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    Pollution: à Paris, premières mesures de restriction de circulation courant 2015

    AFP<time datetime="2014-11-24T20:14:11" itemprop="datePublished"> 24 novembre 2014 à 20:14 lien </time>
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    </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">L'adjoint (EELV) au maire chargé des Transports Christophe Najdovski (g) et la maire de Paris Anne Hidalgo, le 24 mars 2014 à Paris<figcaption itemprop="description">L'adjoint (EELV) au maire chargé des Transports Christophe Najdovski (g) et la maire de Paris Anne Hidalgo, le 24 mars 2014 à Paris (Photo Jacques Demarthon. AFP)</figcaption></figure></header>

    De premières mesures restreignant de manière permanente l’accès à Paris des véhicules les plus polluants seront mises en place en 2015, a indiqué lundi l’adjoint (EELV) au maire chargé des Transports Christophe Najdovski, après la publication d’une nouvelle étude sur l’impact sanitaire des particules ultrafines.

    «Il y aura de premières mesures en 2015 de restriction d’accès au quotidien pour les véhicules les plus polluants», a-t-il dit à l’AFP. «On est sur mi-2015,» a-t-il précisé, ajoutant que la ville «veut quelque chose de progressif et concerté».

     
     

    Le plan est «en cours de discussion avec les professionnels: transporteurs de marchandises, autocaristes... mais aussi les élus de la métropole, ainsi que l’Etat sur les aspects identification et contrôle des véhicules», a précisé M. Najdovski, alors que 200 villes européennes sont déjà dotées, certaines depuis 20 ou 30 ans, de ces zones à circulation restreinte dites «zones à faibles émissions».

    Le plan vise aussi à développer les alternatives à la voiture (covoiturage, extension du tram, lignes de bus électriques à haut niveau de service...). «Mais on sait très bien que les incitations ne suffisent pas», ajoute l’élu. «Donc, il nous faut aussi avoir des mesures de restriction de la circulation automobile. Et c’est là où on veut agir sur la qualité du parc roulant (constitué à 60% de véhicules diesel), de manière à n’autoriser que les véhicules les moins polluants et aussi inciter les gens à basculer vers ces véhicules».

    Quant au périmètre, «on y réfléchit», mais «agir à l’échelle d’un hypercentre n’aura que peu d’effet. L’idéal serait qu’on puisse agir sur un territoire à l’intérieur de l’A86 (non comprise), soit Paris et une bonne partie de la petite couronne», a-t-il indiqué.

    A la suite de la loi Grenelle, la droite avait défendu des projets de «zones à faibles émissions» dans les grandes villes. Socialement délicat, car excluant de fait les possesseurs des véhicules diesel les plus anciens des centre-villes, le projet avait été enterré par la gauche, qui a relancé en revanche l’idée d’une circulation alternée lors des pics de pollution, ainsi mise en place pendant une journée en région parisienne en mars.

    «L’essentiel de notre action doit être tourné vers la diminution de la pollution au quotidien», souligne pour sa part l’élu parisien. «Car même lorsqu’on n’est pas en +pic+, les effets de la pollution sont délétères sur la santé».

    Pour lui, c’est «une question de volonté politique», et «à Paris, Anne Hidalgo et ses partenaires écologistes ont cette volonté d’aboutir sur cette question», a-t-il assuré.

    Jusqu’ici, la ville disposait d’une série d’outils en période de pic, notamment la gratuité du stationnement résidentiel et, au bout du 3e jour, des Vélib et Autolib.

    AFP

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  • Le cataclysme fait couler de l'encre

    M le magazine du Monde | <time datetime="2014-11-23T04:30:09+01:00" itemprop="datePublished">23.11.2014 à 04h30</time> | Par

    Déluges, ouragans, sécheresses... Le changement climatique inspire les écrivains américains. Un nouveau genre, le cli-fi, sensibilise les lecteurs aux questions environnementales.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Le cinéma décline le cli-fi, climate fiction : ci-dessus,  "Noé", de Darren Aronofsky, sorti en France en avril 2014. </figure>

    Aux Etats-Unis, la fiction apocalyptique fait depuis longtemps recette. Guerre nucléaire, jugement dernier, épidémie tueuse, astéroïde destructeur, Armageddon, attaque de zombies ou invasion extraterrestre... La fin du monde est un créneau littéraire porteur qui se décline à l'infini, le plus souvent en version roman de gare.

