• 5 pesticides, dont l'un des plus utilisés au monde, classés cancérogènes

    Un bidon de l'herbicide glyphosate au Sri Lanka, en janvier dernier (Eranga Jayawardena/AP/SIPA)

     

     

    <time>Publié le 21-03-2015 à 09h22</time>

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    L'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé les a désigné cinq nouveaux pesticides comme "probables" ou "possibles" cancérogènes, dont le glyphosate largement utilisé par Mosanto.

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    Cinq pesticides, dont l'un des plus utilisés au monde, ont été classés cancérogènes "probables" ou "possibles" par l'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé (Iarc), vendredi 20 mars.

    Le glyphosate, présent notamment dans le Roundup, l'un des herbicides les plus vendus, et les insecticides malathion et diazinon ont été classés cancérogènes "probables chez l'homme", même si les "preuves sont limitées", selon l'Agence internationale de recherche sur le cancer (Iarc), dont le siège est à Lyon (centre-est de la France).

    Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, qui font déjà l'objet d'interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, ont pour leur part été classés cancérogènes "possibles". La classification de l'Iarc n'a toutefois aucun caractère contraignant pour les Etats.

    Il revient aux gouvernements et aux autres organisations internationales de recommander des réglementations, des législations ou des interventions de santé publiques", note l'Iarc dans son communiqué.

    Cancer de la prostate et du poumon

    Le glyphosate est l'herbicide dont la production est la plus importante en volume dans le monde. Les ventes ont explosé depuis l'introduction de cultures génétiquement modifiées pour résister au glyphosate, ce qui permet aux agriculteurs du tuer les mauvaises herbes en arrosant un champ en une seule fois.

    Outre l'agriculture, où son usage a fortement augmenté, il est également utilisé dans les forêts et par les particuliers dans leurs jardins. Du glyphosate a été retrouvé dans l'air, dans l'eau et dans la nourriture, selon l'Iarc qui précise que la population générale est notamment exposée lorsqu'elle habite à côté de zones traitées. Les niveaux d'exposition observés sont toutefois "généralement bas", souligne l'Iarc

    Pour ce qui est des risques cancérigènes du glyphosate et des insecticides malathion et diazinon, l'Iarc note qu'il existe des "preuves limitées" chez l'homme en ce qui concerne les lymphones non hodgkiniens, des cancers du sang.

    L'Iarc cite également le cancer de la prostate pour le malathion, qui continue a être utilisé de manière importante par les agriculteurs, et le cancer du poumon pour le diazinon, dont l'utilisation, limitée, est en baisse depuis les restrictions imposées en 2006 par les Etats-Unis et l'Europe.

    Les critiques de Monsanto

    Les risques ont été évalués en se fondant notamment sur des études d'exposition agricole menées notamment aux Etats-Unis et au Canada, ainsi que sur des animaux en laboratoires.

    Mais l'Iarc indique avoir également tenu compte des travaux de l'agence américaine de protection de l'environnement qui, après avoir classé le glyphosate comme "cancérogène possible chez l'homme" en 1985, était revenue en arrière en 1991. Pour l'Iarc, il existe aujourd'hui "suffisamment de preuves de son caractère cancérogène à travers des expériences animales".

    Le groupe Monsanto, qui fabrique le Roundup, a exprimé vendredi son désaccord avec les conclusions de l'Iarc, relevant que celles-ci n'étaient pas basées sur de nouveaux travaux de recherche ou de nouvelles données scientifiques.

    Dans un communiqué, Monsanto souligne que le classement de l'IARC n'a pas établi de lien entre le glyphosate et un risque accru de cancer et rappelle que l'Iarc, dans le passé, avait classé dans les "cancérogènes probables" des produits comme le café ou les téléphones portables.

    "Les preuves apparaissent bien minces"

    Plusieurs experts, cités par le Science Media Center, restent pour leur part prudents. "Les preuves avancées apparaissent bien minces", a estimé le Dr Oliver Jones de l'Université de Melbourne, tandis que le Prof Alan Boobis du Collège Impérial de pharmacologie biochimique de Londres souligne la difficulté d'établir "un lien de cause à effet".

