-Mars, accompagnées par des percussions.

    A l'appel de collectifs citoyens et de nombreuses associations comme Greenpeace, le collectif "Alternatiba" ou "stop Tafta", les manifestants ont défilé derrière la banderole "Paris marche contre Monsanto", scandant notamment "Vade retro Monsanto", "Monsanto non, ma santé oui" ou encore "Des OGM ? on n'en veut pas !".

    Parmi les manifestants figurait Marie-Monique Robin, l'auteur du livre "Le monde sans Monsanto" qui a dénoncé samedi matin sur RTL un scandale à venir du type de celui de l'amiante. "L'enjeu est énorme", a-t-elle ajouté.

    A Rennes, environ 1.400 personnes, selon la police, ont manifesté dans le centre-ville, dans un cortège coloré réunissant des personnes de tous âges, au son de roulements de tambour.

    "Je pense beaucoup aux enfants que je pourrais avoir plus tard", a expliqué l'une des participantes, Aurélia, 28 ans, coiffée d'un épi de maïs en papier barré d'un "stop OGM".

    L'herbicide Roundup, produit-phare de Monsanto récemment classé comme "cancérogène probable" par l'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé, était particulièrement ciblé par les manifestants : "Envie d'un petit suicide collectif? Ayez le réflexe Roudup", proclamait ainsi une pancarte, au-dessous d'une tête de mort en carton.

    1.400 personnes ont également défilé à Nantes et 1.600 à Lorient où les manifestants, partis du centre-ville, ont rejoint le port de commerce de Kergroise, l'une des portes d'entrée du soja transgénique en France.

    A Toulouse, plusieurs dizaines de manifestants ont envahi samedi le rayon jardinerie d'un hypermarché près de Toulouse, pour en retirer les flacons d'herbicides - tel le Roundup.

    A Strasbourg, entre 800 et un millier de manifestants se sont rassemblés devant le Parlement européen, avant de se coucher sur le sol pour observer une minute de silence devant le Conseil de l'Europe, "en hommage aux victimes existantes et à venir empoisonnées par les pesticides", selon l'un des organisateurs.

    A Lyon, quelque 500 personnes ont défilé dans le centre, arborant des affiches colorées et des petits panneaux moquant les firmes agrochimiques.

    300 personnes ont également manifesté à Tours.

    Pour le collectif citoyen "les Engraineurs", qui a organisé les manifestations en France, cette mobilisation vise à oeuvrer en faveur d'"une agriculture respectueuse de la santé des travailleurs, des consommateurs et des générations futures, pour un nouveau modèle agricole respectueux de l'environnement".

    Lancée en 2013 par la mouvance Occupy, la Marche mondiale contre Monsanto se réclame "d'une dynamique citoyenne, autogérée par les groupes qui s'en emparent localement".

    En Suisse, environ 2.500 personnes ont manifesté dans les villes de Bâle et de Morgues où Monsanto possède son siège pour l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient.

    500 personnes ont, par ailleurs, défilé à Ouagadougou (Burkina Faso) contre le géant américain qui a introduit le coton transgénique dans le pays en 2003.

    23/05/2015 20:24:42 - Paris (AFP) - © 2015 AFP

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