    Aujourd'hui, la palette s'étoffe pour accueillir un nouveau sous-genre de la science-fiction qui fait fureur : le cli-fi, comprenez « climate fiction », les romans d'apocalypse climatique. Les Américains figurent pourtant parmi les plus ardents climato-sceptiques de la planète. Mais ce mouvement est en perte de vitesse. La ville de Miami, en Floride, est menacée par l'élévation du niveau des océans, les incendies ravagent chaque année davantage la Californie, les sécheresses s'abattent sur le Texas, l'ouragan Sandy a dévasté la Côte est du pays il y a deux ans... La météo finit par faire évoluer les mentalités. Et dope la production de ces œuvres mettant en scène le désastre écologique dans un avenir très proche.

    DÉLUGE DE TITRES

    Un clic sur le site Amazon débouche sur un déluge de titres catalogués « climate fiction ». Le site britannique Clifibooks.com, récemment rebaptisé Eco-fiction.com, recense la plupart des romans du genre, soit près de 250. Premiers de ces ouvrages écolo-catastrophistes, Les Quatre Apocalypses, du Britannique J. G. Ballard, remontent aux années 1960. Chaque volet de cette série est consacrée à un désastre différent, à l'origine de la destruction de la civilisation humaine : l'inondation dans Le Monde englouti ; les tempêtes dans Le Vent de nulle part ; la canicule dans Sécheresse ; la fossilisation dans La Forêt de cristal.

    Dans les années 2000, Kim Stanley Robinson, star de la science-fiction, a remis l'apocalypse climatique au goût du jour avec sa nouvelle trilogie Les 40 Signes de la pluie, 50o au-dessous de zéro et 60 Jours et après. Depuis, c'est la déferlante. Entre autres plumes du genre : Paolo Bacigalupi, avec La Fille automate (Au Diable Vauvert, 2012) et The Water Knife (non traduit, 2014) ; Saci Lloyd avec Carbon Diaries 2015 (Pocket Jeunesse, 2012) et Carbon Diaries 2017, journaux de bord d'une jeune fille de 16 ans qui vit à une époque où le Royaume-Uni a imposé des quotas sur la production de CO2 ; et la célèbre Margaret Atwood avec Le Temps du déluge (Robert Laffont, 2012). Même des auteurs à succès investissent le créneau, tels Barbara Kingsolver avec Dans la lumière (Rivages, 2013) ou Ian McEwan avec Solaire (Gallimard, 2011), sorte de farce sur fond de fonte des glaces, de fin du pétrole et d'énergies vertes.

    SENSIBILISER LES ÉTUDIANTS

    Certaines universités américaines, dont celles de l'Oregon et du Wisconsin (Milwaukee), se sont également emparées du phénomène, utilisant l'étude de ces romans pour sensibiliser les étudiants aux questions environnementales. Car c'est bien ce qu'espèrent ces auteurs et les militants, alors que les scientifiques et leurs rapports n'ont pas réussi à remuer les foules : toucher la conscience des lecteurs... ainsi que des spectateurs, le cinéma emboîtant le pas à la littérature. Dix ans après le blockbuster hollywoodien Le Jour d'après, le grand écran enchaîne désormais les superproductions catastrophiques, comme Noé (2014) ou Interstellar (sorti le 5 novembre), dont le personnage principal, interprété par Matthew McConaughey, est un astronaute chargé d'explorer d'autres systèmes solaires pour sauver une humanité à deux doigts de l'extinction.

    Pas sûr, cependant, que le phénomène garde longtemps son nom de « cli-fi ». Ce qui passait il y a quelques années encore pour de la science-fiction se rapproche désormais de la réalité. Au point que certains osent même parler de « réalisme social » au sujet de ces scénarios de catastrophe écologique.


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  • L’Europe va-t-elle mettre un terme au barrage de Sivens ?