    Le comité britannique sur le risque carcinogène a évalué la situation à plusieurs reprises et a trouvé "peu d'indications en faveur d'un tel lien".

    En revanche, pour le Pr Andreas Kortenkamp, un toxicologue à Londres, "les autorités des membres de l'Union européennes doivent désormais se demander si les mesures existantes sont suffisantes pour protéger les consommateurs et les utilisateurs de pesticides des risques de cancer".

    L'association française de défense de l'environnement "Générations futures" s'est pour sa part félicitée de la classification de l'IARC qui "reconnaît la dangerosité du glyphosate". Elle rappelle qu'elle avait lancé des procédures contre plusieurs herbicides à bas de glyphosate en 2010 "sur la base d'inquiétudes sanitaires".

    Vers un retrait du marché ?

    L'association Générations Futures s'est saisie du classement de l'Iarc pour réclamer "le retrait du marché, et notamment des jardineries, des pesticides à base de glyphosate". La classification de l'Iarc n'a pas caractère contraignant pour les Etats et il revient aux gouvernements de le prendre en compte dans leurs réglementations.

    Nous demandons une réévaluation immédiate par l'EFSA [Autorité européenne de sécurité des aliments, NDLR] du glyphosate et un retrait tout aussi immédiat des produits vendus en France à base de cette substance active", lance-t-elle dans un communiqué.

    Générations Futures annonce également qu'elle va "écrire à toutes les jardineries pour leur demander de prendre des mesures d'anticipations d'interdiction et de retirer de leurs rayons ces herbicides dangereux". Une pétition a été lancée.


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  • La forêt amazonienne éponge de moins

    en moins le carbone émis par l’homme

    LE MONDE | <time datetime="2015-03-18T19:59:32+01:00" itemprop="datePublished">18.03.2015 à 19h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-03-18T20:10:23+01:00" itemprop="dateModified">18.03.2015 à 20h10</time> | Par

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Photo de la forêt amazonienne au Pérou, à la frontière avec le Brésil, en octobre 2014. </figure>

    La forêt amazonienne est malade et c’est l’une des plus mauvaises nouvelles apportées par la science, ces dernières années, sur le front climatique. Jeudi 19 mars, dans la dernière édition de la revue Nature, une centaine de chercheurs publient les résultats d’un projet de recherche gigantesque, conduit depuis plus de trois décennies et destiné à surveiller, dans un monde plus chaud, l’évolution de la jungle d’Amazonie. Le fait saillant des conclusions présentées est que celle-ci éponge de moins en moins le dioxyde de carbone (CO2) anthropique. Environ un quart de celui-ci est actuellement absorbé par la végétation terrestre, les forêts tropicales jouant un rôle prépondérant dans ce processus.

    La mauvaise nouvelle était attendue, mais les chiffres publiés frappent par leur ampleur. Dans les années 1990, l’Amazonie retirait chaque année de l’atmosphère quelque 2 milliards de tonnes de CO2. Ce taux aurait chuté d’un tiers dans les années 2000 et n’excéderait guère, aujourd’hui, un milliard de tonnes de CO2. En un plus de deux décennies, l’efficacité du « puits de carbone » amazonien aurait donc été divisée par deux.

    « La conséquence mécanique de ce constat est que le CO2 va s’accumuler plus vite dans l’atmosphère », explique Jérôme Chave, chercheur au laboratoire Evolution et diversité biologique (CNRS-Université Toulouse III-Paul Sabatier) et coauteur de ces travaux. Avec comme conséquence possible l’aggravation des prévisions du réchauffement pour la fin du siècle, obtenues grâce à des modèles de climat. En effet, selon Roel Brienen, chercheur à l’université de Leeds (Royaume-Uni) et premier auteur de ces travaux, « les modèles climatiques qui incluent la réponse de la végétation présument que tant que les niveaux de CO2 continueront à grimper, l’Amazonie continuera à accumuler du carbone, mais notre étude montre que cela pourrait ne pas être le cas ».

    Hausse du taux de mortalité des arbres de 30 % en trente ans

    Pour établir leurs résultats, les chercheurs ont procédé à un travail de fourmi. Plus de 320 parcelles de forêts, mesurant chacune environ un hectare, disséminées sur les six millions de kilomètres carrés du bassin amazonien, ont été visitées à intervalles de temps réguliers depuis le milieu des années 1980. La croissance et la mortalité de la végétation y ont été consignées à chaque visite, tous les arbres d’un tronc de diamètre supérieur à 10 cm ayant été inclus. Résultat : depuis le début des relevés, leur taux de mortalité a, en moyenne, augmenté de 30 %.

    « Les deux sécheresses exceptionnelles qui ont frappé la région, en 2005 et 2010, ont joué un rôle dans cette augmentation de la mortalité, explique Damien Bonal, chercheur au laboratoire Ecologie et écophysiologie forestière (INRA), coauteur de l’étude. Mais on voit également que ce processus est engagé depuis bien avant 2005. »

    Rôle du changement climatique

    Le principal suspect est bien sûr le changement climatique en cours, mais les mécanismes précis par lesquels celui-ci agit négativement sur la végétation n’est pas absolument clair. Dans un commentaire publié par Nature, Lars Hedin (université de Princeton, Etats-Unis) estime « probable » que « la disponibilité en eau, la limitation des nutriments disponibles ou le stress thermique » jouent un rôle.

    Ce à quoi on assiste, dit en substance Jérôme Chave, est probablement le remplacement des espèces d’arbres les plus sensibles aux perturbations en cours par d’autres essences. Une fois ce remplacement achevé, verra-t-on le puits de carbone de l’Amazonie redevenir aussi important qu’auparavant ? « C’est peu probable, dit M. Chave. Car les espèces qui tendent à remplacer celles qui déclinent ont une croissance plus rapide, une durée de vie plus courte et une tendance à stocker moins de carbone. »

    L’état de santé des autres grands bassins forestiers tropicaux — en Asie du Sud, en Afrique équatoriale — est du coup, lui aussi, un sujet d’inquiétude, au-delà même de la déforestation rapide qui sévit dans ces zones. « Des sécheresses importantes ont également touché ces régions, mais cela ne veut pas nécessairement dire que la situation y est identique à celle de l’Amazonie », tempère M. Bonal, qui ajoute que les résultats présentés devront être confirmés par d’autres méthodes de mesure que l’inventaire forestier — en particulier des mesures directes des flux de CO2 au-dessus de la forêt.


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  • La culture des OGM autorisée dans l'Union européenne

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-01-14T18:09:52+01:00" itemprop="datePublished">14.01.2015 à 18h09</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-01-14T18:51:45+01:00" itemprop="dateModified">14.01.2015 à 18h51</time> | Par

    Les Etats membres de l'UE auront le droit de refuser que les OGM soient cultivés sur tout ou partie de leur sol.

    L'Europe a mis fin à des années de blocage sur le dossier OGM. Mardi 13 janvier, les eurodéputés ont adopté à une large majorité (480 voix contre 159), en deuxième lecture, un amendement à une directive datant de 2001, permettant à un pays de l'Union de s'opposer aux cultures d'organismes génétiquement modifiés sur son territoire, même si une autorisation a été délivrée au niveau de Bruxelles. Dans le même temps, cette législation, qui entrera en vigueur au printemps, devrait faciliter la culture de semences transgéniques sur un Vieux Continent hostile aux biotechnologies.

    Jusqu'à présent, la Commission autorisait les OGM après avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), mais se retrouvait systématiquement confrontée à l'hostilité des Etats anti-OGM lors des conseils européens et ne parvenait pas à obtenir de majorité qualifiée lors des votes. De leur côté, les Etats « anti-OGM » (ils sont 19, dont la France, à s'opposer à ces cultures) ne pouvaient interdire les cultures transgéniques qu'en prenant sur leur territoire des clauses de sauvegarde ou des mesures d'urgence pour des motifs environnementaux et sanitaires. Une procédure très fragile juridiquement.