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-11-19T15:41:06+01:00" itemprop="datePublished">19.11.2014 à 15h41</time> | Par Martine Valo

     

    <figure> Le campement des opposants au barrage de Sivens (Tarn), le 28 octobre, 3 jours aprés la mort du jeune opposant Rémi Fraisse au barrage de Sivens.

 </figure>

    La Commission européenne va-t-elle engager une procédure d'infraction à l'égard de la France au sujet du barrage de Sivens ? L’information a été donnée par la chaîne LCP-Assemblée nationale mardi 18 novembre. Mais la décision n'est pas encore prise. Elle pourrait l'être éventuellement lors de réunion collégiale des commissaires le 26 novembre si Karmenu Vella, le nouveau commissaire européen chargé de l'environnement, décide de faire une priorité de cette affaire des plus sensibles depuis le choc causé par la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive. Or sans les financements européens, le projet de retenue d'eau sur la vallée du Tescou dans le Tarn serait compromis.

    Le dossier Sivens, en tout cas, n'est pas inconnu à Bruxelles. De 2011 à l'hiver 2014 en effet, l'ex-députée européenne Catherine Grèze (EE-LV) n'a cessé d'alerter à ce sujet, multipliant ses arguments : dégâts environnementaux, coût exorbitant, conflits d'intérêts, enquête publique tronquée... Cependant son interpellation était peu ou prou toujours la même : par cinq fois elle a demandé : « La Commission approuve-t-elle de financer un projet qui conduirait à noyer une zone humide naturelle à protéger ? »

    Lire aussi : Le barrage de Sivens, un dossier entaché de conflits d’intérêts

    La commission a fini par s'auto-saisir et par demander à Paris, en novembre 2013, des explications sur ce chantier de 8,4 millions d'euros qui repose intégralement sur de l'argent public, dont 30% de fonds structurels européens. La réponse de huit pages fournie par le gouvernement le 7 mars 2014 n'a pas été rendue publique. Malgré la démarche du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet auprès de la Commission d'accès aux documents administratifs, le contenu ne leur en a pas été communiqué.

    Vidéo suggérée sur le même sujet

    • Rassemblement pro-barrage de Sivens à Albi

      Un millier de manifestants, agriculteurs et élus, se sont rassemblés samedi 15 novembre à Albi, à l'appel notamment de la FNSEA, pour exiger le maintien du projet de barrage de Sivens (Tarn). 01:14

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    « L’eau n’est pas un bien marchand comme les autres »

    Quoi qu'il en soit, l’argumentaire français ne semble pas avoir convaincu les fonctionnaires de Bruxelles qui ont continué à vouloir y voir plus clair sur ce projet de barrage. Leurs questions ont porté jusqu'à présent non pas sur le financement, mais sur le respect de la directive européenne sur l'eau. Ce texte auquel la France a bien du mal à se conformer affirme en préambule que « l'eau n'est pas un bien marchand comme les autres mais un patrimoine qu'il faut protéger, défendre et traiter comme tel ». Il expose en conséquence de manière détaillée les efforts auxquels les Etats-membres doivent se plier, en particulier avant de bâtir un ouvrage qui va affecter l'écoulement naturel d'une rivière, a fortiori lorsqu'il s'apprête à sacrifier une zone humide essentiel à l'équilibre écologique.

    Pour pouvoir contrevenir à l'esprit de la directive, il faut montrer qu'un barrage peut répondre à de « nouvelles activités de développement humain durable » ou alors qu'il va contrarier un cours d'eau déjà très affecté par ailleurs. Il faut aussi prouver que toutes les alternatives ont bien été étudiées et surtout que cette construction réponde « à un intérêt général majeur », dont l'environnement et la société pourront tirer un bénéfice important.

    Au vu de la législation communautaire, il n'est pas simple de justifier une retenue d'eau destinée essentiellement à desservir quelques dizaines d'agriculteurs. La Commission a donc le choix du ou des angles d'attaque environnementaux, si elle décide effectivement que Sivens mérite une procédure de contentieux. D'autant qu'elle peut s'appuyer sur une autre directive, celle sur l’habitat de la faune et de la flore.