    Désormais, les capitales pourront évoquer également des motifs de politique agricole, d'aménagement du territoire ou des conséquences socio-économiques. Dans le détail, les Etats qui souhaitent bannir des OGM devront négocier avec les semenciers, sous la houlette de la Commission, pour leur demander d'être retirés du périmètre de culture proposé par les entreprises. Si la firme refuse, l'Etat membre pourra néanmoins interdire de manière unilatérale l'OGM. Ce qui devrait, en toute logique, empêcher les firmes des biotechnologies (Monsanto, etc.) de contester leurs décisions devant la Cour de justice de l'Union européenne.

    DISTORSION DE CONCURRENCE

    Pourtant, beaucoup d'eurodéputés, à part la famille sociale-démocrate, restent sur leur faim, ou alors franchement insatisfaits. Les anti, comme les pro-OGM. Côté conservateurs – majoritaires dans l'hémicycle –, on dénonce, à l'instar du député UMP Alain Lamassoure, un « recul de l'Europe qui va laisser les pays décider comme ils l'entendent ». Le texte voté mardi prévoit ainsi des garde-fous, pour éviter la dissémination des OGM d'un pays qui en aurait autorisé la culture à un voisin. Mais la nature des « zones tampons » à mettre en place, leur surface, etc., tout cela sera à la discrétion des capitales.

    Autre crainte des députés conservateurs : « Ce texte risque d'introduire une distorsion de concurrence entre agriculteurs, entre ceux des pays qui ont autorisé les cultures et les autres. Ce serait redoutable », relève l'eurodéputée UMP Françoise Grossetête. Les Verts, qui ont voté contre le texte, soulignent aussi ce risque de distorsion de concurrence, mais à l'inverse pour les agriculteurs n'utilisant pas d'OGM.

    RECOURS D'UNE FIRME OGM

    Mais surtout, José Bové, pour la délégation française, s'inquiète qu'en voulant corriger une incertitude juridique la nouvelle directive en introduise d'autres, peut-être plus graves, selon lui. « On n'est pas à l'abri d'un recours d'une firme des biotechnologies contre un Etat européen qui déciderait de s'opposer à une semence génétiquement modifiée, en utilisant des mécanismes d'arbitrage privé [prévus dans de nombreux traités bilatéraux entre Etats], au motif que leur investissement dans ce pays en pâtira », assure l'eurodéputé français. « D'autres pourraient être tentées de faire un recours devant l'Organisation mondiale du commerce [OMC], pour entrave au commerce, en instrumentalisant un petit pays extra-européen [seuls des pays peuvent faire des recours devant cette instance] », ajoute M. Bové. Or, l'OMC peut sanctionner des décisions politiques basées sur des arguments socio-économiques et non scientifiques.

    « Certains Etats anti-OGM vont se retrouver dans une position schizophrénique, prévient en outre Eric Meunier, chargé de mission pour l'association Inf'OGM. Ils pourront interdire un OGM sur leur territoire mais, en échange, la Commission européenne attend qu'ils ne s'opposent pas à l'autorisation de cet OGM dans le reste de l'Europe. »

    HUIT OGM EN ATTENTE D'AUTORISATION

    Une chose est sûre, la nouvelle législation va accélérer la mise en culture de semences transgéniques sur le sol européen. Conséquence des années de blocage, un seul OGM est actuellement cultivé en Europe : le maïs MON810 du groupe américain Monsanto. Cette semence, plantée presque exclusivement en Espagne et au Portugal, fait l'objet d'un moratoire dans huit pays, tandis que la France a voté une loi en mai 2014 pour interdire la culture des maïs transgéniques. Trois autres semences génétiquement modifiées ont été autorisées mais abandonnées par les entreprises qui les commercialisaient, faute de débouchés : le maïs Bt176 de Syngenta, le maïs T25 de Bayer et la pomme de terre Amflora de BASF.

    Or, huit dossiers d'OGM attendent une autorisation européenne de culture, selon Inf'OGM : le MON810 (demande de renouvellement), le TC1507 de l'Américain Pioneer, proposé à la culture par la Commission en novembre 2013 sous la pression d'un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, ainsi que six autres maïs de Pioneer, Dow AgroSciences et Syngenta. Les premières mises en culture ne devraient pas intervenir avant 2016, au vu des délais pour la mise en œuvre de la nouvelle législation.

    D'ici là, la situation pourrait même encore avoir changé. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a ainsi inscrit dans ses priorités de 2015 la révision de la procédure d'autorisation des OGM. La controverse n'est peut-être pas close.


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    Paris : les feux de cheminée autorisés

    Le Point - Publié le <time datetime="2014-12-30T15:28" itemprop="datePublished" pubdate=""> 30/12/2014 à 15:28</time> - Modifié le <time datetime="2014-12-30T15:30" itemprop="dateModified"> 30/12/2014 à 15:30</time>

    Le conseil de l'environnement de Paris a donné son feu vert pour la levée de l'interdiction des feux de cheminée dans la capitale.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> L'interdiction des feux de cheminée à Paris levée. Photo d'illustration. <figcaption>

    L'interdiction des feux de cheminée à Paris levée. Photo d'illustration

    . © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP PHOTO

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    L'arrêté interdisant les feux de cheminée dans la capitale, dénoncé par Ségolène Royal, avait été pris en mars par le préfet de la région Ile-de-France à la suite d'un très fort épisode de pollution. Il prévoyait de bannir, à compter du 1er janvier, tous les feux de bois en foyers ouverts, à Paris et dans 435 communes environnantes.

    Ségolène avait écrit au préfet

    Début décembre, la ministre de l'Écologie Ségolène Royal avait annoncé son intention de revoir cette disposition, assimilée à de "l'écologie punitive", puis écrit au préfet pour lui demander de "supprimer cette interdiction". Selon la préfecture, le conseil de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (CoDERST) de Paris vient d'émettre "un avis favorable" à une modification de l'arrêté dans la capitale. Pour autant, il n'y aura pas de nouvel arrêté tant que les CoDERST des autres départements de la couronne francilienne n'auront pas rendu leur avis, ajoute la préfecture. Aucun arrêté nouveau ne pourra donc être émis avant le 1er janvier, date à laquelle l'interdiction entre en vigueur, ajoute-t-on.

    "Pas adaptée aux actions de lutte"

    "Une telle interdiction n'est pas adaptée aux actions de lutte contre la pollution atmosphérique en Ile-de-France", avait estimé la ministre dans sa lettre au préfet. Elle "donne un signal négatif alors que les pouvoirs publics veulent développer l'usage de la biomasse comme énergie renouvelable". Les particules fines, en suspension dans l'air, sont considérées comme très nocives pour la santé, avec notamment les PM10 (diamètre inférieur à 10 microns) qui proviennent surtout des processus mécaniques comme les activités de construction, et les PM 2,5 (inférieur à 2,5 microns) issues de la combustion du bois ou des carburants (essentiellement le diesel) ainsi que des vapeurs industrielles.


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  • Un séisme de 5,9 touche le Japon

    dans la région

    de Fukushima

    Publié par Stéphanie Thibault le Samedi 20 Décembre 2014 : 14h48  lien

    Un séisme de magnitude 5,9 sur l'échelle de Richter a secoué le Japon ce samedi. Aucune alerte au tsunami n'a pour l'heure été émise.

     
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    La terre a de nouveau tremblé au Japon. Un séisme d'une magnitude de 5,9 sur l'échelle de Richter a secoué la région de Fukushima ce samedi. L'épicentre se situait à 68 km au nord-est de Honshu, à environ 38 km de profondeur, a indiqué l'Institut américain de veille géologique (USGS). Aucun tsunami n'est attendu ont précisé les chaines de télévision japonaises. Le tremblement de terre n'a pas non plus, semble-t-il, fait de victimes et n'aurait causé aucun dégât majeur.

    De son côté, TEPCO, la compagnie d'électricité qui exploite les centrales de Daiichi et Daini à Fukushima, a indiqué qu'aucune régularité n'avait été relevée sur les sites, déjà dévastés en mars 2011 lors du violent séisme qui avait provoqué un tsunami dévastateur.

    Le Japon est une des régions du monde qui enregistre la plus forte activité sismique au monde. Le 22 novembre dernier, un tremblement d'une magnitude de 6,2 avait déjà frappé le pays.


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