    Question de financements

    Par ailleurs, le Collectif Testet ne s'est pas privé d'attirer l'attention de Bruxelles sur d'autres volets du dossier depuis le début du déboisement de la forêt, le 1er septembre. Pour Ben Lefetey, porte-parole de ce mouvement, la question des financements se pose avec acuité alors que l'on ne sait toujours pas quel serait le prix demandé aux agriculteurs irriguants bénéficiaires de l'eau de la retenue de Sivens.

    Le rapport d'expertise commandé par Ségolène Royal et rendu fin octobre aborde ce chapitre, mais sans fournir de chiffres précis. Les experts se contentent de citer ceux pratiqués par le barrage voisin de Thérondel, soit environ 30 euros par hectare irrigué plus cinq centimes de pénalité par hectare pour les plus gros consommateurs. Mais ce surcoût est plafonné. On est loin d'une participation des usagers du barrage à son fonctionnement qui pourrait satisfaire les règles européennes.

    Lire aussi : Qui est à l’origine du projet du barrage de Sivens ?

    Si la Commission décidait de suspendre les 30 % de financement annoncés, le barrage de Sivens pourrait être définitement abandonné. Voià qui pourrait au passage ôter une redoutable épine du pied du gouvernement.


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    Barrage: suspension des travaux envisagée, ouverture d'information judiciaire

    <time>Publié le 29-10-2014 à 17h42Mis à jour le 30-10-2014 à 03h29</time>

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    Hommage à Rémi Fraisse le 28 octobre 2014 à Amiens(c) AfpHommage à Rémi Fraisse le 28 octobre 2014 à Amiens (c) Afp
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    </aside><aside><section><header>PARTAGER</header>
     
    </section></aside>

    Albi (AFP) - Le président socialiste du Conseil général du Tarn a annoncé mercredi qu'il envisageait de "suspendre les travaux" sur le site du barrage contesté de Sivens, après le décès dimanche d'un manifestant de 21 ans qui fait désormais l'objet d'une information judiciaire.

    Les travaux sont, de fait, interrompus depuis la mort du jeune Toulousain Rémi Fraisse, dimanche, au cours de violents affrontements nocturnes entre opposants au barrage et gendarmes.

    Après la découverte de traces de TNT sur ses vêtements, l'enquête privilégie désormais la thèse d'un décès dû à l'explosion d'une grenade offensive lancée par un militaire.

    Mercredi le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire contre X du chef de "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, faits commis par une personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions". La cosaisine de deux juges d'instruction a été requise par le parquet.

    Le patron des gendarmes a cependant exclu de suspendre le tireur de la grenade qui pourrait être à l'origine de la mort de Rémi Fraisse, décrit par ses proches et sa famille comme "foncièrement pacifiste".

    Après avoir exprimé sa "compassion" pour la famille du manifestant, le directeur général de la gendarmerie nationale(DGGN) Denis Favier a dit à BFM TV accorder son "soutien total" à l'escadron qui a dû faire face aux manifestants.

    Ces hommes "pendant des heures ont été harcelés, ont fait l'objet de tirs de pierres, de tirs de boulons, de cocktails Molotov, et ont été malmenés par des gens qui avaient très clairement la volonté d'en découdre", a-t-il assuré.

    La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a annoncé qu'elle réunirait mardi prochain "l'ensemble des parties prenantes" au dossier de projet. "Il faut que l'on trouve une solution."

    A Lisle-sur-Tarn, près de Gaillac, le projet vise à créer une modeste retenue d'eau d'1,5 million de mètres cubes - pour un coût d'investissement de 8,4 millions d'euros - afin de sécuriser l'irrigation des cultures.

     

    - 'Redimensionner' le projet, dit Valls -

     

    Le socialiste Thierry Carcenac - à la tête du conseil général du Tarn depuis 23 ans - a expliqué mercredi qu'il envisageait de "suspendre les travaux mais en aucun cas +sine die+ (de manière indéfinie)".

    Pour lui, pas question a priori d'arrêter le projet mais de l'"améliorer". "Il n'est pas possible que des gens violents imposent leur décision à tous les autres", a-t-il dit au Monde.

    "On ne peut pas accepter" de telles violences "dans une démocratie", a souligné le président François Hollande, après avoir rappelé "la compassion à avoir" à l'égard des proches de la victime.

    A l'Assemblée, le coprésident du groupe écologiste, François de Rugy, a reproché au gouvernement de ne pas "arrêter" lui-même le projet". "Une suspension mènera à l'abandon, tôt ou tard", car "la contestation reprendrait" en cas de reprise des travaux, a-t-il pronostiqué.

    Mercredi matin, M. Valls avait fait valoir que c'était "au Conseil général du Tarn" de décider du devenir des travaux". Mais, pour le chef du gouvernement, "il faut évidemment redimensionner" le projet et "tirer les conséquences des préconisations des rapports" d'expertise.

    Les experts mandatés par Mme Royal avaient conclu dans leur rapport rendu public lundi que le projet de barrage-réservoir était surdimensionné et coûteux mais avaient jugé "difficile de procéder à l'arrêt du chantier", déjà bien avancé.

    Plusieurs centaines d'opposants - toujours remontés - restaient présents mercredi sur le terrain défriché. Certains cassaient l'argile damée du terrain pour y replanter quelques arbres.

    De nombreuses manifestations ont eu lieu mercredi soir à travers la France, la plupart dans le calme. Mais à Paris, où ils étaient environ 250 protestataires, une cinquantaine d'entre eux, portant des casques de moto, ont jeté quelques fumigènes en direction des CRS, aux cris de "policeassassin". A l'issue d'un face à face tendu avec les forces de l'ordre qui les ont encerclés et procédé à plusieurs vérifications d'identité, la manifestations'est dispersée sans incident.

    Ils étaient également 400 à Lyon, une centaine à Toulouse à crier "Casse-toi Carcenac. Y'a du sang sur ton barrage", 150 à Besançon et autant àCarcassonne à défiler derrière une banderole affirmant "Il (Rémi Fraisse) n'a pas choisi de mourir pour des idées", ont constaté des correspondants de l'AFP.

    D'autres rassemblements sont annoncés d'ici à samedi, un peu partout en France et jusqu'à Bruxelles et Rome.


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  • POLEMIQUE Le président du conseil général du Tarn l'a annoncé au cours d'un entretien avec l'écologiste Jean-Vincent Placé...

    Les travaux du barrage de Sivens

    suspendus «sine die»

    <figure data-src-format="photo" role="group">Des manifestants se dressent face à des policiers sur le site du barrage de Sivens.<figcaption>Des manifestants se dressent face à des policiers sur le site du barrage de Sivens. - MATHIEU PATTIER/SIPA</figcaption></figure>
    Vincent Vantigh
      • Créé le <time datetime="2014-10-28" pubdate="">28.10.2014 à 20:16</time>
      • Mis à jour le <time datetime="2014-10-28">28.10.2014 à 22:50</time>

    La polémique autour de la mort de Rémi Fraisse aurait-elle eu raison du barrage en construction de Sivens (Tarn)? Le président du conseil général du Tarn, Thierry Carcenac, a décidé de suspendre «sine die» les travaux sur le site du barrage où le jeune manifestant de 21 ans a trouvé la mort, dimanche au petit matin. Révélée par Europe 1, l'information a été confirmée, ce mardi soir, par Jean-Vincent Placé qui a eu un entretien avec Thierry Carcenac à ce sujet.

    «Après la séance au Sénat, j'ai sollicité un entretien avec Thierry Carcenac, indique le sénateur EELV à 20 Minutes. Il m'a indiqué qu'il suspendait les travaux. Cette décision sera avalisée, vendredi, lors de l'assemblée du conseil général du Tarn.»

    Cécile Duflot est contente

    Toujours selon Jean-Vincent Placé, cette décision de suspension permettra «a minima» d'intégrer les réflexions et les éléments du comité d'expertise qui avait émis des réserves sur ce projet de barrage. «Même en termes de financement, tout n'est pas bouclé», critique le sénateur écologiste qui se félicite de cette décision.

    «J'ai eu Cécile Duflot au téléphone. Evidemment, elle est très contente!» Devant l'ampleur qu'a prise la polémique toute la journée de mardi, le sénateur écolo se veut optimiste sur la suite des événements. «Je pense que, derrière, le projet sera enterré définitivement...


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